Playlist (126)

Beethoven, quatuor à cordes n°2

C'est sympa

Chostakovitch : Quatuor n°7 (Borodine)

Haydn, symphonie n°34

Le premier mouvement est surement un des plus beaux trucs de Haydn, et le reste est sympatoche.

Maurice Ravel : Sonate pour violon et piano        1922-27 / Mourja, Rozanova

Pas hyper convaincu par leur blues...

Kurt Atterberg : Symphonie n°6 (interprètes inconnus, je suis sur youtube)

Je suis en train d'explorer un peu les symphonistes suédois, pas vraiment de découvertes inoubliables pour l'instant, mais cette symphonie d'Atterberg (un compositeur dont je connaissais à peine le nom auparavant) m'a vraiment bien plu, il y a des ambiances très sympa dans les deux premiers mouvements (le dernier est plus difficilement défendable).

Chostakovitch : Quintette pour piano et cordes (Richter/Borodine)

Contrairement aux symphonies et aux quatuors, c'est franchement pas à s'en relever la nuit.

Claude Debussy : Quatuor à cordes        1893 / Tokyo Quartet (Sony)
 +

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Quintette pour piano et cordes (Richter/Borodine)
Contrairement aux symphonies et aux quatuors, c'est franchement pas à s'en relever la nuit.

Tu veux dire que tu n'aimes pas ou que tu trouves ça flippant?

Sinon, je continue à taper dans le blockbuster symphonico-choral mainstream:

• Brahms: Ein deutsches Requiem:

Ileana Cotrubas (soprano), Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Carlo Maria Giulini / London Philharmonic Orchestra, Edinburgh International Festival Chorus / John Currie
En public, Édimbourg, VIII.1978
BBC Legends
Quelle claque! C’est immense! Comme version tradi et ample, sans doute ce que j’ai entendu de plus habité. Voir ici.

• Mahler: Symphonie nº2 en ut mineur «Résurrection»: I, II et III:

Kate Royal (soprano), Magdalena Kožená (mezzo-soprano), Sir Simon Rattle / Berliner Philharmoniker, Rundfunkchor Berlin / Simon Halsey
En public, Berlin, X.2010
Warner
Contre toute attente, ça ne m’a pas plu. Voir ici.

Franz Schubert (1797-1828)

Ces jours derniers
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Sonate n°6 en mi mineur D 566/506
Sonate n°14 (!) (15 ? ça se complique* ! enfin, les exercices comptables par rapport à cette musique...) en ut majeur "Reliquie" D 840
Paul Badura-Skoda, pianoforte

Spoiler:

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Sonate n°13 en la majeur D 664
Sonate n°14 en la mineur D 784
Sviatoslav Richter, piano

Spoiler:

Caspar David Friedrich (1774-1840) -Zwei Männer in Betrachtung des Mondes, huile sur toile (détail)

Les Nuits du lied, de la cantate et de la mélodie...





Au programme ce soir :     G. Mahler – C. Debussy – M. Ravel – B. Britten – J. Sibelius – F. Schubert – G. Fauré

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Quintette pour piano et cordes (Richter/Borodine)
Contrairement aux symphonies et aux quatuors, c'est franchement pas à s'en relever la nuit.

Tu veux dire que tu n'aimes pas ou que tu trouves ça flippant?

Je veux dire que c'est un peu pépère pour du Chosta...

Janet Baker


1) Gustav Mahler (1860-1911) :

Kindertotenlieder

Nun will die Sonn' so hell aufgehn - Nun seh' ich wohl, warum so dunkle Flammen - Wenn dein Mütterlein - Oft denk' ich, sie sind nur ausgegangen - In diesem Wetter, in diesem Braus

= Janet Baker, mezzo-soprano ; John Barbirolli, Orchestre Hallé de Manchester

(Emi, juillet 1967)

Janine Micheau


2) Claude Debussy (1862-1918) :

La Damoiselle élue, poème lyrique

Janine Micheau, soprano
Jeanine Collard, mezzo-soprano
Jean Fournet, Chorale Élisabeth Brasseur, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Decca, juin 1952)

Aucune autre version n'est plus magique.
Rien que les quatre premières minutes d'introduction orchestrale, c'est à fondre de volupté !
Et la suite est envoûtement...  

3) Maurice Ravel (1875-1937) :

Shéhérazade

Asie - La Flûte enchantée - L'Indifférent

= Anne Sofie von Otter, mezzo-soprano ; Pierre Boulez, Orchestre de Cleveland

(DG, avril 1999)

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Quintette pour piano et cordes (Richter/Borodine)
Contrairement aux symphonies et aux quatuors, c'est franchement pas à s'en relever la nuit.

Tu veux dire que tu n'aimes pas ou que tu trouves ça flippant?

Je veux dire que c'est un peu pépère pour du Chosta...

Sérieux?

Pour moi c'est au-dessus de beaucoup de quatuors (pas tous géniaux quand même), réécoute au moins la fugue!...

Glocktahr a écrit:

Xavier a écrit:

Norgard: Symphonie n°3/Dausgaard

+

Ca ne t'a pas emballé plus que ça ? Tu peux en dire plus ?

Ca ne t'a pas semblé original ? (auquel cas tu verrais des oeuvres qui s'en rapprochent ?)

Si, c'est carrément original, au niveau formel ainsi qu'au niveau de l'orchestration.
Après j'ai quand même trouvé ça assez long et assez bavard, mais je ne serais pas contre une réécoute un de ces quatre.

Peter Pears


4) Benjamin Britten (1913-1976) :

Seven Sonnets of Michelangelo, Op. 22

Si come nella penna
A che piu debb'io mai
Veggio co' bei vostri occhi
Tu sa' ch'io so
Rendete a gli occhi mei
S'un casto amor
Spirto ben nato

= Peter Pears, ténor ; Benjamin Britten, piano

(HMV, novembre 1942)


L'enregistrement Decca de 1954

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Deutsche Arien. HWV 202-210
Akademie für Alte Musik Berlin
Dorothea Röschmann, soprano

Wagner: Die Walküre, acte 1 pour l'instant/Zweden

5) Johan Sibelius (1865-1957) :

Flickan kom ifran sin, Op. 37.5
Den första kyssen, Op. 37.1
Var det en dröm ?, Op. 37.4
Säv, säv, susa, Op. 36.4
Svarta rosor, Op. 36.1

= Birgit Nilsson, soprano ; Leo Taubmann, piano

(RCA, avril-mai 1961)

Hermann Prey


6) Franz Schubert (1797-1828) :

Heidenröslein, D. 257
An die Entfernte, D. 765
Rastlose Liebe, D. 138
Erster Verlust, D. 226
An Schwager Kronos, D. 369
Schäfers Klagelied, D. 121
Willkommen und Abschied, D. 767

= Hermann Prey, baryton ; Karl Engel, piano

(Decca, février 1964)

Elly Ameling


7) Gabriel Fauré (1845-1924) :

La Chanson d'Eve, Op. 95
Le Jardin clos, Op. 106

= Elly Ameling, soprano ; Dalton Baldwin, piano

(Emi, 1970-1974)

Dans une soirée lied, Mélo a quand même réussi à placer Nilsson

La moitié d'Elektra de Strauss dans la version Thielemann

C'est peut être la version mais ça ma paru moins foufou que d'habitude, mais c'est peut être moi qui m'habitue.

Cololi a écrit:

Dans une soirée lied, Mélo a quand même réussi à placer Nilsson

Oh, tu peux parler, je suis sûr que tu écouterais Domingo dans L'Horizon chimérique !

(Et moi Nimsgern dans la Belle Meunière, j'assume.)

Glocktahr a écrit:

La moitié d'Elektra de Strauss dans la version Thielemann

C'est peut être la version mais ça ma paru moins foufou que d'habitude, mais c'est peut être moi qui m'habitue.

C'est une version qui insiste plus sur le détail orchestral que sur la violence, oui. Cela dit, je ne la trouve pas gentille non plus ; si tu veux du très vilain, il y a Mitropoulos évidemment (à Vienne si tu veux que ça tienne la route musicalement et un son décent, sinon il y a Florence qui est génial dans la veine « on fait tous n'importe quoi mais on y croit tellement que ça fonctionne »).

Cololi a écrit:

Mélo a quand même réussi à placer Nilsson

Oui, j'aime bien, elle chante fort !

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Dans une soirée lied, Mélo a quand même réussi à placer Nilsson

Oh, tu peux parler, je suis sûr que tu écouterais Domingo dans L'Horizon chimérique !  

(Et moi Nimsgern dans la Belle Meunière, j'assume.)

Aurais tu l'amabilité de m'indiquer la référence de l'enregistrement je te prie ?

Mahler Symphony No.5
Eschenbach, Houston Symphony Orchestra

Brahms, concerto pour violon, op.77

Gluzman est absolument implaccable techniquement, très grande version et en même temps une vision conventionnelle que cela n'apporte pas grande chose à la discographie. Belle prise de son.

Je suis scotché bien plus avec Szeryng et Kubelik.

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :   J.S. Bach – M. Praetorius – F. Couperin – J. Taverner – G. Bouzignac – W.A. Mozart

DavidLeMarrec a écrit:

Glocktahr a écrit:

La moitié d'Elektra de Strauss dans la version Thielemann

C'est peut être la version mais ça ma paru moins foufou que d'habitude, mais c'est peut être moi qui m'habitue.

C'est une version qui insiste plus sur le détail orchestral que sur la violence, oui. Cela dit, je ne la trouve pas gentille non plus ; si tu veux du très vilain, il y a Mitropoulos évidemment (à Vienne si tu veux que ça tienne la route musicalement et un son décent, sinon il y a Florence qui est génial dans la veine « on fait tous n'importe quoi mais on y croit tellement que ça fonctionne »).

Ok merci, je verrai un jour où je suis d'humeur à écouter de la musique de fou.

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Orgelbüchlein, chorals BWV 599-617

= Marie-Claire Alain, orgue Van Hagerbeer/Schnitger de l'église Saint-Laurent d'Alkmaar

(Erato, septembre 1991)

Georgy Dorokhov (1984–2013) : Concertino pour violon seul et cinq instrumentistes (2010)
Olga Rayeva (1971–) : Autumn street’s relief pour flute, clarinette, piano, violon et violoncelle (2003)
Sergei Newski (1972–) : Glissada pour flute et clarinette basse (2010)
Alexander Khubeev (1986–) : Noir pour voix, clarintte, piano et percussion (2010)
Dmitri Kourliandski (1976–) : Pas d’action pour clarinette, cor des alpes, violon, violoncelle, piano et percussion (2003)
Ensemble Aleph

Abbaye St Georg de Grauhof bei Goslar (Allemagne, Basse-Saxe)


2) Michael Praetorius (1571-1621) :

Christ, unser Herr, zum Jordan kam
Eine feste Burg ist unser Gott
Wir glauben all in einem Gott

= Friedhelm Flamme, orgue Treutmann de l'Abbaye St Georg de Grauhof bei Goslar

(CPO, juin 2011)

Trois chefs d'oeuvre du répertoire nord-allemand, de proportions monumentales (257, 411, 310 mesures), que le musicologue Willi Appel rattache au genre du grand chorale motet, arborant une complexe et puissante élaboration du texte liturgique.
Joué sur un de mes orgues préférés, et enregistré sur format SACD. Je n'avais jamais entendu une mise en espace aussi réaliste de l'acoustique de cette abbaye  

Johannes Brahms

Quatuor avec piano en sol mineur Op.25

Trio Wanderer & Christophe Gaugué

Label Harmonia Mundi

Graduel D'Alienor De Bretagne - Plainchant et polyphonies des XIII° et XIV° siecles (Organum)

A gauche, Chapelle du King's College d'Aberdeen (Écosse)


3) François Couperin (1668-1733) :

Messe à l'usage des Paroisses -Kyrie

= Roger Williams, orgue Aubertin de la Chapelle du King's College d'Aberdeen

(Cantoris, avril 2004)

Notre petit monde est tissé de coïncidences.
Par le hasard des choses, avant de construire cet orgue pour la prestigieuse université aberdonienne à la fin des années 1990,
Bernard Aubertin avait achevé la restauration de l'instrument de l'abbaye Saint-Georges de Boscherville (près de Rouen),
que l'on doit au facteur Guilloume Lesselier (alias William Leslie) mort en 1642 et originaire... d'Aberdeen.

Alexander Khubeev (1986–) : Sounds of dark time (2011)
Mikhail Krutik (1980–) : Jukebox (2011)
Anton Vasiliev (1984–) : Purely moral panic (2011)
eNsemble (Fedor Lednev)

Les King's Choristers, en 1927


4) John Taverner (1490-1545) :

Kyrie "Leroy"
Messe The Western Wind : Gloria - Credo - Sanctus - Benedictus- Agnus Dei
Dum transisset sabbatum
Christe Jesu, pastor bone
Mater Christi

= David Willcocks, Choeurs du King's College de Cambridge

(Argo, août 1961)

Alexandra Filonenko (1972–) :
— Irreversibility of Mechanism pour violon et électronique (2014)
— Obsession pour violoncelle et électronique (2015)
— Schattenspiel pour accordéon (2011)
— JACKSON(S) pour contrebasse et électronique (2014)
— NACKT pour contreténor (2013)
Daniel Gloger
Vladislav Pesin, Konstantin Manaev, Grigory Krotenko, Yusipev
Alexey Nadzharov, Alexandra Filonenko

5) Guillaume Bouzignac (1590-1640) :

Ecce festivitas amoris
Ecce homo
Unus ex vobis
In pace, In idipsum
Ha ! Plange
Vulnerasti cor meum
Alleluia, venite amid
Flos in flores
O Mors, ero mors tua
Clamant clavi
Ecce Aurora
Dum silentium
Jubilate Deo
Salve, Jesu piisime
Avec Maria
Tota pulchra est

Les Pages de la Chapelle, dir. Olivier Schneebeli
Enemble de violes Orlando Gibbons
William Christie, Les Arts Florissants

(Harmonia Mundi, avril 1993)

Douceur séraphique, mais aussi aveuglants clairs-obscurs caractérisent le style déclamatoire de ce « Gesualdo des campagnes languedociennes »
à qui Schneebeli s’était déjà intéressé dans deux précédents disques, pour Arion en 1982, pour Valois en 1986.
Ici avec l’équipe de Christie s’atteint une consécration : un album attendrissant et euphorisant !  

Friedrich Schenker (1942–2013) : Landschaften für großes Orchester (1974)
Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig (Herbert Kegel)
Georg Katzer (1935–) : Streichermusik 1 für 14 Solostreicher (1971)
Kammerorchester Berlin (Max Pommer)
Frank-Volker Eichhorn (1947–1978) : Varianten für großes Orchester (1973)
Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig (Jochen Wehner)

et plus tôt dans la soirée, dans le même genre :

6) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1789) :

Messe en ut mineur, K. 427

Barbara Schlick, soprano
Monika Frimmer, soprano
Christoph Prégardien, ténor
Klaus Mertens, basse

Peter Neumann, Choeur de chambre de Cologne, Orchestre Collegium Cartusianum

(Emi, novembre 1989)

Tandis que Lucien se remémore l'autre côté du "Rideau de fer",
voici un enregistrement capté alors que le Mur de Berlin venait juste de tomber.
Interprétation nerveuse, fine, croustillante, HIP.

Dohnanyi
Concerto pour violon No.2
Concerto pour piano No.2
Concertino pour harpe

Helmut Lachenmann (1935–) :
— Ein Kinderspiel pour piano (1980)
— Wiegenmusik pour piano (1963)
— Guero pour piano (1970)
— Echo andante pour piano (1961–62)
— Serynade pour piano (1997/98)
Marino Formenti



Mais du moins, dans la mesure où les enfants se pensent et s’acceptent comme susceptibles de découvrir, on pourrait soutenir qu’ils vivent avec plus de plaisir ce que nous, adultes, resentons comme « amer », inconfortable ou dérangeant : à savoir la rupture de l’habitude. Si bien que c’est au miroir d’un tel exemple que les adultes se reconnaissent comme ce qu’ils sont en vérité : des enfants difficiles à éduquer. Et le même Arnold Schönberg, celui qui a rendu les choses si difficiles tant pour nous que pour lui-même, a dédié l’une de ses œuvres les plus intransigeantes, son Quintette à vent opus 26, qui dure plus d’une demi-heure, à un enfant : au petit Arnold.

André Mathieu, concerto No.3
Il était clairement en avant par rapport à son âge mais en retard part rapport à son temps.

Aujourd’hui:

• Maxwell Davies: Symphonie nº3 (1984):

Sir Peter Maxwell Davies / BBC Philharmonic
Manchester, IX.1993
Naxos
Ça m’a bien plu (alors que je n’ai pas aimé la 10, beaucoup plus néo). Langage assez difficile à définir (atonal très polarisé ou tonal très disloqué - avec pas mal de modal, en plus), atmosphères plutôt sombres ou méchantes mais avec quelques plages lyriques, orchestration qui tire plutôt vers un décadentisme un peu gris, un peu sale mais très grenu (genre Krenek 2) et avec des éclats cuivrés très anglais (genre Bax). Ça fait un peu penser à du Henze, mais en moins coloré, en plus rugueux.
Apparemment, PMD n’a pas de fil dédié...  
(Dommage, parce que vu le volume du corpus et son apparent disparate stylistique, je serais preneurs de quelques repères d’orientation.)