Playlist (127)

luisa miller a écrit:

Warf .Je répondait à Démocrite

Warf (bis). Autant pour moi, mea culpa.

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :   G. Frescobaldi – C. Gregorianus – H. Berlioz – H. Scheidemann

Koechlin: L'Album de Lilian/Graf, Racine, Cholette

Peter Ruzicka : "... SICH VERLIERAND" pour récitant et quatuor à cordes        1996 / Minguet Quartett

Piazza Maggiore de Bologne, -à gauche la Basilique San Petronio (Italie, Émilie-Romagne)


1) Girolamo Frescobaldi (1583-1643) :

Messa della Madonna

= Sergio Vartolo, orgue in cornu Epistolae de la Basilique San Petronio de Bologne

(Tactus, janvier 1990)

Un instrument souvent enregistré dans ce répertoire,
capté dans l'immense vaisseau (quelle réverbération !) de la Basilique,
-qui, au sein de la Chrétienté, reste le plus vaste édifice gothique en briques.

Mélomaniac a écrit:

Anaxagore a écrit:

Stravinsky: Le sacre du printemps

Après avoir blind-testé 30 versions, il te reste encore de l'appétit ? :hehe

Disons que là c'est une (heureuse) conséquence de l'écoute comparée, mais je vais bientôt ranger le Sacre au placard pour un temps ...avant l'overdose    .

• Klemperer: Symphonie nº1 «Symphonie en deux mouvements» (1960):

Alun Francis / Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz
Ludwigshafen, VI.2003
CPO
Je prévois d’écouter les deux symphonies et ensuite de comparer avec les versions de Klemperer himself, mais pour l’instant...
Est-ce que quelqu’un saurait, dans le II de cette 1ᵉ, ce que vient faire la Marseillaise (à peine kurtweillisée) au milieu d’un mouvement lent en variations de style bergo-hindemithien?

Mahler: symphonie n° 1 « Titan » (Concertgebouw, Bernstein, live 1987). Début d'une réécoute, après plusieurs années, de cette seconde intégrale de Lenny. Une très belle première. L'approche très subjective du chef colle à merveille avec l'architecture encore assez lâche de ce premier projet symphonique du compositeur. Et l'orchestre du Concertgebouw brille de mille feux .

Koechlin: Vers le soleil, 7 monodies pour Ondes Martenot/Simonin

Benedictus a écrit:

• Klemperer:

Alun Francis / Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz
Ludwigshafen, VI.2003
CPO
Je prévois d’écouter les deux symphonies et ensuite de comparer avec les versions de Klemperer himself, mais pour l’instant...
Est-ce que quelqu’un saurait, dans le II de cette 1ᵉ, ce que vient faire la Marseillaise (à peine kurtweillisée) au milieu d’un mouvement lent en variations de style bergo-hindemithien?

J'savais pas que ça existait !

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Zhurbin, Symphonie n°2 « Giocosa », Musica Viva ChbO, Ponkin
Du soviétisme, mais léger. La Première est sympa aussi, plein d'effets, assez linéaire et rhapsodique, mais pas sans charme.

¶ Manoury, Kein Licht
Le livret n'est pas très édifiant, plutôt une pochade qu'autre chose, mais la musique est comme toujours très belle !

¶ Mascagni, Iris (avec Mazzola-Gavazzeni et Cura)
Réputé son meilleur opéra, et une sacrée punition !

¶ Casella, La Donna serpente, Noseda à Turin (2016)
Ça emprunte beaucoup à Boris Godounov et à Prokofiev, mais c'est assez plat.

¶ ფალიაშვილი (Paliaşvili), Daisi
Une sorte de Tchaïkovski géorgien… ça fonctionne vraiment très bien, un grand plaisir à tout écouter, mais j'ai l'impression que ça parle plutôt russe sur ma bande… C'est étiqueté Tbilissi, mais comme ça a aussi été donné à Odessa et Moscou, je m'interroge.

¶ Williams – Suite de Star Wars – Philharmonique de Bergen, Litton
La meilleure version de tous les temps.
¶ Williams – Grande Suite de Star Wars (d'une heure, de I à VI) – Radio Danoise
Version très longue, avec beaucoup de suppléments rarement donnés en concert (Duel of the Fates, Anakin Theme, Love on the Balcony…).
¶ Williams – Suite renouvelée de Star Wars (thème de Rey au lieu de Leïa) – Philharmonique de Bergen, Gardner

Tout ça se trouve en vidéo en ligne (Bachtrack pour le premier, YouTube pour les deux autres).

Petit trip thématique horreur-Harar-Arthur :

Hans Werner Henze - Cantate "Being Beauteous" (1963)
Edda Moser
Fritz Helmis (harpe), Eberhard Finke, Wolfgang Böttcher, Peter Steiner, Heimrich Majowski (violoncelles), dir. H.W. Henze

Benjamin Britten - Les Illuminations (1940)
Ian Bostridge
Berliner Philharmoniker, dir, Simon Rattle

Koechlin: Stèle funéraire pour 3 flûtes à tour de rôle opus 224/Racine

Trois types de flûtes, alors ?
Parce que je ne vois pas d'intérêt à ce que trois instruments identiques se succèdent

ovni231 a écrit:

Benedictus a écrit:

• Klemperer:

Alun Francis / Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz
Ludwigshafen, VI.2003
CPO
Je prévois d’écouter les deux symphonies et ensuite de comparer avec les versions de Klemperer himself, mais pour l’instant...
Est-ce que quelqu’un saurait, dans le II de cette 1ᵉ, ce que vient faire la Marseillaise (à peine kurtweillisée) au milieu d’un mouvement lent en variations de style bergo-hindemithien?

J'savais pas que ça existait !

Du coup :

Otto Klemperer : Symphony No. 1 (1960)
Concertgebouw Orchestra Amsterdam
Otto Klemperer, conductor

C'est assez déconcertant par rapport à son répertoire de prédilection. Et bizarrement, comme par le hasard, le son est vraiment pas top.

J'allais justement écouter ça après le disque CPO.
De ce point de vue, la 2ᵉ, que je connais déjà, est beaucoup plus attendue.

Mélomaniac a écrit:

Trois types de flûtes, alors ?
Parce que je ne vois pas d'intérêt à ce que trois instruments identiques se succèdent

C'est pour être plus caricatural.

TROLOLO la Marsheillaise !

Mélomaniac a écrit:

Trois types de flûtes, alors ?
Parce que je ne vois pas d'intérêt à ce que trois instruments identiques se succèdent

Oui, les trois flûtes habituelles: piccolo, grande flûte, et flûte alto en sol.

Merci, intéressant comme procédé, j'y jetterai une oreille.

Otto Klemperer : Symphony No. 2 (???)
Philharmonia Orchestra
Otto Klemperer, conductor

C'est déjà mieux définie. M'enfin ça n'emporte pas des briques.

2) Séquences du Chant Grégorien :

Grates nunc omnes reddamus Domino Deo
Laetabundus exsultet fidelis chorus
Stans a longe publicanus
Lauda, Sion, Salvatorem
Victimae Paschalis laudes
Zima vetus expurgetur
Summi triumphum regis
Omnes gentes, plaudite
Veni, Sancte Spiritus
Dies irae, dies illa
Rex caeli, Domine maris
Mundi aetate octava

= Konrad Ruhland, Choralschola, Capella antiqua de Munich

(Seon, décembre 1980)

Ruhland et ses chantres proposent une approche vive et colorée du répertoire grégorien,
qui s'épanouit dans une acoustique large mais cohérente et structurante (église bavaroise de Niederaltaich).
Les chants de Séquence pullulèrent au Moyen-Âge (plusieurs milliers !), avant que le Concile de Trente et le Missale Romanum
ne mènent drastiquement à les limiter à quelques-unes : Victimæ paschali laudes, Veni Sancte Spiritus, Lauda Sion et Dies iræ.

ovni231 a écrit:

TROLOLO la Marsheillaise !

N'est-ce pas? Effet WTF garanti.

Bon, la 2ᵉ - de 1967-68 - est (comme dans mon souvenir) beaucoup plus conforme à ce qu'on peut attendre de Klemperer compositeur (langage post-mahlérien tendu dans le I, mouvement lent plutôt Bruckner - mais avec des angles plus Hindemith-Weill et une aspiration à une forme plus ramassée, classicisante.) C'est mieux par Francis (plus tendu, image sonore plus détaillée), mais ce n'est pas non plus de l'immense musique (dans un esprit assez proche, Tyberg fait bien mieux.)

ovni231 a écrit:

Otto Klemperer : Symphony No. 2 (???)
Philharmonia Orchestra
Otto Klemperer, conductor

C'est déjà mieux définie. M'enfin ça n'emporte pas des briques.

J'arrête avant 15 minutes, cette platitude est insoutenable. Quand je pense que c'est en partie à cause de lui que le monde entier a dû attendre vingt-cinq longues années avant de pouvoir entendre une note de la quatrième symphonie de Dmitri Dmitrievitch. Juste parce que "six flûtes c'est trop pour une tournée aux Etats-Unis...". Quelle hypocrisie !

Josef Haydn
* Sonate nº 59 en mi bémol, Hob. XVI:49
2 versions:
Alfred Brendel
Glenn Gould

Josef Haydn
* Sonate en la bémol majeur Hob XVI/46
Catherine Collard (1992)

Étonnant Haydn !
Surtout pour le mouvement central joué avec grâce, d'une superbe lenteur métaphysique, abstraite et intemporelle.

3) Hector Berlioz (1803-1869) :

Grande Messe des Morts, Op. 5

Léopold Simoneau, ténor
Lorna Cooke de Varon, Chœurs du Conservatoire de Nouvelle-Angleterre
Charles Munch, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, avril 1959)

Félix Mendelssohn
* Chants Sans Paroles
Peter Nagy, piano
(Naxos, 1989)

Josef Haydn
* Sonate no 31 en la bémol majeur, Hob XVI-46
Ivo Pogorelich, piano

La même sonate écoutée plus tôt, avec Pogorelich cette fois: éclatant dans le premier mouvement, le second est joué de façon plus animée, il conserve cependant son caractère méditatif.
La version Collard me semble plus fascinante par sa troublante lenteur.

La St Pieterskerk de Leiden (Pays-Bas)


4) Heinrich Scheidemann (1596-1663) :

Erbarm dich mein, o Herre Gott, WV 4
O Gott, wir danken deiner Güt', WV 22
Jesu, du wollst uns weisen, WV 78
Vater unser im Himmelreich, WV 28
Ein feste Burg ist unser Gott, WV 76

= Leo van Doeselaar, orgue van Hagerbeer de l'église Saint-Pierre de Leiden

(MDG, octobre 2011)

Josef Haydn
* Sonate Hob XVI/50 en ut majeur
Catherine Collard, piano (1990)

Cette sonate d'un caractère espiègle laisse entrevoir un tout autre aspect du jeu de Collard.
Le mouvement central possède encore un charme envoûtant.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Williams – Suite de Star Wars – Philharmonique de Bergen, Litton
La meilleure version de tous les temps.

Oui, formidable ! Très belle ouverture de Gwendoline par le même orchestre dirigé par N.Järvi sur Bachtrack également.

Nielsen : Symphonie n°4 "L'inextinguible" (Bloomstedt Decca)

Mozart : Symphonies n° 36 "Linz" et n°38 "Prague" (Bernstein Sony et DG)

Sibelius : Symphonie n°6 (Sanderling)

Peter Ruzicka : ...FRAGMENT... pour quatuor à cordes        1970 / Minguet Quartett
 +
Peter Ruzicka : INTROSPEZIONE pour quatuor à cordes        1969-70 / Minguet Quartett
 +
Peter Ruzicka : KLANGSCHATTEN pour quatuor à cordes        1991 / Minguet Quartett

Peter Ruzicka : ...ÜBER EIN BERSCHWINDEN pour quatuor à cordes        1992 / Minguet Quartett
 +
Peter Ruzicka : STURZ pour quatuor à cordes        2004 / Minguet Quartett
 +
Peter Ruzicka : ERINNERUNG UND VERGESSEN pour soprano et quatuor à cordes        2008 / Minguet Quartett
 +

Roderick a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Williams – Suite de Star Wars – Philharmonique de Bergen, Litton
La meilleure version de tous les temps.

Oui, formidable ! Très belle ouverture de Gwendoline par le même orchestre dirigé par N.Järvi sur Bachtrack également.

Aussi les meilleurs Ouverture 1812 de Tchaïkovski et Feux d'artifice de Stravinski que j'aie pu entendre.

La Neuvième de Beethoven avec Suzuki m'a moins ébouriffé, il segmentait trop le spectre à la baroqueuse, on perdait le bel équilibre de l'ensemble (et le propos n'était pas très passionnant non plus). En revanche découvert le ténor Benjamin Bruns qui se jouait de la partie meurtrière, impressionnant.

Merci Ravelavélo !

Antonio Vivaldi
* Concertos pour flûte, Cordes et Basse continue
RV 108, 533 & 443
Capella Istropolitana
Oliver Dohnanyi
(Naxos, 1989)

P. I. Tchaïkovski
* Ouverture 1812
Royal Concertgebouw Orchestra
Sir Antonio Pappano
Concert 'live' du Prinsengracht 2013 des Pays-Bas

Toujours curieux d'entendre les coups de semonce des canons.
Dans ce cas-ci, ce sont des carabines.
L'attrait visuel est indéniable, public enthousiaste.

Hans Zender : Logos-Fragmente pour trente-deux voix et quatre groupes orchestraux        2006-07-09 / SWR Vokalensemble Stuttgart, SWR Sinfonieorchster Baden-Baden und Freiburg (Pomàrico)

Alfred Schnittke SYmphonie No. 3 (1981)

A chaque fois que j'écoute cette symphonie, la seule phrase qui me vient à l'esprit est "il est fou".

Et tu as bien raison.

Ravélavélo a écrit:

Josef Haydn
* Sonate en la bémol majeur Hob XVI/46
Catherine Collard (1992)

Étonnant Haydn !
Surtout pour le mouvement central joué avec grâce, d'une superbe lenteur métaphysique, abstraite et intemporelle.

Les trois disques Haydn de Collard sont absolument merveilleux. On a pu dire parfois que c'était un peu sage en comparaison de Richter, mais c'est surtout une approche d'une immense pudeur, d'une grande transparence et en même temps immensément chantante.

Klaus Huber : ...à l'âme de descendre de sa monture et aller sur ses pieds de soie... pour violoncelle, baryton, contralto, accordéon et percussion        2002-04 / Grimmer, Engel, Rikus, Noth, Pattman
 +
Klaus Huber : Metanoia pour orgue        1995 / Schulz
 +

lulu a écrit:

moi pas de grand-chose, c’est juste des jugements en l’air.
(on gros, ça voulait dire qu’il n’y a pas d’enregistrement soviétique ou russe pour cette symphonie.) [la 5e symphonie de Schnittke]

Ah bon, je suis entrain d'écouter un enregistrement deRozhdestvensky et l'orchestre Etat URSS (dans ce genre) de 1990. Ets-ce un fake ?

Maîtres allemands des XVII & XVIIIe siècles



Pachelbel - Partie n°2 des Délices musicales pour deux violons et continuo
Buxtehude - Suite pour clavecin en mineur, BuxWV 235
Rosenmüller - Sonata da camera n°2 en ré majeur (premier mouvement)
Telemann - Sonate en trio en mi majeur, TWV 42:E4
Telemann - Sonate pour flûte en fa mineur, TWV 41:f1
Telemann - Fantaisies pour le clavessin, TWV 33:21 & TWV 33:30

Sylvie Spycket, clavecin
Germaine Quellier-Fleury, violoncelle
Michel Debost, flûte
Janine Bobin, violon
Marie-France Gaudu, violon

L'aspect très daté de ces interprétations baroques (ici 1958) ne me dérange pas plus que ça... tant qu'il n'y a pas de crin-crin. Là ça se corse, c'est vraiment pâteux et informe

Par contre j'ai beaucoup aimé les pièces avec flûte ou même celles pour clavecin seul (dont une très belle Sarabande de Buxtehude que je ne connaissais pas), avec ce son un peu aigre.

James Dillon : Ignis Noster pour orchestre        1991-92 / BBC SO (Tamayo)
 +
James Dillon : Helle Nacht pour orchestre        1986-87 / BBC SO (Tamayo)

• Чайковский: Опричник:

Евгений Владимиров (Князь Жемчужный), Тамара Милашкина (Наталья), Владимир Маторин (Молчан Митьков), Лариса Никитина (Боярыня Морозова), Лев Кузнецов (Андрей Морозов), Раиса Котова (Басманов), Олег Кленов (Князь Вязьминский), Нина Дербина (Захарьевна), Геннадий Проваторов / Симфонический Оркестр Центрального Телевидения И Всесоюзного Радио, Детский Хор, Большой Хор Центрального Телевидения И Всесоюзного Радио
1980
Aquarius

Le cyrillique, ce n’est pas du snobisme, c’est juste que je me retrouve avec une version où il n’y a même pas une translittération approximative des noms des interprètes... Déjà qu’il faut jongler entre ceci et cela pour suivre...

Mais c’est très bien, c’est du drame assez intense, et qui avance sans temps mort. Et comme si souvent avec Tchaïkovski à l’opéra, ça fourmille de micro-trouvailles (mélodiques, harmoniques, rythmiques, d’orchestration...) Par ailleurs, c’est plus «couleur locale russe» (les scènes avec chœurs, en particulier) que La Dame de pique ou Eugène Onéguine (que je place quand même un petit cran au-dessus).

Ouai ouai, la concurrence avec David tout ça tout ça

Cololi a écrit:

la concurrence avec David

Nous laissons ce vocabulaire-là aux gens de la boutique et de la réclame. Dans notre monde, nous parlons plus volontiers d'émulation.

Bruno Luong a écrit:

lulu a écrit:

moi pas de grand-chose, c’est juste des jugements en l’air.
(on gros, ça voulait dire qu’il n’y a pas d’enregistrement soviétique ou russe pour cette symphonie.) [la 5e symphonie de Schnittke]

Ah bon, je suis entrain d'écouter un enregistrement deRozhdestvensky et l'orchestre Etat URSS (dans ce genre) de 1990. Ets-ce un fake ?

Alors ça ! Melodiya nous a caché ce fabuleux trésor pendant un quart de siècle !

Philippe Hurel : Fragment de lune pour ensemble et électronique        1985-86 / Ensemble Musique Oblique (Hurel)
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Marc-André Dalbavie : Paradis mécaniques pour quatre bois, sextuor de cuivres et piano        1981-83 / Berteletti, Ensemble Musique Oblique (Dalbavie)
 +
Philippe Durville : IMAC pour deux ensembles instrumentaux et synthétiseurs        1986 / Ensemble Musique Oblique (Durville)