Concerts divers...

aurele a écrit:

J'ai assisté hier à une pré-générale du Messie à Nancy mais comme il y a eu des problèmes et que j'avais un DS super important ce matin, je ne suis pas resté jusqu'au bout. C'est la fameuse mise en scène de Guth qui est une cata. J'ai vu jusqu'au choeur "All we like sheep have gone astray". J'avais fait une confusion entre Gritton et Horak lorsque j'avais regardé à la TV et Horak est bien. Cangemi que j'ai entendu que dans l'air "Rejoice greatly, o daughter of Zion" a été très bien. Cencic est plus à sa place que Mehta, plus touchant, son interprétation de "He was despised" a été magnifique. Pendant le problème, Spinosi lui a fait reprendre l'air, Cencic s'est énervé après lui car l'orchestre dessous a fait n'importe quoi. Droy n'a pas une voix super puissante mais elle est jolie mais il s'en est très bien tiré dans le peu que j'ai entendu de lui. Smith a été bien dans le seul air que j'ai entendu de lui "The people that walked in darkness". La direction de Spinosi est vraiment endormante et très lente.

Tu comptes assister à ce concert?

Non, je n'irai pas le voir, j'ai vu une grande partie de la pré-gérérale et cela m'a suffit malgré la présence de Cencic. Ce n'est pas un concert puisque c'est avec mise en scène.

On peut faire une mise en scène avec le Messie ?!

Cleme a écrit:

On peut faire une mise en scène avec le Messie ?!

C'est ce que Guth a fait. Sa mise en scène est ridicule et pas du tout en rapport avec le livret, l'histoire.

Cleme a écrit:

On peut faire une mise en scène avec le Messie ?!

Ca arrive de plus en plus souvent. La semaine dernière ARTE a déjà proposé un Messie mis en scène et le téatro regio de Parme a proposé une Damnation de Faust (Berlioz) et Scènes de Faust d'après Goethe (Schuman) avec des mises en scène.

aurele a écrit:

Non, je n'irai pas le voir, j'ai vu une grande partie de la pré-gérérale et cela m'a suffit malgré la présence de Cencic. Ce n'est pas un concert puisque c'est avec mise en scène.

Dommage mais si la pré générale t'a plu c'est l'essentiel.

Calbo a écrit:

Ca arrive de plus en plus souvent. La semaine dernière ARTE a déjà proposé un Messie mis en scène et le téatro regio de Parme a proposé une Damnation de Faust (Berlioz) et Scènes de Faust d'après Goethe (Schuman) avec des mises en scène.

Il s'agit de la même mise en scène qu'à Nancy puisqu'il s'agit d'une coproduction avec le Theater an der Wien.

Ah OK.

J'ai vu aujourd'hui Céline Frisch jouer les Variations Goldberg à Blagnac.
Je craignais un peu cette œuvre, sachant qu'elle dure plus d'une heure et que Bach ne m'a jamais très passionné.

Finalement, j'ai été quasiment intéressé de bout en bout, presque un miracle pour moi, et j'ai beaucoup apprécié. Ce son dur du clavecin peut lasser sur la durée - et il y en eut, des assoupis dans l'auditoire- mais l'interprétation de Céline Frisch était parfaite, presque évidente et aussi bien dans les variations lentes et recueillis que dans les plus survoltées.

J'ai vu qu'elle avait enregistré cette œuvre, y a t'il à votre avis une interprétation meilleure que la sienne?

edit: je réécris ça dans le fil adéquat.

En passant...

Je sais depuis peu que mes obligations proffesionelles vont me poser du coté de Saint Malo jusqu'a la fin de l'année scolaire . Si quelqu'un sait que dans ce coin il y a des concert qui merite le coup d'oreille je suis preneur.

Y a des trucs sympas ici.

http://www.lomnibus.com/

la 2ème de Nielsen et la 9ème de Dvorak , orchestre symphonique de la Monnaie dirigé par Michael Schonwandt

Schwark a écrit:

la 2ème de Nielsen et la 9ème de Dvorak , orchestre symphonique de la Monnaie dirigé par Michael Schonwandt

Ah! J'y étais aussi, avec Clio!

on s'est peut-être vu j'étais en corbeille, premier rang à droite

Schwark a écrit:

on s'est peut-être vu j'étais en corbeille, premier rang à droite

Juste devant deux amis à moi alors… Moi, j'étais au premier balcon face premier rang dans le tournant à droite. Une prochaine fois peut-être? (Haenchen-Westbroek le 13!)

Dites, vous êtes au courant que le 14, il y a des Troqueurs de Dauvergne à la Cité ?

Tiens, pas repéré du tout...

Arf...

Très agréable concert des R&G Capuçon + F. Braley. Trois trios de Beethoven (op.1, nr.1; op.1 nr 3, op.70). On sent qu'ils prennent du plaisir à jouer ensemble et ça fonctionne bien.

Sur l'op.1 nr 1 il y avait un choix de Braley de jouer avec vraiment peu de pédale, par moment c'était un peu curieux. Gautier Capuçon est vraiment celui qui s'amusait le plus (explicitement) dans ce 1.1 -- le scherzo était vraiment sympa -- mais aussi dans l'op 1.3. Il est complètement dans l'interaction. Braley était un tout petit peu moins concerné par ce premier opus, je pense. Par comparaison gros engagement de Renaud Capuçon d'un bout à l'autre, c'est vraiment impressionnant. Avec en particulier à chaque fois un violon haut de gamme dans les mouvements finaux. Mais bon ces trios op.1 ne sont pas mes préférés, on va dire.

Sur l'op.70 engagement maximal des trois. Vibratos et sonorités vraiment géniaux dans le largo: les deux frères arrivent à produire ensemble de la très belle musique. Et là une option piano avec beaucoup de pédale. En tout cas une grande interprétation du mouvement final et en général une performance de premier plan sur cet op.70 (j'aurais du faire un pirate ) .

Ca donne envie d'aller les écouter sur autre chose que les premiers opus de Beethoven (vu leur op.70 on aurait bien voulu autre chose que l'op 1 au programme). Au disque, par exemple dans Ravel, ça donne quoi?

Nabla a écrit:

Juste devant deux amis à moi alors… Moi, j'étais au premier balcon face premier rang dans le tournant à droite. Une prochaine fois peut-être? (Haenchen-Westbroek le 13!)

Allons Nabla ! Presqu'une semaine, tu as eu le temps de te remettre de l'émission incroyable d'Eva-Maria , maitenant: un CR !

Zip a écrit:

Nabla a écrit:

Juste devant deux amis à moi alors… Moi, j'étais au premier balcon face premier rang dans le tournant à droite. Une prochaine fois peut-être? (Haenchen-Westbroek le 13!)

Allons Nabla ! Presqu'une semaine, tu as eu le temps de te remettre de tes émissions, maitenant: un CR !

Pas trop brouillées j espère ?

Tss...
Si tu commences à relever tous mes actes manqués, tu n'as pas fini, ma vieille.
( )

Citation :

Eva Maria Westbroek a annulé sa participation aux concerts à Bruxelles et Den Haag, pour cause de maladie. A Bruxelles, elle sera remplacée par Nicola Beller Carbone dans le rôle de Salome. Les trois Strauss Lieder seront chantés par Andrea Rost.

http://www.bozar.be/activity.php?id=8109&selectiondate=2009-5-13

La maladie devait vraiment être sérieuse pour l'empêcher de chanter, parce que ce n'est pas une serial-cancelleuse...

Zip a écrit:

La maladie devait vraiment être sérieuse pour l'empêcher de chanter, parce que ce n'est pas une seria-cancelleuse...

Sérieuse, pas forcément, il suffit que la gorge soit irritée par des écoulements, et il est impossible de sortir la moitié aiguë de la tessiture. D'où une polyphobie assez terrible des chanteurs pros. [Voire du dopage plus fréquent qu'on ne pense.]

Mais par "sérieuse", je n'entendais pas "grave", juste qu'il y avait de quoi annuler...

Concert hier soir lundi à l'Opéra de Lyon: alors qu'ils s'apprêtent à enregistrer, dans quelques jours, l'intégrale des douze "symphonies londoniennes" de Haydn lors d'une série de concerts à Vienne, Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre-Grenoble ont fait escale à Lyon pour y donner concert de trois opus extraits de cet ensemble, à savoir les symphonies n°99, 101 ("L'Horloge") et 104 ("Londres").

Haydn n'étant pas un compositeur que j'ai l'habitude d'apprécier particulièrement, c'est plus le nom du chef d'orchestre qui m'avait attiré que la programmation.

L'ouverture de celle-ci sur la symphonie n°99 n'a de ce point de vue pas été un choc, car j'y ai retrouvé tout ce qui me déplaît le plus souvent chez Haydn (en d'autres termes: je trouve qu'on s'ennuie quand même poliment la moitié du temps...). J'ai cru de plus percevoir à ce moment-là un manque de connexion entre le chef et son orchestre, qui semblait jouer un peu en pilote automatique tandis que Minkowski paraissait s'agiter de son côté, ce qui ne devait pas arranger les choses. Une sorte de temps d’échauffement?

Parce qu'avec la 101e "L'Horloge" les choses ont changé assez radicalement. Pas un temps faible dans ces quatre mouvements-là, tout en inventivité et en charme, portés cette fois par une interprétation nettement plus concernée et engagée, m'a-t-il semblé, que la précédente. À l’entracte, je devais bien reconnaître que le score était à 1 partout. Mais Minkowski sait ménager ses effets. Avoir rétabli l'ordre chronologique des trois œuvres, plutôt que le bizarre looping 104-99-101 initialement prévu, le prouve. Le meilleur était à venir.

Après un entracte un peu prolongé pour cause de "il fait chaud on a cassé une corde", Minko a saisi l'auditoire, lançant les lourds accords initiaux de la 104e au milieu des applaudissements de rigueur pour l'entrée en scène du maestro. La suite du mouvement et les deux suivants, dans lesquels le chef exacerbait à l'envi tous les contrastes, ont continué dans cette voie enthousiasmante, jusqu'au Final aux allures de folk reel écossais, concluant le concert (et la production symphonique du compositeur) sur une apothéose... de la danse.

Score final 2 à 1, c'était vraiment pas la peine d'en rajouter avec le final de la 102e en guise de bis.

Vivement la sortie de l’intégrale.

Minkowski a appris sur le tas, et sa gestique n'est pas conventionnelle, c'est sans doute ça qui te donne cette impression.

Comme le Louvre travaille exclusivement avec lui, le Louvre qui joue tout seul, c'est quand même le travail convenu sous sa direction...

C'est le problème des chefs d'ensemble d'ailleurs (Hugo Reyne a même la modestie de ne pas se prétendre chef d'orchestre, alors qu'il sait tout de même fort bien s'en servir). Minkowski a remarquablement franchi l'obstacle après des débuts pas toujours convaincants : il faut apprendre à faire travailler des chefs-d'oeuvre entiers en quelques heures, là où un ensemble spécialiste prend six mois pour préparer et faire la tournée de l'oeuvre au programme. Aujourd'hui, c'est un des grands chefs en activité.

DavidLeMarrec a écrit:

Aujourd'hui, c'est un des grands chefs en activité.

Ai-je dit le contraire? Rien que pour me faire attendre la sortie d'un disque de Haydn, déjà...

Pour le reste, oui, j'avais repéré le côté généralement peu conventionnel de sa gestuelle, mais dans le reste du concert ça "allait" quand même. Il n'y a que dans la première moitié de la 99 que je ne voyais vraiment aucun rapport entre ses gestes et le jeu de son orchestre (par exemple: les bois qui se mettent à jouer alors que lui reste bloqué dans l'attitude "silence"...).

Octavian a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Aujourd'hui, c'est un des grands chefs en activité.

Ai-je dit le contraire?

Non, j'ai juste la mauvaise habitude (pour avoir l'impression d'être utile, sans doute ) d'ajouter des précisions dans les messages, en dehors de l'argumentation proprement dite. J'ai bien compris que tu avais aimé, j'en profitais juste pour dire deux-trois choses, manière de ne pas trop me limiter à "ok c'est chouette, moi aussi j'aime Minko", tout en ne laissant pas ton message rester sans réponse.

Citation :

(par exemple: les bois qui se mettent à jouer alors que lui reste bloqué dans l'attitude "silence"...).

Ah oui quand même. Cela dit, comme je le faisais remarquer, même s'ils ne suivent pas ce qu'il leur dit lors du concert, ils font du Minko quand même.

Vendredi soir:

* Nederlands Philharmonisch Orkest,
* Mikhail Agrest, dirigent
* Alexander Gavrylyuk, piano

* Wagner - Siegfried's Rheinfahrt (uit 'Götterdämmerung')
* Liszt - Eerste pianoconcert in Es
* Skrjabin - Derde symfonie, op. 43 'Le poème divin'

Si vous me voyez en ligne à 19h c'est que je regarde le tennis, vous pouvez m'envoyer un MP pour me dire de me mettre en route

C'est où ça?

Xavier a écrit:

C'est où ça?

au Concertgebouw

Mais bon tu peux prendre le thalys . Il reste une bonne place en balcon à 37 euros.

Xavier a écrit:

C'est où ça?

Dommage que tu sois pas venu, ça dépotait

C'est tout?

Ah tu veux du détail. C'était dirigé par Mikhail Agrest.

Apértif. Un Rheinfahrt très détaillé, plus lent que Barenboim ou que Boulez. Avec des pianos sublimes de chez sublimes. Des détails vraiment mis en avant: à certain moment les cuivres étaient isolés (ça te replongeait vraiment dans le Crépuscule) et à un court moment même les bois. Ca ne tombait jamais dans l'hystérie incontrôlée. Un bel équilibre cordes/cuivres. (Un bon pain des cors sur le thème de Siegfried...). Après aucun choix de direction particulièrement bouleversant.

Pendant la pause sandwich. 1ère concerto de Liszt par Gavryluk qui nous a montré comment il était bien virtuose et comment on pouvait répondre à des premiers violons sublimes avec une pauvre sonorité et un jeu d'une musicalité discutable. Mébon. De toutes façons c'était le point faible du programme. Mention comique pour le public néerlandais: hystérique à la fin du concerto, standing ovation pour un Gavryluk qui n'en demandé pas temps (et nous a ressorti du Liszt solo bien virtuose pendant la pause jus d'orange), alors qu'il fallait leur prendre les mains pour applaudir à la fin du Wagner (ce qui est bien puisque ça ajoute à ma fonction de borne inférieure vestimentaire) et qui font 20 sec de pauvres applaudissements pour le meilleur orchestre du monde, qui doit être un peu consterné lui aussi.

Le sommet. Très grande interprétation de la 3e de Scriabine. Un trompettiste de tout premier plan. Et en général des cuivres qui ont joué à la perfection. Il faudrait que je réécoute Ashkenazy, il y avait des choses assez détaillés par moments (harpe, clarinettes) mais à certains instants on frôlait l'orchestralement massif. Mébon. Il y avait un engagement gigantesque et de la grosse qualité. C'était clairement le sommet du concert.

Et pis comme d'hab les cordes sont toujours excellentes. Le tout dans mon strapontin à 8 euros plein axe avec personne à côté et personne devant sur deux rangs

C'est mieux, chef?

Hier soir, grâce à un désistement de dernière minute, je suis allé à ACDC au Stade de France, c'était super sympa.

Ah ouais, toujours la forme ?

C'est toujours aussi bourrin, mais ils assurent le spectacle à fond avec leurs 4 accords (peut-être 5 mais j'ai un doute). C'est Angus Young qui donne le plus de sa personne avec solos de guitare de 25 minutes et strip tease acclamé par tout le stade.

Public de 7 à 77 ans (beaucoup de vieux hardeux barbus au ventre de buveur de bière, il y a un côté attendrissant.

Samedi 20, j'ai assisté à un concert des trois premiers lauréats du Concours Reine Elisabeth violon.
Ils étaient accompagné de la Philharmonie Royale de Flandre dirigée par Aldert Vermeulen.

Ilian Garnet, 3ème, a joué le 1er concerto de Chostakovitch : extraordinaire il a ce concerto dans le sang (faut dire qu'il est moldave, ceci explique peut-être cela)
Bon, je n'irai pas jusqu'à dire qu'il fait aussi bien qu'Oistrach mais sa générosité et sa maîtrise technique ont facilement emporté l'adhésion de tout le public. Disons que s'il y a moins de brillant chez Garnet que chez Oistrach, il y a par contre plus de profondeur me semble-t-il.

Lorenzo Gatto, 2ème, a joué le 3ème concerto de Saint-Saëns : bien, bien, plein de douceur et de rêverie, pourtant rien de transcendental, de la belle musique sans effet de manche (comme on dit).

Ray Chen a joué le 2ème de Mendelssohn : alors là, il m'a épaté, moi qui n'avais pas beaucoup apprécié son Tchaikovsky en finale (il me sembalit avoir quelques difficultés à gérer sa nervosité dans le 3ème mouvement)
son Mendelssohn est une des meilleures (si pas la meilleure) interprétations que j'aie jamais entendu de ce concerto
oubliée, la nervosité du concours, ne reste que son talent et au vu de ce qu'il a donné à entendre ce soir-là, il mérite amplement sa première place

Bref, un concert inoubliable : une qualité de jeu très élevée, de la belle musique, et tout ça pour 20 € en 1ère cat.

j'ai été voir (et écouter...) le quatuor Modigliani dans le quatuor op 76 n°4 d'Haydn, le quatuor n°6 de Mendelssohn et le quatuor op 10 de Debussy.

Quelques grincements dans le quatuor d'Haydn dont j'ai trouvé l'interprétation un poil scolaire et poussive ... sinon, le Debussy et le Mendelssohn étaient très bien.
Bon concert... avec une mouche un peu trop attachante, les toussements habituels, le gosse que les parents laissent déambuler entre les chaises, quelques vieux qui dorment et les programmes qui tombent par terre...

A la fin du concert, les 4 musiciens ont reçu chacun une grande bouteille de Chimay bleue

Schwark a écrit:

A la fin du concert, les 4 musiciens ont reçu chacun une grande bouteille de Chimay bleue

Il aurait fallu leur offrir avant... pour voir si la Chimay bleue avait une influence sur la qualité de l'interprétation

Paris - Festival de musique ancienne

Vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 septembre

Cette année, le Festival de musique ancienne présente huit ensembles dans des concerts de 45 minutes aux programmes variés. Des instruments insolites comme le chalumeau et le violone y côtoieront de « grands classiques » de la musique baroque et ancienne, à savoir la viole de gambe, le luth et le clavecin. Et si vous ne pouvez pas choisir, venez donc les écouter tous ! Une buvette est à votre disposition entre les concerts et vous y croiserez tous les artistes.

Vous ne m'en voudrez pas d'épingler :

Samedi 19 septembre, 18h
Folivent
Joost Hekel, Odilo Ettelt, Marieke Verkruisen, chalumeaux, cors de basset, clarinettes
Mozart, Graupner, Mersson

Voici un répertoire original et attrayant pour des instruments à vent insolites. Ce programme parcourt trois siècles de musique pour différents chalumeaux (prédécesseur de la clarinette), cors de basset et clarinettes modernes. Autant de petits chefs-d’œuvre qui ont été écrits spécialement pour trois cors de basset (sorte de clarinette alto), notamment par Mozart, alors que la sonorité insolite mais sympathique du chalumeau s’épanouit dans les suites baroques de Christophe Graupner.

Lieu : Institut Néerlandais
Adresse du Lieu : 121 rue de Lille
Ville : Paris 7eme
Département: Paris (75)


Participation aux frais : 5 € par concert
Amis : 2€50
Forfait : 35 €
Amis :17€

Liens : http://circul.arts.free.fr/agenda/evenement.php?id=9066
http://www.institutneerlandais.com/index.php?fr-programme&newsdetail=20090918-64_Festival-de-musique-ancienne

Elle n'est pas très "ancienne" au sens propre leur programmation : c'est truffé de baroque, et même de classique.

Demain soir près de chez moi, à Noisiel, les Belles endormies, un opéra de Kris Defoort, avec l'ensemble Asko/Schonberg, la soprano Barbara Hannigan... Dirigés par Patrick Davin.
Bande-annonce: http://www.lafermedubuisson.com/les-belles-endormies.html

cello-fan a écrit:

il est appelé par la critique "le Caruso du violoncelle".

On veut le nom des tocards critiques concernés !

cello-fan a écrit:

Oak Ridger:

«Avec son ample et chaleureux son, Feigelson pourrait ètre appelé "le Caruso du violoncelle."

C'est bien ce que je pensais, ce n'est donc pas 'la critique', mais un article isolé d'un site d'infos en ligne, qui plus est dans une comparaison beaucoup plus calibrée.

Pour l'hagiographie, je recommande cet excellent forum.

J'en parle ici parce que je n'ai vraiment pas envie de créer un sujet sur l'Elixir d'Amour à Bastille...


Bon, en un mot, je me suis fait chier. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire, mais deux heures de roucoulades qui tournent à vide, c'est trop pour moi. On retrouve toujours les mêmes tournures ; arrivés à la moitié de chaque numéro on a la sensation de pouvoir écrire la fin.
C'est sympa au début, mais ça ne se renouvelle jamais. Le dernier acte est long, long...
Le livret se tient bien, il y a quelques scène assez agréables, mais il faut avouer que c'est quand même de la psychologie zéro.

Pourtant c'était un bon spectacle je crois : la mise en scène de Pelly surtout était un peu lourde mais sympa, jolie, et pas kitsch du tout.
J'ai été un peu deçu derater Netrebko, ne serait-ce que pour voir l'impact de la voix en live. Je suis tombé sur la distribution B, avec une Tatiana Lisnic jolie mais pas d'une consistance folle, et un beau Castronovo qui cabotinait à fond. Paolo Gavanelli était super en Dulcamara.

Aucune idée de la qualité de la direction, mais j'avais l'impression que l'orchestre était aussi passionné que moi, ça ne décollait pas beaucoup. Une belle soirée !

Mais l'Elisir n'est pas un opéra extraordinaire... Il est très frais et vivifiant (évidemment, si on te sert une soupe molle...) et très sympathique.