Le Concerto pour Violon de Tchaïkovsky

Karajan67 a écrit:

j'ai ferras avec Ferras, et en digital niveau son tu as quoi à me recommander ?

Désolé, je n'ai que de vieilles croûtesgalettes!

aie moi en numerique j'ai Abbado/Vengerov et Mutter/Karajan, mais ni l'un ni l'autre ne me satisfont vraiment (j'aime pas Vengerov et Herbie est un peu lent)

Ah! Maintenant je me souviens, j'ai bien Vengerov qui doit être caché dans mes étagères, mais il ne devais pas me satisfaire non plus : je l'avais oublié!

Vengerov je le trouve un peu trop grincant , je sais pas j'arrive pas, c'est dommage car de son coté Abbado est genial avec son Berliner.

Vengerov, je ne l'ai plus écouté depuis des lustres, mais comme avec beaucoup d'enregistrements récents de ce répertoire, cela sent le ripoliné. Pas de frisson, pas de flamme, de passion.

Ohé du poulailler !!
il y a celle d'anthoologie de J. Heifetz avec Fritz Reiner, Chicago Symphony chez RCA en SACD Living stéréo DSD à 3 canaux !!

Est-ce que quelqu'un connaît la version Milstein/Pittsburgh/Steinberg/EMI? Il y a une version d'occasion qui dort près de chez de moi.

EDIT: bon elle ne dort plus . Très grand Milstein, en particulier dans le premier mouvement: il charge chaque note de signification. Je reste suspendu à son violon. En plus d'être une interprétation d'une grande profondeur tout y sonne splendidement. C'est sublimement grand.
(Et puis Pittsburgh/Steinberg c'est carrément pas mal, même si à la première écoute je retiens surtout Milstein.)

j'ai acheté une version sans savoir si elle valait quelque chose, j'aimerais votre avis d'expert Joshua Bell et Michael Tilson Thomas

merci d'avance car je suis e,core un novice dans la musique

Deux très grands musiciens. Après ça, j'aime beaucoup la vie et l'implication de MTT et j'ai du mal à supporter le son très acide de Bell. Questions de goût, quoi.

je vais le réecouter en faisant attetion a ta remarque merci.

Personne n'a écouté Leonid Kogan ?
Pour moi le meilleur dans ce concerto.

Utnapishtim a écrit:

Personne n'a écouté Leonid Kogan ?
Pour moi le meilleur dans ce concerto.

Oui j'ai cette version, avec Silvestri; très bien, le sommet de Kogan restant toutefois pour moi son Brahms avec Kondrashin.

A propos du concerto avec Silvestri ça m'évoque une question qui me tarraude depuis un bout de temps. J'ai en 33 tours une version de Ferras (avec Silvestri, donc) qui est magnifique (supérieure à celle avec Karajan à mon avis...) Lors de la réédition chez Testament (couplé avec le double de Brahms avec Tortelier), j'avais lu quelque part qu'il y avait des coupures ; je trouve ça étonnant, est-ce-que quelqu'un a cette version et/ou des infos là-dessus ?

Que pensez vous de la version Mutter/Prévin? Je ne m'y connais pas du tout en musique pour violon, en technique musicale avec tout type d'instrument (excepté la voix puisque je chante moi-même). Mon avis sera donc assez inintéressant.

Prends d'abord du plaisir avec l'oeuvre, c'est le plus important. Si tu trouves ça trop lisse ou trop sirupeux, tu pourras aller voir ailleurs plus tard.

La version Mutter/Prévin ne m'a pas trop plu. Je trouve que le violon est très sirupeux, donc le son pas très beau. Après, je ne connais pas assez ce concerto pour voir si c'est normal.

aurele a écrit:

La version Mutter/Prévin ne m'a pas trop plu. Je trouve que le violon est très sirupeux, donc le son pas très beau. Après, je ne connais pas assez ce concerto pour voir si c'est normal.

Je n'aime pas non plus. D'ailleurs cette violoniste n'est pas en général ma tasse de thé, et en concert c'est encore pire.

Pourquoi ne rien dire de Henryk Szering (absent de la rubrique "Interprètes") avec le Concertgebouw dirigé par Bernard Haitink (1977) ? Voilà une version qui ne cède rien au pathos ! Quelle beauté tendue ! Quelle vigueur ! Sans concession et, surtout pas, à la fameuse âme slave ! Je lui trouve une fraîcheur incroyable !
Je ne suis qu'un amateur.
Qu'en pensez-vous ?

Justement, je trouve toujours Szeryng (pas écouté ici) trop homogène et seulement sonore. Ni hédoniste, ni éloquent. C'est valable pour beaucoup de violonistes de son époque, mais il en est vraiment le parangon.

Ca fait penser aux excellents chanteurs assez peu expressifs de ces années. C'est un peu le Bastianini du violon, quoi.

Je viens d'écouter pour me faire une idée.

C'est très beau de son, mais ça n'avance pas beaucoup et le discours musical sonne un peu "creux".

Pas d'aspérités, de changements de climats... Ce n'est pas mon Tchaikovsky

Kravik a écrit:

Pourquoi ne rien dire de Henryk Szering (absent de la rubrique "Interprètes") avec le Concertgebouw dirigé par Bernard Haitink (1977) ? Voilà une version qui ne cède rien au pathos ! Quelle beauté tendue ! Quelle vigueur ! Sans concession et, surtout pas, à la fameuse âme slave ! Je lui trouve une fraîcheur incroyable !
Je ne suis qu'un amateur.
Qu'en pensez-vous ?

Jorge a écrit:

Je viens d'écouter pour me faire une idée.

C'est très beau de son, mais ça n'avance pas beaucoup et le discours musical sonne un peu "creux".

Pas d'aspérités, de changements de climats... Ce n'est pas mon Tchaikovsky

Pourquoi ne suis-je pas étonné....

Je m'excuse d'être si prévisible.

Pourtant j'aime beaucoup Haitink et Szering, dans d'autres répertoires et peut-être pas ensemble.

Jorge a écrit:

Je m'excuse d'être si prévisible.

Mais non, mais non, tu as bien fait. Ça confirme juste mes a priori sur Haitink dans certains répertoires (en gros presque tous )

J'ai découvert ce matin, sur Espace Musique (Radio-Canada), une version live de 1952 du concerto avec Erica Morini et le RIAS S.O. Berlin sous la direction de Ferenc Fricsay. Quelle violoniste! Magnifique sonorité et très grande musicalité!

Elle jouait un stradivarius, le "Davidov" qu'on lui a volé juste avant sa mort. J'ai un beau coffret paru au Japon, et il y a quelques trucs libres de droits que je peux mettre sur Musique ouverte à l'occasion, si tu veux.

Oui, terrible le vol de son strad! Et il n'a pas été retrouvé jusqu'à ce jour. Les enregistrements d'elle libres de droits, ce serait sympa! Je crois qu'il y a déjà son autre Tchaïkovsky avec DeFauw.

Que pensez-vous de la récente version enregistrée par Hilary Hahn ?
Je l'ai vue en concert en janvier à Lyon, et j'ai été très impressionné, surtout par sa maîtrise du finale. A tel point que j'y suis immédiatement retourné le lendemain.

je crois que si j'achetais un disque ces derniers temps (Dieu m'en garde!) je craquerais pour la version de Nicola Benedetti.

Je suis en train d'écouter Heifetz-Reiner qui est superbe.

Je me suis pris ce coffret qui contient plein de tubes dont certains que je n'avais même pas encore en CD, ça se trouve pour 14 euros à la Fnac:

Je viens de découvrir à la radio la version Gitlis / Hollreiser.

Version démentielle, d'une poésie et d'une virtuosité hors du commun, j'ai été scotché !

Oui je suis bien d'accord sur la version Gitlis / Hollreiser

Il y a aussi une version Oistrakh avec l'orchestre nationale de Dresde sous la direction de Konwitschny c'est vraiment vraiment très très bon, ça change de la plupart des autres versions dans l'expression. L'orchestre est le solistes se marient parfaitement, dans un projet commun vraiment époustouflant
OISTRAKH vraiment énorme. J'ai pas regardé si il était sortit en CD(c'est un 33 tour DG)

J'adore ce concerto.
Joshua Bell le joue trop bien :
ce n'est qu'une partie du concerto mais bon...
/watch?v=7C-ukopBX6g

Sur ce forum, il faut tronquer les liens youtube non libres de droit, merci d'avance ! J'édite ton message.

Autant j'aime Heifetz dans Brahms autant là, il me manque quelque chose.

Personne n'a parlé de la version de Laurent Korcia, ébouriffante, façon un peu tzigane malgré des problèmes de justesse.

Vengerov est bien mieux dans une version Live publiée dans un album en hommage à Solti chez Decca, avec Rostro à la baguette.

J'aimerais y écouter le grand David!

Parmi toutes les versions que j'ai , je reviens toujours sur Ferras/Karajan et Mullova/Ozawa - mes grandes oreilles restant toujours tournées vers Ferras/Karajan ma première version achetée en vinyle à l'époque.

/watch?v=mVe0qJBIgtU

A peine deux pages pour ce sujet, ça fait pitié

Ce n'est pas moi qui vais le remettre copieusement à flot : je n'aime pas trop ce Concerto raccoleur et lacrymal.

Parmi les quelques versions que j'écoute, mes préférées restent une vieillerie (Huberman / Steinberg, 1928, pour l'époustouflante virtuosité et la fantaisie) et Stern / Ormandy pour la tenue stylistique et le confort moderne.

Mélomaniac a écrit:

A peine deux pages pour ce sujet, ça fait pitié

Il ne faut pas oublier que sur ce forum, les pages font 50 messages.

Xavier a écrit:

Mélomaniac a écrit:

A peine deux pages pour ce sujet, ça fait pitié

Il ne faut pas oublier que sur ce forum, les pages font 50 messages.

Ah la mauvaise foi

Pour la Tétralogie, je te laisse faire la multiplication alors

Beh au moins ce Forum renvoie une idée de l'intérêt des oeuvres auprès d'une communauté mélomane !

Comme pour le Sibelius, j'aime Spivakovsky dans ce concerto. Je pense d'ailleurs que ce sont les deux seuls enregistrements qu'il ait vraiment réussis.

La version de Ray Chen présentée en finale du concours Reine Elisabeth en 2009 me plait beaucoup, aussi. Brillante, avec un troisième mouvement enjoué...

Mélomaniac a écrit:

A peine deux pages pour ce sujet, ça fait pitié

Ce n'est pas moi qui vais le remettre copieusement à flot : je n'aime pas trop ce Concerto raccoleur et lacrymal.

Alors je vais ajouter un peu d'eau au moulin Tchaïkovski. En fait, je vais reprendre un peu certains avis qui ont déjà été donnés et que je partage, si ça peut éclairer d'autres personnes.
J'ai moi aussi un peu de mal avec les enregistrements "anciens" (Milstein / Steinberg 1961 et Ferras / Karajan 1966 notamment), par contre, j'ai eu un vrai coup de pour deux versions beaucoup plus récentes déjà évoquées ici, la première c'est celle par Julia Fischer et Yakov Kreizberg (2006 chez Pentatone) et la seconde, que j'ai découverte grâce à Diapason, est celle de Laurent Korcia avec l'orchestre philharmonique royal de Liège et Jean-Jacques Kantorow en 2011. J'ai eu l'occasion de voir récemment Julia Fischer en concert sur ce morceau et son jeu me touche vraiment.
Autre enregistrement que j'apprécie, c'est celui de Sayaka Shoji avec l'orchestre de Radio France et Myung-Whun Chung (2005), je trouve son jeu très juste mais un petit regret pour le tempo que je trouve assez lent.

Enfin, je vais me contredire un peu sur les versions "anciennes", je viens d'écouter la version Gitlis / Hollreiser grâce au lien Youtube et je dois dire qu'elle est tout simplement magnifique !

Après, si quelqu'un a d'autres versions à me conseiller, je suis preneur.

Je ne comprends jamais comment on peu aimer la version de Korcia.

A part l'option interprétive discutable (des glissandi partout), sa technique est vraiment limitée : la preuve une justesse approximative avant la candence (8'30 mouvement). Dans la cadence ou le début du 3e mouvement ca grince fort, montrant que sa maitrise de l'archet est loin d'être irréprochable. Puis lorsque les passages rapides, les notes ne sortent pas une netteté qu'on porrait souhaité (écoutez attentif la partie après la cadence ou le dédut du III).

Julia Fischer, par contre : oui mille fois.

Je vous conseille aussi la version de Mullova, très propre. Parmi les deux versions de Bell, je préfère la 1ère avec Ashkenazy très dynamique. J'ai un bon souvenir de Chung. Je ne sais plus lequel je préfère, dans mes souvenirs Dutoit et mieux que Previn.

Ferras/Karajan est une soupe romantique.

Steinberg/Milstein est le top pour moi. Si vous n'aimez pas la prise de son (je trouve très bon), essayez la version avec Abbado chez DG.

Cordialement,

Oîstrakh?

Bien sûr Oistrakh est incontournable, pas seulement dans Tchaikovsky mais dans tout ce qu'il joue sans exception. J'en ai écouté pas moins d'une dizaine de versions laissées par lui.

C'est intéressant de voir la manière dont lui et Milstein abordent la même partition - très différente en soi. Oistrakh a souvent la tendance à sousligner les phrases avec un gros son, Milstein les a enchainés avec de la couleur. A mes oreilles, l'approche de Milstein rend la partition avec plus de cohésion. Mais tout ca est assez subjectif.

J'ai oubié une version que je trouve très bon aussi, il s'agit de Kremer avec Maazel.

Bruno

Le coffret Heifetz mentionné par Xavier contient des perles. Le Tchaikovsky (avec Reiner) est excellent. Chung avec Previn, Milstein avec Abbado, Kennedy avec Okko Kamu (pour les deux derniers mouvements surtout), Haendel avec Goossens, Francescatti avec Mitropoulos: tous sont superbes. Ça prend de la personnalité pour transcender la banalité du discours. Je trouve le son de Oistrakh un peu épais, un peu gras pour cette musique. Mais Ormandy est souverain.

Pour le moment, Haendel et Goossens ont mon vote.

André a écrit:

Le coffret Heifetz mentionné par Xavier contient des perles. Le Tchaikovsky (avec Reiner) est excellent.

J'attire l'attention que Heifetz n'est pas à la lettre, il joue avec les modifications de la partition par son maître Auer et quelques coupures. Ca me pose pas mal de problème. Je crois que Francescatti a aussi pratiqué les coupures.

Bruno

Bruno Luong a écrit:

André a écrit:

Le coffret Heifetz mentionné par Xavier contient des perles. Le Tchaikovsky (avec Reiner) est excellent.

J'attire l'attention que Heifetz n'est pas à la lettre, il joue avec les modifications de la partition par son maître Auer et quelques coupures. Ca me pose pas mal de problème. Je crois que Francescatti a aussi pratiqué les coupures.

Bruno

Crois-tu vraiment que Tchaikovsky aurait désapprouvé au vu du résultat?

Pour ce qui est des coupures, c'était pratique courante avant les années soixante. À ma connaissance, le Tchaikovsky a été le seul des grands concertos de violon à subir ce genre de retouches. Rachmaninoff lui-même acceptait les coupures au troisième concerto proposées par Horowitz. On peut désapprouver, mais tant Auer que Horowitz étaient de grands musiciens.

André a écrit:

Crois-tu vraiment que Tchaikovsky aurait désapprouvé au vu du résultat? .

La réponse est évidente. Il n'y a aucune raison qui laisse penser Tchaikovsky approuverait les changements de Auer : il a dédicacé le concerto à un autre (Adolph Brodsky) et refuse de prendre les conseils de Auer. Ca c'est un fait historique.

La réaction de Auer manquait d'humilité. A mon avis il n'a pas supporté le fait qu'il n'a pas été consulté pour l'écriture de la partie solo et veut forcer Tchaikovsky de le faire, même après que la partition soit publiée. Sa déclaration sur le concerto n'est simplement pas vraie (le fait que le concerto n'est pas jouable). La preuve : tous les bons violonistes de notre temps sont capables de le jouer.

Et l'histoire a bien montré que la version originale de Tchaikovsky c'est celle qui demeure musicalement. Personne de nos jours ne joue la version de Auer. Il suffit d'écouter, c'est justement cette écriture non conventionnelle à l'époque qui place ce concerto son charme si typé.

Bruno

Je ne sais que penser. Tout ce que tu dis sur Auer et Tchaikovsky est contredit dans les sources que j'ai lues, notamment l'article anglais de Wikipedia qui mentionne expressément que Auer n'a jamais prétendu que le concerto était injouable. Et quand tu dis que la réaction Auer manquait d'humilité, est-ce que ce n'est pas un jugement a posteriori? Lequel des deux était célèbre et renommé dans les milieux musicaux de l'époque? Auer, pas Tchaikovsky. C'est e jugement de l'histoire qui te permet de dire qu'Auer manquait d'humilité. Dans le contexte de l'époque n'était-ce pas plutôt l'ami Piotr Ilyich qui ne manquait pas de toupet? La dédicace initiale du concerto (et de la Sérénade mélancolique) était pour Auer. Tchaikovsky les a toutes deux retirées en réaction à la décision d'Auer de ne pas jouer le concerto dans sa forme originale. Un camouflet d'une grande audace dans les circonstances. Ce qui n'a pas empêché Auer de jouer le concerto (dans SA version bien sûr!!) plus tard. Loin de s'en offusquer, Auer a vu à ce que ses élèves aient le concerto dans leur répertoire: Milstein (dans la version originale, et ce durant ses années d' apprentissage avec Auer), Heifetz, Mischa Elman, Efrem Zimbalist, Oscar Schumsky et plusieurs autres.

Je ne prends pas position dans ce débat qui n'en est pas un: il va de soi que c'est la partition originale qui fait loi. Point à la ligne. Il faut relativiser tant en fonction du contexte historique que du résultat pratique. J'aimerais bien me faire indiquer, minutage à l'appui, où Heifetz fait du Auer et non du Tchaikovsky. Est-ce que ça s'entend vraiment? Si oui, où? N'étant pas musicien je n'y vois que du feu . J'en serai réellement reconnaissant, car j'aimerais faire la part des choses entre la théorie (à laquelle je souscris) et la pratique ("l'accommodement raisonnable" proposé par l'interprète), qui mérite au moins d'être jugée en fonction de son intention première.

L'interaction vitale entre compositeur et interprète trouve quantité de témoignages semblables. Le cas le plus extrême selon moi est celui de Bruckner qui était toujours prêt à écouter les critiques et arguments des cognoscenti. Dieu sait ce que le sentiment d'insécurité et la confusion mentale qui en ont découlé ont coûté à la Musique. Un texte corrompu - même avec les meilleures intentions - demeure un mauvais point de départ.

André a écrit:

Je ne prends pas position dans ce débat qui n'en est pas un: il va de soi que c'est la partition originale qui fait loi. Point à la ligne. Il faut relativiser tant en fonction du contexte historique que du résultat pratique. J'aimerais bien me faire indiquer, minutage à l'appui, où Heifetz fait du Auer et non du Tchaikovsky. E.

Les plus audibles sont :

1ere mouvement: La gamme jouée 5'27-5'38
1ere mouvement: Cadence 8'30-10'20
1ere mouvement 14'30-14'40

Il y a d'autres changements d'octave, mais moins choquants à mes oreille.

Bruno