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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Jeu 6 Sep 2018 - 23:42
Benedictus, au sujet de Candide, a écrit:
Ça m’a paru rudement bien! En tout cas, probablement ce que j’ai entendu de meilleur de Bernstein compositeur - bien mieux en tout cas que toutes ses œuvres «sérieuses»; encore qu’on ne sache jamais ici si on a faire à un musical singulièrement élaboré ou à un opéra contemporain qui réutiliserait avec verve les formules de la musique populaire. En plus, l’adaptation de Voltaire m’a paru vraiment réussie, et on a l’impression que tout le monde s’est beaucoup amusé à enregistrer ça (Christa Ludwig en tête, hilarante!) À réécouter en entier et avec attention.
Oui c'est génial ! Il existe aussi une vidéo, différente de la prise audio. C'est truculent à mourir, truffé d'ironie. Voltaire aurait sans doute aimé cette adaptation, même si évidemment pas aussi fine que l'original. L'air à vocalises de Cunégonde, aussi glotto qu'immoral, qui dans la célébration du luxe noie son chagrin de la captivité. Le tango polyglotte de la Vieille Dame (inénarrable Ludwig, en effet !) La tourbillonnante scène de l'autodafé et ses jeux de mots à deux balles (are we judges of the law or laymen -amen ; shall we hang them or forget them -get them) Et bien d'autres moments réjouissants...
DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Ven 7 Sep 2018 - 0:19
Globalement plutôt du Musical, clairement ; mais outre les chanteurs embauchés, il y a des éléments typiquement opératiques comme l'Ouverture ou l'air colorature (vraiment beaucoup plus aigu que ce qu'on chante habituellement avec du belting).
Les versions vidéos de Bernstein ou Alsop sont vraiment plus exaltantes que le studio (excellent).
Un bijou, en effet, même si ça ne répond pas forcément à ce qu'on désigne par opéra contemporain.
Même dans le domaine du musical, avec On the Town, Trouble in Tahiti, A Quiet Place…, Bernstein n'a jamais approché cette réussite, je trouve. (La Messe a ses moments, tout de même !)
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Ven 7 Sep 2018 - 0:48
DavidLeMarrec a écrit:
Globalement plutôt du Musical, clairement [...] ça ne répond pas forcément à ce qu'on désigne par opéra contemporain.
Oui, oui, bien sûr - mais j'ai le sentiment, confus mais persistant, qu'outre les éléments typiquement opératiques que tu cites, il y a, plus globalement, toujours quelque chose qui subvertit sans cesse le musical (genre que, personnellement, je n'aime pas beaucoup) - l'impression, malgré la verve, d'avoir toujours à faire à quelque chose de plus complexe et de plus retors.
DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Ven 7 Sep 2018 - 0:56
Disons que c'est pour grand orchestre et que si le langage est celui du musical, l'écriture vocale mélodique reste plutôt propre au classique.
Après, subvertir, ça me paraît beaucoup dire pour ce qui est avant tout une pochade – et nous émerveille comme tel.
Il y a des pièces de musical « intellos » qui explorent des ensembles et des harmonies assez raffinés, qui valent bien ceux, assez tradis, que fait ici Bernstein. (Next to Normal, sur les dégénérescences cérébrales dues à l'âge, est plutôt remarquable dans le genre.)
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Ven 7 Sep 2018 - 1:05
DavidLeMarrec a écrit:
Après, subvertir, ça me paraît beaucoup dire pour ce qui est avant tout une pochade – et nous émerveille comme tel.
Oui, oui, le terme est mal choisi, mais je veux dire que ça donne l'impression de toujours être un peu de biais ou en excès par rapport au genre musical (ou peut-être seulement à l'idée que je m'en fais?) Je n'ai pas du tout cette impression avec West Side Story (même avec Carreras, Kiri Te Kanawa et Tatiana Troyanos.)
DavidLeMarrec a écrit:
(Next to Normal, sur les dégénérescences cérébrales dues à l'âge, est plutôt remarquable dans le genre.)
Connais pas. Tu crois que ça pourrait me plaire?
DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Ven 7 Sep 2018 - 1:16
Pourtant, WSS est beaucoup plus complexe musicalement que le plus complexe des musicals. Mais je vois ce que tu veux dire : stylistiquement, c'est moins équivoque, alors que Candide se glisse entre plusieurs genres sans appartenir à aucun.
Citation :
DavidLeMarrec a écrit:
(Next to Normal, sur les dégénérescences cérébrales dues à l'âge, est plutôt remarquable dans le genre.)
Connais pas. Tu crois que ça pourrait me plaire?
Hm, pas persuadé. C'était surtout pour illustrer mon propos d'un livret ambitieux et d'une musique prodigue en ensembles, l'ambiance est plus proche de Vanessa de Barber que de Notre-Dame-de-Paris (de Cocciante, pas de Schmidt )…
Après, ça reste un peu « droit » comme grammaire musicale, et le style vocal reste celui du genre, donc pas sûr que ça te convainque.
Ça parle d'une mère de famille quadragénaire qui rencontre des symptômes type Alzheimer (c'est plus subtil que cela, mais situe le truc, très loin des grandes fresques ou des trucs pour ados). Et ça fonctionne vraiment bien.
Moi je trouve que ça vaut quand même pas Wicked de Schwartz (pour rester dans la thématique Bernstein) ni Dracula de Wildhorn, mais il n'est pas exclu que j'aie assez mauvais goût.
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Dim 9 Déc 2018 - 3:13
De la Playlist du 26 août dernier :
Bruno Luong a écrit:
Bernstein Symphonie No. 2 L'Age de Anxiété BPO, Rattle, Zimerman
Benedictus a écrit:
Sérieux? Ils ont mobilisé Zimerman, Rattle et Berlin pour ça?
Bruno Luong a écrit:
[Ce qui est sûr c'est que je ne ressens aucune anxiété moi même en écoutant cet oeuvre.
Benedictus a écrit:
Moi si, chaque fois que je me demandais: «Ça va durer encore longtemps, comme ça?»
arnaud bellemontagne a écrit:
Zimerman a toujours professé une grande admiration pour cette oeuvre. Il l'a d'ailleurs jouée à plusieurs reprises avec Bernstein...
DavidLeMarrec a écrit:
Il y a eu de grosses négociations pour ce remake, Zimerman ne voulait pas trop (et d'ailleurs il a annulé à la Philharmonie, non ?), mais bon, ce n'est pas lié à la musique, qu'il a déjà enregistrée avec Bernstein au début de sa carrière, c'est plutôt que c'est une grosse pleureuse tendance control freak. (Enfin, il contrôle beaucoup de choses sauf le bon goût des compositeurs, manifestement.)
Frédérique R a écrit:
Cela ne m'étonne pas: Berstein, c'est médiatique, pour vendre c'est l'idéal... C'est quand même vendu 13 euros pour juste une symphonie...
Par souci de ne pas critiquer sans avoir écouté, j’ai donc finalement essayé :
• Symphonie nº2 «The Age of Anxiety» Krystian Zimerman (piano), Sir Simon Rattle / Berliner Philharmoniker En public, Berlin, VI.2018 DG
Eh bien, finalement, c’est bonne illustration de ce que David vient de rappeler ici: il y a des pièces qu'on trouve ennuyeuses et où on admire l'interprète, voire où il nous fait (temporairement) changer d'avis. Cette symphonie pour piano reste ce qu’elle est - un rapiéçage passablement informe d’influences hétéroclites, qui accumule les effets sans pour autant créer de climat vraiment saisissant. Mais Zimerman et Rattle parviennent vraiment à quelque chose: alors que j’avais trouvé cette œuvre ennuyeuse voire pénible dans les versions dirigées par Bernstein (Foss / NYP 1950, Entremont / NYP 1965 et Foss / Israël 1977), je l’ai écoutée cette fois avec intérêt et plaisir.
L’approche de Zimerman et Rattle semble d’abord plus étroitement musicale - plus soucieuse de construction du flux et du son que d’expression ou de style. En ce sens, on est ici au cœur de l’esthétique des deux interprètes: les transparences, les finesses de grain et de couleurs du Berlin de Rattle et la riche palette de nuances d’attaques, de touchers et de résonances de Zimerman, y ont énormément de relief par eux-mêmes; la direction de Rattle tend à sur-détailler les contrastes de tempi, de dynamiques et à les souligner par du rubato, à mettre en avant les arrière-plans et à adopter des phrasés assez retenus, avec plus de galbe que d’intensité expressive; de même que Zimerman reste assez fidèle à son style distancié. Or, tout ceci - qui pouvait être contestable dans leurs concertos de Brahms ou de Lutosławski - se révèle ici tout à fait payant.
Certes, on y perd en intensité expressive (The Maske, par exemple, y acquiert un caractère gentil - dépourvu de l’expression grinçante des versions Bernstein.) Mais d’un autre côté, cette façon de lisser l’expression tout en déployant comme jamais ici le détail du tissu musical de l’œuvre permet d’en annuler le côté patchwork de pastiches: on ne sent plus du tout que l’on a à faire à une suite de morceaux aux affects convenus démarqués de Mahler, Chostakovitch, Poulenc, Hindemith… mais plutôt à une succession de micro-séquences très hétérogènes qui s’identifient par leurs configurations sonores propres (coupes rythmiques, alliages timbraux, textures instrumentales, tournure harmonique…) plus que par des styles reconnaissables. Du coup, je me suis pris à suivre avec intérêt et plaisir ces incessantes reconfigurations de la matière orchestrale là où jusqu’ici je m’ennuyais à passer d’une impression de déjà-entendu à une autre. (Un passage comme The Dirge, où je n’avais entendu jusque là qu’un décalque du pathos éruptif de la Sinfonia da Requiem ou de la Symphonie «liturgique» se perdant ensuite dans une sorte de babil pianistique dégoulinant, y gagne par exemple une sorte d’étirement qui permet tantôt de créer ce saisissant effet de «déflagration au ralenti» dans les fortissimi cuivrés (avec d’intéressants traits dissonants de la petite harmonie), tantôt de déployer un climat totalement suspendu qui met à nu le pointillisme de l’écriture pianistique.)
Il faut ajouter que la séduction sonore propre à Berlin (et à Zimerman) y ajoutent une possibilité de plaisir hédoniste, qu’excluaient a priori les timbres des orchestre de New York et d’Israël, renforçant même l’impression d’opacité et de grisaille que laisse toujours l’orchestration de Bernstein dans ses œuvres «sérieuses.» Jouée ainsi, l’œuvre continue certes d’avoir ce côté invertébré et bavard qui m’empêche d’y voir une œuvre majeure, n’y gagne pas profondément en beauté, mais s’écoute bien.
arnaud bellemontagne Gourou-leader
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Merci pour ce compte rendu détaillé. Je viens d'écouter également cette toute récente version Zimerman/Rattle.
Comme tu le soulignes, on perd en intensité et en mordant ce que l'on gagne en beauté plastique. Certes, concernant The Masque, on est plus du côté des illuminations de Noel que du bar enfumé.On se régale néanmoins des timbres du Berliner et des nuances de jeu de Zimerman, même si celui-ci ne peut racheter une certaine neutralité expressive inhérente à l'écriture (pianistique) elle-même. Malgré le travail important sur les textures et les résonances, le côté patchwork demeure. Ce qui ne diminue en rien le plaisir intense que je prends à écouter cette oeuvre (et cette interprétation!), vu que c'est un collage (plus qu'une synthèse) de tout ce que j'aime (Poulenc, Milhaud, Mahler, Chosta, Honegger...).
Mélomaniac Mélomane chevronné
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Dim 6 Jan 2019 - 2:10
Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Leonard Bernstein (1918-1990) :
Danses symphoniques de West Side Story On the town, -extraits
= Edo de Waart, Orchestre du Minnesota
(Virgin, mai 1990)
Un album enregistré cinq mois avant la disparition de Bernstein, avec l'orchestre dont le chef néerlandais avait pris la direction quatre ans auparavant. Pas terrible : interprétation soigneuse mais trop inhibée, pas assez exubérante, ça manque autant de flamme que d'expressivité (qu'on s'ennuie dans Somewhere...) Ces extraits de musicals des faubourgs new-yorkais en deviennent trop... civilisés voire intellectualisés.
Benedictus Mélomane chevronné
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Ven 3 Jan 2020 - 15:56
• Mass (1971) Kevin Vortman (celebrant), Yannick Nézet-Séguin / The Philadelphia Orchestra, Temple University Diamond Marching Band, Street Chorus Cast, The American Boychoir, Temple University Concert Choir, Westminster Symphonic Choir En public, Philadelphie, V.2015 Deutsche Grammophon
Je croyais avoir déjà entendu cette «Messe» - mais en fait, non, je m’en serais forcément souvenu (je pense que j’ai dû confondre avec Songfest ou les Chichester Psalms.) Cette chose (je dis «chose» parce qu’en fait, ce n’est pas tant une messe qu’une sorte d’«action scénique» sur le canevas du canon de la messe latine - à vrai dire, le concept n’est pas si éloigné de certaines propositions de Stockhausen dans Licht) est en effet probablement une des partitions les plus kitsch et les plus foutraques qu’il m’ait été donné d’entendre.
On pourrait dire que, pour l’essentiel, ce qu’on entend est une sorte d’oratorio-musical très «années 70» (je crois que c’est contemporain de Jesus Christ Superstar) qui semble avoir l’ambition de brasser tous les idiomes de la musique populaire américaine: surtout gospel et blues, mais aussi, plus ponctuellement, soul, danses latines, (vieux) jazz, (vieux) rock, musique de film et jusqu’à la variété (sérieusement: le psaume du début, “A Simple Song”, on peut tout à fait l’imaginer chanté par Céline Dion), mais avec des harmonisations et une orchestration (et, parfois, des lignes vocales) tirant sur le «classique»; donnant un peu l’impression de circuler parmi tout ça, on trouve des passages choraux qui ressemblent pas mal à une écriture à la Orff (mais ça débouche très vite sur autre chose: par exemple, dans l’Offertory, on passe quasi sans transition d’un chœur façon Carmina burana à une musique de western à la Elmer Bernstein - le tout pour un De profundis!); et puis, interrompant tout ça, trois Méditations qui, elles, relèvent tout à fait du Bernstein des Symphonies: assez sombre et grandiloquent, très modal-hymnique à l’américaine (entre Copland et Ives) avec les habituelles influences européennes de Bernstein (Mahler-Hindemith-Chosta...)
On l’aura deviné: ce n’est pas du tout ma tasse de thé, je n’ai même pas eu le courage de tenir jusqu’à la fin (je me suis arrêté au Sanctus); pourtant, je dois avouer que j’ai éprouvé beaucoup plus de sympathie et d’intérêt pour cette œuvre que pour le reste des compositions «ambitieuses» de Bernstein. Je trouve qu’il y a ici une forme de sincérité au premier degré - que ce soit dans la façon de soutenir un propos «idéologique» finalement très cohérent ou d’assumer l’inscription dans la culture populaire de son temps jusqu’au kitsch. Ce gloubiboulga possède du coup une ferveur et un impact qui à mon sens font défaut à ces pensums à prétentions savantes que sont les trois symphonies - et qui donne finalement la curiosité, malgré tout, de l’écouter un jour en entier voire d’y revenir (peut-être.)
frgirard Mélomane averti
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Dim 5 Jan 2020 - 12:13
Hello,
Mass: pour moi avec la Symphonie Kaddish un sommet de Bernstein. Je ne connais que la version Naxos mais entendre un Jubilant Sykes halluciné et hallucinant d'implication un grand moment de musique made in USA. Michael Daugherty (compositeur roi du gloubiboulga) serait-il le continuateur de Berstein ?
"Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli. " Milan Kundera.
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Mer 14 Oct 2020 - 22:13
Je me souviens qu'ado, alors qu'il était encore en vie, j'avais acheté un à un, dès leurs sortie (et en vinyle pour certains), tous les volumes de sa seconde intégrale Mahler (sauf la 8ᵉ, bien entendu.) Et, aussi dès sa sortie, le disque de son dernier concert, publié par DG peu après sa mort (7ᵉ de Beethoven et Four Sea Interludes avec Boston.)
Mélomaniac Mélomane chevronné
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Mer 14 Oct 2020 - 22:22
Si je me souviens bien, mon premier vinyle Bernstein, c'était Carmen chez DG (avec Marylin Horne). Et le premier CD :
Mélomaniac Mélomane chevronné
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Jeu 15 Oct 2020 - 0:05
Une Suite jazzy avec clarinette, inspirée par West Side Story.
Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Frank Bennett (1953-) :
Stories from the West Side[L. Bernstein]
= Richard Stoltzman, clarinette ; Woody Herman's Thundering Herd
(RCA, mai 1987)
Le chanteur australien Frank Bennett est l'arrangeur de ce medley pour jazzband, d'après des airs de la célèbre comédie musicale de Bernstein : Somewhere ; Cool ; Maria ; Someting's coming. Bernstein avait aussi enregistré une superbe version du Concerto de Copland, avec Richard Stoltzman, chez DG.
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...) Jeu 15 Oct 2020 - 0:05
Mélomaniac a écrit:
Il y a trente ans aujourd'hui, Leonard Bernstein tirait sa révérence.
Benedictus a écrit:
Punaise, ça nous rajeunit pas...
Mélomaniac a écrit:
Je sais pas, j'étais pas né.
Il s'en est fallu de peu, alors, Mélo...
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Sujet: Re: Bernstein compositeur (Trouble in Tahiti...)