Votre déception du jour... (2)

Il n'y a rien de décevant dans la mort d'Ozawa. S'il était mort sans être vieux et fatigué, je veux bien comprendre qu'on soit déçu, mais là dans le grand âge, après avoir vécu pleinement et donné tout ce qu'il a donné à la communauté, on ne peut blâmer que "L'invincible force de la mort".

Le fil contient nos petites et grandes frustrations du jour, il ne faut pas prendre « déception » au sens littéral. C'est une figure de la direction qui s'en est allée, et c'est d'autant plus marquant qu'il était encore en activité ces dernières années.

luisa miller a écrit:

nakatomi a écrit:

Décès de Seiji Ozawa 🥺

Il faut suivre mon petit   . J'ai rmonté le sujet qui lui est consacré et Mickt en a parlé dans le sujet "nécrologie, ils nous ont quittés"

Mon petit ?

Je te rassure, Luisa parle à nous tous comme ça.

DavidLeMarrec a écrit:

Je te rassure, Luisa parle à nous tous comme ça.

C'est même ma marque de fabrique . Cela étant dit, comme Nakatomi est nouveau ici, il n'a pas connu ma jumelle ni nos cages cloutées

luisa miller a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Je te rassure, Luisa parle à nous tous comme ça.

C'est même ma marque de fabrique . Cela étant dit, comme Nakatomi est nouveau ici, il n'a pas  connu ma jumelle ni nos cages cloutées

No problemo alors !!!!

La transition est la plus grande arnaque que j'ai vécu de toute mon existence.

Tu en parles régulièrement oui. Je pense que c'est difficile à mesurer de l'extérieur (où tout paraît toujours plus simple). Compassion en tout cas.

Merci. J'ai tenté de dire les choses sur le ton de la plaisanterie (ou presque) car j'ai été plus radicale sur un réseau (a)social que je ne citerai pas.

La disparition de Frédéric Mitterrand à l'âge de 76 ans. Il fut un grand défenseur de la culture

Cinéaste parfois aussi
Je n'avais pas aimé "Lettres d'amour en Somalie"   , qui m'avait considérablement énervé.
Ensuite je n'ai pas trop d'avis

… et consommateur d'ados tarifés dans des pays pauvres.

On n'est pas obligé de dire du bien de quelqu'un le jour de sa mort, quand on sait ce genre de choses qui plus est.
Je suis bien d'accord.

Oui c'est curieux de voir tous ces hommages partout, comme si de rien n'était...

Golisande a écrit:

Oui c'est curieux de voir tous ces hommages partout, comme si de rien n'était...

C'est toujours comme ça quand "quelqu'un" disparait...que des éloges, et on "oublie" beaucoup de choses.

Ouaip, les morts sont des gens formidables.

Valable aussi pour les vivants : j'avoue avoir de plus en plus de mal avec le culte des grands hommes, en considérant qu'ils étaient des êtres humains nuisibles à la communauté, ce n'est pas grave s'ils ont été des génies.

(D'où le fait que je la ramène systématiquement sur Christie, Barenboim, Gardiner, etc. On peut les écouter, mais les dresser comme des modèles, ça me dérange vraiment.)

F. Mitterrand avait quand même pour lui de l'avoir admis publiquement sans fierté ni glorification, mais ça reste quand même un élément significatif sur le personnage. De son legs, je ne connais sinon que la Butterfly plutôt bien faite (mais très littérale), pas vraiment d'avis sur la part artistique de sa vie. Pas lu ses bouquins évidemment.

Oui, j'étais même allé voir sa Butterfly à l'époque où je supportais encore assez bien Puccini (c'est un des souvenirs qui me font un peu gamberger sur la permanence de l'identité, etc.)...

Golisande a écrit:

Ouaip, les morts sont des gens formidables.

Frédéric Mitterrand était loin d'être un saint, c'est évident, mais tu ne peux pas lui dénier le fait d'avoir été un grand défenseur de la culture.

Tu as sûrement raison, j’avoue que je ne m’en rends pas bien compte… (Et puis la culture c’est tellement vaste, il m’arrive de me demander ce que c’est exactement…)

"Il ne touchait pas qu'à la culture"...

Bon, quand même, ça réagit un peu autrement que juste les éloges.

https://fr.yahoo.com/news/mort-fr%C3%A9d%C3%A9ric-mitterrand-apr%C3%A8s-hommages-100653944.html

Oui évidemment, il faut bien en parler à un moment donné.

Je commence à fatiguer de mon job. Je bosse dans le secteur social et les "clients" sont déjà compliqués, mais quand les collègues s'y mettent aussi, ça s'envenime dans le mental, se sentir valorisé c'est mission impossible. Parfois, j'aimerais être entouré de gens plus brillants, de gens qui ne sont pas dans le besoin. Ce soir, ça tire grandement sur les nerfs (d'où ce post ici dans ce topic).

Le désordre et la violence des institutions sont depuis toujours des invariants du secteur social et sont bien plus compliqués à porter quand on y est acteur que les publics eux-mêmes, avec qui on arrive toujours à élaborer quelque chose de probant (de mon expérience perso, qui date un peu maintenant, je crains que la situation se soit très largement dégradée depuis).

Merci.

Ces derniers temps, c'est quand même de la folie, les réglementations évoluent sans cesse, c'est rouge un jour, vert le lendemain, on se retrouve à se contredire devant des publics qui attendent des réponses consistantes. C'est le règne de l'incongruité depuis une dizaine d'années, mais ça s'accélère et ça ne veut plus s'arrêter. On ne voit pas la fin de la refonte...

Pendant les congés trimestriels au moins, si tu y as droit.