Votre dernier film visionné.

Poulet a écrit:

Apocalypse now dans le top 30?

C'est pour la chevauchée des Walkyries

ah jme disais aussi

Karajan67 a écrit:

Je suis du meme avis que Poulet. Moi qui avant d'ecouter du classique fut un dvd/cinéphage, il y a dans cette liste de trés bon film mais surement pas les 30 meilleurs ! Scarface lui a vraiment sa place.

Ce n'est pas ce que disait Poulet.

Poulet a écrit:

Poulet a écrit:

la plupart sont de bons films. De là à les rentrer dans le Top 30 de l'histoire du cinéma faut pas halluciner non plus

Quand j'ai dit la plupart sont des bons films, tu as dit "à part Shining je vois pas".

non je disais que pour moi dans le top 30 yavait que Shining

Poulet a écrit:

non je disais que pour moi dans le top 30 yavait que Shining

Ah OK.
En même un top 30 c'est très très personnel et je crois que Shining serait également le seul point commun entre cette liste et la mienne.

Je pense que le critère est un critère de souvenir spontané (Hollywood est très fort de ce point de vue, pour marquer) et pas un critère d'accomplissement artistique - il y a beaucoup de films soignés et efficaces dans cette liste, mais pas vraiment de grandes oeuvres d'art.

christian a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Je crois qu'il en va de même pour le cinéma, une vraie rupture a eu lieu avec la couleur. Pour ma part, je n'y retrouve plus mes petits après : où est passée la plasticité de l'image ? Le soin des phrasés ?.

Je précise quand même que tu es le seul à m'avouer ce type de réticence (le cinéma n'est ni comparable à de la photo fixe, et encore moins par rapport à une toile à quelques exceptions près, il s'agit d'un média radicalement différent) et je n'arrive pas à comprendre que tu te "bloques" à cause de ça (la couleur au cinéma en général) surtout par rapport à des géants de la mise en scène comme Visconti...

ça fait sans doute partie de tes mystères et paradoxes

C'est pourtant très simple : l'image perd de sa plasticité au cours des années 50, devient quasiment en deux dimensions, et les débuts de la couleur proposent des couleurs fades.

Le cinéma devient alors de plus en plus le reflet de la réalité (voir les films français des années 70-80 : univers gris, peu de dialogues, motivations irrationnelles peu compréhensibles de l'extérieur...), on perd donc le soin théâtral du phrasé au profit des jurons, des maugréements, du "parler vrai". Le film doit être l'illusion du réel totale et non plus une illusion du réel qui se sait telle.

En un sens, le cinéma hollywoodien de ces dernières années renoue avec une conception plastique - c'est la pauvreté du propos et le systématisme des effets qui déçoivent, mais c'est vraiment du bon boulot.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est pourtant très simple : l'image perd de sa plasticité au cours des années 50, devient quasiment en deux dimensions, et les débuts de la couleur proposent des couleurs fades.

On est pour moi dans deux univers séparés, on ne peut comparer une gravure du Piranese avec un pastel de Quentin de La Tour, comme un Madame de... peut-être le dernier chef-d'oeuvre du noir et blanc ne rend pas inintéressant l'utilisation de la couleur par un Fellini dans Roma ou Almodovar dans Talons aiguilles.

vartan a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est pourtant très simple : l'image perd de sa plasticité au cours des années 50, devient quasiment en deux dimensions, et les débuts de la couleur proposent des couleurs fades.

On est pour moi dans deux univers séparés, on ne peut comparer une gravure du Piranese avec un pastel de Quentin de La Tour, comme un Madame de... peut-être le dernier chef-d'oeuvre du noir et blanc

C'est exactement là que je sens la rupture. Dans la Ronde, il est déjà trop tard.

Citation :

ne rend pas inintéressant l'utilisation de la couleur par un Fellini dans Roma ou Almodovar dans Talons aiguilles.

Bien sûr, je ne cherche à convaincre personne, mais explique le problème, qui intrigue Christian depuis bien longtemps.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est pourtant très simple : l'image perd de sa plasticité au cours des années 50, devient quasiment en deux dimensions, et les débuts de la couleur proposent des couleurs fades.

non ça n'a rien de simple pour moi... c'est tellement différent de mon point de vue, tellement tordu je dirais...

et puis pour les couleurs "fades", il faut savoir, tu trouves que Visconti c'est kitsch et vulgaire (donc pas fade enfin à priori)...

DavidLeMarrec a écrit:

Le cinéma devient alors de plus en plus le reflet de la réalité (voir les films français des années 70-80 : univers gris, peu de dialogues,

ça dépend lesquels !! parce les Truffaut, les Chabrol, et surtout les Lelouch et les Demy c'est archi bavard au contraire ! (et parfois assez coloré, je pense aux Jacques Demy - un cinéaste que je te déconseille violemment d'ailleurs, tu risques fort de ne pas supporter )

Citation :

motivations irrationnelles peu compréhensibles de l'extérieur...)

parfois oui mais pas toujours, dans les Boisset (cinéaste important de l'époque que tu décris) ou les Cayatte, voire les Rouffio, les situations n'ont absolument rien d'irrationnel, tu comprends immédiatement les motivations des individus, il s'agit de films coup de poing, très directs et accusateurs...

Citation :

on perd donc le soin théâtral du phrasé au profit des jurons, des maugréements, du "parler vrai". Le film doit être l'illusion du réel totale et non plus une illusion du réel qui se sait telle.

ah OK là je comprend mieux, c'est ton coté "Jean Renoir" en fait , j'adore aussi cet aspect du cinéma mais c'est vrai qu'après Godard, plus rien n'a été comme avant...

Citation :

En un sens, le cinéma hollywoodien de ces dernières années renoue avec une conception plastique - c'est la pauvreté du propos et le systématisme des effets qui déçoivent, mais c'est vraiment du bon boulot.

oui la dimension spectaculaire, plus théâtrale et quasi Shakespearienne sans doute des "Seigneurs des anneaux" et co, si l'on veut pourquoi pas ?

christian a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est pourtant très simple : l'image perd de sa plasticité au cours des années 50, devient quasiment en deux dimensions, et les débuts de la couleur proposent des couleurs fades.

non ça n'a rien de simple pour moi... c'est tellement différent de mon point de vue, tellement tordu je dirais...

et puis pour les couleurs "fades", il faut savoir, tu trouves que Visconti c'est kitsch et vulgaire (donc pas fade enfin à priori)...

Je n'ai pas dit vulgaire, ce serait très exagéré. Mais un rien ostentatoire, oui.

Ca n'empêche pas par ailleurs les couleurs d'être un rien délavées dans Ludwig.

Citation :

ça dépend lesquels !! parce les Truffaut, les Chabrol, et surtout les Lelouch et les Demy c'est archi bavard au contraire ! (et parfois assez coloré, je pense aux Jacques Demy - un cinéaste que je te conseille violemment d'ailleurs, tu risques fort de ne pas supporter )

Chez les trois premiers, je ne trouve pas ça particulièrement bavard, en tout cas pas dans le sens profond du terme.

Citation :

parfois oui mais pas toujours,

Il va de soi que je fais du gros trait pour expliciter mes réticences, mais je ne doute pas que tu trouves bien des exceptions, ou même des tendances contraires.

Citation :

ah OK là je comprend mieux, c'est ton coté "Jean Renoir" en fait , j'adore aussi cet aspect du cinéma mais c'est vrai que après Godard, plus rien n'a été comme avant...

Même avant, bien avant !

Citation :

Citation :

En un sens, le cinéma hollywoodien de ces dernières années renoue avec une conception plastique - c'est la pauvreté du propos et le systématisme des effets qui déçoivent, mais c'est vraiment du bon boulot.

oui la dimension spectaculaire, plus théâtrale et quasi Shakespearienne sans doute des "Seigneurs des anneaux" et co, si l'on veut pourquoi pas ?

J'étais en train de rédiger une note là-dessus, tu pourras venir longuement commenter.

Et moi il faut que je relise mon commentaire Ravel que j'ai préparé pour animer un peu ton chez toi.

DavidLeMarrec a écrit:

christian a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Je crois qu'il en va de même pour le cinéma, une vraie rupture a eu lieu avec la couleur. Pour ma part, je n'y retrouve plus mes petits après : où est passée la plasticité de l'image ? Le soin des phrasés ?.

Je précise quand même que tu es le seul à m'avouer ce type de réticence (le cinéma n'est ni comparable à de la photo fixe, et encore moins par rapport à une toile à quelques exceptions près, il s'agit d'un média radicalement différent) et je n'arrive pas à comprendre que tu te "bloques" à cause de ça (la couleur au cinéma en général) surtout par rapport à des géants de la mise en scène comme Visconti...

ça fait sans doute partie de tes mystères et paradoxes

C'est pourtant très simple : l'image perd de sa plasticité au cours des années 50, devient quasiment en deux dimensions, et les débuts de la couleur proposent des couleurs fades.

Le cinéma devient alors de plus en plus le reflet de la réalité (voir les films français des années 70-80 : univers gris, peu de dialogues, motivations irrationnelles peu compréhensibles de l'extérieur...), on perd donc le soin théâtral du phrasé au profit des jurons, des maugréements, du "parler vrai". Le film doit être l'illusion du réel totale et non plus une illusion du réel qui se sait telle.

En un sens, le cinéma hollywoodien de ces dernières années renoue avec une conception plastique - c'est la pauvreté du propos et le systématisme des effets qui déçoivent, mais c'est vraiment du bon boulot.

Exactement pour les mêmes raisons, je fais en ce moment ma cure des grands classiques du N&B! Mes deux derniers films:


Macbeth Orson Welles


Le bossu de Notre Dame, cinéma muet

Et avec tout ça, j'en fais quoi de mon avatar?

sofro a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

christian a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Je crois qu'il en va de même pour le cinéma, une vraie rupture a eu lieu avec la couleur. Pour ma part, je n'y retrouve plus mes petits après : où est passée la plasticité de l'image ? Le soin des phrasés ?.

Je précise quand même que tu es le seul à m'avouer ce type de réticence (le cinéma n'est ni comparable à de la photo fixe, et encore moins par rapport à une toile à quelques exceptions près, il s'agit d'un média radicalement différent) et je n'arrive pas à comprendre que tu te "bloques" à cause de ça (la couleur au cinéma en général) surtout par rapport à des géants de la mise en scène comme Visconti...

ça fait sans doute partie de tes mystères et paradoxes

C'est pourtant très simple : l'image perd de sa plasticité au cours des années 50, devient quasiment en deux dimensions, et les débuts de la couleur proposent des couleurs fades.

Le cinéma devient alors de plus en plus le reflet de la réalité (voir les films français des années 70-80 : univers gris, peu de dialogues, motivations irrationnelles peu compréhensibles de l'extérieur...), on perd donc le soin théâtral du phrasé au profit des jurons, des maugréements, du "parler vrai". Le film doit être l'illusion du réel totale et non plus une illusion du réel qui se sait telle.

En un sens, le cinéma hollywoodien de ces dernières années renoue avec une conception plastique - c'est la pauvreté du propos et le systématisme des effets qui déçoivent, mais c'est vraiment du bon boulot.

Exactement pour les mêmes raisons, je fais en ce moment ma cure des grands classiques du N&B! Mes deux derniers films:


Macbeth Orson Welles


Le bossu de Notre Dame, cinéma muet

Vous allez voir que c'est le cinéma qui va nous voir alliés indéfectibles !

vartan a écrit:

Et avec tout ça, j'en fais quoi de mon avatar?

Il faut le coloriser... en vert.
David aime cette couleur: ça lui rappelle son teint de jeune fille!

Sofro... Vous êtes un vrai sapajou !

Poulet a écrit:

la plupart sont de bons films. De là à les rentrer dans le Top 30 de l'histoire du cinéma faut pas halluciner non plus

J'ai beau avoir de grandes divergences avec ce classement, il faut tout de même apporter une précision de taille : il ne concerne que les films sortis ces trente dernières années - il a été effectué pour le trentième anniversaire de la revue - il est donc logique de ne pas y voir de Lang ou de Welles par exemple

DavidLeMarrec a écrit:

Le film doit être l'illusion du réel totale et non plus une illusion du réel qui se sait telle.

Elle résulte de quel texte cette règle ?

Billy Budd a écrit:

Poulet a écrit:

la plupart sont de bons films. De là à les rentrer dans le Top 30 de l'histoire du cinéma faut pas halluciner non plus

J'ai beau avoir de grande divergences avec ce classement, il faut tout de même apporter une précision de taille : il ne concerne que les films sortis ces trente dernières années - il a été effectué pour le trentième enniversaire de la revue - il est donc logique de ne pas y voir de Lang ou Welles par exemple

OK ça me rassure.
Je me disais qu'il y avait des critères qu'on ignorait...
Sinon des films assez populaires comme Psychose ou Autant en emporte le vent auraient été dans cette liste.

les 11 commandements de Micheal Youn n'y sont pas par contre c'est bizarre

Poulet a écrit:

les 11 commandements de Micheal Youn n'y sont pas par contre c'est bizarre

Comme le film n'a pas l'air tout fin, ca parait normal.

La nuit de San Lorenzo. Je ne sais pas quoi dire ... Ah si ! C'est encore mieux la deuxième fois.

Et moi je viens tout juste de terminer Back to the Future.
J'avais plus vu depuis quelques années, ... j'adore ! Toute ma jeunesse tient dans ce genre de film.

Zoilreb a écrit:

Et moi je viens tout juste de terminer Back to the Future.
J'avais plus vu depuis quelques années, ... j'adore ! Toute ma jeunesse tient dans ce genre de film.

Je suis un peu plus jeune que toi; mais c'est aussi dans mes références nostalgie!
J'étais d'ailleurs ravi de découvrir la VO quand les DVD sont sortis.

Vous n'avez pas suivi le beau match de rugby de ce soir?

J'aime pas le rugby.

Bon, disons que je n'ai rien dit.

vartan a écrit:

Vous n'avez pas suivi le beau match de rugby de ce soir?

Je ne me souviens pas avoir vu un seul match de rugby dans ma vie, c'est dire.

Largement plus intéressant et complexe que le football.

Je vous ai dit qu'en ce moment j'ai une crise de troll?

vartan a écrit:

Largement plus intéressant et complexe que le football.

Un joueur Français de rugby..... attends je cherche.... c'est pas Zidane ?

Repasse pas la frontière, tu vas te faire massacrer.

Bon allez, sur ce bonne nuit ! une longue journée de farniente m'attend demain.

A+!

L'aube va poindre, Sieglinde et Siegmund vont être séparés.
Je vais me coucher.Bonne nuit!

vartan a écrit:

Largement plus intéressant et complexe que le football.

Sans aucun doute, mais ça reste tout aussi chiantissime… :cherry:

Jaky a écrit:

vartan a écrit:

Largement plus intéressant et complexe que le football.

Sans aucun doute, mais ça reste tout aussi chiantissime… :cherry:

Bel avatar Jaky.

Le voleur de bicyclettes.

Poignant cette situation misérable dans laquelle sont plongés les italiens de l'après-guerre, et plus particulièrment ce père et son fils qui parcourent vainement toute la capitale italienne, tout un week-end durant, à la recherche du vélo indispensable pour travailler (il est colleur d'affiche), ce vélo qui lui a couté si cher (ses draps de lits) et qui datait de la veille au soir. La relation père/fils est très touchante aussi.
Un très beau film

oui, le voleur de bicylettes c'est un vrai grand classique du néo réalisme, j'adore ce film

j'ai été plus terre à terre avec mon dernier film et j'ai regardé OSS117 Le Caire nid d'espions que j'avais raté au cinéma. Franchement très drôle et très intelligent. J'aime me beurrer la biscotte.

ouannier a écrit:

Le voleur de bicyclettes.

Poignant cette situation misérable dans laquelle sont plongés les italiens de l'après-guerre, et plus particulièrment ce père et son fils qui parcourent vainement toute la capitale italienne, tout un week-end durant, à la recherche du vélo indispensable pour travailler (il est colleur d'affiche), ce vélo qui lui a couté si cher (ses draps de lits) et qui datait de la veille au soir. La relation père/fils est très touchante aussi.
Un très beau film

Ah tiens je l'ai en DVD, il faudrait que je le regarde...

Citation :

j'ai été plus terre à terre avec mon dernier film et j'ai regardé OSS117 Le Caire nid d'espions que j'avais raté au cinéma. Franchement très drôle et très intelligent.

Oui j'ai bien aimé, vraiment très sympa.

Morloch a écrit:

oui, le voleur de bicylettes c'est un vrai grand classique du néo réalisme, j'adore ce film

Par contre je comprends pas bien le terme de néo-réalisme qui est sur la pochette du DVD. Réalisme oui, (voire vériste même ) mais pourquoi néo ?

Citation :

j'ai été plus terre à terre avec mon dernier film et j'ai regardé OSS117 Le Caire nid d'espions que j'avais raté au cinéma. Franchement très drôle et très intelligent. J'aime me beurrer la biscotte.

Ah oui j'ai vu des extraits ça a l'air sympa. A priori un contre-emploi pour Dujardin mais d'après ce que j'ai vu il s'en tire très bien. Il adore faire le con et il le fait bien.

Borat

De l'humour bien gore et hard, très cynique, très drôle, mais en plus loin d'être vain.
On se demande parfois si on est toujours dans la fiction et c'est assez déroutant.
La salle est hilare pendant tout le film.


Vivre

Mon premier Kurosawa, du cinéma sobre, juste, touchant.

Xavier a écrit:

Borat

De l'humour bien gore et hard, très cynique, très drôle, mais en plus loin d'être vain.
On se demande parfois si on est toujours dans la fiction et c'est assez déroutant.
La salle est hilare pendant tout le film.

J'ai assez halluciné pendant ce film !! Je savais pas trop où j'étais ! J'étais limite choqué en fait je crois. Il y a vraiment des séquences de malades.
Tu sais que pour certaines d'entres elles (lors du dîner auquel il ramène une prostituée par exemple ou dans la caravane avec les jeunes...) il n'y a qu'un seul acteur dans ces séquences et c'est le personnage principal, tous les autres ne savent pas du tout qu'ils tournent dans un film qui va passer sur les écrans du monde entier. On a certaines mentalités prises sur le vif et c'est pas très glorieux. ("les filles c'est toutes des chiennes" ou quelque chose d'approchant, ou encrore "Il devrait pouvoir s'américaniser assez facilement" en parlant du Kazak arriéré.
Un film complètement hors norme et décalé !!

Impossible de savoir quelles scènes sont "vraies" et quelles scènes sont tournées par des acteurs...

En tout cas beaucoup de gens qui sont dans le film ont porté plainte.

Casino Royale :

Le dernier et le premier James Bond. Le dernier car le plus récent et le premier car le premier à avoir été ecrit par Ian Flemming. A mon humble avis (j'ai vu pas mal de James Bond) l'un des meilleurs. Certainement le meilleur depuis des années en tous cas.
On reste dans la tradition des James Bond passés (superbes voitures, superbes nanas, les répliques incontournables du style "My name is Bond, James Bond.")Mais ce n'est pas sans exclure un renouvellement (plus de subtilités dans le spectacle, avec les derniers JB, les spectacles étaient devenus démesurés et ridicules. Et puis on assiste à la promotion de James Bond en tant qu'agent 007).

Après Sean Connery (6 films), Georges Lazenby (1 film) Roger moore (7 films), Timothy Dalton (2 films), Pierce Brosnan (4 films), c'est Daniel Craig (2 films pour l'instant), qui reprend le costume du surhomme, de l'homme parfait à l'égo hypertrophié pour le 21° film de la saga (ils tournent déjà le 22° épisode en ce moment avec ce même acteur) On quitte l'image du beau gosse aux très fins de Moore ou Brosnan pour retrouver le côté très viril de Sean Connery. Beaucoup de classe chez cet acteur.
Un film plutôt long (environ 2 heures 20) avec un scénario aussi complexe que dans un film d'espionnage mais qui contrairement à eux, reste lisible, accessible et sans trop de débordements. Pas ou peu de longueurs. La réalisation extrèmement virtuose de certaines séquences de course-poursuite (la marque de fabrique des James Bond) est assez époustouflante. Quelle maîtrise ! Le résulat est haletant.
Mais c'est aussi l'alternance de ces séquences types avec d'autres beaucoup plus calmes mais non moins haletantes de scènes de poker qui fait la réussite du film.

Xavier a écrit:

Impossible de savoir quelles scène sont "vraies" et quelles scènes sont tournées par des acteurs...

En tout cas beaucoup de gens qui sont dans le film ont porté plainte.

Oui, notamment le trio de jeunes dans la caravane.

J'aurais besoin d'un conseille:
hum hum !
POur noël j'aimerais offrir un jolie cadeau à mon père qui est quelqu'un de très compliqué.
J'ai pensé à un dvd: il aime les films de Karaté, Chuck Norris, Bruce Lee enfin les films avec beaucoup de dialogue comme vous avez pu le constater.
En gros je cherche un film où il y à de la bagare, et..... .
Qu'est ce que vous me conseillerez?

Massacre à la tronçonneuse (1° version).

Le coffret Rambo, le coffret Rocky...