Playlist (102)

Guillaume Dufay (1400-1474)
O gemma lux
Motets isorythmiques

Huelgas-ensemble
Paul Van Nevel

merci forum

1) Hugues Dufourt (1943-) :

Erewhon I-IV, pour six percussionnistes et cent-cinquante instruments

= Lorraine Vaillancourt, Les Percussions de Strasbourg

(Accord, mars 1999)

mais ce n’est pas du tout une torture, ça !

Boris Blacher (1903–1975), Konzert für hohe Trompette und Orchester (1970).  Maurice André / PO Nürnberg (Werner Egk)
Paul-Heinz Dittrich (1930–), Konzert für Violoncello, Streichquartett und Orchester (1974–75).  Martin Ostertag, etc. / SWR SO BB/F (Ernest Bour)
Harald Genzmer (1909–2007), Zweites Konzert für Orgel und Streichorchester (1980).  Gerhard Weinberger / Badische Philharmonie (Rolf Schweizer)
Detlev Müller-Siemens (1957–), Konzert für Klavier und Orchester (1981).  Volker Banfield / SWR SO BB/F (Kazimierz Kord)
Christfried Schmidt (1932–), Konzert für Oboe und Orchester (1983), I. Satz.  Burkhard Glaetzner / Staatskapelle Berlin (Christian Ehwald)

Ce n’est pas ce que je préfère de Dufourt, mais enfin en musique contemporaine on a fait autrement plus à coucher dehors, il me semble (à commencer par certains trucs italiens des années 70 que Mélo dit pratiquer depuis sa plus tendre enfance...)


Du disque Musik in Deutschland, 1950-2000 - Konzerte: Stücke für Ensemble:

● Rihm: Concerto pour piano et 8 instruments
Cornelia Menke-Gegenbach (clavecin), Norbert Krupp / Ensemble Musica Viva Karlsruhe
Katzer: Concerto pour clavecin et quintette à vents
Bernd Casper (clavecin), Bläservereinigung Berlin
Poppe: Holz pour clarinette et petit ensemble
Christian Vogel (clarinette), Enne Poppe / Ensemble Mosaik
RCA

 Le concerto d’un Rihm de 17 ans est remarquablement maîtrisé et se situe tout à fait dans la continuité de l’Ecole de Vienne (le style du Berg du Concerto de chambre et la tension aphoristique de Webern).

Le Katzer m’a immédiatement captivé. On retrouve certaines spécificités des quatuors de Katzer: un langage complexe mais un sens très immédiat de la progression, et certains effets un peu néo (l’intrusion de ligne mélodiques polytonales, des séquences presque minimalistes...); l’équilibre sonore de l’effectif est par ailleurs assez réussi en terme de timbres, je trouve.

Quant à Holz de Poppe, j’ai vraiment accroché. C’est d’une formidable vitalité (mais sans la brutalité du début d’Altbau), l’écriture rythmique  très pugnace et les lignes entrelacées des vents fait souvent penser au free jazz le plus expérimental, ça avance toujours, même dans la seconde moitié où des agrégats instrumentaux semblent se cristalliser (avec des variations de rythme et de dynamique) autour de la monodie plus «suspendue» de clarinette.

lucien a écrit:

mais ce n’est pas du tout une torture

T'inquiète, ça vient...

Lévinas : Arsis et Thésis pour flûte     1971 / Artaud

Benedictus a écrit:

(...)

entièrement d’accord.

bon, au moins moi je pourrai dire à David que j’ai écouté Egk (comme chef d’orchestre).

c’est depuis que j’ai critiqué Manzoni, il l’a mal pris.

Lévinas : Froissements d'ailes pour flûte     1975 / Artaud
 +
Lévinas : Voûtes pour six percussionistes     1988 / Percussions de Strasbourg
 +

2) György Ligeti (1923-2006) :

Aventures, Nouvelles Aventures, pour trois chanteurs et sept instrumentistes

= Sarah Leonard, soprano ; Linda Hirst, mezzo-soprano ; Omar Ebrahim, baryton

Reinbert de Leeuw, Ensemble Schönberg

(Teldec, mai 2002)

Limite f...... de g....., quand même, amha.
Poubelle.

Mélomaniac a écrit:

(...)

ouais, j’ai pas tellement envie de te contredire.

Benedictus a écrit:

(...)

Mélomaniac a écrit:

György Ligeti (1923-2006) :
Aventures, Nouvelles Aventures, pour trois chanteurs et sept instrumentistes
Limite f...... de g....., quand même, amha.
Poubelle.

C'est du niveau 1 ou du niveau 2, ça?

C'est qui le beau gosse frisé, il écrit de la jolie musique ?

Mais qui est ce garçon manqué ?

Moi j'ai trouvé.
J'ai tapé au hasard sur google quelques noms de compositeurs contemporains, et sa photo est apparue...

si tu continues, on te casse la gueule.



et comme disait Moritz : our coolest bitches are composing girls, not all of them are hot, but Olga Neuwirth does have curls.

ça ne répond toujours pas à ma question, enfin bon soit. Amusez-vous bien les gens !

ovni231 a écrit:

ça ne répond toujours pas à ma question, enfin bon soit. Amusez-vous bien les gens !

Indice nº1: Pierre Perret a son numéro de téléphone.
Indice nº2: En France, ça fait passer la pilule.

J'ai bien cherché dans mes étagères, j'ai rien d'Olga Neuwirth dans mes CDs non déballés.
La découverte sera une prochaine fois, quand j'en aurai commandé quelque chose.
Au moins, ça pourra pas être pire que Aventures, Nouvelles Aventures...

Mélomaniac a écrit:

J'ai bien cherché dans mes étagères, j'ai rien d'Olga Neuwirth dans mes CDs non déballés.
La découverte sera une prochaine fois, quand j'en aurai commandé quelque chose.
Au moins, ça pourra pas être pire que Aventures, Nouvelles Aventures...

Attends d'avoir écouté Clinamen/Nodus...

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

ça ne répond toujours pas à ma question, enfin bon soit. Amusez-vous bien les gens !

Indice nº1: Pierre Perret a son numéro de téléphone.
Indice nº2: En France, ça fait passer la pilule.

Linda de Souza ?

Clinamen/Nodus, OK, je vais aller voir quelles interprétations on peut en trouver au disque...

je suis sûr que c’est très bien, moi Clinamen/Nodus.

comprendre : on doit pouvoir trouver bien pire.

A ma connaissance, il n'y a que Boulez/LSO chez Kairos.

Et c'est amplement suffisant.

en tout cas, c’est malin : il y a plein de jolies choses dans le catalogue de Kairos *, et il va aller écouter ça.

* eh, vous savez que c’est le nom d’un “journal antiproductiviste” belge ?

Je remercie à Loutsian de m'avoir répondu.  

mmmh... Neuwirth, New weird, Nouvelle bizarre...

Ahah...

3) Pierre Boulez (1925-) :

Rituel in memoriam Bruno Maderna

= Pierre Boulez, Orchestre symphonique de la BBC

(CBS, novembre 1976)

Ca c'est de la bonne !

Mélo qui poste saoul...

Jof a écrit:

Michel Boédec: Improvisations (Cavaillé-Coll/Mutin de St Pierre de Montmartre, Paris)

Très bon organiste, il sait reproduire des chatoiements exotiques alla Florentz (d'ailleurs il n'a pas peur de se montrer plus méchant que ce dernier !) et de très belles atmosphères un peu tournemiresques, le tout dans des impros denses sur un petit orgue (le même que le mien à peu de choses près !).
Les vidéos de Vincent Hildebrandt sont vraiment une somme.

J'ai écouté l'impro V.C'est remarquable!Merci.

Radnam a écrit:

Mélo qui poste saoul...

Pas encore mais c'est une bonne idée, Ligeti passera peut-être mieux après...

Mélo à Séoul ?

Lévinas : La Cloche fêlée pour orchestre     1986-88 / Rophé

Reçu aujourd'hui :
Schulhoff : Symphonie N°1

George Alexander Albrecht/Philharmonia Hungarica, septembre 93.

N'ayant pas quatre heures devant moi à consacrer à l'opéra Flammen (ce n'est pas la durée de l'œuvre mais le temps qu'il m'est nécessaire.), je coupe au plus court.
Très plaisante musique, très stravinskienne, de l'époque que je goûte le plus de lui : Les Suites et Etudes.
Cependant la comparaison va jusqu'à la partition de l'opus de Stravinsky ("partition" dans le sens "parcellaire") : C'est une fabuleuse suite de morceaux plus émoustillants les uns que les autres mais non induits, peu liés entre eux sous le titre générique de Symphonie.
Une très belle orchestration (à la Ravel ? pas taper ! m'excuse, pas taper !!!), bien des fanfares et les percussions mises en avant.
Un grand kif quoi qu'il en soit.

Mâche : L'estuaire du temps pour échantillonneur et orchestre     1993 / Lévinas, Howarth
 +

j’espère qu’après ça tu vas écouter Louvier joué par Mâche !

En tout cas, vous ne mâchez pas vos mots !

4) Bruno Maderna (1920-1973) :

Quadrivium, pour quatre percussionnistes et quatre groupes orchestraux

= Giuseppe Sinopoli, Orchestre symphonique de la NDR de Hambourg

(DG, janvier 1979)

Enfin un vrai compositeur !