Quizz "Paroles et Musique" (4)

Ah oui, en effet, comme dit David... (Rien que la syntaxe )

Je n'arrive toujours pas bien à démêler ce qui va où dans le quatrain initialement donné.

Les inversions poétiques, même abusives, soit, mais encore faut-il qu'on puisse remettre un truc qui a du sens à l'endroit !

(et de toute façon, que c'est platement dit)

Personne n'a prétendu que c'était de la grande poésie !

C'est traduit de l'allemand, ça, non?
En plus, ça me dit vaguement quelque chose. Schubert?

Benedictus a écrit:

C'est traduit de l'allemand, ça, non?
En plus, ça me dit vaguement quelque chose. Schubert?

Traduit de l'Allemand, oui; Schubert, non.

Rav-phaël a écrit:

Strauss ?

Wagner Parsifal

Non, c'est du lied, ça.
(Si ça avait été Parsifal, j'aurais trouvé tout de suite et cité les vers suivants...)

luisa miller a écrit:

Wagner Parsifal

On sent que c'est pas ton répertoire.

N'est ce pas ? Mais même Verdi ou Rossini, je ne reconnaitrai pas forcément à la première lecture

luisa miller a écrit:

Wagner Parsifal

 

Benedictus a écrit:

Non, c'est du lied, ça.
(Si ça avait été Parsifal, j'aurais trouvé tout de suite et cité les vers suivants...)

Oui !

Xavier a écrit:

luisa miller a écrit:

Wagner Parsifal

On sent que c'est pas ton répertoire.

Rubato a écrit:

Benedictus a écrit:

C'est traduit de l'allemand, ça, non?
En plus, ça me dit vaguement quelque chose. Schubert?

Traduit de l'Allemand, oui; Schubert, non.

En fait si   , Schubert aussi sous un autre titre, sans doute plus connu !

Rav-phaël a écrit:

 On est pas arrivé ...

C'est même plus facile maintenant !

Rubato a écrit:

Rubato a écrit:

Benedictus a écrit:

C'est traduit de l'allemand, ça, non?
En plus, ça me dit vaguement quelque chose. Schubert?

Traduit de l'Allemand, oui; Schubert, non.

En fait si   , Schubert aussi sous un autre titre, sans doute plus connu !

Désolé pour Benedictus...

...Chez Schubert le Lied est très connu .

Rubato a écrit:

...Chez Schubert le Lied est très connu .

...et la réponse est dans la question...

Sehnsucht nach Frühling? Im Herbst?

Benedictus a écrit:

Sehnsucht nach Frühling? Im Herbst?

C'est bien "Herbst" de Schubert...et c'est aussi "Es rauschen die Winde" de Liszt auquel j'avais d'abord pensé en proposant l'énigme.

Rellstab, donc?

«Vois-tu l'étoile au plus loin de l'azur
dans son pâlissant scintillement ?
Sa lumière a pour elle l'éternité,
jusqu'à ce qu'elle atteigne tes yeux !

Peut-être depuis un millier d'années
a-t-elle été réduite en cendres, cette étoile ;
mais son doux éclat parvient encore
dans l'éternel silence des lointains.»

Ce poème a été mis en musique par trois compositeurs. Il vous suffira d'identifier l'auteur du poème et l'un des trois compositeurs (sauf David qui doit identifier les trois.)

Romance à l'étoile ? Wolfran Von Eschenbach

Ils sont terribles, ces wagnériens naturels : ils ne peuvent pas s'empêcher de mettre leur idole à toutes les sauces...

Je ne suis pas wagnérienne pour deux sous ; mais j'avoue qu'avec cette Romance à l'étoile, il a sorti un petit bijou.

luisa miller a écrit:

Je ne suis pas wagnérienne pour deux sous  

Sans blague? Heureusement que tu nous le dit, parce qu'on ne l'aurait pas cru...

Comme si je ne l'avais pas assez récapépété

luisa miller a écrit:

Je ne suis pas wagnérienne pour deux sous   ; mais j'avoue qu'avec cette Romance à l'étoile, il a sorti un petit bijou.

Normal, ça ressemble plus à du Verdi qu'à du Wagner.

Vu le propos du poème, c'est forcément plus récent, même si les équations de Maxwell-Lorentz sont contemporaines du Maître : ça suppose que les principes de la vitesse de propagation de la lumière et du décalage dans l'observation astrale sont devenus suffisamment courants pour qu'un poète s'en soit emparé, et un poète pas trop confidentiel, pour que trois compositeurs s'en emparent à leur tour !

Donc vraiment second XXe, je suppose.

je suis assez persuadé que ça doit être beaucoup plus tôt.

DavidLeMarrec a écrit:

luisa miller a écrit:

Je ne suis pas wagnérienne pour deux sous   ; mais j'avoue qu'avec cette Romance à l'étoile, il a sorti un petit bijou.

Normal, ça ressemble plus à du Verdi qu'à du Wagner.

J'attends toujours du Verdi avec des modulations et des emprunts aussi inspirés...

luisa miller a écrit:

Comme si je ne l'avais pas assez récapépété

Justement: ces dénégations ont un caractère tellement obsessionnel qu'elles cachent forcément un wagnérisme d'autant plus puissant qu'il est refoulé. Un peu comme le lullysme de Cololi, quoi...

DavidLeMarrec a écrit:

Vu le propos du poème, c'est forcément plus récent, même si les équations de Maxwell-Lorentz sont contemporaines du Maître : ça suppose que les principes de la vitesse de propagation de la lumière et du décalage dans l'observation astrale sont devenus suffisamment courants pour qu'un poète s'en soit emparé, et un poète pas trop confidentiel, pour que trois compositeurs s'en emparent à leur tour !
Donc vraiment second XXe, je suppose.

Raisonnement brillant, mais la conclusion est un tout petit peu à côté: en fait, sur les trois compositeurs, un seul est mort après 1950 (et encore, pas beaucoup après; en tout cas, pas au point d'en faire un compositeur du second XXᵉ.)

lucien a écrit:

je suis assez persuadé que ça doit être beaucoup plus tôt.

Oui. (En tout cas pour le poème. La mise en musique que je connaissais date quand même d'après la Seconde Guerre mondiale.)

Benedictus a écrit:

Justement: ces dénégations ont un caractère tellement obsessionnel qu'elles cachent forcément un wagnérisme d'autant plus puissant qu'il est refoulé. Un peu comme le lullysme de Cololi, quoi...

ça fonctionne aussi pour Liatochla flute basse ?

Xavier a écrit:

J'attends toujours du Verdi avec des modulations et des emprunts aussi inspirés...

J'aurais pu écrire ta réponse, tellement prévisible ce garçon.

Bof, un petit chromatisme par-ci par-là et tu te laisses impressionner. Que tu es superficiel tout de même.

Dans tous les cas, ça reste de la chansonnette à carrure fixe, avec une jolie mélodie. Et puis quand on coupe des bouts ou transpose pour les ténors dans Verdi, ça fait aussi des modulations un peu brutales.

Benedictus a écrit:

Raisonnement brillant, mais la conclusion est un tout petit peu à côté: en fait, sur les trois compositeurs, un seul est mort après 1950 (et encore, pas beaucoup après; en tout cas, pas au point d'en faire un compositeur du second XXᵉ.)

En l'écrivant, je me disais qu'en bonne logique, pour qu'il y ait trois compositeurs suffisamment célèbres qui l'aient adopté, ce ne pouvait pas être si récent (je parle toujours de la mise en musique).

Mais autant les délires planants de Stefan George sur l'air des planètes lointaines, ou la Bételgeuse allégorique de Humbert Wolfe, je vois très bien ça dans le premier XXe, autant une appropriation astronomique aussi factuelle, même si le style en paraît relativement classique, je ne vois pas du tout qui a pu écrire ça, surtout tôt.

Je voyais au mieux un poème écrit dans les années cinquante, je suis donc très loin du port. Et je ne vois absolument pas ce que c'est. Un auteur / compositeur / répertoire dont je suis un minimum familier ?

DavidLeMarrec a écrit:

En l'écrivant, je me disais qu'en bonne logique, pour qu'il y ait trois compositeurs suffisamment célèbres qui l'aient adopté, ce ne pouvait pas être si récent (je parle toujours de la mise en musique).
Mais autant les délires planants de Stefan George sur l'air des planètes lointaines, ou la Bételgeuse allégorique de Humbert Wolfe, je vois très bien ça dans le premier XXe, autant une appropriation astronomique aussi factuelle, même si le style en paraît relativement classique, je ne vois pas du tout qui a pu écrire ça, surtout tôt.
Je voyais au mieux un poème écrit dans les années cinquante, je suis donc très loin du port. Et je ne vois absolument pas ce que c'est. Un auteur / compositeur / répertoire dont je suis un minimum familier ?

Le poète est vraiment XIXᵉ. Je ne suis pas sûr que tu en sois très familier, mais  je crois me souvenir que tu apprécies un cycle de lieder d'après ses poèmes.
En revanche, tu es plus qu'un minimum familier avec les trois compositeurs. (D'où ma remarque du début.) Mais tout de même: poème du XIXᵉ, trois compositeurs toute fin XIXᵉ, premier XXᵉ, et dont tu es familier - tu vois quand même dans quelle constellation ( ) on se situe, non?

Et en se focalisant davantage sur le contenu «poétique» que sur le contexte scientifique, je pense qu'au moins un des compositeurs devrait être assez évident.

au fait, je suis largement largué dans le domaine, mais il semble que l’idée d’une vitesse finie de la lumière est largement antérieure à Maxwell.
très intuitivement, je voyais bien un allemand début dix-neuvième siècle.
mais je vais m’arrêter là, parce que il n’y a aucune chance que je puisse identifier quoi que ce soit.

lucien a écrit:

très intuitivement, je voyais bien un allemand début dix-neuvième siècle.

Ni tout à fait allemand, ni tout à fait début XIXᵉ, mais pas si loin que ça quand même.

DavidLeMarrec a écrit:

trois compositeurs suffisamment célèbres qui l'aient adopté

Ah oui, précisons quand même: ce ne sont pas non plus trois compositeurs très célèbres.

des compositeurs à David, quoi, ça on avait compris.

lucien a écrit:

des compositeurs à David, quoi, ça on avait compris.

Il y en a un des trois dont la réputation dépasse ce cercle-là.

Rav-phaël a écrit:

Je vais tenter une réponse intuitive et sûrement fausse : est–ce que l'un des compositeurs est Villa–Lobos ?
Je vois bien un compositeur de cette famille là, "exotique", qui aime une nature mystifiée façon Floresta do Amazonas par exemple.

Non. (Il n'y a pas besoin d'aller jusqu'au Brésil pour trouver du panthéisme.)

Je prends le train en marche...qu'est-ce qu'il reste à trouver ?

Benedictus a écrit:

luisa miller a écrit:

Comme si je ne l'avais pas assez récapépété

Justement: ces dénégations ont un caractère tellement obsessionnel qu'elles cachent forcément un wagnérisme d'autant plus puissant qu'il est refoulé. Un peu comme le lullysme de Cololi, quoi...

Eh beh t'as qu'à venir voir ma CDthèque . Si y trouves UN seul Wagner, je te paie l'apéro

(dans le cas contraire c'est toi qui m'invite, évidemment)

OK...Benedictus va nous préparer un sujet sur l'un des compositeurs !!

Hier j'écoutais des extraits de ses Lieder !

D'après tes éléments, ce pourrait être Walt Whitman…

Je pense à quelqu'un d'autre.

On en a parlé hier sur un autre fil...

Rubato a écrit:

OK...Benedictus va nous préparer un sujet sur l'un des compositeurs !!

Hier j'écoutais des extraits de ses Lieder !

bon ben si tu donnes la réponse... tu peux prendre la main.

Spoiler:

Rubato a écrit:

Je pense à quelqu'un d'autre.

On en a parlé hier sur un autre fil...

je n'avais pas vu ton message.

Comme c'est trop mauvais (et tout à fait hors caractère) pour être du Eichendorff, il y a de bonnes probabilités que ce soit du Keller.

Voilà. Il s'agissait bien de «Siehst du den Stern» de Gottfried Keller. C'est en effet le troisième lied du cycle Unter Sternen, op. 55 d'Othmar Schoeck. Le poème a aussi été mis en musique (ai-je découvert hier en cherchant une traduction - © 2012 Stéphane Goldet et Pierre de Rosamel) par Hausegger et Sinding.

En fait, c'était un teaser pour le fil Othmar Schoeck que je viens d'ouvrir.

bien, puisque Rubato n’as pas l’air pressé et que c’est quand même moi qui ai formulé la réponse, quelque chose de plutôt évident je crois :

Fils en prison, mari dans tombe,
Priez pour moi.

Oui, c'est d'Anna Akhmatova.
Mais est-ce que c'est mis en musique par Chostakovitch, Goubaïdoulina, Denisov ou Tichtchenko, j'ai un doute...