Playlist (119)

Bien voilà, Stokowski considérait son orchestre comme tu le dis si bien, comme un gros joujou, alors que Karajan, il considérait son orchestre comme une horloge suisse (non de la Forêt noire).

4) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Fantaisie et Fugue en ut mineur, BWV 537
Pièce d'orgue, BWV 572
Prélude et Fugue en la mineur, BWV 543

= Andrew Arthur, orgue Rieger de l'église St. Marylebone de Londres

(Priory, août 2005)

La 10ème de Chostakovich par Ancerl. Foudroyant, mais pas entièrement convaincant.

André a écrit:

La 10ème de Chostakovich par Ancerl. Foudroyant, mais pas entièrement convaincant.

Il déchausse l'orchestre dans l'Allegro (2e mouvement): 3:51.

André a écrit:

La 10ème de Chostakovich par Ancerl. Foudroyant, mais pas entièrement convaincant.

Ça va souvent de pair, pourtant ; et notamment dans cette symphonie-ci qui peut passer comme une lame de fond !
(Et qui "accepte", par ailleurs, une grande amplitude dans l'interprétation et le rendu orchestral, cf. Karajan vs les "Russes" !)

Hindemith:Concerto pour orchestre (Himself)

Deux grosses purges, ce matin:

● Beethoven: Concerto pour pianoforte avec accompagnement d’orchestre nº4 op. 58
Arthur Schoonderwoerd (pianoforte Johann Fritz, Vienne 1805-1810), Ensemble Cristofori
Utrecht, IX.2004
Alpha
Dieu sait que je peux aimer Beethoven sur instruments anciens, mais là, non franchement, c’est juste pas possible... Voir ici.

● Stockhausen: Gesang der Jünglinge, Nº8 (1955-56) pour sons électroniques et concrets
Karlheinz Stockhausen, Elektronisches Studio des WDR Köln
Stockhausen Verlag
Autant j’étais heureux de ma découverte du jeune Sto chambriste webernien, autant là, ce bidule électronique est vraiment très, très pénible. Voir ici.

Bon, je vais me venger sur du Nielsen, du coup...

Hindemith:Concerto pour violon (Stern/Bernstein)

Domenico Scarlatti "1685-1757"

• Violin transcriptions
Tedi Papavrami
Assez injustifiable dans sa tentative de "réduction", un peu monstrueux (sans parler de la prose de Jacques Drillon : "tout le contraire en somme de l'orchestration,..., qui n'est  que pente, tendance , inclination, vice solitaire... ")? Et à ce titre quelque peu irritant à première écoute, et à seconce écoute: des choses très belles, surtout les mouvements lents (Kk. 481, 87, 426...) ou "à bras le corps" (Kk. 141)




• Transcriptions pour Guitare
Gérard Abiton

Spoiler:

Joli, trop joli? Il l y a franchement quelque chose qui me manque. Tout est si bien poli. La guitare pourrait évoquer chez Scarlatti la "furia" andalouse et quelques éclats, mais ce n 'est pas visiblement la perspective de ce disque (parfait en son genre). Je m'y retrouve pas.

Johannes Brahms
* Ballade op.118 no.3
* Intermezzo op.117 no.2
Philippe Cassard, piano

Hindemith: Kammermusik n°3 (Abbado)
Haydn:Quatuor n°4 de l'op.50 (Kodaly)

Scriabine: Concerto pour piano/Sudbin, Litton

+

Johannes Brahms
* Sextuors no.1 op.18 & no.2 op.36
Octuor de la Philharmonie de Berlin

Ravélavélo a écrit:

Johannes Brahms
* Sextuors no.1 op.18 & no.2 op.36
Octuor de la Philharmonie de Berlin

À la fois pour les parties et pour leur somme !

bAlexb a écrit:

À la fois pour les parties et pour leur somme !

Brahms n'est pas d'une écoute facile pour moi.

Ca a aussi été difficile pour moi au début.

------------------------

Schoenberg:Quatuor n°4 (Prazak)
Hindemith:Musique de Concert op.49 (Haas/Himself)

Ma préférence va aux Variations sur un thème de Haydn:

Tu aimerais probablement aussi les Variations et Fugue sur un thème de Handel, fameusement arrangées pour orgue par Rachel Laurin.





Si tu veux l'écouter éventuellement, tu aurais qu'à aller au site Organlive et tu cliques sur Request et tu attends un peu.

http://www.organlive.com/aid/1525

plenum a écrit:

Tu aimerais probablement aussi les Variations et Fugue sur un thème de Handel, fameusement arrangées pour orgue par Rachel Laurin.

Malheureusement je ne les connais pas,
par contre je trouve vraiment intéressant l'arrangement pour orgue de Rachel Laurin que je n'ai jamais entendue non plus, mais je suis sa carrière de mon mieux, merci pour le lien.
J'aimerais un cahier de ses oeuvres pour piano comme ses Dix Pièces op.1.

Ravélavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

À la fois pour les parties et pour leur somme !

Brahms n'est pas d'une écoute facile pour moi.

Ah, et puis, cette version là peut ne pas aider... (Je parle de Menuhin, Gendron & Co.)
Disons qu’il faut supporter une approche très «romantique»: du rubato à la louche, des portamenti en veux-tu en voilà, le tout noyé dans un épais halo de vibrato (et des phrasés plus «expressifs» que naturels)...
Je conçois qu’on puisse aimer, mais, personnellement ça ne m’a jamais beaucoup touché.
Pour une version plus droite, moins sentimentale mais ample, détaillée et tendue, tu peux essayer les versions du Leipziger Streichquartett chez MDG (voire L’Archibudelli chez Sony, si tu n’as pas peur d’un son baroquisant et plus fluet).
Et puis si tu veux du romantique, essaye (mais dans le seul 1ᵉ) Casals à Prades en 52 (Sony): là, c’est tout aussi intense qu’à Abbey Road, mais le son est plus sombre et plus râpeux, et d’une intensité plus tragique qu’effusive.

Strauss : Quatre derniers Lieder.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Maser

Strauss : Cäcilie.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Morgen!.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Wiegenlied.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Ruhe, meine Seele.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Meinem Kinde.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Zueignung.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
 

Webern : Intégrale des Lieder. Oelze, Schneider
 

Benedictus a écrit:

Disons qu’il faut supporter une approche très «romantique»: du rubato à la louche, des portamenti en veux-tu en voilà, le tout noyé dans un épais halo de vibrato (et des phrasés plus «expressifs» que naturels)...
Je conçois qu’on puisse aimer, mais, personnellement ça ne m’a jamais beaucoup touché.
Pour une version plus droite, moins sentimentale mais ample, détaillée et tendue, tu peux essayer les versions du Leipziger Streichquartett chez MDG (voire L’Archibudelli chez Sony, si tu n’as pas peur d’un son baroquisant et plus fluet).
Et puis si tu veux du romantique, essaye (mais dans le seul 1ᵉ) Casals à Prades en 52 (Sony): là, c’est tout aussi intense qu’à Abbey Road, mais le son est plus sombre et plus râpeux, et d’une intensité plus tragique qu’effusive.

La manière dont tu me décris la version Menuhin me plaît et pique ma curiosité parce que j'aime le rubato, sûrement très beau.
Mais pour moi la musique de Brahms, à l'exception des Variations Haydn, est d'une lourdeur et d'une complexité quasi incompréhensible à mes oreilles, je m'y fais tant bien que mal, pas trop souvent.

Rachel Laurin (1961)
* Concerto pour Piano et Orchestre op.46
Pamela Reimer, Piano - Orchestre Symphonique de Drummondville
Dir.: Pierre Simard (Avril 2013)

Denisov : Symphonie nº1 (1987).  Ministère de la Culture (Rozhdestvenski)

plenum a écrit:

Rache Laurin fut l'adjointe de feu Raymond Daveluy.

Ravélavélo a écrit:

Mais pour moi la musique de Brahms, à l'exception des Variations Haydn, est d'une lourdeur et d'une complexité quasi incompréhensible à mes oreilles

Alors saute sur les Sérénades (Boult, Chailly évidemment) ; sur la 3e symphonie aussi ou sur le (seul, pour commencer) mouvement lent de la 1ère.
C'est amusant, ta réflexion, parce que moi, au contraire, j'ai toujours considéré Brahms comme un compositeur desservi par un tempérament de romantique "médian" ; ce qu'on a pu lui reprocher par rapport à l'héritage à récupérer/assumer ou bien de Schumann (versant "humain trop humain"), ou bien de Beethoven (versant démiurge).
Mais ça n'est peut-être pas le lieu idéal pour en discuter ...

bAlexb a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Mais pour moi la musique de Brahms, à l'exception des Variations Haydn, est d'une lourdeur et d'une complexité quasi incompréhensible à mes oreilles

Alors saute sur les Sérénades (Boult, Chailly évidemment) ; sur la 3e symphonie aussi ou sur le (seul, pour commencer) mouvement lent de la 1ère.
C'est amusant, ta réflexion, parce que moi, au contraire, j'ai toujours considéré Brahms comme un compositeur desservi par un tempérament de romantique "médian" ; ce qu'on a pu lui reprocher par rapport à l'héritage à récupérer/assumer ou bien de Schumann (versant "humain trop humain"), ou bien de Beethoven (versant démiurge).
Mais ça n'est peut-être pas le lieu idéal pour en discuter ...

On peut en discuter tout en postant des disques qu'on écoute, pour rester dans le fil.
De Brahms, à part les Variations, il y a la Sonate pour violon et piano, l'opus 120 (version Zukerman-Barenboim).
Mais ce n'est pas un compositeur que j'aime naturellement.

anaëlle a écrit:

Strauss : Quatre derniers Lieder.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Maser

Strauss : Cäcilie.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Morgen!.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Wiegenlied.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Ruhe, meine Seele.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Meinem Kinde.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
Strauss : Zueignung.  Norman, Gewandhausorchester Leipzig, dir. Masur
 

Webern : Intégrale des Lieder. Oelze, Schneider
 

(LLG n’a pas entamé la sûreté de tes goût, à ce que je vois!)

Alexander Khubeev (1986–) : Ghost of Dystopia (2014)
Alexander Schubert (1979–) : Point Ones (2012)
Simon Steen-Andersen (1976–) : AMID (2004)
Stefan Prins (1979–) : Generation Kill (2012)
Nadar Ensemble (Thomas Moore)

Tchaikovsky:Concerto pour piano n°1 (Watts/Bernstein)

Emre Kaleli (1987–) : Il voto dell’innocenza (2011)
— : [No.12] Five Love Songs (2015)
Tobias Klich (1983–) : Goyas Räume (2013–15)
Raphaël Cendo (1975–) : Graphein (2014)
Ensemble Modelo62 (Ezequiel Menalled)

Tchaikovsky:Concerto pour violon (Stern/Bernstein)

Tchaikovsky: Symphonie n°6 (Bernstein)

Medtner: Concerto pour piano n°3/Sudbin, Litton

Hartmann, symphonies 1, 2 et 3.

Bruckner: le finale de la 9ème, 4 versions différentes.



Michael Gordon: Yo, Shakespeare.



Handel: Orlando.

● Nielsen: Symphonies n°1 en sol mineur, op. 7, n°2 «Les Quatre Tempéraments», op. 16 et n°3 «Sinfonia espansiva», op. 27:

Sir Colin Davis / London Symphony Orchestra
En public, Londres, X & XII.2011
LSO Live
Des versions sont à placer très haut dans la discographie, une version qui donne à saisir Nielsen dans tout l’empan de ses possibles (ou de ses ambiguïtés). Voir ici.

Tu connais la version Garaguly avec l'orchestre de Tivoli?

En comparaison au niveau tempérament, Davis c'est lymphatique alors que Garaguly c'est sanguin.

Non, mais si c'est au niveau de ses Sibelius, ça doit être très, très bon.
Cela dit, non: contre tout attente, Davis n'est pas du tout lymphatique, ici (flegmatique, à la rigueur): c'est distancié mais d'une intensité qui ne retombe jamais.

Il l'est si on le compare à Garaguly, car avec ce dernier, c'est intense, vivant, ça déménage non en énervé mais avec panache.

Je t'ai envoyé un MP.

Scriabine: Sonate n°9/Berlinskaya

John Dowland
* Lute Songs
Alfred Deller - Contre-ténor
Robert Spencer - Luth
The Consort of Six
Coffret 2 CDs Harmonia Mundi

Ravélavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Mais pour moi la musique de Brahms, à l'exception des Variations Haydn, est d'une lourdeur et d'une complexité quasi incompréhensible à mes oreilles

Alors saute sur les Sérénades (Boult, Chailly évidemment) ; sur la 3e symphonie aussi ou sur le (seul, pour commencer) mouvement lent de la 1ère.
C'est amusant, ta réflexion, parce que moi, au contraire, j'ai toujours considéré Brahms comme un compositeur desservi par un tempérament de romantique "médian" ; ce qu'on a pu lui reprocher par rapport à l'héritage à récupérer/assumer ou bien de Schumann (versant "humain trop humain"), ou bien de Beethoven (versant démiurge).
Mais ça n'est peut-être pas le lieu idéal pour en discuter ...

On peut en discuter tout en postant des disques qu'on écoute, pour rester dans le fil.
De Brahms, à part les Variations, il y a la Sonate pour violon et piano, l'opus 120 (version Zukerman-Barenboim).
Mais ce n'est pas un compositeur que j'aime naturellement.

Tu devrais te tourner vers ces opus tardifs, l'op. 120, dans la version originale pour clarinette (parfois transposée à l'alto, mais je ne connaissais pas la transcription pour violon), le quintette op. 115, également avec clarinette, les pièces pour piano op. 116-119.

Rien de lourd vraiment là dedans: Brahms atteint une forme de grande pureté. Ce n'est pas désincarné pour autant (les pièces pour piano étaient conçues par lui comme des "berceuses de ma douleur"), mais sans pathos excessif. En revanche, c'est toujours très structuré d'un point de vue formel, avec des audaces harmoniques, ce qui correspond peut-être à des aspects que tu n'aimes pas trop.

John Cage (1912–1992) : Six Short Inventions (1934) for 7 instruments
— : Imaginary Landscape No. 1 (1939) for two variable speed turntables, frequency recordings, muted piano and cymbal
Christopher Fox (1955–) : comme ses paroles (2006–8 ) for 8 amplified solo voices, pre-recorded voices and amplified cello
EXAUDI (James Weeks)
Anton Lukoszevieze, violoncelle
Apartment House

Chopin : Mazurkas (extraits)
Mendelssohn : Romances sans paroles (extraits)
Liszt : Rhapsodie hongroise No.2

Ignaz Friedman

Margarethe Siems dans les Huguenots, en 1911 ; une leçon de phrasé : /watch?v=zh_qZ7lDX1k !

(Avec La Valse, en prime, dans le pressage que j'ai.)

Brahms:Quintette pour piano et cordes (Pollini/Italiano)

Haydn:La Création (Karajan)

Eusèbe a écrit:

Ravélavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Mais pour moi la musique de Brahms, à l'exception des Variations Haydn, est d'une lourdeur et d'une complexité quasi incompréhensible à mes oreilles

Alors saute sur les Sérénades (Boult, Chailly évidemment) ; sur la 3e symphonie aussi ou sur le (seul, pour commencer) mouvement lent de la 1ère.
C'est amusant, ta réflexion, parce que moi, au contraire, j'ai toujours considéré Brahms comme un compositeur desservi par un tempérament de romantique "médian" ; ce qu'on a pu lui reprocher par rapport à l'héritage à récupérer/assumer ou bien de Schumann (versant "humain trop humain"), ou bien de Beethoven (versant démiurge).
Mais ça n'est peut-être pas le lieu idéal pour en discuter ...

On peut en discuter tout en postant des disques qu'on écoute, pour rester dans le fil.
De Brahms, à part les Variations, il y a la Sonate pour violon et piano, l'opus 120 (version Zukerman-Barenboim).
Mais ce n'est pas un compositeur que j'aime naturellement.

Tu devrais te tourner vers ces opus tardifs, l'op. 120, dans la version originale pour clarinette (parfois transposée à l'alto, mais je ne connaissais pas la transcription pour violon), le quintette op. 115, également avec clarinette, les pièces pour piano op. 116-119.

Rien de lourd vraiment là dedans: Brahms atteint une forme de grande pureté. Ce n'est pas désincarné pour autant (les pièces pour piano étaient conçues par lui comme des "berceuses de ma douleur"), mais sans pathos excessif. En revanche, c'est toujours très structuré d'un point de vue formel, avec des audaces harmoniques, ce qui correspond peut-être à des aspects que tu n'aimes pas trop.

Merci Eusède,
c'est toujours un plaisir d'avoir des suggestions,
je vais revenir à Brahms pour réhabiliter mon écoute face à son oeuvre,
j'ai quelques vinyles de lui (dont celui de l'opus 115 que tu me suggère par des interprètes que j'affectionne) et je sais: Brahms est un très grand compositeur alors je cherche à comprendre.
Dans mon livre de Barsacq sur Cioran, il est écrit que ce dernier plaçait Brahms en très haute estime, tout juste derrière Bach et il en parle souvent dans ses écrits.