Les planètes de Gustav Holst

Xavier a écrit:

Play a écrit:

...mhumm comment fait on pour les images sur votre forum ?

Tout simplement tu te sers du bouton "Image" qui se trouve au-dessus du message que tu es en train de rédiger.

gasp j'ai pas moi ça.. j'ai un bouton "héberger une ima" (le "g" est sorti prendre l'air) et ça me renvois sur un site d'hébergement d'images...

L'option image est sur la ligne juste en dessous.

Ça doit donner un truc comme ça:

(img)http://blogs.crikey.com.au/culture-mulcher/files/2009/08/holst-the-planets1.jpg(/img)

mais avec des [] à la place des ()

Si tu n'as pas le bouton image (ce qui serait curieux), tu n'as qu'à écrire directement les bornes qui encadrent l'adresse de ton image en langage html :
[img*]l'adresse de ton image[/img*] . Et c'est ton image qui apparaîtra.

Ne tiens pas compte de mes *, ne les écris pas. Je les mets pour que tu puisses lire mon explication, sinon ça fait une erreur d'image.

merci j'avions point vu ! mais pour une image en provenance de mon ordi je fais comment ?
(mmmmhmmm cette image est un joli mix entre StarTrek et les pochettes vynile de funk des années 70/80 !)

Play a écrit:

mais pour une image en provenance de mon ordi je fais comment ?

Tu la fais d'abord héberger sur internet, il y a plein de sites pour cela où tu uploades ton images à partire de ton ordi, et ça te donne une adresse de partage. Mais sinon c'est là que tu peux utiliser le bouton heberger une image, justement !

Iskender a écrit:

Play a écrit:

mais pour une image en provenance de mon ordi je fais comment ?

Tu la fais d'abord héberger sur internet, il y a plein de sites pour cela où tu uploades ton images à partire de ton ordi, et ça te donne une adresse de partage. Mais sinon c'est là que tu peux utiliser le bouton heberger une image, justement !

ha, ok, je pensais que l'on pouvais télécharger directement depuis l'ordi comme ça se fait sur certain forum que je fréquente habituellement.

(désolé pour ces HS)

Huss encense la version de Paavo Järvi dont j'ignorais l'existence et qui semble être récente. Quelqu'un l'a-t-il écoutée ?

Bien hâte que ça sorte :

http://www.amazon.fr/Holst-Planets-Rimski-Korsakov-Suite-Mlada/dp/B003H2E3DI/ref=sr_1_10?ie=UTF8&s=music&qid=1272138513&sr=8-10

Mars doit être génial !

Elvira a écrit:

Bien hâte que ça sorte :

http://www.amazon.fr/Holst-Planets-Rimski-Korsakov-Suite-Mlada/dp/B003H2E3DI/ref=sr_1_10?ie=UTF8&s=music&qid=1272138513&sr=8-10

Mars doit être génial !

J'ai peur que tu ne sois déçue...
Je trouve que ça ne fonctionne pas très bien, il étire trop les tempi et au final l'oeuvre perd de sa magie.

Citation :

Huss encense la version de Paavo Järvi dont j'ignorais l'existence et qui semble être récente. Quelqu'un l'a-t-il écoutée ?

J'ai acheté ce disque, c'est su-perbe

Tout d'abord si on prend les mouvements rapides et cuivrés (Mars, Jupiter, Uranus), Paavo Järvi réussit à être spectaculaire sans être tapageur, en étant plus tranchant que massif. Cela tient déjà à ses tempi, et à des choix d'équilibre très intéressants : à titre d'exemple pour les cuivres de Mars, il met l'ostinato rythmique des trompettes devant la phrase legato des cors et trombones. Il en résulte une dynamique et une aération incroyables.
J'ai réécouté pour comparer Levine que j'aimais bien là-dedans, ça ne tient plus la comparaison : quel tapage, quels cuivres "gras", là où ceux de Cincinatti savent avoir de l'éclat avec bien plus de finesse.

Mais c'est dans les mouvements lents et apaisés que cette version donne toute sa grandeur. C'est bien dans une galaxie que Järvi nous fait voyager. L'épilogue de Saturne avec son utilisation des harpes et des accessoires percussifs, c'est magnifique.

Venant de visiter la maison natale de Holst à Cheltenham, je déterre ce fil consacré à l'oeuvre la plus connue du compositeur.
[Effectivement, Holst a d'abord écrit cette suite pour deux pianos (il me semble cependant qu'un petit malin ait réussi à la retranscrire pour deux pianos d'après la version orchestrale ), puis s'est attelé à l'orchestration. Le sujet de cette suite lui vient de sa passion pour l'astronomie - il cherchait l'inspiration dans des domaines variés, cf. ses oeuvres sur des sujets issus de la mythologie asiatique.]

Pour en venir à la discographie, je conseille à tous la version Karajan/Vienne :



Loin de noyer la musique dans le son ( ), le maestro déploie ses ressources orchestrales avec beaucoup d'intelligence : le rythme est tendu, parfois acéré, les couleurs intéressantes. Karajan réussit à introduire un certain développement dans Mars, ne jouant pas plein-pot depuis le début - début d'ailleurs magnifique, les appels des cuivres lointains qui émergent dans une sorte de brume ; Jupiter n'a que rarement été aussi joyeux, et l'atmosphère de Neptune est parfaitement rendue (notamment la fin, le choeur de femmes qui diminue jusqu'au néant... magistral !)

aurel a écrit:

Je ne vais pas me faire des amis en disant ceci, mais j' adorerais williams ou hermann (est ce que cela existe ?) interprétant ce voyage interstéllaire aux confins de l'univers...

Les deux ont effectivement enregistré les Planètes, Williams à Boston pour Philips, Herrmann à Londres pour Decca :

Apparemment l'enregistrement de Herrmann a été réédité dans la série Eloquence australienne:
http://www.amazon.fr/dp/B004I65C8M

J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de cette version mais je serais très curieux d'y jeter une oreille, malgré les réserves émises sur la prise de son sur que je viens de lire dans plusieurs commentaires.

adriaticoboy a écrit:

Apparemment l'enregistrement de Herrmann a été réédité dans la série Eloquence australienne:
http://www.amazon.fr/dp/B004I65C8M

J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de cette version mais je serais très curieux d'y jeter une oreille, malgré les réserves émises sur la prise de son sur que je viens de lire dans plusieurs commentaires.

Effectivement, réédité dans la collection Eloquence.

De quelles réserves sur la prise de son parles-tu ?

C'est du grand Decca, avec des équilibres parfois artificiels, mais une image très prégnante.

Ce sont plutôt quelques accros et décalages qui appelleraient des réserves, malgré la prudence généralisée des tempi.

Sur Amazon.com, plusieurs commentaires font référence à la prise de son quadriphonique d'origine ("Phase 4") qui passerait assez mal en CD, en renforçant le côté artificiel et "dur" du procédé. Ce que je peux comprendre, vu que je ne suis pas particulièrement fan des enregistrements "Phase 4" de Stokowski.

adriaticoboy a écrit:

Sur Amazon.com, plusieurs commentaires font référence à la prise de son quadriphonique d'origine ("Phase 4") qui passerait assez mal en CD, en renforçant le côté artificiel et "dur" du procédé. Ce que je peux comprendre, vu que je ne suis pas particulièrement fan des enregistrements "Phase 4" de Stokowski.

Oui, peut-être mais pour ma part rien de rédhibitoire quant au report CD bicanal.
Très intéressants compléments de programme en outre.

La rare version Boult 1966, quatrième des cinq qu'il enregistra, vient de reparaître dans ce coffret :

http://www.amazon.fr/gp/product/B004MSRDLU

Les couleurs, les timbres du Philharmonia sont plus caractérisés que dans l'ultime enregistrement avec le London Philharmonic. Notamment dans Venus, peut-être moins voluptueux qu'à l'habitude, mais pimenté de saveurs bucoliques (le hautbois !)
Dans Mars ou Uranus, on retrouve presque la poigne de la première version (BBCSO, 1945) et l'orchestre est bien mieux discipliné que les Viennois captés en 1959 pour le label Westminster.

Bref une version à connaître absolument pour qui s'intéresse aux Planètes. J'avais donné le disque à un ami voilà plus de dix ans, et j'ai heureusement constaté qu'en écoutant ce soir le CD tiré du susdit coffret mon impression quant à cette interprétation soit toujours aussi enthousiaste.

Je relance le sujet : je ne suis pas très amateur des Planètes de Holst, je veux dire pas au point de casser ma tirelire pour acheter telle version précise et introuvable. J'ai la possibilité d'avoir pour 4 € la version dirigée par Sir Andrew Davis, à la tête de l'orchestre de Toronto. J'ai regardé, elle est mentionnée plus haut, mais personne ne la cite comme une référence...

À votre avis, pour le prix, elle vaut quand même le coup, où c'est pas la peine ?

Merci aux amateurs de Holst de me répondre (et pardon si je les ai froissés !)

Il s'agit de ce disque :

Churchill a écrit:

J'ai la possibilité d'avoir pour 4 € la version dirigée par Sir Andrew Davis, à la tête de l'orchestre de Toronto. J'ai regardé, elle est mentionnée plus haut, mais personne ne la cite comme une référence...

... et pour cause, elle se heurte à une rude concurrence qui lui laisse peu de place pour s'imposer avec d'aussi maigres et peu distinctifs atouts.

A signaler toutefois : cette interprétation captée en janvier 1986 propose la particularité de faire chanter Neptune par des choeurs d'enfants.

On peut lire une critique un peu plus développée ici : http://www.amazon.fr/Planets-Holst/dp/B00000DQV9

Churchill, sans casser ta tirelire, tu peux avoir deux excellentes versions sur le marketplace d'Amazon : celle de Karajan (4,45 euros) et de Levine (6,16 euros) qui étaient arrivées en tête d'une écoute comparée organisée par la revue Classica :

 

Merci à vous deux de vos réponses.  Je vais laisser tomber, alors (même si le complément de programme n'est apparemment pas très courant).

Churchill a écrit:

Je vais laisser tomber, alors (même si le complément de programme n'est apparemment pas très courant).

 Tu retrouves le même complément de programme (interprété par Norman del Mar) dans l'album ci-dessous, qui propose en outre une version de référence des Planètes : celle de Boult / London Philharmonic !

En import, ça ne devrait pas coûter beaucoup plus cher que 4€...

http://www.amazon.fr/Planets-Compilation/dp/B003D0ZOE6

Merci de ces précieux conseils ! T'es un vrai chef ! 

Churchill a écrit:

T'es un vrai chef ! 

A la cuisine, tout au plus...

Dans l'album que j'ai mentionné (deux CDs), toutes les interprétations sont de premier choix...

Et en plus, tu fais la cuisine !!! Waouh ! 

mais uniquement à partir de minuit.

yamaw a écrit:

mais uniquement à partir de minuit.

Pas toujours, je viens de finir de dîner...

Même si ce n'est pas de saison, on ne va tout de même pas reprocher à Mélomaniac, sur ce fil qui plus est, de se livrer à des Saturnales...
D'ailleurs, ce soir, il a dîné pluton que prévu.

Arrête de rire comme ça, tu fais monter le mercure.

J'ai toujours adoré The Planets. Ma première version fut celle de Steinberg, que j'ai achetée lors de sa parution en vinyle. Elle demeure ma version de référence mais, depuis, deux autres l'ont rejointe: Boult et le London Philharmonic (1979) et Herrmann, également avec le LPO (vers la même année je crois). Chacune a une personnalité qui lui est ptopre et qui tient la route du début à la fin. Aucune impression de 'travelogue' ou de 'suite' de mouvements disparates. Tout juste en-dessous, la lumineuse version de Dutoit (Decca) et l'impressionnante interprétation de Previn (LSO, EMI).

J'ai récemment entendu 'Saturn' par le BBC Symphony sous Malcolm Sargent: absolument effrayant. La tension créée par le vieux routier anglais m'a estomaqué. Je crois que je vais commander la chose.

Malgré une longue familiarité avec l'oeuvre je n'ai pas entendu Karajan et WP, non plus que Levine à Chicago. À déconseiller: Gardiner, Marriner (Concertgebouw), Karajan BP.

André a écrit:

Boult et le London Philharmonic (1979) et Herrmann, également avec le LPO (vers la même année je crois).

Boult / LPO, son cinquième et dernier enregistrement de l'oeuvre, c'est 1978 (Emi) ; Bernard Herrmann, c'est février 1970 (Decca)

Merci ! J'étais trop paresseux pour me lever et vérifier sur les disques. J'ai commandé les versions Levine et Karajan (WP). Malheureusement je n'ai pas trouvé la version Sargent BBC. Il y a bien une offre à 12 euros, mais ça fait cher par planète pour une gravure qui a mon âge...

Finalement, j'ai profité des soldes pour acheter cette version-là :

Churchill a écrit:

Finalement, j'ai profité des soldes pour acheter cette version-là :

Tu t'es arrangé pour acheter une des très rares versions que je ne connaisse pas...  

J'ai finalement écouté la version Karajan WP... pour me rendre compte que je la connaissais déjà un peu: je me suis rappelé que c'était la version de mon meilleur ami dans nos années de découvertes.

Globalement c'est très bon, mais voici des Planètes plutôt exotiques. L'orchestre d'abord. Les cuivres ont beaucoup de difficultés à énoncer les phrases rythmiquement complexes que Holst leur met sous la dent. Il n'y a qu'à écouter n'importe quelle version avec le LSO, LPO, Philharmonia etc pour se rendre compte de la différence au niveau de l'articulation: savonnée à Vienne, 'crisp' chez les Anglais et ce, même dans des tempi lents (Boult ou Herrmann). Les cuivres viennois sonnent très wagnériens: un son qui déborde dès que la phrase demande une expansion dynamique sur une note tenue (Mars, Saturn).

La direction est très prenante. Karajan est clairement le maître d'une partiiton particulièrement complexe. il se permet même certains excentricités de phrasé. Ses tempi ne sont pas toujours heureusement choisis. Compte tenu des caractéristiques de la phalange des cuivres, le tempo dans Mars est beaucoup trop rapide. Et l'allargando qu'il choisit dans la fameuse mélodie de Jupiter est...plutôt complaisant pour ne pas dire plus (comparé à Boult LPO 1979 que je viens juste d'écouter à la suite de Karajan: ça c'est du tempo giusto !). Par contre les sections lentes (Vénus en particulier, mais aussi le Neptune final) ont une séduction très spéciale - comme si sur ces  planètes régnait un climat particulièrement chaud et humide, favorable à l'alanguissement et la luxuriance de la végétation.

Boult LPO 1979: une énième écoute est toujours aussi satisfaisante. Boult maîtrise tellement cette partition (qu'il a créée en 1918) que chaque choix du chef apparaît comme une évidence - même ceux qui au départ font sourciller: le tempo lent de Mars, le refus d'un staccato unanimement cliquetant au début de cette partie, les larges aplats des masses de cuivres qui conservent une grande agilité magré leur poids sonore écrasant. Jusqu'aux notes ultimes qui cessent presque brusquement au lieu de s'éteindre tout doucement ("Capitaine, on a perdu le signal avec Neptune").

Durant l'entr'acte d'un concert à Londres, au Royal Festival Hall, j'ai acheté ce DVD (£12.00). D'abord, j'aime Les Planètes, ensuite, j'apprécie Esa-Pekka Salonen et, après avoir acheté beaucoup de LPs et de CDs et écouté nombre d'excellentes versions, ce DVD et ses "bonus" piquait ma curiosité :



C'est la une excellente interprétation des Planètes, complétées par une courte pièce de Joby Talbot (Mondes, Etoiles, Systèmes, Infini) qui n'était peut-être pas nécessaire (mais un compositeur britannique a bien écrit un "Pluto, le rénovateur"...).

Ce qui m'a beaucoup intéressé, c'est l'une des "Bonus Features": L'interprétation des Planètes et de leur complément est commenté par quelques un des musiciens de l'orchestre. Bien sur, ces commentaires sont en anglais et on aurait pu les sous-titrer en français, allemand, etc... mais c'est quand même passionnant d'écouter ces musiciens discuter, entre autre, de l'orchestration et des difficultés d'exécution.

Recommandé à tous ceux qui aiment les Planètes.

Je ne suis pas un inconditionnel de l’œuvre bien que j'en possède pas mal de versions :
Les 2 karajan
Boult 3
Rattle
Payne,
Steinberg
Stokowski
Levine
Gardiner
Peut-être d'autres, mais je viens d'entendre une très belle version Osawa de 1979, soit quelques années après Steinberg avec le même orchestre et ça m'a semblé excellent, tempis rapides, sonorités élégantes, une très belle lisibilité, Boston des belles années !!????

Pierre75013 a écrit:

Je ne suis pas un inconditionnel de l’œuvre bien que j'en possède pas mal de versions :
[..]
Boult 3
[...]

  C'est étonnant que tu possèdes cette version parmi les cinq que grava Boult. Chronologiquement son troisième, cet enregistrement de mars 1959 avec l'orchestre viennois du Staatsoper est un des moins connus et des moins diffusés.

Au temps pour moi...
Ce n'est pas celle-ci.... C'est celle bien plus connue de 1979 avec le London Philharmonic Orchestra

Mélomaniac a écrit:

Pierre75013 a écrit:

Je ne suis pas un inconditionnel de l’œuvre bien que j'en possède pas mal de versions :
[..]
Boult 3
[...]

  C'est étonnant que tu possèdes cette version parmi les cinq que grava Boult. Chronologiquement son troisième, cet enregistrement de mars 1959 avec l'orchestre viennois du Staatsoper est un des moins connus et des moins diffusés.

C'est la version de 1959 parue dans le coffret Westminster?

J'adore! A l'écoute de Mars, j'ai l'impression que Dark Vador va arriver dans la pièce.....  

Mélomaniac a écrit:

Pierre75013 a écrit:

Je ne suis pas un inconditionnel de l’œuvre bien que j'en possède pas mal de versions :
[..]
Boult 3
[...]

  C'est étonnant que tu possèdes cette version parmi les cinq que grava Boult. Chronologiquement son troisième, cet enregistrement de mars 1959 avec l'orchestre viennois du Staatsoper est un des moins connus et des moins diffusés.

Je ne trouve pas que l'enregistrement Westminster de 1959 soit si méconnu que ça. Il avait été réédité en CD une première fois par MCA (collection Millennium), puis par DG dans sa série "Westminster Legacy", d'où sa présence, comme le rappelle Olivier, dans le récent coffret consacré à ce label mythique.

Moi c'est plutôt la gravure Nixa de 1953 qui me semble vraiment peu diffusée en CD. Je n'en avais même jamais entendu parler avant ce soir.
J'ai juste noté deux rééditions, chez des maisons peu connues:
- Sous label Everyman (?): http://www.amazon.fr/dp/B0017RFTG0 Je n'ai pas pu entendre d'extraits mais apparemment ce serait une édition en fausse stéréo, donc méfiance...
- Chez Heritage: http://www.amazon.fr/dp/B007HCM2XC Là les extraits sont très prometteurs !

Qu'est-ce que tu me conseilles pour écouter cette version ?

Merci pour ce point disco. J'ai donc la version de 1978 dans le coffret Collector's Edition.
Quel est ton classement des 5 versions Boult ?
Si tu me dis que cette ultime version est nulle je m'en fiche, j'ai Steinberg. 

@ Adriatico :

 Je ne voulais pas dire que la version de 1959 est la plus rare du lot, mais que si on possède une seule version par Boult c'est généralement la dernière, qui a connu maintes rééditions chez Emi.

La version de 1953 reste certainement la plus confidentiellement distribuée ; je la connais de nom mais c'est la seule des cinq que je ne possède pas. Désolé de ne pouvoir te recommander l'un des deux CDs que tu as trouvés.

Il reste une foule d'enregistrements de Boult qui attendent une réédition en CD, notamment ceux gravés chez Nixa, que le petit label First Hand avait commencé à rééditer : http://www.amazon.fr/1956-Nixa-Westminster-stereo-recordings-Vol/dp/B003IEAMWG

@ WoO :

Je n'ai pas l'esprit de contradiction : elle est très bien la version 1978, et somptueusement enregistrée.

La version Philharmonia est un peu moins propre techniquement, mais les pupitres offrent plus d'individualité.

A Vienne, comme suggère Olivier, c'est un joyeux carnage. Mise en place défaillante, Boult ne maîtrise pas l'orchestre, mais on se fait plaisir. A connaître par perversité...

La plus intéressante reste la première, captée dans la Halle aux grains de Bedford en 1945. On devine ce que les circonstances historiques peuvent inspirer de tension, d'élans belliqueux à Mars.
De toutes celles que je connais (un petit paquet quand même), ces Planètes imposent de bout en bout une des lectures les plus survoltées, jusque dans les contemplations cosmiques de Neptune.

Merci pour ces précisions Mélo !

Je suis d'accord avec toi pour la version de 1959, c'est assez spécial. Quitte à enregistrer l'orchestre de l'opéra Vienne dans cette oeuvre, Westminster aurait été tout inspiré de confier la baguette à Scherchen !   

Et la fameuse gravure de 1945, ton enthousiasme me donne sacrément envie de la réécouter, ce que je n'ai pas fait depuis des années.

Mélomaniac a écrit:

@ WoO :

Je n'ai pas l'esprit de contradiction : elle est très bien la version 1978, et somptueusement enregistrée.

La version Philharmonia est un peu moins propre techniquement, mais les pupitres offrent plus d'individualité.

A Vienne, comme suggère Olivier, c'est un joyeux carnage. Mise en place défaillante, Boult ne maîtrise pas l'orchestre, mais on se fait plaisir. A connaître par perversité...

La plus intéressante reste la première, captée dans la Halle aux grains de Bedford en 1945. On devine ce que les circonstances historiques peuvent inspirer de tension, d'élans belliqueux à Mars.
De toutes celles que je connais (un petit paquet quand même), ces Planètes imposent de bout en bout une des lectures les plus survoltées, jusque dans les contemplations cosmiques de Neptune.

T'as su mieux le dire que moi, Mélo, mais c'est ce que j'ai voulu écrire! J'ai l'impression que dans Mars, tout le monde ne part pas en même temps,et du coup, ça fait un beau désordre, et paradoxalement ça donne plus de force au propos, mais la musique de Holst me fait penser à Star Wars, surtout La Marche de L'Empereur (je ne sais pas si c'est ce titre exactement) et la musique qui est associée à Dark Vador!

Il y a juste un passage qui est quasi plagié dans Star Wars, mais c'est juste quelques mesures. La marche de Dark Vador, non, rythmiquement comme harmoniquement, ça n'a pas grand chose à voir.
Après, le caractère général, oui, un peu...