Les oeuvres les + noires et les + tristes

@ Wolferl Si si je t'assure, mais je pleure tout le temps ça ne compte pas !

(après écoute) Pourquoi Orphée c'est une femme?

Hidraot a écrit:

@ Wolferl Si si je t'assure, mais je pleure tout le temps ça ne compte pas !

Oui enfin il y a des limites, c'est un peu comme si tu me disais que La Soupe aux choux a été pour toi une formidable porte d'entrée à la pensée existentialiste.

Wolferl a écrit:

Dis-donc, je pensais en avoir rajouté assez pour faire comprendre que c'était de l'ironie.

Enfin si l'un y entend un sanglot baroque (sic) et que l'autre a été carrément bouleversée, je ne sais plus de quel côté je dois m'inquiéter...

Tu vois pas ce que je veux dire par 'sanglot baroque' ?

Ces mines et ces airs affectés ...

Wolferl a écrit:

Hidraot a écrit:

@ Wolferl Si si je t'assure, mais je pleure tout le temps ça ne compte pas !

Oui enfin il y a des limites, c'est un peu comme si tu me disais que La Soupe aux choux a été pour toi une formidable porte d'entrée à la pensée existentialiste.

Ah le salaud !

Tu ne trouve pas ça touchant ?

Wolfgang a écrit:

(après écoute) Pourquoi Orphée c'est une femme?

Youhou?

Pff c'est pas une femme !

Wolferl a écrit:

Hidraot a écrit:

@ Wolferl Si si je t'assure, mais je pleure tout le temps ça ne compte pas !

Oui enfin il y a des limites, c'est un peu comme si tu me disais que La Soupe aux choux a été pour toi une formidable porte d'entrée à la pensée existentialiste.

En même temps, pour moi, l'enfer, c'est les choux.

Hidraot a écrit:

Pff c'est pas une femme !

Dans la version Gardiner, si! C'est peut-être une exception...

Non malheureusement.

Pourquoi tu écris cela alors?

Hidraot a écrit:

Pff c'est pas une femme !

Cololi a écrit:

Wolferl a écrit:

Dis-donc, je pensais en avoir rajouté assez pour faire comprendre que c'était de l'ironie.

Enfin si l'un y entend un sanglot baroque (sic) et que l'autre a été carrément bouleversée, je ne sais plus de quel côté je dois m'inquiéter...

Tu vois pas ce que je veux dire par 'sanglot baroque' ?

Ces mines et ces airs affectés ...

arnaud bellemontagne a écrit:

Toi t'as pas le droit !
Tu aimes encore moins le baroque que moi

Moi j'ai écouté Mozart / Haydn et GLuck au moins

Hidraot a écrit:

Wolferl a écrit:

Hidraot a écrit:

@ Wolferl Si si je t'assure, mais je pleure tout le temps ça ne compte pas !

Oui enfin il y a des limites, c'est un peu comme si tu me disais que La Soupe aux choux a été pour toi une formidable porte d'entrée à la pensée existentialiste.

Ah le salaud !

Tu ne trouve pas ça touchant ?

C'est très beau, oui. Mais cette gentille petit mélodie en majeur semble complètement hors contexte, c'est un exemple très souvent utilisé pour illustrer les décalages musique/texte.

Enfin c'est vrai que par Kozena (sur le Tube, mes Wilson) c'est poignant.

Wolfgang a écrit:

Pourquoi tu écris cela alors?

Hidraot a écrit:

Pff c'est pas une femme !

Parce-que théoriquement Orphée est chanté par un contre-ténot, or ce n'est pas souvent le cas. C'est pour ça que cette version n'est pas une exception.

Hidraot a écrit:

Wolfgang a écrit:

Pourquoi tu écris cela alors?

Hidraot a écrit:

Pff c'est pas une femme !

Parce-que théoriquement Orphée est chanté par un contre-ténot, or ce n'est pas souvent le cas. C'est pour ça que cette version n'est pas une exception.

Chez Gluck et Offenbach, c'est un ténor.
Le contre ténor, ce n'est que miaulement avec une viole de gambe pour l'accompagner

Contre-ténor. Après l'avoir fait chanter par des femmes d'autres ont testé avec des ténors

L'opéra contemporain copie sur Gluck en fait, des rôles d'homme interprétés par des femmes.

Fil passionnant que j'ai envie de faire remonter. Oui, la tristesse et le désespoir, ça s'entretient (je vois très bien ce que veut dire Ericc à ce sujet, à une époque j'ai écouté le disque de Hampson/Bernstein des lieders de Mahler en boucle...)

Comme ça, de but en blanc, les musiques que je trouve les plus noires, sans espoir de sortie du gouffre, je dirais.

- L'adagio final de la Pathétique de Tchaikovsky.
- L'adagio final de la 9eme de Mahler.
- L'adagio de la 10eme de Mahler
- Les mouvements lents des sonates D959 et D960 de Schubert.
- Leiermann de Schubert oui, mais aussi Doppelgänger !!!
- Pelleas et Mélisande.
- Le Château de Barbe-Bleue
- Jedermann de Martin (? J'ai un doute là), c'est pas terriblement gai non plus.

Je creuse, je creuse....

Creuse pas trop, tu vas finir par retomber sur ces musiques !

Pour moi Schoenberg fait de la musique en noir et blanc, avec des tonnes de nuances dans le gris.
C'est donc fort logiquement que chez lui je trouve souvent du noir :
Pelléas et Mélisande par exemple est très crépusculaire.
La Nuit est très d'une tristesse ... (et qui me transporte comme très peu d'oeuvre).

L'Adagio de la 10° de Mahler est d'un tragique ... est il possible de faire plus tragique ?

Amusant, je lui trouve beaucoup de couleurs à son Pelleas.

On peut faire plus tragique que l'adagio de la 10ème:le prélude du 3ème acte de Tristan par exemple.

arnaud bellemontagne a écrit:

Amusant, je lui trouve beaucoup de couleurs à son Pelleas.

Pour moi si il y a bien qq ch qu'on ne peut pas donner à Schoenberg c'est bien la couleur ! (toutes époques confondues).
Debussy, Messiaen, Villa-Lobos ça c'est très coloré. Pour moi Schoenberg est dans la musique germanique du tournant du siècle et n'échappe pas à ce manque de couleur.
Mais je peux en dire tout autant de Metamorphoses de Strauss que je viens juste d'écouter.
Ca à d'autres atouts, voilà tout.

Citation :

On peut faire plus tragique que l'adagio de la 10ème:le prélude du 3ème acte de Tristan par exemple.

Effectivement on est au confin du tragique, l'impression de description du monde après déflagration générale.
L'interlude final de Wozzeck est d'une force tragique aussi assez colossale.

Cololi a écrit:

Pour moi si il y a bien qq ch qu'on ne peut pas donner à Schoenberg c'est bien la couleur ! (toutes époques confondues).

J'en reste coi.

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Amusant, je lui trouve beaucoup de couleurs à son Pelleas.

Pour moi si il y a bien qq ch qu'on ne peut pas donner à Schoenberg c'est bien la couleur ! (toutes époques confondues).
Debussy, Messiaen, Villa-Lobos ça c'est très coloré. Pour moi Schoenberg est dans la musique germanique du tournant du siècle et n'échappe pas à ce manque de couleur.
Mais je peux en dire tout autant de Metamorphoses de Strauss que je viens juste d'écouter.
Ca à d'autres atouts, voilà tout.

Ca c'est une vue de l'esprit.
Bon déjà, pour ne pas trouver des couleurs dans les Gurrelieder, faut le faire.
J'en perçois egalement dans le Pierrot Lunaire, le Concerto pour Violon, les 5 pièces pour orchestre, Moise et Aron, les Variations opus 31.
Evidemment elles ne sautent pas forcément au visage comme dans l'Oiseau de Feu ou La Turangalila.Mais il y a de très nombreuses colorations instrumentales et orchestrales.
Erwartung ou son oeuvre pour piano, effectivement c'est plutôt grisatre.
Tu vas trouver cela paradoxal, mais je trouve la musique de Schoenberg globalement plus colorée que celle d'un Brahms par exemple(bien qu'il lui doive beaucoup).Ses orchestrations sont plus chamarrées.

Je suis partiellement d'accord avec Cololi, toute une portion de la production de Schönberg sonne assez grise : Von Heute auf Morgen, Variations, Nuit Transfigurée, Lieder par exemple.
Pour la Sérénade et Pierrot, j'y entends des couleurs, mais on peut sans doute discuter.

En revanche, pour Moïse et la Symphonie de Chambre, ont est quand même plus dans la débauche de couleurs que dans les nuances infinies de gris.

Farben, peut-être...

Oui enfin, Cololi dit que la production de Schoenberg est grise toutes epoques confondues.Ce qui est selon moi inexact.

En plus moi je la trouve colorée quand même l'orchestration d'Erwartung.

Moins que celle de Moise et Aron.

Toutefois, il est vrai que l'orchestration d'Erwartung peut faire penser à celle de certaines pieces de l'opus 16.
Des refractions subtiles plus que des couleurs vives et franches.Du Debussy atonal ?

Non, c'est différent je trouve.

NOIR
La Dante symphonie de Liszt, c'est assez extrême,

Le premier mouvement de la neuvième de Beethoven, c'est un peu noir, mais surtout puissant et violent.

Le concerto no.4 de André Mathieu, c'est un peu noir au 3e mouvement, c'est surtout pour faire connaitre un compositeur Québécois, voyez-vous, je suis très patriote

De quoi de vraiment très noir maintenant! Le prélude de Valkyrie, ouf, ça c'est noir en ta!

Et aussi le concerto no.1 de Brahms

Je serais vraiment cave d'oublier Finlandia de Sibelius XD.

Triste

Le stabat mater de Vivaldi, c'est pas mal dans les plus tristes qui existent,

Et bien entendu on ne peut oublier la scène de Brünilde et l'immolation à la fin du Ring de Wagner.

Sur ce je vous souhaite bonne journée à tous !

Je pense que tu devrais essayer quelques unes des oeuvres qui ont été citées précédemment, parce que les Sibelius, Brahms et Vivadi que tu cites sont hyper souriants en comparaison.
Et même l'immolation de Brünnhilde, c'est une délivrance, une apothéose, pas franchement noir pour moi!

Bah, c'est probablement pour ça que je suis néophyte.

Mais je n'ai toujours pas trouver la musique qui me convient vraiment.

Je croyais l'avoir trouvée avec Liszt et Wagner, mais j'ai besoin de quelque chose d'encore plus puissant et violent, quelque chose d’encore plus puissant que et intense que du heavy metal mais version classique, une sorte de somum de la violence musicale je sais pas si quelqu'un sais ce que je veux dire et pourrait m'éclairer à ce sujet.

Ce serait très apprécier Merci

Merci de m'avoir révélé la fin du Ring

Beethoven_Liszt_Wagner a écrit:

Bah, c'est probablement pour ça que je suis néophyte.

Mais je n'ai toujours pas trouver la musique qui me convient vraiment.

Je croyais l'avoir trouvée avec Liszt et Wagner, mais j'ai besoin de quelque chose d'encore plus puissant et violent, quelque chose d’encore plus puissant que et intense que du heavy metal mais version classique, une sorte de somum de la violence musicale je sais pas si quelqu'un sais ce que je veux dire et pourrait m'éclairer à ce sujet.

Ce serait très apprécier Merci

Essaye la sixième de Mahler, le dies irae de Penderecki, la quatrième de Chosta.

Évidemment, parmi les œuvres d'inspiration religieuse chrétienne, on trouvera dans la catégorie triste (mais non désespéré, nuance) tout ce qui se rapporte à la Passion du Christ, les messes de Requiem, l'évocation de la mort à travers la prière pour les défunts, les Tombeaux, etc... Avec cependant un dénouement toujours heureux et lumineux dans la Foi chrétienne, puisque la Croix est inséparable de la Résurrection ("Ô mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ?", de la sublime homélie de Saint Jean Chrysostome pour le jour de Pâques).

Autre catégorie, la musique ascétique ou très sérieuse et grave, nous invitant à un silence introspectif : le vide créé en nous peut alors être générateur d'angoisse. Je pense par exemple à certains passages du Quatuor pour la fin du Temps de Messiaen, cité plus haut par certains d'entre vous, et qui n'est pourtant pas une Apocalypse, comme l'a souligné l'auteur. Ou bien à Bartok, souvent très austère, mais en cela tellement génial que je suis tenté de le placer au sommet de ma liste des compositeurs préférés. Le Château de Barbe-Bleue, quel long déchirement, j'adore !

Certains passages (pas tous, mais je n'entrerai pas dans les détails) de Chostakovitch, Ligeti, Penderecki, des romantiques (Schubert, Wagner), sont particulièrement sombres. Schoenberg et Webern ne sont pas non plus des grands rigolos. Mais la palme de la glauquitude revient incontestablement à Berg : j'ai toujours eu beaucoup de mal à l'écouter jusqu'au bout sans avoir des envies suicidaires, et pourtant j'en meurs d'envie, c'est le cas de le dire, car plus je le découvre, plus il m'apparait lui-aussi comme génial (j'ai l'air d'employer souvent ces termes de "génie" ou "génial", mais détrompez-vous, je ne les emploie qu'au sujet d'une poignée de compositeurs, tout au plus).

Beethoven_Liszt_Wagner a écrit:

Bah, c'est probablement pour ça que je suis néophyte.

Mais je n'ai toujours pas trouver la musique qui me convient vraiment.

Je croyais l'avoir trouvée avec Liszt et Wagner, mais j'ai besoin de quelque chose d'encore plus puissant et violent, quelque chose d’encore plus puissant que et intense que du heavy metal mais version classique, une sorte de somum de la violence musicale je sais pas si quelqu'un sais ce que je veux dire et pourrait m'éclairer à ce sujet.

Ce serait très apprécier Merci

Il y a un fil sur ça, mais Jonchaies de Xenakis, le Thrène de Penderecki, le Requiem de Ligeti, la Musique des Sphères de Langgaard et bien sûr le Sacre du Printemps par Doráti me semblent tout indiqués. Il y a aussi certaines pièces de Rihm qui envoient du bois (le début de l'Eroberung, mais même Jagden und Formen, ça bouge !). On pourrait aussi citer Gruppen de Stockhausen, les pièces de jeunesse de Górecki...

L'oeuvre la plus noire et poignante que je connaisse?
Le mouvement lent du Divertimento pour cordes de Bartok.

DavidLeMarrec

J'ai chercher toutes les interprétations du requiem de Ligeti, et tous ce que j'ai trouver c'est ça

Introitus
Kyrie
Sequentia
Lacrimosa

Est-ce normal, ou c'est une interprétation incomplète

Non, ce sont bien les quatre sections prévues par Ligeti.

Le "Lux Aeterna" est une oeuvre éditée séparément qu'on peut écouter à la suite.

Cornélius a écrit:

Le "Lux Aeterna" est une oeuvre éditée séparément qu'on peut écouter à la suite.

Certes, mais il est HS.

Si le but du jeu est de trouver une oeuvre violente façon Heavy Métal, la danse du mandarin, extraite du mandarin Merveilleux de Bartok, S'impose:

/watch?v=ekQQFX-4ps8&feature=related

/watch?v=pKWdZ0YpSh4&feature=related

Bien vu, effectivement.

Cornélius a écrit:

Si le but du jeu est de trouver une oeuvre violente façon Heavy Métal, la danse du mandarin, extraite du mandarin Merveilleux de Bartok, S'impose:

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Merci j'en prends bien note

Tout à fait, ça fait plus que penser aux rythmiques saccadées de Metallica.

Mais la Dante Symphonie de Liszt, c'est qu'en même hot au début non?

Je ne trouve pas du tout, au contraire, c'est assez sage - et pourtant je suis impressionnable.

Cornélius a écrit:

Si le but du jeu est de trouver une oeuvre violente façon Heavy Métal, la danse du mandarin, extraite du mandarin Merveilleux de Bartok, S'impose:

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/watch?v=pKWdZ0YpSh4&feature=related

C,est excellent, mais ce que je cherche réellement c'est ça mais avec un côté plus beethovennien, dans le sens où il y a beaucoup plus de tambour-basse, vous voyez ce que je veux dire?

De quoi de vraiment puissant, comme la neuvième de Beethoven, la version de Karajan-1963 par exemple, dans toutes celles que j'ai entendu c'est la seule qui me donne vraiment l'impression d'écouter Beethoven. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas la première que j'ai entendu, au début je ne l'appréciait guère, mais après avoir lu de nombreuse biographie du compositeur, je me suis di que c'était la seule de vraiment Beethovenienne.