Lectures (5)

Ravélavélo a écrit:

Emeryck a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Emeryck a écrit:

Moi, j'ai ce quarto qui regroupe pas mal d’œuvres :

Un beau gros volume, une excellente collection (je feuillette assez souvent à la bibliothèque municipale celui consacré à Cioran et j'ai celui qui regroupe les écrits de Nicolas Bouvier).

Tout à fait, cette collection est assez économique de surcroît : j'ai ceux consacrés à Camus, Desnos et celui de L'atelier du poète de Char. Dans la même collection, le Starobinski récemment sorti, le Gombrowicz et le Cortazar aussi ! Et les Dits et écrits de Foucault, plus tard, aussi !

Il y en a un qui regroupe les 'Récits' de Thomas Bernhard.

Je ne connais Bernhard que de nom, mais j'en ai entendu beaucoup de bien. 

Maîtres Anciens est hilarant (il taille un beau costard à Heidegger).
Mais attention, Bernhard est fascinant mais peut devenir un peu lourdingue à la longue.

arnaud bellemontagne a écrit:

Maîtres Anciens est hilarant (il taille un beau costard à Heidegger).
Mais attention, Bernhard est fascinant mais peut devenir un peu lourdingue à la longue.

Bien, je verrai. Ce n'est pas pour tout de suite, en tout cas. 

Jean-Paul Sartre : Qu'est-ce que la littérature ?


Très intéressant. 

Stephen King
* Anatomie de l'horreur, tomes 1 & 2
Collection 'J'ai lu'
Deux livres passionnants par le Maître de l'épouvante, il y parle autant de livres que de films et c'est rempli de références incontournables.

Petite pause :

Wystan Hugh Auden : Shorts

J'ai besoin de quelques conseils concernant la littérature anglophone : si vous connaissez des livres de la même trempe que Sound and Fury de Faulkner ou Ulysses de Joyce, je suis à la recherches de choses comme ça. 

Plutot dans l'optique de la littérature moderniste donc?

Parsifal a écrit:

Plutot dans l'optique de la littérature moderniste donc?

Plutôt, oui. 

La trilogie USA de Dos Passos si tu ne l'as pas lu, c'est trés différent des deux autres mais tout aussi "avant gardiste" (une forme complétement éclaté, qui mélange fiction, notice biographique de personnage historique, coupure de presse, autobiographie)

Parsifal a écrit:

La trilogie USA de Dos Passos si tu ne l'as pas lu, c'est trés différent des deux autres mais tout aussi "avant gardiste" (une forme complétement éclaté, qui mélange fiction, notice biographique de personnage historique, coupure de presse, autobiographie)

Merci, je note. 
Ça existe en version bilingue ?

Aucune idée, mais vu l'ampleur (c'est un pavé) ça m'étonnerais

Un volume quarto existe.

arnaud bellemontagne a écrit:

Un volume quarto existe.

Oui, j'ai bien vu mais je cherchais soit une édition bilingue ou soit le texte original en anglais. 

Dans la lignée de ce que tu recherches il y aurait (même si c'est pas anglophone) Lois et Paradis de Philippe Sollers.

Côté anglophone, j'attire ton attention sur le Quatuor d'Alexandrie de Lawrence Durrell.

arnaud bellemontagne a écrit:

Dans la lignée de ce que tu recherches il y aurait (même si c'est pas anglophone) Lois et Paradis de Philippe Sollers.

arnaud bellemontagne a écrit:

Côté anglophone, j'attire ton attention sur le Quatuor d'Alexandrie de Lawrence Durrell.  Merc

Merci beaucoup, je note. 

Emeryck a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Un volume quarto existe.

Oui, j'ai bien vu mais je cherchais soit une édition bilingue ou soit le texte original en anglais. 

Une édition bilingue je ne pense pas que ça existe mais en anglais tu doit pouvoir le trouver facilement

Emeryck a écrit:

J'ai besoin de quelques conseils concernant la littérature anglophone : si vous connaissez des livres de la même trempe que Sound and Fury de Faulkner ou Ulysses de Joyce, je suis à la recherches de choses comme ça. 

C'est quand même difficile, parce que Faulkner a créé son propre monde et ses bouquins se déroulent tous dans un seul comté fictif du sud des USA; à part d'autres romans du même auteur, une éventuelle parenté n'est pas évidente (ou alors peut-être les romans de Flannery O'Connor).
Quant à l'Ulysse de Joyce, c'est pire: un "livre-monde" à lui tout seul. Ça ne répond pas à ton "cahier des charges", mais à la limite, les deux romans qui s'en rapprocheraient le plus sont italiens: "La coscienza di Zeno" d'Italo Svevo, et le roman de Carlo Emilio Gadda "Quer pasticciaccio brutto de Via Merulana" (l'affreux pastis de la rue des Merles), longtemps réputé intraduisible.

Au dessous du volcan de Malcolm Lowry, peut-être ?

La conscience de Zeno a l'immense mérite d'être totalement désopilant, pas la première qualité de Joyce ou de Faulkner (dans le même registre que Svevo, je verrais plutôt le brésilien Machado de Assis, néthou).

Lance toi dans L'Homme Sans Qualités de Musil.

On risque de ne plus te voir pendant un bon moment...

Emeryck a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Un volume quarto existe.

Oui, j'ai bien vu mais je cherchais soit une édition bilingue ou soit le texte original en anglais. 

Moi, je commencerais par Manhattan Transfer du même auteur. C'est plus concentré, histoire de voir si tu as le goût pour son style.

https://www.amazon.fr/Manhattan-Transfer-John-Dos-Passos/dp/0141184485/ref=sr_1_8?ie=UTF8&qid=1473677620&sr=8-8&keywords=dos+passos+usa

Sinon, voici une version en V.O. de U.S.A.:

https://www.amazon.fr/U-S-John-Dos-Passos/dp/0141185813/ref=sr_1_6?s=english-books&ie=UTF8&qid=1473677803&sr=1-6

J'ai d'ailleurs failli l'acheter en seconde main, précisément cette édition, il n'y a pas plus d'un mois (et je regrette un peu de l'avoir laissé de côté, maintenant).

Alifie a écrit:

La conscience de Zeno a l'immense mérite d'être totalement désopilant, pas la première qualité de Joyce ou de Faulkner (dans le même registre que Svevo, je verrais plutôt le brésilien Machado de Assis, néthou).

Relis Ulysse Alifie, c'est remplis de passage réellement hilarant!

(pour Faulkner c'est sur que c'est autre chose )

Krazy Kat de George Herriman ! (mais ce n'est ni un roman ni de la littérature épique mais c'est sudiste comme du faulkner et moderniste comme du joyce !)

Tu peux jeter un œil à toute la littérature post-moderne américaine ou britannique (Par exemple Pynchon).

En pas anglo-saxon :
– Berlin Alexanderplatz et/ou voyage babylonien de Doblin ;
– L'ordre du jour d'Edlef koppen ;
– Hylé de Raoul Hausmann !
– Hermann Broch ;
– Grabinoulor de Pierre Albert-Birot ;
– Peut-être Hugo Ball, Tenderenda
– Arno Schmidt

En effet j'oubliais La Mort de Virgile d' Hermann Broch...

Si t'as adoré Ulysse de Joyce c'est un livre pour toi.

néthou a écrit:

Emeryck a écrit:

J'ai besoin de quelques conseils concernant la littérature anglophone : si vous connaissez des livres de la même trempe que Sound and Fury de Faulkner ou Ulysses de Joyce, je suis à la recherches de choses comme ça. 

C'est quand même difficile, parce que Faulkner a créé son propre monde et ses bouquins se déroulent tous dans un seul comté fictif du sud des USA; à part d'autres romans du même auteur, une éventuelle parenté n'est pas évidente (ou alors peut-être les romans de Flannery O'Connor).
Quant à l'Ulysse de Joyce, c'est pire: un "livre-monde" à lui tout seul. Ça ne répond pas à ton "cahier des charges", mais à la limite, les deux romans qui s'en rapprocheraient le plus sont italiens: "La coscienza di Zeno" d'Italo Svevo, et le roman de Carlo Emilio Gadda "Quer pasticciaccio brutto de Via Merulana" (l'affreux pastis de la rue des Merles), longtemps réputé intraduisible.

Je note pour O'Connor.
Je suis tout à fait d'accord pour Ulysse. Bien, je note également pour les italiens. Merci beaucoup ! 

Alifie a écrit:

Au dessous du volcan de Malcolm Lowry, peut-être ?

La conscience de Zeno a l'immense mérite d'être totalement désopilant, pas la première qualité de Joyce ou de Faulkner (dans le même registre que Svevo, je verrais plutôt le brésilien Machado de Assis, néthou).

Je note le Lawry.
J'ai trouvé Ulysse vraiment extrêmement drôle bourré d'ironie, moi. 

arnaud bellemontagne a écrit:

Lance toi dans L'Homme Sans Qualités de Musil.

On risque de ne plus te voir pendant un bon moment...  

Je note, merci ! 
Il faut déjà que je finisse mon Sartre. Après, j'avais prévu de poursuivre dans de la philo mais bon, les lectures en anglais me permettront de rehausser mon niveau !

Cello a écrit:

Emeryck a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Un volume quarto existe.

Oui, j'ai bien vu mais je cherchais soit une édition bilingue ou soit le texte original en anglais. 

Moi, je commencerais par Manhattan Transfer du même auteur. C'est plus concentré, histoire de voir si tu as le goût pour son style.

https://www.amazon.fr/Manhattan-Transfer-John-Dos-Passos/dp/0141184485/ref=sr_1_8?ie=UTF8&qid=1473677620&sr=8-8&keywords=dos+passos+usa

Sinon, voici une version en V.O. de U.S.A.:

https://www.amazon.fr/U-S-John-Dos-Passos/dp/0141185813/ref=sr_1_6?s=english-books&ie=UTF8&qid=1473677803&sr=1-6

J'ai d'ailleurs failli l'acheter en seconde main, précisément cette édition, il n'y a pas plus d'un mois (et je regrette un peu de l'avoir laissé de côté, maintenant).

D'accord, merci beaucoup, je commencerai par celui-là, alors. 

Parsifal a écrit:

Alifie a écrit:

La conscience de Zeno a l'immense mérite d'être totalement désopilant, pas la première qualité de Joyce ou de Faulkner (dans le même registre que Svevo, je verrais plutôt le brésilien Machado de Assis, néthou).

Relis Ulysse Alifie, c'est remplis de passage réellement hilarant!

(pour Faulkner c'est sur que c'est autre chose )

Alors ça oui !! La fin du monologue Dedalus où Joyce pourrait faire choisir - comme un monologue classique - de faire quelque chose d'épique ; mais lui, il choisit de raconter que Dedalus dépose ses crottes-de-nez sur un rocher. Quel troll ! 
Faulkner, oui.. Euh.. 

Le faiseur de reines a écrit:

Krazy Kat de George Herriman ! (mais ce n'est ni un roman ni de la littérature épique mais c'est sudiste comme du faulkner et moderniste comme du joyce !)

Tu peux jeter un œil à toute la littérature post-moderne américaine ou britannique (Par exemple Pynchon).

En pas anglo-saxon :
– Berlin Alexanderplatz et/ou voyage babylonien de Doblin ;
– L'ordre du jour d'Edlef koppen ;
– Hylé de Raoul Hausmann !
– Hermann Broch ;
– Grabinoulor de Pierre Albert-Birot ;
– Peut-être Hugo Ball, Tenderenda
– Arno Schmidt

Merci beaucoup. Lucien m'a déjà conseillé le Döblin. 

arnaud bellemontagne a écrit:

En effet j'oubliais La Mort de Virgile d' Hermann Broch...

Si t'as adoré Ulysse de Joyce c'est un livre pour toi.

Merci. Il est dans ma bibliothèque, Lucien me l'a également conseillé. 

Ou des choses comme The Waves de Woolf. 


Oui oui, il n'y avait pas assez de choses.

De ma liste, je te conseille en priorité le roman d'Hausmann (pour moi, un cran au dessus d'Ulysse et de Berlin, Alexanderplatz).

J'ajoute (bien que pas vraiment dans une veine joycienne ou faulkerienne) le Bébuquin de Carl Einstein, un des romans fondateurs du roman moderne, et Dr Billig d'Huelsenbeck.

Très bonnes propositions !

Le faiseur de reines a écrit:

– Arno Schmidt

Je suis d'accord, du moins pour ce qui concerne la seule oeuvre que j'ai lu de lui :Scènes de la vie d'un faune.

Si tu veux peaufiner ton anglais, je te recommande Beloved, de Toni Morrison.

D'autres oeuvres étrangères pourraient te plaire :
_ Rivière fantôme, de Dominique Botha.
_ Trains étroitement surveillés ou Moi qui ai servi le roi d'Angleterre, de Bohumil Hrabal.

Bon, et L'amant de la Chine du Nord de Marguerite Duras est un très bon roman.


Ravie de voir qu'il y a des amateurs d'Italo Svevo ici ! Tous les gens qui l'on lu dans mon entourage le détestent ...

Owen Matthews
* Moscou Babylone (roman)

Une sorte d'American Psycho à la manière russe.

J'achète d'occasion un recueil de nouvelles hongroises traduites en français. Le titre est d'une sobriété exemplaire : Amour. SAUF QU'un bref coup d'oeil à la table des matières suffit pour deviner la couleur (pas très rose) du bouquin. Nous avons donc "Anatomie d'un meurtre", "Enterrement", "Le menteur", "Requiem pour une mère", "Mauvaise journée", "Barbares", "À ventre ouvert" ; sans oublier "La jument maigre et Feri" et "Appendicite".

Hypothèse n°1 : Les Hongrois ont une conception très spéciale de l'amour.
Hypothèse n°2 : Les éditeurs ont pensé qu'intituler un livre Nouvelles hongroises horribles n'était pas très vendeur, raison pour laquelle ils ont choisi le plus attrayant Amour.

Pour le moment, j'ai seulement lu "La mère s'habille" d'Erszébet Galgóczi, et ... Comment dire ?  Ça confirme mes premières impressions.

Le faiseur de reines a écrit:

De ma liste, je te conseille en priorité le roman d'Hausmann (pour moi, un cran au dessus d'Ulysse et de Berlin, Alexanderplatz).

Tu peux en dire plus? Parce que je ne connais pas du tout et ça m'intéresse. J'avais beaucoup apprécié Berlin, Alexanderplatz.

Lars Iyer
* Nu dans ton bain face à l'abîme
Sous-titré: Un manifeste littéraire après la fin des manifestes et de la littérature.
Traduit de l'anglais par Jérôme Orsoni
Éditions Allia, 48 pages.

Alain Paucard
* La crétinisation par la culture

Intéressant et original.
Il donne quelques suggestions comme activités culturelles parmi les moins dispendieuses.

Pour les cours :

La Fayette : Princesse de Clèves
c'est loooooooong



et j'entame
Platon : Le Banquet



et puis en lecture perso :

Hölderlin : Chants de la terre natale

Dosto : Carnets du sous-sols

Elle sort juste du collège ...

Samuel Beckett : The Image


C'est encore plus fou en anglais. 

Fini l'Idiot de Dosto.

J'ai bien aimé certains personnages secondaires comme Hippolyte, Kolia ou le général Ivolguine.

J'ai été globalement moins emballé que par les Possédés.

Stephen King:Dôme

Samuel Beckett : Not I

Samuel Beckett : All that fall

Veinard, tu vas tripper comme jamais

Concernant Gracq, je l'ai fini. Je suis partagé. Certes j'adhère totalement au style ... et même à ce genre d'histoire, mais je crains de ne pas avoir compris, et le fait d'être un peu trop extrémiste sur certains points (absence totale de dialogue, absence totale de portrait psychologique des personnages ... de leurs états d'âmes, de leurs parcours ...) réduit nécessairement la puissance des protagonistes.
On comprend juste qu'il y a une jalousie maladive, une concurrence, entre les 2 ados, pour une fille ... qui semble se suicider à la fin. Mais ... elle semble se suicider de ne pas avoir su choisir entre les deux garçons ... Bref, je crains bien de ne pas avoir capté.
Bref, si la démarche est très intéressante, et même passionnante, je trouve qu'il pousse cette logique trop loin.

Quant au 1° tome des Mémoires, je n'en suis pas au bout (mais j'aime beaucoup)

Cololi a écrit:

Concernant Gracq, je l'ai fini. Je suis partagé. Certes j'adhère totalement au style ... et même à ce genre d'histoire, mais je crains de ne pas avoir compris, et le fait d'être un peu trop extrémiste sur certains points (absence totale de dialogue, absence totale de portrait psychologique des personnages ... de leurs états d'âmes, de leurs parcours ...) réduit nécessairement la puissance des protagonistes.
On comprend juste qu'il y a une jalousie maladive, une concurrence, entre les 2 ados, pour une fille ... qui semble se suicider à la fin. Mais ... elle semble se suicider de ne pas avoir su choisir entre les deux garçons ... Bref, je crains bien de ne pas avoir capté.
Bref, si la démarche est très intéressante, et même passionnante, je trouve qu'il pousse cette logique trop loin.

Au fond en littérature tu es pour François Bayrou ?

Au Chateau d'Argol c'est très particulier mais c'est justement cette absence de marqueur évident de psychologie, de dialogue, ce recours a un symbolisme qui emprunte au mythe (Parsifal, le graal etc) qu'a une certaine littérature fantastique (le roman gothique évidemment) c'est ça qui fait toute la puissance du bouquin.
Le côté élémentaire du livre quand on le réduit a son intrigue et ce qui paradoxalement permet sa richesse. Aprés ça se lit presque plus comme un long poéme en prose que comme un roman.
Le Rivage des Syrtes est plus romanesque, sans doute plus plus "mature" aussi sans aucunement perdre sa richesse, mais j'avoue que je trouve ça moins beau et paradoxalement moins émouvant, mais c'est génial quand même
(évite Un beau ténébreux par contre je ne pense pas que ça te plaise)

Que ce soit clair : j'ai beaucoup aimé, pour les raisons que tu évoques Effectivement ça se lit comme de la prose poétique, et c'est pour moi tout l'intérêt du livre (c'est le côté fascinant du livre). Je suis juste frustré sur la fin ... qu'il ait été un peu trop jusqu'auboutiste.

Et ... la suite de son parcours, a l'air de me donner raison, car il a infléchi cette tendance par la suite parait-il.

Ça dépend des textes, mais oui Les Syrtes ou Un Balcon en foret c'est nettement moins nébuleux. Un Beau ténébreux aussi, mais les défaut sont ailleurs.

Par contre certaines nouvelles de La presqu'île ne me semble pas moins radicale que Argol.

Cololi a écrit:

Que ce soit clair : j'ai beaucoup aimé, pour les raisons que tu évoques Effectivement ça se lit comme de la prose poétique, et c'est pour moi tout l'intérêt du livre (c'est le côté fascinant du livre). Je suis juste frustré sur la fin ... qu'il ait été un peu trop jusqu'auboutiste.

C'est un premier livre. Avec tout ce que ça a d'exalté et de radical. J'y trouve un certain charme adolescent (tempéré par des moyens stylistiques et réflexifs déjà impressionnants).

En tout cas, c'est une belle découverte, une nouvelle fois grâce à Arnaud, à qui je renouvelle ma gratitude (qui date de la découverte de Proust !).

A ton service.