Playlist (102)

Gourou-leader Nombre de messages : 25271 Date d'inscription : 22/01/2010

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:: Copland:Appalachian Spring (Bernstein)

Finalement c'est une sorte de Petrouchka americanisé

Réjouissant.

Va falloir que j'écoute alors !

Fait attention c'est quand même très americain. Mr.Red

lucien a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:: Pas vraiment.

moi j’adore la Piano Fantasy, une œuvre dodécaphonique* monumentale et chantante comme du jazz.
enfin c’est du dodécaphonisme à l’américaine, hein, très tonal et avec plein de séries défectives, ne t’attends pas à du Boulez ni même à du Schönberg. Mr. Green

Ah, tu m'interesses. Smile

Abnegor a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Abnegor a écrit:: Mahler, Symphonie n°2 - Maazel
J'ai failli arrêter au bout de dix minutes, j'ai persévéré, j'ai quand même bien aimé mais c'est parfois spécial

Rassure moi: tu parles de la version? Mr. Green

Oui, bien sûr, la seconde est dans mon trio de tête pour les symphonies de Mahler (avec la 6 et la 7) Very Happy

Nan, c'est juste que Maazel est super lent, des fois au milieu d'un climax il fait des silences au moment où on a envie que ça claque pour de bon. On dirait presque que c'est un pied de nez à ceux qui attendent le moment fort.
Par contre, il y a de bons moments, j'entends vraiment des choses que je ne voyais pas trop chez d'autres, ou alors moins évidentes. D'ailleurs, je n'ai jamais aussi bien entendu le chœur et les solistes : fluidité parfaite de ce côté thumright

Ok merci pour ces precisions. Very Happy

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

Copland, Piano Fantasy (1957). Leo Smit
Wuorinen, First Piano Sonata (1969). Robert Miller

I love you

Gourou-leader Nombre de messages : 25271 Date d'inscription : 22/01/2010

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:: Copland:Appalachian Spring (Bernstein)

Finalement c'est une sorte de Petrouchka americanisé

Réjouissant.

Va falloir que j'écoute alors !

J'oubliais que tu aimes Villa-Lobos.Ca peut t'interesser (moins de couleurs que chez Heitor mais même souffle des grands espaces). Smile

C’est Darius Milhaud qui disait que la musique de Copland sent la terre et les grands espaces. C’est tout à fait ça, et j’adore moi aussi la poésie qui se dégage de sa personnalité musicale ! Je me joins à eux pour te la conseiller bounce

Leoš JANÁČEK

—
Glagolská mše
Charles Mackerras : Danish National Radio Symphony Orchestra & etc ...

—
Říkadla
Daniel Reuss : Cappella Amsterdam & etc ...

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Karlheinz Stockhausen (1928–2007), Klavierstück X (1961)

Frederic Rzewski, piano

Playlist (102) - Page 20 Captur28

Abnegor a écrit:: Mahler, Symphonie n°2 - Maazel

Mais c'est Maazel/Vienne ou Maazel/New York?

Benedictus a écrit:

Abnegor a écrit:: Mahler, Symphonie n°2 - Maazel

Mais c'est Maazel/Vienne ou Maazel/New York?

Avec Vienne. Tu connais ?

Abnegor a écrit:

Benedictus a écrit:

Abnegor a écrit:: Mahler, Symphonie n°2 - Maazel

Mais c'est Maazel/Vienne ou Maazel/New York?

Avec Vienne. Tu connais ?

La 2, je ne crois pas, mais j'ai entendu plusieurs symphonies du cycle viennois à l'époque de leur sortie chez CBS: ça rejoint à peu près ce que tu en dis - j'ai aussi le souvenir d'une prise de son très audiophile, à la fois opulente et détaillée. (Je n'avais pas trop accroché, sauf ponctuellement dans la 3ᵉ, si mes souvenirs sont bons.)
En revanche, il paraît que ses gravures tardives avec le Philharmonique de New York (auto-éditées par l'orchestre) sont assez exceptionnelles.

Benedictus a écrit:

Abnegor a écrit:

Benedictus a écrit:

Abnegor a écrit:: Mahler, Symphonie n°2 - Maazel

Mais c'est Maazel/Vienne ou Maazel/New York?

Avec Vienne. Tu connais ?

La 2, je ne crois pas, mais j'ai entendu plusieurs symphonies du cycle viennois à l'époque de leur sortie chez CBS: ça rejoint à peu près ce que tu en dis - j'ai aussi le souvenir d'une prise de son très audiophile, à la fois opulente et détaillée. (Je n'avais pas trop accroché, sauf ponctuellement dans la 3ᵉ, si mes souvenirs sont bons.)
En revanche, il paraît que ses gravures tardives avec le Philharmonique de New York (auto-éditées par l'orchestre) sont assez exceptionnelles.

OK, merci. Je réessayerais quand j'aurais le temps (mais j'ai tellement d'autres choses sur la pile affraid

), je crois que j'ai aussi une quatrième, mais par le RSO-Berlin (avec Heather Harper en soliste).

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

Elliott Carter (1908–2012),

  Shard for guitar solo (1997). David Starobin
  Luimen for trumpet, trombone, harp, mandolin, guitar and vibraphone (1997). Speculum Musicae (William Purvis)
  Tempo e Tempi for soprano, oboe, clarinet, violin and violoncello (1999). Susan Narucki / Speculum Musicae
  Eight Pieces for Four Timpani (1950/66). Daniel Druckman

Playlist (102) - Page 20 4129VRWCNGL

les Huit pièces sont un peu scratch

pour moi, mais sinon le reste est vraiment formidable.

plenum a écrit:: Bien ma foi, il est très bien, même si un peu carré. Donc, même si il est très bon sans doute dans tous le répertoire, je pense qu'en musique moderne, il serait comme un poisson dans l'eau.

Oui, il est excellent dans les préludes de Raffaele d'Alessandro. Very Happy

plenum a écrit:: Tu l'aimes Baumont?

Gourou-leader Nombre de messages : 25271 Date d'inscription : 22/01/2010

lucien a écrit:: Copland, Piano Fantasy (1957). Leo Smit

Je viens d'écouter ça par Samantha Angstman (sur youtube) et en effet c'est vraiment chouette (et très lyrique). Very Happy

Une oeuvre qui mériterait de gagner en notoriété. bounce

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

arnaud bellemontagne a écrit:: Samantha Angstman (sur youtube)

tu es sûr que ce n’est pas la sonate (que j’aime nettement moins) ?

Gourou-leader Nombre de messages : 25271 Date d'inscription : 22/01/2010

Flûte!

Bon j'y retourne:

watch?v=A6FYJPK1Q2g

lucien a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:: Samantha Angstman (sur youtube)

tu es sûr que ce n’est pas la sonate (que j’aime nettement moins) ?

Ca m'étonnait aussi, Arnaud parlait de qq ch de très lyrique Mr.Red

_________________
Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

je sais bien que ça devrait être drôle, mais vraiment... Playlist (102) - Page 20 2661413304

(d’ailleurs je trouve la fantaisie cinq fois plus lyrique que la sonate.)

tu as écouté Rihm ? fleurs

Gourou-leader Nombre de messages : 25271 Date d'inscription : 22/01/2010

La sonorité métallique du piano de Peebles m'a un peu gâché l'écoute. Mad

Je vais réessaierai avec un pianiste plus avenant. Smile

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

arnaud bellemontagne a écrit:: La sonorité métallique du piano de Peebles m'a un peu gâché l'écoute.

je viens de l’écouter, c’est sans doute loin d’être parfait, surtout dans les 5 ou 10 premières minutes où c’est pas toujours très en place, certes c’est métallique, mais perso cela me suffit pour trouver l’œuvre Playlist (102) - Page 20 173236763

.

lucien a écrit:: je sais bien que ça devrait être drôle, mais vraiment...

(d’ailleurs je trouve la fantaisie cinq fois plus lyrique que la sonate.)

tu as écouté Rihm ?

Non

Mais allemand + contemporain, ça fait quand même un peu beaucoup d'un seul coup Embarassed

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Cololi a écrit:: Non Mais allemand + contemporain, ça fait quand même un peu beaucoup d'un seul coup

c’est vrai que tu as peu l’habitude de la musique germanique. siffle

mais si tu préfères un compositeur kirghize ou letton, je peux te confier à d’autres membres du forum. Mr.Red

lucien a écrit:

Cololi a écrit:: Non Mais allemand + contemporain, ça fait quand même un peu beaucoup d'un seul coup

c’est vrai que tu as peu l’habitude de la musique germanique. siffle

mais si tu préfères un compositeur kirghize ou letton, je peux te confier à d’autres membres du forum. Mr.Red

Mais pourquoi est il aussi méchant ! affraid

Beh si tu veux les Allemands ont l'habitude de faire toujours plus compliqué que tout le monde ... alors sur certains siècles ça va ... car même plus complexes que les autres, ils restent encore abordables. D'où le "+ comtemporain" Mr. Green

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Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

d’accord.

alors pour toi ce sera Ferneyhough ~~et Xenakis~~ (je te laisse choisir, ou presque).

Mr. Green

Hier, Benedictus a écrit:: ● Wolfgang Rihm: Quid est Deus
Sylvain Cambreling / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Celso Antunes / SWR Vokalensemble
Hänssler, 2007
Ce que Rihm a fait de plus «néo», probablement. Des chœurs à dominante modale avec quelques frottements polytonaux, un accompagnement orchestral qui m’a paru essentiellement chromatique avec quelques dissonances surtout confiées aux vents; des effets de tension/détente, de quasi résolutions harmoniques, des montées dynamiques (avec des cloches et même deux section avec ostinato quasi-répétitif), des plages étales méditatives. On est quelque part entre les Bruckner choral, la Symphonie de psaumes et Entflieht auf leichte Kähnen. Cololi, Xavier, c’est vraiment pour vous... (En revanche, évitez à peu près ce qui est au-dessus; sauf le Höller, à la rigueur, si vous êtes d'humeur aventureuse.)

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

en même temps, quand on conseille quelque chose qui ressemble à du Bruckner à Xavier, c’est forcément qu’on n’a pas tout à fait ses idées en place. Mr.Red

En fait, c'est surtout à Cololi que je pensais. Lui aime Bruckner (preuve qu'on arrivera à en faire quelque chose, de ce petit.)

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

Au programme ce soir :

le clavecin italien jusqu'à Scarlatti

Playlist (102) - Page 20 1302260018

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

Thierry Escaich (1965–),

  Miroir d’ombres, double concerto pour violon, violoncelle et orchestre (2005)
  Vertiges de la croix pour orchestre symphonique (2004)
  Chaconne pour orchestre symphonique (2000)

        Renaud Capuçon, violon
        Gautier Capuçon, violoncelle
        Orchestre National de Lille
        Paul Polivnick / Michiyoshi Inoué / Jean-Claude Cassadesus, direction

Playlist (102) - Page 20 51atRiYEVDL._SY300_

Playlist (102) - Page 20 51atRiYEVDL._SY300_

Domenico Scarlatti (1685-1757)

• Aline Zylberajch, pianoforte
I love you

• Alice Ader, piano
sunny

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1) Bernardo Pasquini (1637-1710) :

Arias, Toccatas, Suites, Variations...

= Luca Guglielmi, clavecin Bom d'après Giusti

(Stradivarius, avril 2003)

Playlist (102) - Page 20 Pasqui10

Benedictus a écrit:

Hier, Benedictus a écrit:: ● Wolfgang Rihm: Quid est Deus
Sylvain Cambreling / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Celso Antunes / SWR Vokalensemble
Hänssler, 2007
Ce que Rihm a fait de plus «néo», probablement. Des chœurs à dominante modale avec quelques frottements polytonaux, un accompagnement orchestral qui m’a paru essentiellement chromatique avec quelques dissonances surtout confiées aux vents; des effets de tension/détente, de quasi résolutions harmoniques, des montées dynamiques (avec des cloches et même deux section avec ostinato quasi-répétitif), des plages étales méditatives. On est quelque part entre les Bruckner choral, la Symphonie de psaumes et Entflieht auf leichte Kähnen. Cololi, Xavier, c’est vraiment pour vous... (En revanche, évitez à peu près ce qui est au-dessus; sauf le Höller, à la rigueur, si vous êtes d'humeur aventureuse.)

J'ai écouté. C'est quand même bien raide (à l'échelle de l'œuvre, par nécessairement à l'échelle d'une "phrase musicale"). En tout cas bien plus parlant que le Requiem de Ligeti pour parler d'œuvre chorale contemporaine. A reécouter.

_________________
Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)

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méeuh, j’avais dit le troisième quatuor. Sad

xoph a écrit:: Domenico Scarlatti (1685-1757)
• Aline Zylberajch, pianoforte

Ah oui, tu recommandes? Ça rend bien au pianoforte?

Benedictus a écrit:

xoph a écrit:: Domenico Scarlatti (1685-1757)
• Aline Zylberajch, pianoforte

Ah oui, tu recommandes? Ça rend bien au pianoforte?

c'est pas tout à fait une première écoute et à vrai dire je n'y suis pas très souvent revenu. Je suis pas si sûr que le pianoforte soit si bien venu (même si historiquement cohérent, il semble que Domenico Scarlatti en possédait plusieurs). La première impression est celle d'une certaine sècheresse voir dureté de son (sans les riches harmoniques du clavecin chères à Plenum ou la ductilité dynamique du piano). Du coup j'ai parfois le sentiment dans une musique si colorée d'une mise à plat. Ça devient plus émouvant (d'où le petit coeur) dans les sonates "lentes" K144, K291, où la restriction des effets dégage une grande intensité, dans notre attention à ce presque rien.
study

"La reine d'Espagne et du Portugal commanda au génial inventeur du pianoforte, Bartolomeo Cristofori, cinq de ses précieux instruments pour Domenico Scarlatti, son maître de musique." Sur le site des éditions Ambronay

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

2) Girolamo Frescobaldi (1583-1643) :

Toccate I, II, VII, VIII, IX
Canzone I ; Partite sopra La Monicha & L'aria della Romanesca ; Aria detta La Frescobaldia...

= Laurent Stewart, clavecin Jobin

(Pierre Vérany, septembre 1993)

Playlist (102) - Page 20 Fresco11

Invité

Johannes Brahms : Symphonie n° 1 en do mineur, opus 68 -- Karl Böhm, Orchestre symphonique de la radio bavaroise (en public, 1969).

C'est immense, prodigieux et très tendu, mais je n'apprécie quand même pas autant que les deux meilleurs enregistrements de Furtwängler (Orchestre symphonique de la radio d'Allemagne du nord en 1951, Philharmonie de Berlin en février 1952). Avec Karl Böhm, ce sont les notes, les traits et les lignes qui jaillissent de la musique ; avec Furtwängler, du moins dans ces deux enregistrements-là, c'est la musique qui jaillit des éléments, des constituants, de la matière. J'ai souvent constaté ça avec Furtwängler.

Ça me fait penser à la distinction suggérée par VS entre les pianistes qui jouent les notes (il prenait l'exemple de Hans von Bülow) et ceux qui jouent la musique (Sergueï Rachmaninov, dans son exemple). La moindre fausse note abîme le jeu des premiers bien plus qu'une avalanche de fausses notes pourrait altérer le jeu des seconds. Ici, subitement, d'infimes chutes de tension se remarquent de façon quasi indiscrète ; sans qu'on les y cherche, les voici qui apparaissent d'elles-mêmes. Ça peut être un groupe d'instruments qui ne tiennent pas tout à fait l'intensité dynamique dans un passage, par rapport à d'autres instruments, ou alors une transition moins intégrée ou trop précipitée, dont le sens sonne amoindri. Ce ne sont que des détails et en fin de compte on (je) les remarque plus qu'il ne faudrait... Ça me fait penser aussi au bon mot de Schnabel à qui on proposait de reprendre l'enregistrement d'une piste : « Je pourrais le jouer mieux, mais ce serait moins bien. »

N'empêche, cette Première est une des plus fabuleuses que j'aie jamais écoutées... Playlist (102) - Page 20 173236763

xoph a écrit:

Spoiler:

Bon, je vais essayer (ne serait-ce que pour entendre ce que rend un pianoforte dans ces œuvres).

Sinon, toujours dans la série «contemporains germaniques» (oui, oui, Cololi: allemands + contemporains Mr.Red

):

● Matthias Spahlinger: Extension
Hildegard Kleeb (piano), Dimitris Polisoidis (violon)
hatART, 1992
En effet, cette œuvre recèle les moments les plus musicaux, les plus poétiques de Spahlinger. Cela dit, je continue d’avoir du mal avec l’aspect «collage» de cette écriture, et avec ce qui en relève le plus ostensiblement: les passages les plus bruitistes ou, à l’inverse, les quelques fragments ouvertement diatoniques. Je crois que j’aurais beaucoup aimé cette œuvre si elle en avait été dépouillée: serait alors resté une musique ténue, toute de murmures et de bruissements, de gestes esquissés - comme ce que j’ai le plus aimé dans la musique de chambre de Lachenmann ou de Mark Andre.

● Moritz Eggert: Hämmerklavier
Moritz Eggert (piano)
Wergo, 1992
Etonnante suite très composite, très postmoderne, qui juxtapose des pièces archaïsantes et de la virtuosité avant-gardiste, des plages minimalistes planantes et des mini-happenings de «musique concrète instrumentale». On sent comme une volonté de faire une somme de tout ce que peut le piano contemporain, un peu comme chez Rzewski (autre pianiste-compositeur) quoique de manière très différente. (Et puis, ces variations sur une chanson d’Oum Kalsoum ne pouvaient que me toucher.) Mais quand même pas tout à fait «mon» univers.

Et puis:

● Mahler: Symphonie nº8
Christine Brewer, Nancy Gustafson, Jeanine De Bique (sopranos), Mary Phillips, Nancy Maultsby (mezzo-sopranos), Anthony Dean Griffey (ténor), Wolfgang Schöne (basse), Jason Grant (baryton-basse), Lorin Maazel / New York Philharmonic, New York Choral Artists, The Dessoff Symphonic Choir, Brooklyn Youth Chorus
New York Philharmonic, 2009
A la suite des commentaires d’Abnegor sur la 2ᵉ du cycle Mahler de Maazel à Vienne, j’ai voulu essayer un de ses enregistrements new-yorkais dont j’avais lu le plus grand bien. Finalement, une lecture atypique, qui aurait pu être des plus intéressantes mais souffre d’un plateau vocal peu convaincant: détails ici.

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3) Claudio Merulo (1533-1604) :

Toccate V, VII, IX ; La Jolette (Libro secondo)
Toccata II ; La Zambeccara (Libro primo)

= Fabio Bonizzoni, clavecin vénitien fin XVI°

(Arcana, mai 1997)

Playlist (102) - Page 20 Merulo10

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

4) Domenico Scarlatti (1685-1757) :

Sonates K. 347, 348, 213, 214, 318, 319, 380, 381

= Ralph Kirkpatrick, clavecin Schütze

(Archiv, juin 1970)

Playlist (102) - Page 20 Scarla14

Oh Statisticien du Futur, regarde moi !

Beethoven/Missa Solemnis/Klemperer

Noté ?

Mélomane chevronné Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013

Leevi Madetoja: symphonie no 1. Sur Chandos.

Mozart:Don Giovanni. Version Furtwängler avecsiepi,Edelmann, Schwarzkopf, Dermota, Grümmer etc. Lent mais bien mené. Et surtout, bien chanté.

Benedictus a écrit:

xoph a écrit:

Spoiler:

Bon, je vais essayer (ne serait-ce que pour entendre ce que rend un pianoforte dans ces œuvres).

Je suis curieux d'avoir ton avis: dispo sur deezer
http://www.deezer.com/album/8340134

Nota: tout comme le disque d'Alice Ader, sur lequel j'essayerai de faire un retour sur le fil ad hoc
http://www.deezer.com/album/710747

Bach, Préludes et Fugues BWV 544, 549 et 550 - Chapuis

Gourou-leader Nombre de messages : 25271 Date d'inscription : 22/01/2010

Chavez:Sinfonia India (Bernstein)

Pas aussi fabuleux que dans mon souvenir, mais ça reste une oeuvre plaisante et sympathique. Smile

Scriabine : Sonate pour piano n°9 1912-13 / Horowitz
Very Happy

Schumann, Fantaisie op. 17, Catherine Collard
I love you

Gourou-leader Nombre de messages : 25271 Date d'inscription : 22/01/2010

J'aime beaucoup la version Arrau. Smile

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

Jacques Charpentier (1933–),

  Symphonie nº3 “Shiva Nataraja” (1969)
  Récitatif pour violon et orchestre (1968)

        Devy Erlih, violon
        Orchestre Philharmonique de l’O.R.T.F
        Jacques Charpentier, direction

Playlist (102) - Page 20 Charpe11

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

Benedictus a écrit:: ● Matthias Spahlinger: Extension
Hildegard Kleeb (piano), Dimitris Polisoidis (violon)
hatART, 1992
En effet, cette œuvre recèle les moments les plus musicaux, les plus poétiques de Spahlinger. Cela dit, je continue d’avoir du mal avec l’aspect «collage» de cette écriture, et avec ce qui en relève le plus ostensiblement: les passages les plus bruitistes ou, à l’inverse, les quelques fragments ouvertement diatoniques. Je crois que j’aurais beaucoup aimé cette œuvre si elle en avait été dépouillée: serait alors resté une musique ténue, toute de murmures et de bruissements, de gestes esquissés - comme ce que j’ai le plus aimé dans la musique de chambre de Lachenmann ou de Mark Andre.

mais c’est meugnon comme tout les citations. calimero

espèce de contemporanéiste radical ! Mr. Green

Mélomane chevronné Nombre de messages : 20523 Date d'inscription : 25/11/2012

William Bolcom (1938–), Frescoes (1971)

Bruce Mather, piano et harmonium
Pierrette LePage, piano et clavecin

Playlist (102) - Page 20 R-384310

je suis déçu : j’étais persuadé que ce serait en quarts de ton. Sad

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