Playlist (147)

Schulhoff: Duo pour violon et violoncelle/Krysa, Thedéen



Pour moi c'est à la hauteur de l'oeuvre de Ravel. (et par moments on y pense un peu)

Ah oui, ça aussi, j'avais bien aimé.

Cololi a écrit:

J'adore de plus en plus Kullervo ...

J'en suis assez dingue.    Les grandes œuvres de la maturité sont au-dessus en terme de génie d'écriture, mais n'empêche : il y a pas mal de passages dans Kullervo qui comptent parmi ce qui me bouleverse le plus chez Sibelius. Et de toutes façons je ne compte plus les œuvres de la 1ère période que j'aime beaucoup.
Pour Kullervo il n'y a pas de franchement mauvaises versions, mais écoute Lintu : prise de son incroyable et chanteurs totalement prenants : Kullervo et sa sœur" à écouter avec le texte : on se croirait à l'opéra !

Cololi a écrit:

Et Schulhoff ... je ne connaissais absolument pas. Mais là, à la 1° écoute ... je suis pas loin de crier au génie !

La 5ème (le final en deçà, mais le reste...), les lieder avec orchestre que je mets aussi haut que les Strauss ou Mahler, Flammen, le 2è concerto pour piano; oui c'est un génie qui pour moi a une place à part dans cette époque. Si tu as aimé la 1ère que je trouve assez Bartókienne, tu peux déjà t'attaquer aux quatuors.
EDIT : Oui le duo bien sûr ! Julia Fischer et Daniel Müller-Schott chez moi (mais je n'ai pas écouté d'autres versions)

Schoenberg : Serenade (Craft)

Beethoven : Sonate pour piano No.7 (Fischer A.)

5) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Capriccio brilliant en si mineur, Op. 22

= Gary Graffman, piano ; Charles Munch, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, mars 1960)

Xavier a écrit:

Schulhoff: Duo pour violon et violoncelle/Krysa, Thedéen



Pour moi c'est à la hauteur de l'oeuvre de Ravel. (et par moments on y pense un peu)

J'ai même plus d'intérêt à l'écoute du duo de Schullhoff qu'à celui de Ravel. Superbe pièce en tous les cas. J'aime aussi les œuvres de Schulhoff pour quatuor à cordes, dans un style similaire.

Xavier a écrit:

Oui, comment je me souviens de ça...

https://classik.forumactif.com/t3416p400-le-jeu-des-compositeurs-saison-3

Je n'avais aucun souvenir de l'épisode. Par contre, je ne dirais pas non à une nouvelle saison

Iskender a écrit:

J'en suis assez dingue.    Les grandes œuvres de la maturité sont au-dessus en terme de génie d'écriture, mais n'empêche : il y a pas mal de passages dans Kullervo qui comptent parmi ce qui me bouleverse le plus chez Sibelius. Et de toutes façons je ne compte plus les œuvres de la 1ère période que j'aime beaucoup.
Pour Kullervo il n'y a pas de franchement mauvaises versions, mais écoute Lintu : prise de son incroyable et chanteurs totalement prenants : Kullervo et sa sœur" à écouter avec le texte : on se croirait à l'opéra !

Oeuvre de jeunesse ... mais je trouve ça déjà très raffiné et inspiré. Et puis j'adore les 2 premières symphonies ...
J'ai sûrement des choses à découvrir chez lui encore ... mais je ne sais pas trop quoi.

Citation :

La 5ème (le final en deçà, mais le reste...), les lieder avec orchestre que je mets aussi haut que les Strauss ou Mahler, Flammen, le 2è concerto pour piano; oui c'est un génie qui pour moi a une place à part dans cette époque. Si tu as aimé la 1ère que je trouve assez Bartókienne, tu peux déjà t'attaquer aux quatuors.
EDIT : Oui le duo bien sûr ! Julia Fischer et Daniel Müller-Schott chez moi (mais je n'ai pas écouté d'autres versions)

Et bien ça fera des choses à découvrir ! Je ne vais pas me presser.

6) Béla Bartók (1881-1945) :

Sonate pour deux pianos et percussion

= Geza Frid, Luctor Ponse, pianos ; percussions de l'Orchestre Symphonique de Londres

(Mercury, juin 1960)

Beethoven : Concerto pour piano n° 4



www.deezer.com/fr/album/10234458 (#1-3)

Cololi a écrit:

Iskender a écrit:

J'en suis assez dingue.    Les grandes œuvres de la maturité sont au-dessus en terme de génie d'écriture, mais n'empêche : il y a pas mal de passages dans Kullervo qui comptent parmi ce qui me bouleverse le plus chez Sibelius. Et de toutes façons je ne compte plus les œuvres de la 1ère période que j'aime beaucoup.
Pour Kullervo il n'y a pas de franchement mauvaises versions, mais écoute Lintu : prise de son incroyable et chanteurs totalement prenants : Kullervo et sa sœur" à écouter avec le texte : on se croirait à l'opéra !

Oeuvre de jeunesse ... mais je trouve ça déjà très raffiné et inspiré. Et puis j'adore les 2 premières symphonies ...
J'ai sûrement des choses à découvrir chez lui encore ... mais je ne sais pas trop quoi.

Une première suggestion: https://classik.forumactif.com/t9461-ecoute-comparee-sibelius-tapiola

7) Edvard Grieg (1843-1907) :

Sonate en mi mineur, Op. 7

= Glenn Gould, piano

(CBS, mars 1971)

Wagner: Meistersinger, acte 1/Thielemann

8.) Mili Balakirev (1937-1910) :

Concerto en fa dièse mineur, Op. 1

= Howard Shelley, piano ; Vassily Sinaïsky, Orchestre philharmonique de la BBC

(Chandos, avril 1998)

Plutôt qu'un concerto discursif, un bref et mignon chromo paysagiste, avec piano obligé.

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Iskender a écrit:

J'en suis assez dingue.    Les grandes œuvres de la maturité sont au-dessus en terme de génie d'écriture, mais n'empêche : il y a pas mal de passages dans Kullervo qui comptent parmi ce qui me bouleverse le plus chez Sibelius. Et de toutes façons je ne compte plus les œuvres de la 1ère période que j'aime beaucoup.
Pour Kullervo il n'y a pas de franchement mauvaises versions, mais écoute Lintu : prise de son incroyable et chanteurs totalement prenants : Kullervo et sa sœur" à écouter avec le texte : on se croirait à l'opéra !

Oeuvre de jeunesse ... mais je trouve ça déjà très raffiné et inspiré. Et puis j'adore les 2 premières symphonies ...
J'ai sûrement des choses à découvrir chez lui encore ... mais je ne sais pas trop quoi.

Une première suggestion: https://classik.forumactif.com/t9461-ecoute-comparee-sibelius-tapiola

Je connais !

Alors Luonnotar, La Tempête?

Xavier a écrit:

Alors Luonnotar, La Tempête?

Connais pas

• Beethoven: Symphonie n°3 «Eroica» en mi bémol majeur, op. 67:

François-Xavier Roth / Les Siècles
Grenoble, III.2020; Tourcoing, Alfortville, IX.2020
Harmonia Mundi

Totalement enthousiasmant! Probablement plus «consensuelle» que leur 5ᵉ, cette version de Roth avec Les Siècles est tout simplement la plus exaltante version de la 3ᵉ sur instruments anciens que je connaisse. Voir ici.

Ah ce point ? Faudra écouter ça.

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Beethoven : Sonates n°10 et n°15 (Arrau)

arnaud bellemontagne a écrit:

Ah ce point ? Faudra écouter ça.

Oui!

Iskender a écrit:

Mahler : Symphonie n°9 - Concertgebouworkest, Riccardo Chailly
→ (...) J'aime beaucoup les deux mouvements lents extrêmes. J'ai buté sur le Ländler et le rondo-burleske. J'y reviendrai

↳ DavidLeMarrec a écrit:

Le rondeau n'est clairement pas le sommet de l'œuvre de son auteur. Le Ländler est très chouette s'il est joué avec la gouaille nécessaire (pas vraiment le cas de Chailly, excellent au demeurant dans Mahler, mais pas très folklorisant, admettons-le), mais le meilleur est clairement dans les mouvements extrêmes, surtout le final d'ailleurs (sorte de déclinaison plus chromatique du final de la 3).

↳ Xavier a écrit:

C'est assez normal, les deux mouvements centraux sont bavards et moins géniaux. Avec les réécoutes j'ai appris à aimer le Rondo, le Ländler bof.

J'ai donc réécouté la 9 par Ivan Fischer et le Budapest Festival orchestra, histoire d'aborder les deux mouvements centraux avec une couleur beaucoup plus Mitteleuropa. J'ai commencé à mieux apprivoiser ces deux mouvements centraux, surtout le Ländler. En revanche dans les mouvements extrêmes on n'est pas dans d'aussi hautes sphères que chez Chailly pour le coup.  

J'ai quand même évolué avec Mahler parce que le rondo burleske avec ce côté un peu décousu que je lui trouve au début, ces arrêtes, c'était tout à fait le genre de truc qui me tenait éloigné de Mahler. Et puis finalement ça ne me déplaît pas. Cette cellule croche en levée trois noires me fait penser à quelque chose d'autre que j'aime vraiment bien; après que ça m'a taraudé un bon moment, je crois que c'est dans une symphonie de Casella.

À propos de Schulhoff, Benedictus a écrit:

Moi, c'est plutôt ses cycles de lieder (...) et son Sextuor à cordes qui me font crier au génie.

Schulhoff : sextuor ; du coup. Kocian quartet, Jan Talich, Evžen Rattay.
→ Je ne le connaissais pas. C'est génial. Le tout début sonne atonal et expressionniste comme chez certains de ses contemporains d'outre-Rhin (surtout avec les sonorités âpres de ces musiciens tchèques); pas ma tasse de thé à priori. Et très vite j'ai retrouvé le Schulhoff que j'aime, c'est assez onirique dans les mouvements lents, le burlesque regarde du côté de l'Europe centrale, tant pour la veine populaire que dans l'écriture. La fin du dernier mouvement est sublime.

9) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°8 en ut mineur, Op. 13

= Arthur Rubinstein, piano

(RCA, août 1946)

Premier des trois enregistrements de la Pathétique par le pianiste polonais, initialement paru en 78 tours et ici en 45 tours.
Un beau cantabile dans l'Adagio, mais on doit bien avouer que la fébrile motricité imposée à l'Allegro molto et au Rondo,
malgré la salutaire urgence qui s'en dégage, se trouve grevée de quelques impérities et frappes approximatives.

10) Olivier Messiaen (1908-1992) :

La Buse variable
Le Traquet noir
Le Courlis cendré
La Fauvette des jardins

= Anatol Ugorski, piano

(DG, mars-novembre 1993)

Charles Ives : Second Piano Sonata (1911–15)
George Pappastavrou

Roger Sessions (1895–1986) : Piano Sonata No. 1 (1930)
Robert Helps

William Mayer (1925–2017) : Piano Sonata (1960)
William Masselos

Stefan Wolpe (1902–1972) : Trio pour flute, violoncelle et piano (1963)
Harvey Sollberger, Joel Krosnik, Charles Wuorinen

George Crumb (*1929) : Eleven Echoes of Autumn, 1965 pour violon, flute alto, clarinette et piano (1966)
Aeolian Chamber Players

Beethoven : Sonate n°21 (Arrau)

C'est très fouillé et la sonorité est admirable mais ça manque d'élan et de vivacité.

Beethoven, sonates pour violon et piano 4, 5 et 7
Mullova et Beatson (sur piano forte)

Je craingnais un peu, car le volume précédent (3 & 9) avec Bezuidenhout est un échec. Ici elle est bien mieux assorti avec Beatson.

Debussy: Le Jet d'eau/Hagley, Boulez

+

Avec partition.

Quelle orchestration... il est étonnant qu'à part le même Boulez avec Schäfer en DVD on ne trouve aucun autre enregistrement de la version orchestrée par Debussy! (alors que Karg, Graham et Bostridge ont enregistré la version Adams avec les autres poèmes de Baudelaire)

Debussy orch.Adams: Le livre de Baudelaire/Karg, Afkham

Ralph Shapey (1921–2002) : Incantations for Soprano and Ten Instruments (1961)

John MacIvor Perkins (1935–2010) : Music for Thirteen Players (1964/66)
Bethany Beardslee
Contemporary Chamber Players of the University of Chicago (Ralph Shapey)

Caprice pour piano (1963)
Easley Blackwood

Duparc: 3 mélodies orchestrées/Karg, Afkham

Elisabeth Lutyens (1906–1983) :
String Quartet No. 6 Op. 25 (1952)
Dartington String Quartet

Five Bagatelles for Piano Op. 48 (1963)
Katharina Wolpe

Wind Quintet Op. 45 (1960)
Leonardo Wind Quintet

Iain Hamilton (1922–2000) :
Sonata for Cello and Piano Op. 39 (1958)
Three Pieces for Piano Op. 30 (1955)
Joan Dickson, Margaret Kitchin

Iain Hamilton (1922–2000) :
Epitaph for This World and Time pour trois chœurs et trois orgues (1970)
Choir of the Cathedral of St. John the Divine, NYC (Alec Wyton)
Choir of Tritiny Church, Princeton, NJ (James W. Litton)
Choir of Trinity Church, NYC (Larry King)
Larry King, David Agler, Jack Jones (orgues)
Alec Wyton, direction

Voyage pour cor et orchestre de chambre (1970)
Barry Tuckwell
The London Sinfonietta (David Atherton)

Tu as fait main basse sur un stock de vinyles CRI, on dirait...

Scriabine : Intégrale des poèmes - Pascal Amoyel
→ C'est clairement les opus des 2ème et 3ème période (surtout 3ème) que je préfère et vers lesquels je reviens. Vers la flamme ça me fascine. Ça dépasse tout. Il n'y a que deux pièces pour piano qui me procurent ce sentiment d'avoir affaire à une écriture qui transcende la littérature de l'instrument, tout en prenant totalement mon pied à l'écouter : Vers la flamme pour le XXè et Après une lecture de Dante pour le XIXè.

Kurtág : 12 microludes - Quatuor Keller

Chopin : 4 ballades / 4 impromptus - Anna Vinnitskaya

Balakirev : Tamara - BBC Philharmonic, Vasily Sinaisky
→ Une musique qui a tout pour me plaire mais là sur cette pièce les réécoutes n'y changent rien : c'est loooong

Benedictus a écrit:

Tu as fait main basse sur un stock de vinyles CRI, on dirait...

numérisés et rendus accessibles sur l’Internet Archive par la Boston Public Library.
https://archive.org/details/vinyl_bostonpubliclibrary?tab=collection

Waouh, génial! Merci pour le lien!

Iskender a écrit:

Il n'y a que deux pièces pour piano qui me procurent ce sentiment d'avoir affaire à une écriture qui transcende la littérature de l'instrument, tout en prenant totalement mon pied à l'écouter : Vers la flamme pour le XXè et Après une lecture de Dante pour le XIXè.

Toi, tu n'as pas écouté Decaux ni Mariotte !

Citation :

Chopin : 4 ballades / 4 impromptus - Anna Vinnitskaya

C'est sur ma liste depuis que c'est sorti : c'est bien ?

Alvin Etler (1913–1973) : Quintet for Brass Instruments (1964)
New York Brass Quintet

Iain Hamilton (1922–2000) : Nocturnes with Cadenzas pour piano (1963)
Paulina Ruvinska

Sextet pour flute, deux clarinettes, violon, violoncelle et piano (1962)
Contemporary Chamber Ensemble (Arthur Weisberg)

Aujourd’hui:

• Mahler: Kindertotenlieder. Rückert-Lieder:

Christa Ludwig (mezzo-soprano), Herbert von Karajan / Berliner Philharmoniker
Berlin, V & X.1974
Deutsche Grammophon

Pas du tout ma came, mais c’est quand même grand (et paradoxalement singulier.) Voir ici.

• Thea Musgrave: Turbulent Landscapes (2003) pour orchestre:

Osmo Vänskä / BBC Symphony Orchestra
En public, Londres, VII.2005
NMC

C’est très néo, par rapport à ses œuvres des années 60-70 (notamment concertantes)!

Cela dit, si son langage a évolué (passant d’un sérialisme assez peu relâché et fortement polarisé à une sorte de langage à la Dutilleux), Thea Musgrave reste fidèle à un certain type de climats (globalement inquiets, tantôt mystérieux, tantôt agités), à une inspiration picturale voire figuraliste (ici, la peinture de Turner - dont War. The Exile and the Rock Limpet qui nous vaut un intéressant usage de la Marseillaise) et conserve un immense talent d’orchestratrice (en particulier son écriture pour les vents, que je trouve absolument fabuleuse.)

Surpris, mais j’aime beaucoup.

(Il faudrait peu-être ouvrir un fil Thea Musgrave, non?)

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Chopin : 4 ballades / 4 impromptus - Anna Vinnitskaya

C'est sur ma liste depuis que c'est sorti : c'est bien ?

Que oui

Spoiler:

 

J'aime beaucoup (l'artiste) donc j'étais prêt à réécouter ces Ballades.

(Chez les jeunes Russes de ces dernières années, c'est Kudritskaya qui m'a le plus ébouriffé.)

DavidLeMarrec a écrit:

c'est Kudritskaya qui m'a le plus ébouriffé.

Bel exploit, vu ta coupe! (À moins que tu n'aies profité du confinement pour te laisser pousser des anglaises?)

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

c'est Kudritskaya qui m'a le plus ébouriffé.

Bel exploit, vu ta coupe! (À moins que tu n'aies profité du confinement pour te laisser pousser des anglaises?)

Toi, tu ne m'as pas vu depuis longtemps !

Ah, d'accord: en fait, l'autre jour, quand Xavier a écrit

Xavier a écrit:

David => Fasolt

il voulait dire qu'à présent tu ressembles à

ça:

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Beethoven : Quatuor n°10 (Berg)

Je me suis dit qu'il y avait une blague à faire quand j'ai écrit ça.