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Bolognini : L'Héritage

David Lynch : Eraserhead       1977
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Emeryck a écrit:

David Lynch : Eraserhead       1977
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La dame du radiateur chante-t-elle toujours aussi bien    ?

In Heaven Everything is fiiiiiiiine ....

Tout de suite maintenant - Pascal Bonitzer.

Je suis allé voir ce film par curiosité rétrospective - il se passe dans un milieu professionnel dans lequel j'ai travaillé longtemps - la banque d'affaires - et je me demandais si le réalisateur allait nous servir une caricature du genre : "mon ennemi c'est la finance" - et bien, pas du tout : le tableau est évidemment vachard, mais il est très réaliste, et les comportements sont dans l'ensemble bien observés - manifestement les scénaristes, Bonitzer et Agnès de Sacy ont été bien briefés sur les us et coutume de ce milieu - Lambert Wilson joue avec finesse un patron cynique et manipulateur dans lequel beaucoup de banquiers pourraient se reconnaître...
Au delà de cette dimension personnelle, j'ai été séduit par le film : contrairement à pas mal de films français qui démarrent sur une bonne idée et s'enlisent rapidement, celui - là tient bien la distance, et intéresse jusqu'à la fin.
Les interprètes sont convaincants : meme Jean - Pierre Bacri réussit à faire son numéro habituel avec sobriété - le principal protagoniste, Agathe Bonitzer, fille du réalisateur maintient une certaine ambiguïté intéressante à son personnage.
Agréable bande originale de Bertrand Burgalat.

Montfort

Verhoeven : Elle

de Broca : Le Magnifique

Schatzberg : Panique à Needle Park

Cololi a écrit:

Verhoeven : Elle

Alors? Alors? Alors?
je ne l'ai toujours pas vu

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Verhoeven : Elle

Alors? Alors? Alors?
je ne l'ai toujours pas vu

Moyen. L'idée de départ est bonne, mais ... scénaristiquement la suite méritait mieux.
C'est moins savoureux que du Chabrol, parce qu'avec ce dernier, il y a une dimension sociale, et c'est globalement plus au vitriol.

Jacques Rivette : Paris nous appartient       1961
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Jacques Demy : La Baie des anges.
Très beau plastiquement, magnifique photo, les tenues de Jeanne Moreau - Pierre Cardin - sont superbes, et la musique de Michel Legrand entêtante. Pourtant on subit une certaine frustration : la star capte toute la lumière, et les hommes autour d'elle vampirisés par sa passion pathologique pour le jeu font bien pale figure...
Et la fin est équivoque : renonce - t -elle vraiment au jeu ?

Montfort

Un grand amour de Beethoven
film français d'Abel Gance (1936) avec Harry Baur et Annie Ducaux

Emeryck a écrit:

Alain Robbe-Grillet : C'est la Gradiva qui vous appelle       2006

brrr c'est regardable ce Robbe Grillet?

Avec madame BHL tout est regardable!



.....

Euh... Perceval le Gallois et Pauline à la plage un peu plus que Le Jour et la Nuit, quand même.

Benedictus a écrit:

Euh... Perceval le Gallois et Pauline à la plage un peu plus que Le Jour et la Nuit, quand même.

Arrête ... avec ces titres tu vas faire pousser des boutons à Parsifal !
Perceval ... huuuumm ... no comment. Pauline à la plage ça fait partie des bons Rohmer (il n'y en a que 2 )

J'ai un peu de mal à saisir en quoi Pauline à la plage se distinguerait des autres Rohmer, en tout cas des Contes moraux, des Comédies et proverbes ou des Contes des quatre saisons: à mon sens soit on les aime tous, avec éventuellement des préférences (comme moi), soit on n'en aime aucun (comme Parsifal).

Perceval, oui, c'est autre chose (mais j'adore).

Benedictus a écrit:

Le Jour et la Nuit

Je l'avais oublié celui-là...mon dieu quel désastre!

Benedictus a écrit:

J'ai un peu de mal à saisir en quoi Pauline à la plage se distinguerait des autres Rohmer, en tout cas des Contes moraux, des Comédies et proverbes ou des Contes des quatre saisons: à mon sens soit on les aime tous, avec éventuellement des préférences (comme moi), soit on n'en aime aucun (comme Parsifal).

Perceval, oui, c'est autre chose (mais j'adore).

Beh de ceux que j'ai vus ... non j'en aime (même si pas à la folie ... soyons clair) "seulement" Pauline à la plage et surtout La nuit chez Maud.
Les autres que j'ai vus (le pire étant Le genou de Claire ...)

arnaud bellemontagne a écrit:

Je l'avais oublié celui-là...mon dieu quel désastre!

C'est le plus grand film de tous les temps!

La Belle Meunière
Film français de Marcel Pagnol (1948) avec Tino Rossi et Jacqueline Bouvier

Renoir : Une partie de campagne

Cololi a écrit:

Renoir : Une partie de campagne

Ça doit certainement être un excellent film d'après une nouvelle de Maupassant.
Et Henri Cartier-Bresson fait partie des assistants-réalisateurs.
Un film plutôt inachevé, parait-il.

Oui c'est un film magnifique malheureusement inachevé, un des tout meilleurs Renoir en tout cas!

Sympathique vraiment sans plus. C'est inachevé ... et ça tue en partie le film (je sais qu'il est de coutume de se prosterner devant Renoir ... mais pour le moment ... je le trouve surévalué)

Cololi a écrit:

Sympathique vraiment sans plus. C'est inachevé ... et ça tue en partie le film (je sais qu'il est de coutume de se prosterner devant Renoir ... mais pour le moment ... je le trouve surévalué)

Tu sais tu n'es pas obliger systématiquement de supposer des coutumes mythologiques, surtout que personne ne t'a encore reprocher quoique ce soit...

tu es loin d'être le seul a trouver Renoir surévalué (ça a longtemps été mon cas, et c'est loin d'être mon français préféré de la période et je ne suis toujours pas emporter par La régle du jeu trés bon film certes mais je n'y vois pas le chef d'oeuvre incontestable tant vanté...)
Certes ce film est inachevé mais il y a une tel sentiment d'évidence dans la mise en scéne ce n'est pas simplement que les images sont belles c'est qu'elle baigne dans une sorte de béatitude tranquille, de légereté, c'est un film sur la joie de vivre et qui en même temps laisse planer la menace sourde du temps sur ce bonheur et c'est encore plus beau. Quelque part l'inachévement renforce ce sentiment du caractére éphémére des choses.
A l'écrit ça a l'air un peu banale et prétentieux mais dans ce film ça me touche beaucoup et c'est d'une grande simplicité

Ces derniers jours, que du Très Grand Cinéma :

Singer : X-Men Apocalypse

Too much ... C'est dommage, Days of Future Past m'avait vraimetn plu !
Je mets juste la moyenne pour les beaux yeux de Sophie Turner ...

Black : The Nice Guys 

Sympa !!

Et puis hier soir, bien tranquille:

* L'énigme de Thor Bridge (Sherlock Holmes avec J. Brett, Granada Television)

Bien sûr, c'est une télésérie, mais chaque épisode est indépendant des autres.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Sympathique vraiment sans plus. C'est inachevé ... et ça tue en partie le film (je sais qu'il est de coutume de se prosterner devant Renoir ... mais pour le moment ... je le trouve surévalué)

Tu sais tu n'es pas obliger systématiquement de supposer des coutumes mythologiques, surtout que personne ne t'a encore reprocher quoique ce soit...

Tu sais bien mieux que moi que Renoir, pour la Nouvelle Vague, c'était le Bien, ce qui était sauvable du "cinéma à la papa" (j'entends par là le cinéma français pré-nouvelle vague).
Mais je ne vise personne avec mes propos    Je n'avais pas la moindre idée de tes goûts en la matière.

Et parfois, par le passé, sur certains films, si, j'ai eu l'impression de reproches (c'est d'ailleurs pour cela que je ne donne plus d'opinion que si le débat s'engage - et quand il s'engage, manque de bol, c'est sur les films qui me plaisent moins   ). Mais je n'en fais pas un drame.

Citation :

tu es loin d'être le seul a trouver Renoir surévalué (ça a longtemps été mon cas, et c'est loin d'être mon français préféré de la période et je ne suis toujours pas emporter par La régle du jeu trés bon film certes mais je n'y vois pas le chef d'oeuvre incontestable tant vanté...)

D'accord, j'ignorais. Mais tu ne soutiens quand même pas sérieusement que dans le milieu cinéphile, Renoir est jugé comme au-dessus des autres français avant la NV ?
Après que tu me dises qu'on s'en fiche de ce jugement ... je te réponds "Amen !", mais difficile d'en nier l'existence non ?

Pour ma part, du peu que j'ai vu du cinéma français avant la NV, je place Carné (malgré de grosses inégalités entre ses films, mais là encore ... je suis en phase de découverte) et ... peut-être Duviver (n'ayant vu qu'un film de lui ... difficile d'en dire beaucoup pour le moment) avant. Clouzot ... hélas je n'ai vu que le Diaboliques (mais le reste viendra !).
Peut-être Becker aussi ... mais là encore c'est trop tôt (1 seul film).

Ca ne veut pas dire que je ne vais pas réévaluer à la hausse Renoir quand le connaitrai mieux, que ce soit clair. De toute façon je connais très mal tout ce pan du cinéma  

Citation :

Certes ce film est inachevé mais il y a une tel sentiment d'évidence dans la mise en scéne ce n'est pas simplement que les images sont belles c'est qu'elle baigne dans une sorte de béatitude tranquille, de légereté, c'est un film sur la joie de vivre et qui en même temps laisse planer la menace sourde du temps sur ce bonheur et c'est encore plus beau. Quelque part l'inachévement renforce ce caractére éphémére.

Je ne le nie pas. Mais il y a deux façon de ressentir cet inachévement : soit le trouver comme un très heureux coup du destin, soit de le trouver très dommage (ce qui est mon cas).

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Sympathique vraiment sans plus. C'est inachevé ... et ça tue en partie le film (je sais qu'il est de coutume de se prosterner devant Renoir ... mais pour le moment ... je le trouve surévalué)

Tu sais tu n'es pas obliger systématiquement de supposer des coutumes mythologiques, surtout que personne ne t'a encore reprocher quoique ce soit...

Tu sais bien mieux que moi que Renoir, pour la Nouvelle Vague, c'était le Bien, ce qui était sauvable du "cinéma à la papa" (j'entends par là le cinéma français pré-nouvelle vague).
Mais je ne vise personne avec mes propos    Je n'avais pas la moindre idée de tes goûts en la matière.

Avec Pagnol, Cocteau, Becker, Guitry, Cocteau, Becker, Tati, Melville aussi. Aprés oui la nouvelle vague a largement vénéré Renoir, mais enfin Renoir était déjà vu dans les années 30 comme "le plus grand cinéaste français" (au moins pour La Grande Illusion), je veux dire le mythe Renoir n'ait pas entiérement créer par la nouvelle vague. En revanche ils ont eut un effet néfaste sur Carné et Duvivier (qui étaient au moins aussi considéré que Renoir), ils se sont ratrappé en défendant Guitry et Pagnol mais bon.
C'est sur que comparer a ce qu'ils ont pu écrire sur Carné ou Duvivier par exemple Renoir était l'un des grands maitres des années 30 qui s'en tirait le mieux aprés guerre pour la jeune critique

Cololi a écrit:

D'accord, j'ignorais. Mais tu ne soutiens quand même pas sérieusement que dans le milieu cinéphile, Renoir est jugé comme au-dessus des autres français avant la NV ?
Après que tu me dises qu'on s'en fiche de ce jugement ... je te réponds "Amen !", mais difficile d'en nier l'existence non ?

Chez les cinéphiles qui sont vraiment porté sur le cinéma français classique je n'en suis pas convaincu du tout, Renoir ait évidement trés bien considéré (mais en même ce n'est pas du tout un cinéaste inconsistant) mais si l'on s'interesse vraiment a la période je pense quand même que le jugement plus équilibré parce que plus informé. Par contre c'est vrai que Renoir bénéficie d'une réputation trés flatteuse avec des films comme La Grande illusion et le La régle du jeu qui sont devenu en quelque sorte "culte".

Cololi a écrit:

Pour ma part, du peu que j'ai vu du cinéma français avant la NV, je place Carné (malgré de grosses inégalités entre ses films, mais là encore ... je suis en phase de découverte) et ... peut-être Duviver (n'ayant vu qu'un film de lui ... difficile d'en dire beaucoup pour le moment) avant. Clouzot ... hélas je n'ai vu que le Diaboliques (mais le reste viendra !).
Peut-être Becker aussi ... mais là encore c'est trop tôt (1 seul film).

Ca ne veut pas dire que je ne vais pas réévaluer à la hausse Renoir quand le connaitrai mieux, que ce soit clair. De toute façon je connais très mal tout ce pan du cinéma  

Personnellement je donne tout ce que j'ai vu de Renoir pour Les Enfants du parradis. J'aime beaucoup Clouzot (une sorte d'Anti-Renoir par sa noirceur) je connais trés mal Becker, j'aime beaucoup Duvivier mais il est trés inégal. Mon chouchou de toutes façons c'est Guitry, je n'irais pas forcément le qualifier de génie mais je suis un inconditionnel de son humour, c'est parfois trés inventifs et parfois juste du théâtre filmé, mais il y a toujours un gout de la fantaisie et une certaine poésie (la rencontre entre Napoléon et Bonaparte dans En remontant les champs élysées c'est superbe)

Cololi a écrit:

Citation :

Certes ce film est inachevé mais il y a une tel sentiment d'évidence dans la mise en scéne ce n'est pas simplement que les images sont belles c'est qu'elle baigne dans une sorte de béatitude tranquille, de légereté, c'est un film sur la joie de vivre et qui en même temps laisse planer la menace sourde du temps sur ce bonheur et c'est encore plus beau. Quelque part l'inachévement renforce ce caractére éphémére.

Je ne le nie pas. Mais il y a deux façon de ressentir c'est inachévement : soit le trouver comme un très heureux coup du destin, soit de le trouver très dommage (ce qui est mon cas).

je ne le considére pas comme un heureux hasard mais comme  on ne pourras jamais voir que ça et que le film fonctionne comme ça autant l'accepter tel quel.
Le cas des films "mutilés" comme La splendeur des Amberson ou Les Rapaces me géne plus finalementparce qu'on sent qu'il n'y a qu'une partie d'un ensemble plus vaste même si le montage est donné comme "achevé"
Ici au fond l'inachévement est quasiment intégrés a la poétique du film.

Parsifal a écrit:

Avec Pagnol, Cocteau, Becker, Guitry, Cocteau, Becker, Tati, Melville aussi. Aprés oui la nouvelle vague a largement vénéré Renoir, mais enfin Renoir était déjà vu dans les années 30 comme "le plus grand cinéaste français" (au moins pour La Grande Illusion), je veux dire le mythe Renoir n'ait pas entiérement créer par la nouvelle vague.
C'est sur que comparer a ce qu'ils ont pu écrire sur Carné ou Duvivier par exemple Renoir était l'un des grands maitres des années 30 qui s'en tirait le mieux aprés guerre pour la jeune critique

Pagnol je connais, et j'aimais beaucoup à l'époque où j'ai regardé : reste à savoir quel sera mon regard aujourd'hui.
Je ne pensais pas à Tati (car c'est quand même un peu après), mais oui évidemment que c'est un grand.
Melville c'est un peu plus tardif aussi (mais là aussi, un grand, pour moi).
Guitry je ne connais pas du tout (encore). Et Becker seulement 1 film (et un bon, Goupi main rouge). Cocteau ... je n'ai pas osé regarder "La Belle et la Bête", par peur du suranné, du kitch ...

Citation :

mais si l'on s'interesse vraiment a la période je pense quand même que le jugement plus équilibré parce que plus informé.

Oui c'est fort possible, mais il faut être informé comme tu le dis (c'est loin d'être évident et couramment répandu me semble t-il).

Citation :

Personnellement je donne tout ce que j'ai vu de Renoir pour Les Enfants du parradis. J'aime beaucoup Clouzot (une sorte d'Anti-Renoir par sa noirceur) je connais trés mal Becker, j'aime beaucoup Duvivier mais il est trés inégale.

Pour Les Enfants du Paradis, oui moi aussi, sans difficulté (c'est pour moi le meilleur film français que je connaisse ... avec La Maman et la putain). Clouzot ... vraiment j'ai hâte de découvrir (le jour où ils restaureront Le Salaire de la peur par exemple, ça sera l'occasion) plus. Et puis Becker il y a l'énorme réputation de Le Trou.
Duvivier, je parlais de Panique, que j'ai vraiment beaucoup aimé. En ce moment Duvivier est restauré, donc vraiment à découvrir.

Citation :

Ici au fond l'inachévement est quasiment intégrés a la poétique du film.

C'est ce que je voulais dire par "heureux hasard"
Je ne nie pas ce fait que tu soulignes, à mon avis justement. Mais ça m'a donné une vraie sensation de "rester sur ma faim".

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Avec Pagnol, Cocteau, Becker, Guitry, Cocteau, Becker, Tati, Melville aussi. Aprés oui la nouvelle vague a largement vénéré Renoir, mais enfin Renoir était déjà vu dans les années 30 comme "le plus grand cinéaste français" (au moins pour La Grande Illusion), je veux dire le mythe Renoir n'ait pas entiérement créer par la nouvelle vague.
C'est sur que comparer a ce qu'ils ont pu écrire sur Carné ou Duvivier par exemple Renoir était l'un des grands maitres des années 30 qui s'en tirait le mieux aprés guerre pour la jeune critique

Pagnol je connais, et j'aimais beaucoup à l'époque où j'ai regardé : reste à savoir quel sera mon regard aujourd'hui.
Je ne pensais pas à Tati (car c'est quand même un peu après), mais oui évidemment que c'est un grand.
Melville c'est un peu plus tardif aussi (mais là aussi, un grand, pour moi).
Guitry je ne connais pas du tout (encore). Et Becker seulement 1 film (et un bon, Goupi main rouge). Cocteau ... je n'ai pas osé regarder "La Belle et la Bête", par peur du suranné, du kitch ...

C'est idiot pour Cocteau, surtout que c'est son meilleur film et il n'y a rien de kitsch dedans...
Comme Sunset Boulevard de Billy Wilder tu devrais te lancer sans t'arrêter a l'étiquette de cinéma féérique et hollywoodien, a certains égards ce sont des films qui jouent contre ces étiquettes (et vraiment pour le Wilder essaye Sunset Boulevard avant Assurance sur la mort, c'est vraiment mieux et ça a de toute façon plus de chance de te plaire)
Melville et Tati c'est le cinéma français d'aprés guerre (Melville commence même juste aprés), avant la nouvelle vague (comme Clouzot qui a la majeur partie de sa cariére aprés la guerre) Globablement les critiques de la nouvelle vague s'attaqué surtout au cinéma des années 50, le cinéma des années 30 était plutôt respecté.

Cololi a écrit:

Citation :

mais si l'on s'interesse vraiment a la période je pense quand même que le jugement plus équilibré parce que plus informé.

Oui c'est fort possible, mais il faut être informé comme tu le dis (c'est loin d'être évident et couramment répandu me semble t-il).

Oui mais tu parle des cinéphiles, un public informés donc  

Cololi a écrit:

Pour Les Enfants du Paradis, oui moi aussi, sans difficulté (c'est pour moi le meilleur film français que je connaisse ... avec La Maman et la putain). Clouzot ... vraiment j'ai hâte de découvrir (le jour où ils restaureront Le Salaire de la peur par exemple, ça sera l'occasion) plus. Et puis Becker il y a l'énorme réputation de Le Trou.
Duvivier, je parlais de Panique, que j'ai vraiment beaucoup aimé. En ce moment Duvivier est restauré, donc vraiment à découvrir.

de Duvivier il faut voir la fin du jour et Voici le temps des assassins (qui au delà de ses partie pris naturaliste a une noirceur tel que ça en est presque fantasmagorique, aprés ça rebuter on peut trouver ça too much, et un too much un peu daté mais j'aime énormément)

Parsifal a écrit:

C'est idiot pour Cocteau, surtout que c'est son meilleur film et il n'y a rien de kitsch dedans...

Note que je n'ai pas dit que c'était kitsch ... j'ai dit que j'avais pour le moment passé mon tour, par a priori.
Ce n'est qu'une question de priorisation ... j'ai trop de chose à regarder, et il y a déjà trop choses que je veux acheter ... donc je priorise.
Mais je note pour ce Cocteau !

Citation :

Comme Sunset Boulevard de Billy Wilder tu devrais te lancer sans t'arrêter a l'étiquette de cinéma féérique et hollywoodien, a certains égards ce sont des films qui jouent contre ces étiquettes (et vraiment pour le Wilder essaye Sunset Boulevard avant Assurance sur la mort, c'est vraiment mieux et ça a de toute façon plus de chance de te plaire)

C'est noté. Mais n'oublie pas, que souvent mes choix sont dictés par les bonnes affaires, c'est à dire le prix et la dispo en HD (et sans passer par les marketplace).
Donc à partir de là certaines choses s'expliquent.
Cela dit je tombe plutôt bien ... je tombe rarement sur des déceptions. Par exemple le Panique à Needle Park ... juste sorti en HD ... et bien c'était très bon.

Citation :

Globablement les critiques de la nouvelle vague s'attaqué surtout au cinéma des années 50, le cinéma des années 30 était plutôt respecté.

Nuance importante effectivement. Bon si c'était pour taper sur Clouzot ou Melville ... c'est assez idiot !

Citation :

de Duvivier il faut voir la fin du jour et Voici le temps des assassins (qui au delà de ses partie pris naturaliste a une noirceur tel que ça en est presque fantasmagorique, aprés ça rebuter on peut trouver ça too much, et un too much un peu daté mais j'aime énormément)

C'est prévu ! Ce sont 2 qui viennent juste de sortir (j'ai déjà acheté le 2°).

Melville faisait partie de leur héros (il joue même dans A bout de souffle) Clouzot par contre il représentait la génération précédente a abattre pour prendre la place...

Parsifal a écrit:

Melville faisait partie de leur héros (il joue même dans A bout de souffle)

Ah, je n'avais même pas fait attention !
Mais j'avais l'impression que Melville c'était pas un grand fan de la NV.

Citation :

Clouzot par contre il représentait la génération précédente a abattre pour prendre la place...

Il est donc plus question de stratégie que d'art ici ... Dommage.

Alfred Hitchcock : Birds       1963

Elvira Madigan

Film suédois de Bo Widerberg (1967)

Surtout pour la très belle trame sonore, un film basé sur une histoire réelle.

Love and friendship : adaptation de "Lady Susan" premier roman de Jane Austen.
Visuellement flatteur, ce film est une comédie délectable : comment une jeune veuve charmante et rouée retrouve une position sociale enviable en faisant un riche mariage.
Le réalisateur adopte le point de vue féministe de Jane Austen : objectivement l’héroïne, Lady Susan, est une horrible manipulatrice sans scrupule, mais subjectivement, compte tenu des règles de l'époque, elle a peu d'autres possibilités. D'ailleurs tout au long du film, ce sont les femmes qui mènent la danse : "men are there to be obliged" !

Montfort

Le vampire de ces dames
Un film de Stan Dragoti (1979) avec George Hamilton et Susan Saint James

Une comédie qui relate les aventures de Dracula à New York.

Kray
(The Edge ou L'Affrontement)
film russe (2010) de Alekseï Outchitel

Un très grand film, dur, drôle, impitoyable.

Ce soir sur le câble "Le chevalier mystérieux" de Riccardo Freda, avec Vittorio Gasman dans le role de Casanova.

Si l'on en croit les commentaires, un délectable morceau pour cinéphile.

Montfort

Anna Karénine

Film britannique de Bernard Rose (1997) avec Sophie Marceau et Sean Bean.

Somptueux peut-être trop mondain à mon goût, mais la musique est superbe (celle de Tchaïkovski).