Playlist (148)

Beethoven: Sonates n° 12, 13, 14 et 15 (Stephen Kovacevich) .

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui et j'ai trouvé ça réjouissant

Ah beh oui Cosi, c'est génial.

Pour ma part je continue à penser que Mozart est un des 5 plus grands maîtres de l'opéra. Et pas seulement pour la, certes géniale et incontournable, trilogie Da Ponte.

Figure toi qu'au gré de mes découvertes je le pense de plus en plus.

Dutilleux: Le Loup, version piano/Armengaud

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui et j'ai trouvé ça réjouissant

Ah beh oui Cosi, c'est génial.
Pour ma part je continue à penser que Mozart est un des 5 plus grands maîtres de l'opéra. Et pas seulement pour la, certes géniale et incontournable, trilogie Da Ponte.

Figure toi qu'au gré de mes découvertes je le pense de plus en plus.

Mais je suis sûr que Cololi ne t'a sûrement pas encore fait écouter les opéras de jeunesse (Apollo und Hyacinthus, Bastien und Bastienne, La finta semplice, Mitridate, re di Ponto, Ascanio in Alba, Il sogno di Scipione, Lucio Silla, La finta giardiniera et Il re pastore...) À mon avis tu vas adorer tout ça: l'orchestration chatoyante, les harmonies complexes, les innovations formelles, l'hyper-expressivité et la complexité dramaturgique des livrets, c'est tellement pour toi!

:burns:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°5 en si bémol

= Kurt Masur, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eterna, décembre 1976)

Schubert - Symphonie No.7 'Inachevée'

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°5 en si bémol

= Kurt Masur, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eterna, décembre 1976)

ça donne quoi ? Pas trop lourd et prosaïque ?

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui et j'ai trouvé ça réjouissant

Ah beh oui Cosi, c'est génial.
Pour ma part je continue à penser que Mozart est un des 5 plus grands maîtres de l'opéra. Et pas seulement pour la, certes géniale et incontournable, trilogie Da Ponte.

Figure toi qu'au gré de mes découvertes je le pense de plus en plus.

Mais je suis sûr que Cololi ne t'a sûrement pas encore fait écouter les opéras de jeunesse (Apollo und Hyacinthus, Bastien und Bastienne, La finta semplice, Mitridate, re di Ponto, Ascanio in Alba, Il sogno di Scipione, Lucio Silla, La finta giardiniera et Il re pastore...) À mon avis tu vas adorer tout ça: l'orchestration chatoyante, les harmonies complexes, les innovations formelles, l'hyper-expressivité et la complexité dramaturgique des livrets, c'est tellement pour toi!

Mouais...j'ai un petit doute

Je viens de me souvenir que j'avais déjà écouté (et apprécié) Cosi auparavant...c'est donc une redécouverte.

Xavier a écrit:

Dutilleux: Le Loup, version piano/Armengaud

Moins de pains ici ?

Anaxagore a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°5 en si bémol

= Kurt Masur, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eterna, décembre 1976)

ça donne quoi ? Pas trop lourd et prosaïque ?

Au contraire, Masur a une lecture assez classicisante / mozartienne de ses Bruckner, ronds et doux, extrêmement bien étagés et conduits – c'est même, de mon point de vue, l'intégrale la plus équilibrée qu'on puisse trouver, toutes les symphonies y sont remarquablement réussies.

Anaxagore a écrit:

Bruckner: Symphonie n° 2 en ut mineur (Orchestre de la Radio de Cologne, Wand) .

Je trouve cette version assez décevante en regard de ce qu'on serait en droit d'attendre de Wand dans cette symphonie, que j'aime beaucoup mais que peu de chefs réussissent.

Parmi les versions que j'aime beaucoup : Jochum Dresde (mais Radio Bavaroise c'est bien aussi, quoique le discours soit moins ferme), Masur justement, Inbal (toutes versions, les plus récentes chez Exton particulièrement), Karajan, et pour les aventures revigorantes Rozhdestvensky ou Venzago…

DavidLeMarrec a écrit:

Parmi les versions que j'aime beaucoup : Jochum Dresde (mais Radio Bavaroise c'est bien aussi, quoique le discours soit moins ferme), Masur justement, Inbal (toutes versions, les plus récentes chez Exton particulièrement), Karajan, et pour les aventures revigorantes Rozhdestvensky ou Venzago…

Oui, Venzago est passionnant aussi (la 2ᵉ est avec le Northern Sinfonia, soit les timbres les moins plaisants de son intégrale.)
Si l'on est gêné par les pauses et les discontinuités de la partition, Masur et Karajan sont en effet de bonnes options.

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°5 en si bémol

= Kurt Masur, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eterna, décembre 1976)

ça donne quoi ? Pas trop lourd et prosaïque ?

Au contraire, Masur a une lecture assez classicisante / mozartienne de ses Bruckner, ronds et doux, extrêmement bien étagés et conduits – c'est même, de mon point de vue, l'intégrale la plus équilibrée qu'on puisse trouver, toutes les symphonies y sont remarquablement réussies.

Ah ! Je n'attendais vraiment pas Masur dans Bruckner, mais vu ta présentation, j'irai y jeter une oreille.

DavidLeMarrec a écrit:

Parmi les versions que j'aime beaucoup : Jochum Dresde (mais Radio Bavaroise c'est bien aussi, quoique le discours soit moins ferme), Masur justement, Inbal (toutes versions, les plus récentes chez Exton particulièrement), Karajan, et pour les aventures revigorantes Rozhdestvensky ou Venzago…

Comme dit plus haut, j'aime beaucoup Jochum/Dresde aussi. Je connais la première version Inbal à Francfort, mais pas les récentes chez Exton. Karajan avec les Berliner, c'est pas trop mon truc dans Bruckner. J'aime par contre beaucoup ses derniers enregistrements avec les Wiener (en particulier la huitième), mais ça sonne tout autrement. Venzago, j'ai essayé la 0 et la 1, mais ce n'est pas pour moi. Jamais entendu Rozhdy là dedans. J'irai écouter les derniers Inbal et Guennadichou (ça doit dépoter ).

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Dutilleux: Le Loup, version piano/Armengaud

Moins de pains ici ?

Oui c'est beaucoup mieux ici, même si on ne le sent pas non plus survolant les difficultés... (et moins de points de comparaison puisque c'est la première fois qu'on entend la version piano)

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:

Bruckner: Symphonie n° 2 en ut mineur (Orchestre de la Radio de Cologne, Wand) .

Je trouve cette version assez décevante en regard de ce qu'on serait en droit d'attendre de Wand dans cette symphonie, que j'aime beaucoup mais que peu de chefs réussissent.

Parmi les versions que j'aime beaucoup : Jochum Dresde (mais Radio Bavaroise c'est bien aussi, quoique le discours soit moins ferme), Masur justement, Inbal (toutes versions, les plus récentes chez Exton particulièrement), Karajan, et pour les aventures revigorantes Rozhdestvensky ou Venzago…

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Parmi les versions que j'aime beaucoup : Jochum Dresde (mais Radio Bavaroise c'est bien aussi, quoique le discours soit moins ferme), Masur justement, Inbal (toutes versions, les plus récentes chez Exton particulièrement), Karajan, et pour les aventures revigorantes Rozhdestvensky ou Venzago…

Oui, Venzago est passionnant aussi (la 2ᵉ est avec le Northern Sinfonia, soit les timbres les moins plaisants de son intégrale.)
Si l'on est gêné par les pauses et les discontinuités de la partition, Masur et Karajan sont en effet de bonnes options.

Anaxagore a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°5 en si bémol

= Kurt Masur, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eterna, décembre 1976)

ça donne quoi ? Pas trop lourd et prosaïque ?

Au contraire, Masur a une lecture assez classicisante / mozartienne de ses Bruckner, ronds et doux, extrêmement bien étagés et conduits – c'est même, de mon point de vue, l'intégrale la plus équilibrée qu'on puisse trouver, toutes les symphonies y sont remarquablement réussies.

Ah ! Je n'attendais vraiment pas Masur dans Bruckner, mais vu ta présentation, j'irai y jeter une oreille.

Anaxagore a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Parmi les versions que j'aime beaucoup : Jochum Dresde (mais Radio Bavaroise c'est bien aussi, quoique le discours soit moins ferme), Masur justement, Inbal (toutes versions, les plus récentes chez Exton particulièrement), Karajan, et pour les aventures revigorantes Rozhdestvensky ou Venzago…

Comme dit plus haut, j'aime beaucoup Jochum/Dresde aussi. Je connais la première version Inbal à Francfort, mais pas les récentes chez Exton. Karajan avec les Berliner, c'est pas trop mon truc dans Bruckner. J'aime par contre beaucoup ses derniers enregistrements avec les Wiener (en particulier la huitième), mais ça sonne tout autrement. Venzago, j'ai essayé la 0 et la 1, mais ce n'est pas pour moi. Jamais entendu Rozhdy là dedans. J'irai écouter les derniers Inbal et Guennadichou (ça doit dépoter ).

J'ai reporté la conversation dans le fil adéquat : https://classik.forumactif.com/t8994-bruckner-symphonie-2#1198969 .

Brahms : Variations sur un thème de Haydn (Sawallisch)

Aujourd’hui:

• La musique d’orgue anglaise (vol. 4). Tomkins: In nomine. Miserere. 2 Voluntaries. Offertory. A Sad Pavan. Ground / Gibbons: Fantasia:

Hadrien Jourdan (orgue Robert Dallam, 1653 de Lanvellec)
Lanvellec, VII.2004
Syrius

Pour mon goût, l’orgue de Lanvellec est l’un des plus réjouissantes qui soient! (Voir ici.)

Hanns Eisler (1898–1962) : Präludium und Fuge über B-A-C-H pour trio à cordes (1934)
Ruth Zechlin (1926–2007) : Katharsis pour hautbois, violoncelle et percussion (1981)
Friedrich Schenker (1942–2013) : Die Friedensfeier, aria di bravura pour ténor et 8 instruments (1982)
Paul-Heinz Dittrich (1930–2020) : Kammermusik VI pour 8 instruments (1980)
Christfried Schmidt (*1932) : Kammermusik IX pour 16 instruments (1981)
Hermann Keller (1945–2018) : Szene pour 8 musiciens et 1 chef (1985)
Jakob Ullmann (*1958) : Alakata pour 8 instruments (1987) : extrait

Gruppe Neue Musik „Hanns Eisler“

Christfried Schmidt (*1932) :
Munch-Musik, Orchesterstücke nach Graphiken von Edvard Munch (1980)
Orchestermusik I (1985)

Rundfunksinfonieorchester Leipzig
Christian Kluttig / Max Pommer



un disque impressionnant qui m’avait échappé jusque-là...

C’est quel genre de langage? Du Siegfried Matthus en plus neu einfach?

non, plutôt de la bonne grosse atonalité expressionniste et menaçante, tout en discontinuités.
à la limite oui, on pourrait comparer ça à la première symphonie de Rihm.

Intéressant, je note - merci! (En ce moment, en répertoire contemporain, je suis immergé dans Zender - difficile d’en parler de façon pertinente, mais j’aime beaucoup, même si je trouve ça assez intimidant.)

Vyacheslav Artyomov (*1940) :
Symphonie : À l’aube d'un monde radieux pour orchestre (1990/2002)
Ave atque vale pour percussion solo et orchestre (1997)
Hymne : Ave, crux alba pour chœur et orchestre (1994/2012)

Rostislav Shatayevsky, percussion
Chœur du Théâtre Helikon (Yevgeny Ilyin)
Orchestre philharmonique national de Russie (Vladimir Ashkenazy)

Beethoven : Variations Diabelli (Pollini)


"La plus grande oeuvre jamais écrite pour le piano" (A.Brendel)

Une des plus imaginatives, pour sûr!

Bruckner: Symphonie n° 4 en mi bémol majeur (Orchestre de la Radio de Cologne, Wand) .

Cette fois, c'est une grande réussite. Wand adopte des tempi plutôt plus rapides que la moyenne et évite toute lourdeur. Il donne à l'œuvre une continuité et un dynamisme à rebours de la conception statique et verticale défendue par tant de chefs. Bien meilleur que le remake berlinois chez le même éditeur.

Beethoven: Sonates n° 16, 17 et 18 (Stephen Kovacevich) .

Une grande réussite dans l'intégrale de Kovacevich.

Sergueï Slonimsky : Icarus, ballet en deux actes et cinq tableaux (1971)
Chœur et Orchestre du Théâtre Bolchoï
Eri Klas
Melodiya Studio 1977
Boris Tichtchenko : Les Douze, ballet en un acte d'après le poème éponyme d'Alexandre Blok Op. 25 (1963)
Orchestre Philharmonique de Rotterdam
Valery Gergiev
Enregistrement live du 15 septembre 2017, Festival Rotterdam

Christfried Schmidt (*1932) : Kammermusik IV pour 7 instruments (1972)
Gruppe Neue Musik Hanns Eisler

Christfried Schmidt : Kammermusik XI pour 18 instruments (1995)
ensemble unitedberlin (Vladimir Jurowski)

Christfried Schmidt : Orchestermusik II (1991)
NDR Radiophilharmonie Orchester (Olaf Henzold)

Wagner: Die Meistersinger von Nürnberg (Bailey, Weikl, Kollo, Bode, Moll, Wiener Staatsopernchor, Wiener Philharmoniker, Solti) .

Aujourd’hui:

• Hans Zender: Logos-Fragmente (Canto IX) (2006-09) pour 32 voix et 4 groupes orchestraux:

Emilio Pomàrico / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, SWR Vokalensemble Stuttgart
En public, Fribourg-en-Brisgau, XII.2011
Wergo

Œuvre très impressionnante, très ambitieuse - y compris «textuellement» (il faudra vraiment que j’essaie d’en dire quelque chose d’un peu plus intelligent un de ces jours.)

• Couperin: Messe propre pour les Couvents de religieux et de religieuses (1690):

Jean-Charles Ablitzer (orgue de l’Église Saint-Julien et Sainte-Basilise de Vinçà)
Vinçà, IX.1986
Harmonic Records

Version absolument réjouissante, par un de mes organistes préférés. Voir ici.

Detlef Heusinger (*1956) :
4 Crossroads pour ensemble et électronique live (2017)
Carolina Eyck, thérémine
Ensemble Experimental : Jürgen Ruck, eguit / Rei Nakamura, p/synth / Esther Saladin, vc / Olaf Tzschoppe, perc
SWR Experimentalstudio
Detlef Heusinger, direction

Lulu’s Dream pour guitare électrique et électronique (2018)
Jürgen Ruck
SWR Experimentalstudio

2nd Anniversary of Zabriskie Point pour guitare électrique et grand orchestre (2005)
Detlef Heusinger
hr-Sinfonieorchester Frankfurt (Sian Edwards)

Anaxagore a écrit:

Wagner: Die Meistersinger von Nürnberg (Bailey, Weikl, Kollo, Bode, Moll, Wiener Staatsopernchor, Wiener Philharmoniker, Solti) .

Que penses-tu de son remake de 1995 ?

Benedictus a écrit:

• Hans Zender: Logos-Fragmente (Canto IX) (2006-09) pour 32 voix et 4 groupes orchestraux:

Emilio Pomàrico / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, SWR Vokalensemble Stuttgart
En public, Fribourg-en-Brisgau, XII.2011
Wergo

Œuvre très impressionnante, très ambitieuse - y compris «textuellement» (il faudra vraiment que j’essaie d’en dire quelque chose d’un peu plus intelligent un de ces jours.)

intéressant aussi de suivre l’évolution de ces Canto (mais je suis loin de les avoir tous : 2, 3, 5, 7, 8 et 9) : alors que les 2 et 3 sont très typés « happening vocal » fin années 60, et le 5 tout à fait ce qu’on peut attendre d’une création de la Schola Cantorum à l’époque, les derniers sont... du Zender, sans en effacer la dimension expérimentale.

En fait, je ne connais que ceux qui sont disponibles au disque, c'est-à-dire les trois derniers (Nanzen no kyō, Shir Hashirim et Logos-Fragmente, donc.) D'une manière générale, je trouve très intéressants, chez Zender, ces cycles qui connaissent des prolongements sur une longue durée (Lo-shu, Hölderlin lesen)

les autres que j’ai sont aussi au disque ! — mais c’est un peu plus difficile à trouver.

arnaud bellemontagne a écrit:

Que penses-tu de son remake de 1995 ?

Je n'ai jamais écouté le remake à Chicago. Tu le trouves supérieur à la version viennoise ?

Krzysztof Meyer (*1943) : Symphonie n° 9 Fidei speique Sinfonia pour chœur et orchestre (2015)

Chór Filharmonii im. K. Szymanowskiego w Krakowie (Teresa Majka-Pacanek)
Orkiestra Filharmonii Poznańskiej (Jakub Chrenowicz)

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Que penses-tu de son remake de 1995 ?

Spoiler:

Je n'ai jamais écouté le remake à Chicago. Tu le trouves supérieur à la version viennoise ?

Pour ma part, je préfère nettement la version viennoise à la chicagolaise, sur à peu près tous les paramètres: le son d'orchestre (à Chicago, les cuivres écrasent tout, alors qu'à Vienne le son clair et un peu pincé de l'orchestre exalte le côté «dentelle polyphonique archaïsante»), la direction (à Vienne, c'est vraiment le Solti que j'aime, le cravaché-cinglant-qui-avance, alors qu'à Chicago, c'est plutôt celui que j'aime moins, le Solti à effets), les voix (à Chicago, c'est de la belle grosse glotte de classe internationale, alors qu'à Vienne, c'est plutôt de très bons troupiers très impliqués - Bailey et Moll, avec leur grave très ferme et leurs qualités de diseurs, correspondent bien plus à mes attentes que van Dam et Pape.)

Cela dit, Chicago reste une très bonne version, dans l'optique luxueuse qui est la sienne.

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Que penses-tu de son remake de 1995 ?

Je n'ai jamais écouté le remake à Chicago. Tu le trouves supérieur à la version viennoise ?

Disons que je le trouve plus luxueux et détaillé dans le fini orchestral avec à mon sens un cast supérieur (même si je troquerais volontiers José Van Dam pour Thomas Stewart en Sachs).
Tu trouveras en David (EDIT: et Benedictus aussi ) un éloquent avocat de la version de 1976.  

Messiaen et Takemitsu au programme, le tout entrecoupé de paysages sonores signés Leon Milo.
Bravo Susanne Kessel pour ce magnifique CD !

+

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Que penses-tu de son remake de 1995 ?

Je n'ai jamais écouté le remake à Chicago. Tu le trouves supérieur à la version viennoise ?

Disons que je le trouve plus luxueux et détaillé dans le fini orchestral avec à mon sens un cast supérieur (même si je troquerais volontiers José Van Dam pour Thomas Stewart en Sachs).
Tu trouveras en David (EDIT: et Benedictus aussi   ) un éloquent avocat de la version de 1976.  

Ah oui, pour ma part je trouve bien plus réjouissante la version de 1976, moins de lourdeurs, plus de finition des timbres, et des chanteurs encore plus éloquents – l'allemand de van Dam me gêne vraiment, sans parler de l'émission très peu mordante.

David Philip Hefti (*1975) :
An durchsichtigen Fäden pour mezzo-soprano et quatuor à cordes (2018)
Concubia nocte, quatuor à cordes n° 5 (2018)
Danse interstellaire pour clarinette de basset et quatuor à cordes (2014)

Maria Riccarda Wesseling, mezzo-soprano
Bernhadr Röthlisberger, clarinette de basset
Amaryllis Quartett

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Que penses-tu de son remake de 1995 ?

Je n'ai jamais écouté le remake à Chicago. Tu le trouves supérieur à la version viennoise ?

Disons que je le trouve plus luxueux et détaillé dans le fini orchestral avec à mon sens un cast supérieur (même si je troquerais volontiers José Van Dam pour Thomas Stewart en Sachs).
Tu trouveras en David (EDIT: et Benedictus aussi   ) un éloquent avocat de la version de 1976.  

Ah oui, pour ma part je trouve bien plus réjouissante la version de 1976, moins de lourdeurs, plus de finition des timbres, et des chanteurs encore plus éloquents – l'allemand de van Dam me gêne vraiment, sans parler de l'émission très peu mordante.

Moi je préfère largement la version 1995, au contraire ... et pour les mêmes raisons ! Je trouve van Dam absolument majeur ici. C'est son émission moins mordante, son attention à ne pas sonner wagnérien, à garder sa voix, laissant tout cela à hauteur plus humaine ..; qui me semble bien plus intéressante que les Sachs plus tradi.

lulu a écrit:

David Philip Hefti (*1975) :
An durchsichtigen Fäden pour mezzo-soprano et quatuor à cordes (2018)
Concubia nocte, quatuor à cordes n° 5 (2018)
Danse interstellaire pour clarinette basse et quatuor à cordes (2014)

Maria Riccarda Wesseling, mezzo-soprano
Bernhadr Röthlisberger, clarinette basse
Amaryllis Quartett

Oh, c'est tout nouveau, ça, non? C'est bien?

Cololi a écrit:

Je trouve van Dam absolument majeur ici. C'est son émission moins mordante, son attention à ne pas sonner wagnérien, à garder sa voix, laissant tout cela à hauteur plus humaine

Ça, c'est ce que j'avais éprouvé quand je l'avais entendu cinq ou six ans plus tôt au Châtelet (avec l'Eva de Lucia Popp ) (en revanche, la mise en scène de Régy, hem...); par comparaison, je trouve que dans cet enregistrement ses limites sont assez cruellement soulignées: déclamation empâtée, timbre délavé et allemand assez problématique.

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Que penses-tu de son remake de 1995 ?

Je n'ai jamais écouté le remake à Chicago. Tu le trouves supérieur à la version viennoise ?

Disons que je le trouve plus luxueux et détaillé dans le fini orchestral avec à mon sens un cast supérieur (même si je troquerais volontiers José Van Dam pour Thomas Stewart en Sachs).
Tu trouveras en David (EDIT: et Benedictus aussi   ) un éloquent avocat de la version de 1976.  

Merci pour vos avis, bien contradictoires comme il se doit sur le forum . A priori, j'avoue avoir un peu peur de Chicago dans Wagner (je connais déjà le Vaisseau de Solti avec le même attelage). Comme le confirme  Benedictus, je crains que les cuivres tonitruants n'écrasent l'ensemble, mais à l'occasion j'écouterai ça malgré tout. Merci à tous .

Franchement, c'est une question de goûts, sur l'orchestre ou les chanteurs, mais les deux versions sont vraiment dans le haut du panier, à mon sens parmi les toutes meilleures.

Hisaishi: TRI-AD, Sinfonia pour orchestre de chambre/Hisaishi



Très Adams.

Benedictus a écrit:

Oh, c'est tout nouveau, ça, non? C'est bien?

oui, il y a quelques mois.
très chouette, en particulier l’œuvre avec voix, mais pas particulièrement marquant pour moi.