Programme musical :
Tchaïkovski : Ballet impérial (sur le Concerto pour piano n°2)
Gershwin : Who cares ? (sur plusieurs chansons, dont I got rythm).
Distribution :
ONP
Mikhail Agrest, direction
Emmanuel Strosser, piano (Tchaïkovski).
Je serai bref, s'agissant d'un ballet et non d'un concert.
Soirée curiosité à l'Opéra Garnier ! Toujours ravi de pénétrer dans cette salle dans laquelle je n'ai pas si souvent l'occasion d'aller (deuxième spectacle à ce jour). Placement désastreux à l'amphithéâtre, au milieu d'une sortie scolaire, avec une tripotée d'enfants qui sentaient le kébab, et sauvé in extremis par un strapontin qui s'est libéré comme par miracle au premier rang de face.
Toujours surpris par le public de ballet, qui n'accorde aucun respect à la musique. On discute, on commente la danse, on mange, on boit... Bref, pas les conditions idéales pour moi.
Tchaïkovski : pas son concerto le plus connu à mes oreilles, mais ce n'était pas la partition originale qui était interprétée à cette occasion. Morceau paraissant sans véritable envergure, sans charisme particulier. Bien interprété au piano et à l'orchestre, mais sans climax notable ou passage émouvant. Danse me paraissant chorégraphiée de façon bien classique, avec tutus et tenues de scène bien tradis. Aucun décor. Rien de notable à se mettre sous la dent, même si le tout restait bien agréable à voir et à entendre.
Gershwin : musicalement, très déçu des arrangements et de l'interprétation. La batterie prenait quasiment toute la place lors de ses interventions, et rendait difficilement audible le reste de l'orchestre (peut-être était-ce mon placement, pourtant, j'étais pleine face). Une trompette a joué faux quasiment toute la pièce, et même si un certain décalage est requis pour ce répertoire, c'était vraiment trop faux pour que ça passe (plusieurs musiciens se sont retournés en rigolant, et d'ailleurs, j'ai noté que l'ambiance n'avait pas l'air formidable dans les rangs, dans cet orchestre que je connais très peu). Danse me paraissant bien démodée, les garçons jouant les marlous, les filles les fausses féministes finalement bien midinettes, se collant au premier type venu lorsqu'elles se trouvent seules... Décor de gratte-ciels, costumes dignes des séries à la Dallas années 1980, le tout dans des tons de violet et de rose assez disgracieux.
Chef paraissant charismatique, à revoir peut-être dans un autre contexte.
Grand foyer et couloirs de déambulation indisponibles, en raison d'un gala organisé par MasterCard.
Une soirée facile à oublier probablement !