Playlist (152)

Sibelius: Pelléas et Mélisande, musique de scène/Segerstam



Sibelius: Morceau romantique sur un motif de monsieur Jakob von Julin/Segerstam

• «Europe 1920»: Respighi: Sonate pour violon et piano en si mineur (1917) / Janáček: Sonate pour violon et piano (1914-22) / Lyatoshynsky: Sonate pour violon et piano, op. 19 (1926) / Ravel: Sonate pour violon et piano et sol majeur (1923-27):

Gabriel Tchalik (violon), Dania Tchalik (piano)
Paris, I.2016
Alkonost

Programme passionnant, très intelligemment conçu (la notice de présentation de Dania Tchalik est exemplaire!) et interprété avec goût et pertinence. (Mais la sonorité instrumentale est relativement en-deçà de ce que les deux musiciens peuvent donner aujourd’hui en concert - cf. ici.)

Iannis Xenakis : Pithoprakta pour 49 musiciens (1956)
Orchestre philharmonique de l’ORTF (Edgar Cosma)
(Paris, mai 1968)

Iannis Xenakis : Achorripsis pour 21 musiciens (1956–57)
Orchestre philharmonique de Radio France (Yves Prin)
(Paris, mars 1989)

Iannis Xenakis : Herma pour piano (1960–61)
Yuji Takahashi
(Paris, mai 1965)

Iannis Xenakis : Cendrées pour 72 voix et 73 musiciens (1973)
Chœurs de la Fondation Gulbekian de Lisbonne
Orchestre National de France (Michel Tabachnik)
(Paris, décembre 1977)

Iannis Xenakis : Psappha pour percussion (1975)
Sylvio Gualda
(Paris, juillet 1977)

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/le-concert-de-20h/archives-iannis-xenakis-8304667

Martinu : Deuxième Symphonie
Très belle œuvre qui manie trouvailles rythmiques et orchestration habile

Prokofiev : Troisième Symphonie (Weller/LSO)

Sibelius: Ouverture en la m/Segerstam

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Sibelius: Kuolema, musique de scène intégrale/Segerstam

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kegue a écrit:

Martinu : Deuxième Symphonie
Très belle œuvre qui manie trouvailles rythmiques et orchestration habile

Les quatre premières de Martinu sont

Oui, je confirme. Mais il ne faut pas les enchaîner parce qu'on se rend compte qu'il utilise un peu les mêmes ficelles

Richard Wagner
2 Ouvertures
* Les Maîtres Chanteurs
* Tannhäuser
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (EMI, 1975)

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kegue a écrit:

Oui, je confirme. Mais il ne faut pas les enchaîner parce qu'on se rend compte qu'il utilise un peu les mêmes ficelles

Pas à ce point-là, je trouve ! Elles ont une identité sonore comparable (en tout cas les trois premières et les deux dernières), mais le matériau varie sensiblement tout de même, ce n'est pas Bruckner non plus.

Oui, je suis d'accord avec toi. C'est juste que les orchestrations me semblent souvent utiliser des procédés qui me semblent similaires. J'ai surtout en tête les effets de montées chromatiques avec bois et piano (qui parsèment la premières et que je trouve super, comme des bulles de champagne qui remontent dans une flûte (de champagne aussi) sont très fréquemment utilisées. En tout cas, cela ne me gène pas plus que ça (et d'ailleurs, chaque compositeur possède ses "tics" et c'est aussi que qui fait leur personnalité). Simplement, je trouve cela redondant quand j'écoute plusieurs symphonies de Martinu à la suite.
Cela étant dit, ces œuvres sont vraiment savoureuses

Quant à Bruckner, ce n'est certes pas sa science de l'orchestration que l'on retiendra....mais surtout son sens de l'architecture

Sibelius: La 12è nuit opus 60, Kung Kristian II, musique de scène complète/Segerstam

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Chostakovitch : Quatrième symphonie
Après plusieurs années sans avoir écouté une seule note du monsieur, je retrouve cette oeuvre magistrale avec le plus grand plaisir

J'enchaîne dans la gaité :
Chostakovitch : Treizième Symphonie (babillage à Babi Yar)
C'est glaçant et magnifique

kegue a écrit:

J'enchaîne dans la gaité :
Chostakovitch : Treizième Symphonie (babillage à Babi Yar)
C'est glaçant et magnifique

Oui, surtout les deux premiers mouvements.

Dutilleux: Chansons de bord/Jeannin

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Un régal, au moins pour écouter la Maîtrise.

kegue a écrit:

Oui, je suis d'accord avec toi. C'est juste que les orchestrations me semblent souvent utiliser des procédés qui me semblent similaires. J'ai surtout en tête les effets de montées chromatiques avec bois et piano (qui parsèment la premières et que je trouve super, comme des bulles de champagne qui remontent dans une flûte (de champagne aussi) sont très fréquemment utilisées. En tout cas, cela ne me gène pas plus que ça (et d'ailleurs, chaque  compositeur possède ses "tics" et c'est aussi que qui fait leur personnalité). Simplement, je trouve cela redondant quand j'écoute plusieurs symphonies de Martinu à la suite.
Cela étant dit, ces œuvres sont vraiment savoureuses

Je comprends très bien ce que tu veux dire. Moi ça ne me dérange pas, mais il est vrai que les trois premières peuvent paraître difficiles à différencier vu que les procédés sont proches. Moins que les symphonies de Bax tout de même.

C'est pas faux

Larcher: Concerto pour violon/Bleuse

Rachmaninov: Concerto pour piano n°1/Kocsis, De Waart

+

Avec partition.

Xavier a écrit:

Dutilleux: Chansons de bord/Jeannin

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Un régal, au moins pour écouter la Maîtrise.

Mais l'œuvre aussi, l'œuvre aussi !

Brahms : Concerto pour piano n°2 (Arrau/Haitink)


Je sens que je vais retomber dans une brahmsmania.

Chostakovitch, Four Verses of Captain Lebyadkin - Leiferkus / Sanderling
Chostakovitch, Satires - Leiferkus / Sanderling
Chostakovitch, Seven Romances on Poems by Alexander Blok - Vishnevskaya / Rostropovich

Lyatoshynsky, Symphonie n°3 - Karabits

Monza, quelques quatuors à cordes - Biondi

Abnegor a écrit:

Chostakovitch, Four Verses of Captain Lebyadkin - Leiferkus / Sanderling  
Chostakovitch, Satires - Leiferkus / Sanderling  
Chostakovitch, Seven Romances on Poems by Alexander Blok - Vishnevskaya / Rostropovich

Lyatoshynsky, Symphonie n°3 - Karabits

Monza, quelques quatuors à cordes - Biondi

A.Merikanto: Concerto pour violoncelle n°2/Gustafsson, Oramo

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Mozart Quatuor n°20
Un peu de poésie dans un monde de brutes

Terry Riley : A Rainbow In Curved Air


Très sympa, mais ça aurait peut-être plus sa place entre Pink Floyd, Klaus Schulze et Soft Machine qu'entre Brahms, Prokofiev et Strauss.

Surtout s'il jouait dans Rainbow et dans Curved Air....

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Concerto pour piano n°2 (Arrau/Haitink)


Je sens que je vais retomber dans une brahmsmania.

Écouté en ce moment (Brendel/Haitink/Concertgebouw)
C'est une oeuvre admirable ! Tout en constrastes dans le discours et en finesse dans l'orchestration. Un pur régal

Ravel : Concerto en sol (François/Cluytens)
Tout l'univers de Ravel résumé en 20 minutes

kegue a écrit:

Surtout s'il jouait dans Rainbow et dans Curved Air....

Bien joué

kegue a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Concerto pour piano n°2 (Arrau/Haitink)


Je sens que je vais retomber dans une brahmsmania.

Écouté en ce moment (Brendel/Haitink/Concertgebouw)
C'est une oeuvre admirable ! Tout en constrastes dans le discours et en finesse dans l'orchestration. Un pur régal

Oui c'est fabuleux, le scherzo est un petit bijou d'écriture.Je crois que je mets le grandiose concerto n°1 encore un cran au-dessus.

kegue a écrit:

Ravel : Concerto en sol (François/Cluytens)
Tout l'univers de Ravel résumé en 20 minutes

Oui, on a même une vue sur la boulangerie.

Oui, aussi.
Mais ça passe très bien

Pijper, (Louis) Andriessen, (Leo) Smit, Loevendie, Wisse, Henkemans, Roukens – « Dutch Masters », œuvres pour piano à quatre mains – Jussen & Jussen (DGG 2022)
→ Panorama très varié (du postromantique décadent étouffant de Pijper à l’atonalité dodécaphonique avenante de Louis Andriessen en passant par les debussysmes de Smit) de ce fonds musical incroyablement dense pour un pays à la démographie aussi modeste. (Ma nation musicale chouchoute d’Europe avec les Danois, je me fais très souvent des cycles consacrés à l’un ou l’autre, avec un émerveillement récurrent.)

Zemlinsky: Chants symphoniques opus 20/Volle, Conlon

Bartok: Le Château de Barbe-Bleue/Engel 2018 (Mahnke, Struckmann)



Une Judith engagée et qui ne soit pas une hurleuse, pas si fréquent!

Les voix sont trop en avant dans cette captation, mais sinon c'est une très belle version.

Mendelssohn: La Belle Mélusine/Dausgaard

+

arnaud bellemontagne a écrit:

kegue a écrit:

Ravel : Concerto en sol (François/Cluytens)
Tout l'univers de Ravel résumé en 20 minutes

Oui, on a même une vue sur la boulangerie.

Nadia Boulanger, j'imagine, et la "bande de génies surnommée la boulangerie". Arnaud, tu voulais dire qu'il y a tout Ravel dans le concerto en sol, mais plus encore, ou qu'il y a un lien particulier entre ce concerto en sol et Nadia Boulanger, ou d'autres compositeurs de la "boulangerie" (Stravinsky, Bernstein, Gershwin…) ou autre chose ?

Mahler, Symphonie N° 3. (Dudamel à Berlin)
Il y avait longtemps .
Toujours aussi époustouflante et, selon moi, la dernière des "littéraires", des symphonies à programme de Mahler. (la quatrième étant, pour moi, une symphonie autobiographique familiale (ou domestique comme un autre baptisera la sienne)).
1er mouvement : Minéral.
2ème mvt : la Flore.
3ème mvt ; la Faune, et puis l'Humain.
4ème mvt ; l'Humain et l'amour, ou l'âme, ou tout ce que vous préféreriez....
5ème mvt ; Les croyances et les doutes.
6ème mvt ; L'Amour vieux et/ou la Tendresse.
Si je devais faire un choix dans les mouvements lents de Mahler, celui-ci viendrait juste après celui de la sixième, qui est, à mon avis, le plus beau.

xoph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

kegue a écrit:

Ravel : Concerto en sol (François/Cluytens)
Tout l'univers de Ravel résumé en 20 minutes

Oui, on a même une vue sur la boulangerie.

Nadia Boulanger, j'imagine, et la "bande de génies surnommée la boulangerie". Arnaud, tu voulais dire qu'il y a tout Ravel dans le concerto en sol, mais plus encore, ou qu'il y a un lien particulier entre ce concerto en sol et Nadia Boulanger, ou d'autres compositeurs de la "boulangerie" (Stravinsky, Bernstein, Gershwin…) ou autre chose ?

Non, je crois qu'Arnaud voulait juste dire que Samson François faisait pas mal de pains.

Au moins j'en aurai appris sur la "boulangerie"
https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/la-chronique-du-siecle/lettre-de-maurice-ravel-a-nadia-boulanger-1186671

Spoiler:

La réponse de Kegue aurait du me mettre sur la voie :"Oui, aussi.
Mais ça passe très bien"

xoph a écrit:

Nadia Boulanger, j'imagine, et la "bande de génies surnommée la boulangerie". Arnaud, tu voulais dire qu'il y a tout Ravel dans le concerto en sol, mais plus encore, ou qu'il y a un lien particulier entre ce concerto en sol et Nadia Boulanger, ou d'autres compositeurs de la "boulangerie" (Stravinsky, Bernstein, Gershwin…) ou autre chose ?

C'est une erreur de référence d'Arnaud : il voulait plutôt parler de la mannerie. Ravel était très marqué par l'Ancien Testament et en particulier par la Fuite d'Égypte : Debussy y fait référence dans La Mer, Ravel dans L'Heure Espagnole (dont le titre est un calembour signifiant en vieil hébreu quelque chose comme « l'eau qui sort du rocher »), et Samson François tente de prolonger cela dans le Concerto en sol en proposant cette grande évocation de la Manne.

…la multiplication des pains, aura donc fourni une manne d'interprétations, toutes aussi cohérentes les unes que les autres ! en premier lieu la mienne, bien entendu, d'une logique confondante !
Par contre pas de Z à Morisot, encore une coquille dans le potage, faudra le dire à France Musique

• Britten: Choral Dances from ‘Gloriana’, op. 53¹. Five Flower Songs, op. 47. Sacred and Profane, op. 90, Eight medieval lyrics:

Ian Partridge (ténor), Helen Tunstall (harpe); Harry Christophers / The Sixteen
Snape, I 1991; Londres, IV.1991 & IX.1992
Coro

Probablement les plus belles œuvres profanes (malgré le titre de l’op. 90!) pour chœur a cappella de Britten. Je préfère sans doute les versions plus charnues du RIAS Kammerchor, dont j’avais parlé ici et là - mais il faut bien reconnaître que, dans ce style choral très «idiomatique» (les timbres un peu blancs ou translucides, le lissé de l’émission, l’espèce de prééminence des high voices dans le spectre), les Sixteen proposent quand même quelque chose d’assez parfait en termes d’articulation et de précision rythmique (deux points sur lesquelles ces œuvres sont particulièrement requérantes.)

Boulez : Dérive 1 - Ensemble intercontemporain, Bastien Stil
Grieg : Sonate pour violon et piano n°1 - Johan Dalene, Christian Ihle Hadland
L.Boulanger : Nocturne et cortège - Lorraine McAslan (violon), Nigel Clayton (piano)
L.Boulanger : Pour les funérailles d'un soldat - Vincent Le Texier, chœur de Namur, O.P. Luxembourg, Mark Stringer
Poulenc : Gloria / Stabat mater - Kathleen Battle, Tanglewood choir, Boston SO, Seiji Ozawa

Ravel: Shéhérazade/Ewing, Rattle

Braunfels: Ulenspiegel/Sieghart





Ravel/Grainger: La Vallée des cloches/Rattle

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Mendelssohn: Songe d'une nuit d'été, musique de scène complète/Dausgaard

Pärt: Berliner Messe/Jansons

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Poulenc: Stabat mater/Jansons

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Stravinsky: Symphonie de psaumes/Jansons

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