Vaughan Williams

Une de mes oeuvres préférées de Vaughan-Williams, très belle écriture des cordes, harmonies superbes...

(Ouf, j'ai bien fait de ne pas rebondir, j'aurais contrarié Xavier. )

Xavier a écrit:

Une de mes oeuvres préférées de Vaughan-Williams, très belle écriture des cordes, harmonies superbes...

Je ne dis pas, mais c'est montone

DavidLeMarrec a écrit:

Petit démon, j'ai promis de ne contrarier personne !

En effet, je me sens terriblement coupable de l'aimer à ce point, maintenant.

Pour classiqueinfo, j'ai entendu une autre version de la Sea symphony, et de fait il me faut revenir un poil sur mon premier avis : c'est un chef d'oeuvre ! Bien sûr, en 66 minutes, il y a quelques longueurs, mais pas tellement en fait, et l'écriture pour les choeurs est remarquable. Il y a dans cette oeuvre plein de ferveur, de mystère, on trouve à la fois une peinture très "marine" et une méditation profonde sur l'homme et sa destinée. Ca requiert un peu de concentration mais il se trouve que j'étais d'une grande lucidité hier soir, et que j'ai apprécié cette oeuvre beaucoup plus qu'à sa découverte.

Je me disais justement hier que j'avais bien envie de me mettre à la musique anglaise (je ne connais que Elgar et Britten) et paf, voilà que je tombe sur une émission radio sur Vaughan-Williams! Je n'ai pas pu écouter tout mais ce que j'ai entendu avait l'air pas mal: des extraits des Symphonies 5 et 6, la Fantasia on Greensleeves (je suis très friand de ces mélodies populaires britanniques) et une oeuvre pour choeur dont le nom m'échappe. Un langage très personnel, et en même temps tellement anglais! A réécouter...

Il n'y a que la Fantasia on a Theme of Thomas Tallis qui m'a laissé un peu sur ma faim. C'est mignon mais pas très marquant.

Oui, cette Tallis ne m'a pas marqué non plus, pourtant c'est l'une des pièces préférées de Xavier.

En effet Vaughan Williams a un langage très personnel et so british. Si tu veux découvrir, je t'invite à t'offrir une intégrale des symphonies (on en trouve à 10 € sur amazon, cette musique ne se vend pas), pourquoi pas les CD de musique de film si ce genre t'intéresse.

Ma première écoute attentive d'oeuvres de Vaughan Williams est globalement positive.

La 3ème Symphonie "Pastoral" est pas mal du tout. C'est amusant mais moi, je n'y ai trouvé ni la lande mystérieuse de Spiritus, ni la désolation du champ de bataille évoqué par Jaky. Elle m'a paru plutôt calme et apaisée. Une pointe de tristesse apparaît souvent mais sans verser dans le larmoyant. Les cuivres sont bien présents mais jamais écrasants. La très belle mélodie confiée à la soprano dans le dernier mouvement est pour moi l'élément le plus marquant de l'oeuvre. Seul bémol, c'est peut-être un peu sage et innoffensif. Mais pas assez pour bouder son plaisir, c'est une très jolie pièce.

La 7ème Symphonie "Antartica" est nettement plus moderne et colorée dans son language. On sent bien que près de 30 ans séparent les deux oeuvres. Ca reste quand même très accessible, il y a très peu de dissonnances. J'ai aimé la variété des sonorités: choeur féminin (très bien utilisé, d'ailleurs), orgue, machine à vent. L'intervention du narrateur au début de chaque mouvement est surprenante mais ajoute encore au caractère unique de l'oeuvre. Cela dit, c'est un peu artificiel. Personnellement, je trouve que cela casse un peu le flot de l'oeuvre. Une trouvaille intéressante et originale mais pas tout à fait convaincante.

Au final, voilà deux oeuvres fort réussies. J'ai encore aujourd'hui à l'esprit l'atmosphère crépusculaire et cuivrée de la première, tandis que l'autre m'a plus enthousiasmé d'un point de vue purement musical.

Concernant le narrateur de la 7è, je sais que c'est un peu déroutant au premier abord, mais je trouve que ça s'intègre bien à l'oeuvre, et que ça permet à l'oreille de se reprendre. Mais il est vrai que ça coupe un peu nos habitudes.

La Pastoral est sage mais à mon avis tout à fait captivante, une oeuvre majeure dans son genre, mieux que celle de Beethoven à mon avis (et pourtant je l'aime beaucoup aussi). On n'a pas le dramatisme parfois violent que RVW expérimentera ailleurs (4è, 6è symphonies), mais un climat de rêve étrange et pénétrant, pour plagier l'un de mes poètes favoris.

Cello a écrit:

La 7ème Symphonie "Antartica" est nettement plus moderne et colorée dans son language. On sent bien que près de 30 ans séparent les deux oeuvres. Ca reste quand même très accessible, il y a très peu de dissonnances. J'ai aimé la variété des sonorités: choeur féminin (très bien utilisé, d'ailleurs), orgue, machine à vent. L'intervention du narrateur au début de chaque mouvement est surprenante mais ajoute encore au caractère unique de l'oeuvre. Cela dit, c'est un peu artificiel. Personnellement, je trouve que cela casse un peu le flot de l'oeuvre. Une trouvaille intéressante et originale mais pas tout à fait convaincante.

Les versions que j'ai entendues n'ont pas de narrateur... Donc si le narrateur te gêne, tu peux trouver des versions sans lui sans problèmes.

oui, je trouve que ça ne rajoute pas grand chose personnellement ces textes parlés, à la limite le programme me gêne, j'ai l'impression d'assister à une séance de cinéma muet avec cartons explicatifs. En revanche, comme Jaky je recommande vivement la partition originale de Scott of the Antartic où tout le matériel (plus du rab) est organisé autrement. C'est vraiment une oeuvre complètement différente.

…

Spiritus a écrit:

La symphonie n°9 de Vaughan Williams m'a laissé plus perplexe que les autres. Elle n'est pas, en terme de compléxité de langage, plus difficile que les 8 précédentes, mais j'ai eu plus mal à identifier un fil directeur, à faire sens de cette musique somme toute toujours aussi agréable à écouter. Les deux premiers mouvements, surtout le premier, sont des échos dans la lignée directe des 5e et 7e : mêmes thèmes grandioses, mêmes forces émotionnelles écrasantes, mêmes climats de mystère, d'immensité impressionnantes. Le premier mouvement brise cependant l'hégémonie des cordes que l'on constatait dans les 5 e 7, par de larges sections où cuivres et bois dominent. C'est celui, entre les quatre, que j'ai le mieux assimilé. Le second commence plutôt vite, mais c'est un Andante, qui alterne sections énergiques, sauvages même, et d'autres qui se rattachent à l'univers serein mais troublant de la Romanza de la 5e. Troublant aussi, ce solo de flügelhorn au début du mouvement, à la coloration particulère et plutôt inquiétante, nocturne (à la façon du ténorhorn de la 7e de Mahler).

Le scherzo qui suit jouit d'un orchestration chargée, qui compte de nombreuses percussions, et de thèmes grimaçants, sardoniques, qui créent un climat plutôt fantômatique. Enfin le finale m'a un peu échappé : des épisodes calmes et solitaires alternent de façon assez peu intelligible avec des moments plus agités et violents. J'ai eu du ma à savoir où nous allions. Mais en tous les cas, c'est superbe: l'écriture, sans être plus moderne que le reste du corpus, n'est pas rassurante du tout, une atmosphère énigmatique, interrogative, ne nous lâche pas. Cela mérite réécoute.

Spiritus a écrit:

Une deuxième écoute de la 9e ne m'a pas fait beaucoup avancer dans ma compréhension de l'oeuvre. Je peux juste dire que c'est magnifique, vraiment de la belle musique, et je ressens une force visionnaire difficilement identifiable que je n'avais pas repéré. Mais à part ça...

Eh bien ça y est, je crois !
Il m'aura fallu la version Boult (à ce propos, je vous sortirai mon blabla sur cette intégrale quand je l'aurai terminée, ne vous inquiétez pas.)

Visionnaire, puissant, et très émouvant en même temps. Une sorte de résumé de tout RVW, un peu mélancolique, très bien orchestré, fascinant. Quel finale! Une force énorme, infinie, contemplative et très lyrique s'en dégage.

Personne n'a son mot à dire là dessus ? Pas un seul vaughanien ? Jaky ? Sud ? Xavier ? (Je ne demande pas à David, je ne suis pas fou.)

Tout le monde s'en fout de la Neuvième, mais moi je viens de découvrir The lark ascending et il faut que j'en parle: quel chef d'oeuvre! C'est vraiment écrit sur mesure pour moi ce truc-là, d'une durée parfaitement dosée, raffiné, anglais, évocateur, mystérieux. Typique du grand Vaughan Williams, avec ces gammes pentatoniques à la sensible diminuée, cette orchestration inimitable, et une superbe écriture pour le violon solo, sans virtuosité superflue, avec un raffinement, un charme poétique très agréable. Le tempo est lent, la pièce ne quitte jamais un certain flou, comme un paysage dans le brouillard. Certes, je ne suis pas convaincu qu'écouter ça alors qu'il fait 26 degrés et que j'ai le soleil dans la tronche était une excellente mise en situation, mais franchement, je suis conquis, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas remis de Vaughan Williams et pourtant j'apprécie toujours autant.

j'ai connu les œuvres de ce compositeur par la radio, je ne connaissais que de nom auparavant, et je pensais qu'il avait une écriture très contemporaine, quelle ne fut pas ma surprise un jour de découvrir qu'il n'en était pas question, c'est écoutable, et souvent très beau.

Je ne connais pas les symphonies, à part la Sea symphonie qui me plait, je vais essayer de prendre une intégrale sur amazon.

Quelle version me conseiller ? car je suppose qu'il doit y en avoir plusieurs, autant prendre celle qui serait la meilleure, ou l'une des meilleures !

Il y a un fil discographique sur les symphonies si cela t'intéresse. Personnellement je pense que Prévin est un très bon choix, le coffret est très complet en plus. Boult (Decca) est peut-être musicalement encore plus abouti, mais le son est très vieux, ça dépend si tu supportes. Sinon je n'ai pas entendu Haitink.

christophe21 a écrit:

et je pensais qu'il avait une écriture très contemporaine, quelle ne fut pas ma surprise un jour de découvrir qu'il n'en était pas question, c'est écoutable,

Question de point de vue, apparemment.

le vieux son, je supporte, mais si je l'achète, je préfère quand même un bon son si possible, donc je pense que mon choix sera celui de Prévin (je note pour ne pas oublier) !

j'ai pas pensé à regarder si il y avait un fil discographique, effectivement, j'ai voulu faire trop vite.

DavidLeMarrec a écrit:

christophe21 a écrit:

et je pensais qu'il avait une écriture très contemporaine, quelle ne fut pas ma surprise un jour de découvrir qu'il n'en était pas question, c'est écoutable,

Question de point de vue, apparemment.

De point d'oreille, surtout.

pour préciser, je m'attendais à quelque chose de presque dodécaphonique, et si quelques passages paraissent modernes, ça ne me fait pas fuir, j'ai plus difficile dans ma discothèque comme Hartmann (les 8 symphonies) et surtout Zimmermann (le soldat).

Vaughan Williams est beaucoup plus inscrit dans une mouvance postromantique que dans un modernisme sauvage, même s'il a pu expérimenter des choses plus radicales (les 4è et 6è symphonies). Il fait de la musique clairement sentimentale, dans le bon sens du terme, tournée vers le lyrisme plutôt que vers la nouveauté.

christophe21 a écrit:

pour préciser, je m'attendais à quelque chose de presque dodécaphonique, et si quelques passages paraissent modernes, ça ne me fait pas fuir, j'ai plus difficile dans ma discothèque comme Hartmann (les 8 symphonies) et surtout Zimmermann (le soldat).

Oui, c'est bien ce que j'ai compris, mais je dis ça parce que moi, c'est le dégoulinant complaisant qui me fait fuir, pas le dodécaphonique. Je ne trouve donc pas RVW terriblement écoutable.

Enfin, c'est comme pour tout, ça dépend des oeuvres.

Je ne vois pas pourquoi tu trouves Vaughan Williams plus complaisant que Bridge, Elgar ou Bantock...

…

Spiritus a écrit:

Je ne vois pas pourquoi tu trouves Vaughan Williams plus complaisant que Bridge, Elgar ou Bantock...

Je crois qu'on a déjà discuté de ça mainte fois... Chez RVW, je ne vois que des effets combinés pour exalter une mélodie facile. Je ne sens pas la même préoccupation du climat que chez Bridge, la même musique pure que chez Elgar, et bien sûr pas la même imagination que chez Bantock !

Jaky a écrit:

Spiritus a écrit:

Je ne vois pas pourquoi tu trouves Vaughan Williams plus complaisant que Bridge, Elgar ou Bantock...

…ou Schreker!

Ce serait plus drôle si ça tenait debout. Mais après tout, on peut aussi dire que Wagner est aussi complaisant que Carl Orff, il n'y a qu'à voir la Chevauchée des Walkyries, quelle vulgarité !

DavidLeMarrec a écrit:

Je crois qu'on a déjà discuté de ça mainte fois...

Oui, mais je n'avais pas bien compris.

Citation :

Chez RVW, je ne vois que des effets combinés pour exalter une mélodie facile.

Et quand il n'y a pas de mélodie ? Genre dans le finale de la Sixième symphonie ?

…

Pour la Chevauchée je crois que c'est fait exprès...

Tu es méchant avec Bantock, c'est très bien comme musique.

…

Spiritus a écrit:

Et quand il n'y a pas de mélodie ? Genre dans le finale de la Sixième symphonie ?

Je pensais à la Deuxième et à plusieurs poèmes symphoniques. Ca fait deux ans que Xavier me dit qu'il faut que j'écoute la Sixième, je n'ai jamais eu le cran, c'était juste après la Deuxième...

En revanche, les extraits de la Septième et du Pilgrim Progress que j'ai pu entendre me tentent assez.

La Deuxième est quand même un cas à part dans la production de Vaughan Williams. Mise à part peut-être la Pastoral, et encore, je peux te dire qu'il n'a plus jamais écrit comme ça dans ses symphonies suivantes.

Et toi qui aimes le gros oratorio pesant, la Sea symphony devrait te plaire...

Spiritus a écrit:

Et toi qui aimes le gros oratorio pesant, la Sea symphony devrait te plaire...

Le problème, c'est que tous les trucs annoncés comme géniaux de RVW, j'ai toujours trouvé ça d'une complaisance insupportable.

Mais je me suis promis d'écouter les pièces qui m'avaient accroché l'oreille. Je serais ravi de changer d'avis, je n'aime pas rester rétif à des compositeurs. Et à part Glass (mais qui n'est pas à proprement parler un compositeur de musique classique), il n'y en a pas que je déteste. Certains que j'aime modérément, mais que j'aime quand même. Pour RVW, je pense que c'est le cas, mais pour l'instant je n'ai pas écouté intégralement les oeuvres suceptibles de me convertir.

Oh, je t'en prie, fais un effort, c'est moins long que Gerontius

Spiritus a écrit:

Oh, je t'en prie, fais un effort, c'est moins long que Gerontius

J'ai édité mon message. Oui, bien sûr, je dois m'y mettre, mais j'ai une tonne de devoirs à faire pour le forum.

Sans parler de CSS...

Je sais bien.

Mais tout de même, réserve-toi un moment pour Ralphy, c'est dommage que tu sois resté sur l'impression détestable que t'a faite la London Symphony, qui est au demeurant assez peu représentative de la musique de RVW.

je crois que je ne commencerais pas par là (à moins d'être un admirateur absolu de Walt Whitman), à mon avis David risque d'accrocher plus facilement sur Songs of travel, mais je pense que c'est une cause perdue, quand ça ne plait pas je ne vois pas de raison d'insister.

L'Antartica m'a l'air intéressante. J'ai la version Prévin qui traîne dans un coin

moui, pour la 7ème, la version Prévin est spéciale, il y a le récitant qui pour intéressant que ce soit quand on connait bien l'oeuvre, me gâche un peu le plaisir. La musique du film Scott of the antarctic est très bien pour un début. Il y a une excellente version Boult en stéréo par contre de cette 7ème. J'aime beaucoup la London symphony (2ème version) quant à moi, les 4 et 6 aussi, moins les 3 et 5.
Essaye Flos Campi c'est vraiment magnifique.

Moi j'aime beaucoup les 1-2-3, ensuite les 7-8-9, pour finir les 4-5-6, que j'apprécie beaucoup quand même.

The Lark ascending c'est très fort aussi.

Ok pour Flos Campi.

Le récitant n'est pas un problème : j'ai prévu de zapper ou de programmer une écoute qui ne prendrai en compte que les plages où celui-ci n'intervient pas.

WoO a écrit:

Ok pour Flos Campi.

Si tu es vraiment dans le même cas que moi, ça ne fera que te consterner un peu plus.

DavidLeMarrec a écrit:

Spiritus a écrit:

Et quand il n'y a pas de mélodie ? Genre dans le finale de la Sixième symphonie ?

Je pensais à la Deuxième et à plusieurs poèmes symphoniques. Ca fait deux ans que Xavier me dit qu'il faut que j'écoute la Sixième, je n'ai jamais eu le cran, c'était juste après la Deuxième...

En revanche, les extraits de la Septième et du Pilgrim Progress que j'ai pu entendre me tentent assez.

Oui la 7è est très belle, mais effectivement, il faut que tu essaies la 6è... Et la 4è, si ce n'est déjà fait.

sud273 a écrit:

... à mon avis David risque d'accrocher plus facilement sur Songs of travel, mais je pense que c'est une cause perdue, quand ça ne plait pas je ne vois pas de raison d'insister.

J'ai lu une critique sur son site qui en disait plutôt du bien mais c'était la version orchestrée (par je ne sais plus qui) : une véritable horreur!

Jaky a écrit:

sud273 a écrit:

... à mon avis David risque d'accrocher plus facilement sur Songs of travel, mais je pense que c'est une cause perdue, quand ça ne plait pas je ne vois pas de raison d'insister.

J'ai lu une critique sur son site qui en disait plutôt du bien mais c'était la version orchestrée (par je ne sais plus qui) : une véritable horreur!

Ce n'était pas moi qui en disais du bien, mais Christian - et à propos des Debussy ! C'est dans le RVW qui me paraît immonde, ça.

En revanche, les mélodies avec piano ou violon solo se laissent écouter... parce que ça a moins de personnalité (je préfère Butterworth quand même).

Je crains que tu sois incurable.

Spiritus a écrit:

Je crains que tu sois incurable.

Je tiens le pari que non. Je viens de loin, et je les ai tous vaincus un à un. Ligeti, je l'ai écouté pendant des mois, jusqu'à ce que ça ne me cause plus de dégoût.

Le seul problème avec RVW c'est que ce n'est pas difficile, juste horriblement sirupeux et facile, mais je vais bien finir par trouver des trucs audibles.

Prends ce qu'il y a de plus difficile et aride : les symphonies 4 & 6.

Spiritus a écrit:

Prends ce qu'il y a de plus difficile et aride : les symphonies 4 & 6.

La 4, je ne sais plus (je ne crois pas), la 6, sûr que je n'ai pas écouté, et j'avais ça sous la main. Aride chez RVW, c'est juste marécageux ? (et planté d'érables ? )

Non, non, là, c'est vraiment pas dégoulinant, relis mon commentaire lors de ma découverte de ces oeuvres.