Giuseppe Verdi

Désolée ! J'ai confondu avec aurele ! Simon Bocc est assez moderne dans son langage. J'ai eu assez de mal pour y "entrer". Là, j'ai écouté dernièrement, et ça s'est très bien passé. (mais là, c'était une bonne version)

Citation :

Je pense pouvoir dire que Falstaff m'est incompréhensible

Essaie avec Arturo (Toscanini)! Ca change la vie.

ou Karajan I, ou Giulini (rv à la case discographie)

On m'a offert un livre qui s'annonce passionnant :


Non seulement, d'aprés ce que j'ai feuilleté pour l'instant, l'auteur traite la vie de Giusy avec brio, mais on replace Verdi dans son contexte, celui du Risorgimento.

En même temps, on ne peut pas parler de Verdi sans parler du Risorgemento.

Oui mais là l'aspect historique est trés largement traité sous toutes ses coutours d'aprés ce que j'ai vu.

Je crois que c'est le cas chez Bourgeois et le bouquin que j'ai chez Musique & Musiciens. Mais tant mieux, en tout cas. Mais le must reste de lire la correspondance de Verdi.

Elle se trouve où ?


Je suis en train de regarder Aida, un dvd qu'on m'a offert (je suis gaté en bel canto cette année : livre sur Verdi, coffret Puccini, Aida en DVD...) dans une production de Nicolas Joel à Zurich. Tu connais ?

Ah oui, c'est le truc avec Nina Stemme.

A part elle, je ne sais pas si c'est transcendant, je ne l'ai pas vu.

Déja niveau présentation du DVD c'est superbe. Le prélude que je suis en train d'écouter est trés joli, par Adam Fischer.

En tout cas, il y a une immense chanteuse wagnérienne qui perd ici son temps dans un répertoire interlope.

En tous cas, il y a Salminen, toujours aussi bon. (je l'ai déja vu en Fasolt/Fafner).

Pour l'instant, ça me parait étre une trés bonne production. L'idée de montrer l'orchestre et les chanteurs de temps en temps en séparant l'image est excellente.

Le "Celeste Aida" est trés réussi. Le ténor a l'air bon dans ce rôle. La transposition marche trés bien.

Si on a ça à l'Opéra de Paris l'année prochaine...

On a un très alléchant MacBeth programmé cette année déjà.

Je faisais allusion au fait que la mes du Aida en DVD était de Nicolas Joël... futur dirlo de l'Opéra de Paris.

De toute façon avec Gérard on est tombé tellement bas...les ratages musicaux ou scéniques de Gérard sont innombrables...

Il y a un sujet pour ça.

Et puis on verra, rien ne garantit que Joel sera capable de maintenir le niveau. Difficile de juger à l'avance.

Morloch a écrit:

Il y a un sujet pour ça.

Et puis on verra, rien ne garantit que Joel sera capable de maintenir le niveau. Difficile de juger à l'avance.

Quoi qu'il fera le niveau sera toujours augmenté, c'est facile quand on part de 0 en même temps...mais bon je suis HS là.

https://classik.forumactif.com/concerts-f7/sur-gerard-mortier-directeur-de-l-opera-de-paris-t1395.htm

Guillaume a écrit:

De toute façon avec Gérard on est tombé tellement bas...les ratages musicaux ou scéniques de Gérard sont innombrables...

Non.

Tu as vu combien de productions exactement?

HS Xavier.

Xavier a écrit:

Guillaume a écrit:

De toute façon avec Gérard on est tombé tellement bas...les ratages musicaux ou scéniques de Gérard sont innombrables...

Non.

Tu as vu combien de productions exactement?

Une petite dizaine, et j'ai entendus des echos pour nombre d'entre elles...

Le point sur Verdi pour moi :

Rigoletto :
Trés belle construction dramaturgique et musicale. De grands airs, de beaux ensembles, un personnage captivant (le duc de Mantoue), une trés belle fète de début.

La Traviata :
Chef d'oeuvre à l'émotion et à l'inspiration mélodique énorme. Le drame est sans temps morts, passionné, et sans longueurs. Par la Callas de préférence.

Aida :
Les deux premiers actes sont majestueux, émaillés d'airs aussi beaux que "Ritorna vincitor" ou "Celeste Aida" mais l'ensemble souffre de son hétérogénité. Je connais trés mal cette oeuvre, càd pas par coeur, mais il faut me laisser du temps

Don Carlos : (à suivre)
Je n'ai écouté qu'un tiers de l'oeuvre et la scène de l'Inquisitor (Ruggy) mais cela me parait sublime. A suivre...

Otello : (provisoire)
La moitié que j'ai écoutée me parait fort belle. J'adore le début et le Credo de Iago.

Falstaff : (provisoire)
Cela me parait embrumé cette oeuvre, parce que c'est trés théatral. A réessayer d'urgence !

Plan d'écoute pour la fin de l'année : Nabucco, Le Trouvère, Un bal masqué, Les Vêpres, Don Carlos, Otello, Falstaff.

Citation :

Les deux premiers actes sont majestueux, émaillés d'airs aussi beaux que "Ritorna vincitor" ou "Celeste Aida" mais l'ensemble souffre de son hétérogénité. Je connais trés mal cette oeuvre, càd pas par coeur, mais il faut me laisser du temps

Qu'est-ce que tu trouves d'hétérogéne ? (puisque que tu trouves l'acte I et II très bien, j'avoue que je trouve surprenant de dire que l'acte III ou IV serait moins bon... ce sont pour moi de superbes pages...)

Citation :

Trés belle construction dramaturgique et musicale. De grands airs, de beaux ensembles, un personnage captivant (le duc de Mantoue), une trés belle fète de début.

Ah tiens, je le trouve inconsistant comme personnage...

Justement non, c'est son inconsistance qui le rend intéressant. Sa superficialité le rend léger face aux évènements tragiques qu'il engendre.

Moi, j'ai envie de lui mettre deux gifles.

Moi, c'est Rigoletto que je trouve attachant... ce bouffon cynique qu'on croit sans famille, sans coeur, désabusé, (il l'est), n'aimant rien, mais si... sa fille est tout pour lui. Et il la tue à la fin, c'est triste.

En effet Rigoletto est trés attachant.

Elvira a écrit:

Et il la tue à la fin, c'est triste.

C'est ballot surtout!

sud273 a écrit:

Elvira a écrit:

Et il la tue à la fin, c'est triste.

C'est ballot surtout!

In maschera ?

C'est voulu, oui ! Il ne pouvait faire que ça ce père abusif.

Je viens de me procurer un live du 30 janvier 1971 du Met avec une très bonne distribution et je viens de l'écouter. Le chef est Fausto Cleva. Voici la distribution pour les rôles principaux :

Amelia : Martina Arroyo (sublime dans ce rôle même si je préfère Leontyne Price et Callas, elle a la puissance et un engagement dramatique indéniable)
Riccardo : Placido Domingo (beauté de la voix comme toujours, il construit un véritable personnage)
Renato : Robert Merrill (grand interprète du rôle, très bonne caractérisation du personnage et timbre sublime)
Ulrica : Mignon Dunn (graves qui sont profonds, interprétation très satisfaisante)
Oscar : Roberta Peters (rien à dire, bonne prestation)
La direction de Cleva a beaucoup de relief et est très bien. Si quelqu'un veut se procurer ce live qu'il me demande par MP.

On ne sait pas de quel opéra tu parles et ça aurait plutôt sa place en discographie.

Ralala si, c'est le bal masqué.

Il s'agit effectivement du Bal masqué.

Il y avait quelque chose de très important que je voulais dire, mais vraiment primordial, hein...

Je réécoute le trouvère, et à chaque fois, je me dis que le choeur des forgerons et stride la vampa, ça s'emboîte drôlement mal. Un petit interlude aurait été bien.

Voilà, j'ai dit.

Un interlude...comme dans l'Or du Rhin ?

Elvira a écrit:

Il y avait quelque chose de très important que je voulais dire, mais vraiment primordial, hein...

Je réécoute le trouvère, et à chaque fois, je me dis que le choeur des forgerons et stride la vampa, ça s'emboîte drôlement mal. Un petit interlude aurait été bien.

Voilà, j'ai dit.

Mais non, justement, la chanson émerge subitement du bruit ambiant, il y a un effet de zoom que je trouve tout à fait heureux.

Moui, ça me convainc peu.

mais ce n'est pas ça qui va gâcher mon plaisir

Elvira a écrit:

Moui, ça me convainc peu.

mais ce n'est pas ça qui va gâcher mon plaisir

Je me doute : StriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIIIIIIIIde la va-a-a-a-a-a-a-ampaaaaaaaaaaaaaaahhhhh !

Ni le mien : djoum boum boum, djoum boum boum...

Tiens, Guillaume, as-tu écouté Macbeth, et surtout, par Callas ?

Non, car il n'existe que des live de Macbeth...

Mais si tu en connais un bon de Callas pas trop cher...

Pourquoi, tu ne veux pas de pris sur le vif ? Tu manques quelque chose.

Vous pouvez ouvrir un sujet discographique sur MacBeth...

Au contraire, j'aime beaucoup les live, mais je n'en ai pas.

Je crois qu'il existe un macbeth avec de sabata ou bien je gafouille ?

nb : je n'avais entendu que quelques extraits, et cela m'a suffit pour m'impressionner. Les rôles de jetées sont parfaits pour Callas.

C'est ça :

http://www.amazon.fr/Macbeth/dp/B00000630X/ref=sr_1_17?ie=UTF8&s=music&qid=1231709235&sr=1-17

Au niveau sonore c'est bon ou pas ?

Guillaume a écrit:

C'est ça :

http://www.amazon.fr/Macbeth/dp/B00000630X/ref=sr_1_17?ie=UTF8&s=music&qid=1231709235&sr=1-17

Au niveau sonore c'est bon ou pas ?

Le son est très mauvais il me semble.

Bon bah tanpis.

C'est peut-être pas la peine de faire la même discussion sur deux sujets différents, j'ai indiqué l'autre pour ne pas surcharger inutilement celui-ci qui vogue déjà vers ses 30 pages...

J'en suis à l'acte IV de la Forza del destino. (version Gardelli)
C'est assez impressionnant, et l'oeuvre est trés longue pour du Verdi (2h50). Il y a de trés beaux passages et des passages un peu plus longs, mais je pense que c'est parce que je ne lis pas le livret en même temps.
Je ne suis même pas sur qu'une écoute suffise pour apprécier l'oeuvre.

Je vais m'attaquer à Tucker/Callas aprés.