Playlist (118)

Dimitri Chostakovitch
* Concertos nos.1 & 2
* Sonate op.134 (violon et piano)
Alexander Melnikov, piano
Isabelle Faust, violon
Jeroen Berwaerts, trompette (Concerto no.1)
Mahler Chamber Orchestra
Teodor Currentzis (2012)

Ravel : Les concertos pour piano (de Larrocha/Foster)
Fauré : Fantaisie pour piano et orchestre (de Larrocha/Frühbeck de Burgos)
Franck : Variations symphoniques (de Larrocha/Frühbeck de Burgos)

plenum a écrit:

Je composerai pour cette occasion une valse-bluette ''Sans Mélo-drame''.

Une musique juxtaposable, j'espère ?

Non puisque ce ne sera pas sériel.

Un hommage à un grand homme, décédé le 1er septembre dernier.






Raymond Daveluy, organiste de réputation internationale, s'éteint à 89 ans
PUBLIÉ LE SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2016 À 14 H 58 | Mis à jour le 3 septembre 2016 à 15 h 38



L'organiste et compositeur québécois de réputation internationale Raymond Daveluy est mort la semaine dernière à l'âge de 89 ans, a indiqué l'oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal sur sa page Facebook.

LA PRESSE CANADIENNE
Une fiche nécrologique publiée dans le quotidien La Presse, samedi, indique que M. Daveluy est mort le 1er septembre. Les causes du décès n'ont pas été révélées.

Cette disparition survient quelques semaines avant la présentation pour la première fois de sa dernière composition, la 9e sonate pour orgue, qui devait être jouée par Rachel Laurin, à l'occasion d'un concert en hommage à M. Daveluy et à Ernest MacMillan à l'église St-Andrews and St-Paul, au centre-ville de Montréal, le 15 octobre.

Né à Victoriaville en 1926, Raymond Daveluy a été l'élève de Conrad Letendre de 1942 à 1948.

Il a été organiste dans un certain nombre d'églises montréalaises de 1946 à 1959 avant d'être titulaire de l'orgue de l'Oratoire pendant 42 ans, de 1960 à 2002.

En 1959, il a été le lauréat du concours international de Haarlem, aux Pays-Bas. Il était le premier organiste nord-américain à être invité à participer à ce concours.

Raymond Daveluy a donné de nombreux concerts à l'étranger. Le Centre de musique canadienne rappelle, sur son site Internet, qu'il a fait partie de nombreux jurys de concours internationaux dont ceux de Munich (1971), de Philadelphie (1977) et de Chartres (1986).

Il a aussi fait sa marque dans le domaine de l'enseignement. Il a été le directeur du Conservatoire de musique de Trois-Rivières de 1970 à 1974 avant d'occuper les mêmes fonctions au Conservatoire de Montréal de 1974 à 1978. Il a également enseigné l'orgue et l'improvisation dans ces deux établissements.

Raymond Daveluy a plus de 20 compositions à son actif, dont des sonates, des préludes, des fugues et des messes.

plenum a écrit:

Non puisque ce ne sera pas sériel.

Ah bah oui, évidemment ! Quel idiot fais-je ! 

Francis Poulenc : Les soirées de Nazelles pour piano        1930-36 / Rogé

Ernst Krenek
* Reisebuch aus den österreichischen Alpen op.62
Florian Boesch, baryton
Roger Vignoles, piano (2016)



Des lieder très mélodieux qui ne sont pas sans rappeler ceux de Schubert, une belle découverte discographique.

Rodion Chtchédrine : Le Petit Cheval Bossu (1956)
The Moscow Stanislavsky Orchestra
Georgy Zhemchuzhin, conductor



Rodion Chtchédrine : La Mouette (1980)
The USSR Bolshoi Theatre Orchestra
Alexander Lazarev, conductor



Valentin Silvestrov : Symphonie No. 5 "Post-Symphony" (1980-82)
The Lathi Symphony Orchestra
Jukka-Pekka Saraste, conductor

Mouaih...

Franz Schubert
* Die Schöne Müllerin (La Belle Meunière)
Matthias Goerne, baryton
Christoph Eschenbach, piano (2009)

Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch : Sonate pour alto et piano        1975 / Bashmet, Richter

Musique non-superposable, je précise pour notre ami plenum - et peut-être pour l'éventuel statisticien du futur. 

T'as raison, Chosta ce n'est pas du Rhim.

Franz Schubert
* Die schöne Müllerin
+ 3 Lieder
Fritz Wunderlich, ténor
Hubert Giesen, piano

Chausson: Symphonie en si bémol op. 20 (Orch. Montréal, Dutoit). Belle version .

Chausson: Poème op. 25 (Juilet, Orch. Montréal, Dutoit)   .

Chausson: Poèmes de l'amour et de la mer op. 19 (Le Roux, Orch. Montréal, Dutoit)   .

Chausson: Quatuor avec piano op. 30 (Richards Piano Quartet)   .

Chausson: Concert op. 21 (Rogé, Amoyal, Quatuor Ysaÿe). Enregistrement avec trop de réverbération   .

Ravélavélo a écrit:

Fritz Wunderlich, ténor

Wunderlich .

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir : W.A. Mozart - J. Raff - R. Schumann

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Fritz Wunderlich, ténor

Wunderlich .

Je crois saisir l'allusion, j'y ai pensé que ça pouvait en être la cause fatale...

Wagner:Tristan Acte II (Barenboim)

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°9 en mi bémol majeur, K 271

= Alfred Brendel, piano ; Neville Marriner, Academy of Saint-Martin-in-the-Fields

(Philips, juillet 1978)

Aaaaah, un de mes souvenirs d'adolescence.

W.A. Mozart
* Concertos K.413, 414 & 415
Kristian Bezuidenhout, pianoforte
Freiburger Barockorchester
Gottfried von der Goltz (2016)

2) Joseph Joachim Raff (1822-1882) :

Concerto en ut mineur, Op. 185

= Peter Aronsky, piano ; Matthias Bamert, Orchestre symphonique de la Radio de Bâle

(Tudor, juin 1982)

W.A. Mozart
* Concertos K.453 & 456
* Divertimento K.137
Jean-Efflam Bavouzet, piano
Orchestre de chambre Manchester Camerata
Gabor Takacs-Nagy (2016)

Dutilleux : The Shadows of Time.

Orchestre Philharmonique de Radio France/Salonen, 2013.

Une très belle autre symphonie...
Car, si n'exagère, c'est assez romantiquement construit.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.13 en Si bémol mineur op.113 'Babi Yar'
Jan-Hendrick Rootering, basse
Orchestre Philharmonique & Choeur de la Radio Néerlandaise
Mark Wigglesworth
(enregistrement réalisé en 2006, sortie 2016)



Une interprétation de grande qualité à ranger parmi les meilleurs, la voix du soliste est expressive, forte et très articulée.
Celà vient bousculer la version Okko Kamu (Chandos) sur la première marche de mon podium personnel.

3) Robert Schumann (1810-1856) :

Humoreske, Op. 20

= Éric Le Sage, piano

(Alpha, août 2005)

Ravélavélo a écrit:

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Fritz Wunderlich, ténor

Wunderlich .

Je crois saisir l'allusion, j'y ai pensé que ça pouvait en être la cause fatale...

Ne cherche pas trop loin : je voulais juste dire que sa voix est tellement belle qu'elle provoque l'ivresse .

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Anaxagore a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Fritz Wunderlich, ténor

Wunderlich .

Je crois saisir l'allusion, j'y ai pensé que ça pouvait en être la cause fatale...

Ne cherche pas trop loin : je voulais juste dire que sa voix est tellement belle qu'elle provoque l'ivresse .

Me voilà rassuré.
Merci pour ton explication.

Konge af Danmark
Roi du Danemark:
Musique européenne à la cour de Christian IV
Divers compositeurs
Ensemble Les Witches (Chandos, coll. Alpha, 2016)

L'audio seul :

Anaxagore a écrit:

Chausson: Symphonie en si bémol op. 20 (Orch. Montréal, Dutoit). Belle version .

Chausson: Poème op. 25 (Juilet, Orch. Montréal, Dutoit)   .

Chausson: Poèmes de l'amour et de la mer op. 19 (Le Roux, Orch. Montréal, Dutoit)   .

Chausson: Quatuor avec piano op. 30 (Richards Piano Quartet)   .

Chausson: Concert op. 21 (Rogé, Amoyal, Quatuor Ysaÿe). Enregistrement avec trop de réverbération   .

Ah tiens! ça pourrait me donner des moyens de varier mes écoutes de ces oeuvres...
Va falloir que je regarde si je peux trouver ça un de ces jours!

Polyeucte a écrit:

Anaxagore a écrit:

Chausson: Symphonie en si bémol op. 20 (Orch. Montréal, Dutoit). Belle version .

Chausson: Poème op. 25 (Juilet, Orch. Montréal, Dutoit)   .

Chausson: Poèmes de l'amour et de la mer op. 19 (Le Roux, Orch. Montréal, Dutoit)   .

Chausson: Quatuor avec piano op. 30 (Richards Piano Quartet)   .

Chausson: Concert op. 21 (Rogé, Amoyal, Quatuor Ysaÿe). Enregistrement avec trop de réverbération   .

Ah tiens! ça pourrait me donner des moyens de varier mes écoutes de ces oeuvres...
Va falloir que je regarde si je peux trouver ça un de ces jours!

Moi, pour le Poème pour violon, je reste très attaché (comme souvent, hein ) à mes vieilles cires : Menuhin, Ginette Neveu, Ferras/Sébastian .

Haydn:Symphonie n°87 (Bernstein)

Chaya Czernowin (1957–) : Shu Hai mitamen behatalat kidon (1997) pour voix, préenregitrements et électronique live
Mark Andre (1964–) : ab II (1996/97) pour cinq instruments et électronique live
Noa Frenkel, alto
Collegium Novum Zürich (Detlef Heusinger)
EXPERIMENTALSTUDIO des SWR

Écoute du Dvorak. Ça pétille, ça danse, j'adore ! Curieusement la pochette annonce une prise de son monophonique (1959), mais j'entends clairement le déroulement du discours musical d'un haut-parleur à l'autre, façon ping-pong. Est-ce du piano quatre mains, ou bien deux pianos ?    Quoi qu'il en soit, la prise de son est ample et précise, sans distortion ou saturation.

Je vais attendre un peu pour le Brahms. Dans mon souvenir c'était un peu moins bon que les inatteignables frères Kontarsky (DGG).

Beethoven:Variations Diabelli (Levit)

Levit me semble plus à l'aise dans ces Diabelli que dans les Goldberg.

Ravel : Gaspard de la nuit

Mohirei a écrit:

Ravel : Gaspard de la nuit

Par ???

Mark Andre (1964–) :
— iv 4 (2008–9) pour ensemble
— Contrapunctus (1998–99) pour piano et ensemble
— „...zum staub sollst du zurückkehren...” (2004–5) pour ensemble
— iv 3 (2008) pour clarinette et ensemble
— iv 2 (2007) pour violoncelle et ensemble
Ensemble Alternance

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir : S. Rachmaninov - L. Beethoven - R. Schumann

1) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Concerto n°1, en fa dièse mineur, Op. 1

= Nikolaï Lugansky, piano ; Sakari Oramo, Orchestre symphonique de Birmigham

(Erato, juillet 2002)

Reçu par mon postier aujourd'hui:







Vraiment superbe!

Emeryck a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Au programme ce soir :   S. Rachmaninov - L. Beethoven - R. Schumann

Oh là, je ne m'attendais pas à cet enthousiasme.

Mais maintenant que ton comparse ose avouer qu'il écoute du Wagner au piano, tu n'as plus aucune raison de cacher que tu aimes aussi de la bonne musique

Thierry Escaich (1965)

Miroirs d'ombres    - Orchestre national de Lille / Paul Polivnick & Renaud Capuçon (violon), Gautier Capuçon (violoncelle)
Vertiges de la croix  - Orchestre national de Lille / Michiyoshi Inoué
Chaconne  - Orchestre national de Lille / Jean-Claude Casdesus

2) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°7 en ré majeur, Op. 10/3
Variations sur un thème original, en ut mineur, WoO 80
Rondo a capriccio en sol majeur, Op. 129

= André Watts, piano

(CBS, avril 1973)

Mélomaniac a écrit:

2) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°7 en ré majeur, Op. 10/3
Variations sur un thème original, en ut mineur, WoO 80
Rondo a capriccio en sol majeur, Op. 129

= André Watts, piano

Pas le plus commun des programmes. Pourras tu en dire un plus ?

xoph a écrit:

Pas le plus commun des programmes, tu peux en dire un plus ?

Si j'ajoute que j'ai omis de mentionner la Lettre à Élise qui complète ce vinyle, ça éclaire le programme.
Le Rondo Rage sur un sou perdu, les Variations, l'increvable Lettre sont des pages plutôt brèves et assez populaires, appétissantes pour le grand public auquel ce disque semblait destiné.
Il y a même la Sonate n°7 pour faire un peu plus sérieux.
Quant aux interprétations, très correctes. Enfin, pour le Rondo, y a quand même d'autres interprétations plus exaltantes (genre Cziffra).
Pour la Sonate, bizarre. Des doigts véloces, un ton franc conviennent bien au Presto initial, où j'ai toutefois relevé quelques notes avalées quand le texte se densifie -curieux qu'un pianiste de cette trempe bute là-dessus. Enfin c'est vrai que ces "petites" sonates sont assez difficiles à exécuter, car leur loquacité réclame néanmoins un sens de la ligne qui doit garder la tête froide jusqu'en fin de phrase. Ce genre de petit bijou classique requiert un talent de miniaturiste.
Comme pour l'exécution des symphonies de Haydn à l'orchestre, la perfection formelle s'atteint avec une difficulté qui n'y paraît pas.
Peut-être pourquoi c'est si rare d'entendre bien joués Hummel ou Clementi (où toute la virtuosité d'un Horowitz n'est pas superflue).

Watts n'a pas fait long feu, car majoritairement à part sa vélocité, son intelligence musicale était très moyenne. Il y a eu peu pire dans l'histoire du disque...

Mais la pochette est pas mal