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Il a toujours le même rôle!

Xavier a écrit:

Le Havrais a écrit:

tiens je déteste également les films avec Duris... en partie à cause de lui, mais aussi pour d'autres raisons.

Pourquoi, les films avec Duris sont tous identiques??

Oui, il joue son propre rôle de Duris.

vartan a écrit:

Il a toujours le même rôle!

Oui

C'est ce qu'on dit de Bacri aussi, et de plein d'autres... Je ne suis pas d'accord, c'est très réducteur.

Mais il y a tellement d'acteurs qui n'ont jamais fait que le même rôle, ce n'est pas si mauvais si on l'aime.

Pierre Arditi aussi

vartan a écrit:

Mais il y a tellement d'acteurs qui n'ont jamais fait que le même rôle, ce n'est pas si mauvais si on l'aime.

oui voilà tout dépend si on aime l'acteur. Bacri j'aime bien alors il peut continuer à faire le même rôle. Après, je peux aimer Bacri et les fims dans lesquels il joue sans trouver que ce soit un très grand acteur car pour moi un très grand acteur arrive à avoir du charisme dans tous les rôles qu'il interprète et pas seulement dans son propre rôle.

De toute façon, même si Duris fait toujours le même rôle, et même s'il ne te revient pas, je ne vois pas en quoi ça rend tous les films dans lesquels il joue (qui sont de réalisateurs différents) identiques.

vartan a écrit:

Mais il y a tellement d'acteurs qui n'ont jamais fait que le même rôle, ce n'est pas si mauvais si on l'aime.

Brando il a fait plein de choses très différentes... Pour Duris il m'a surtout dérangé dans De battre mon coeur... je l'ai trouvé ultra faux dans ce film... pas crédible et outrancier...

Xavier a écrit:

De toute façon, même si Duris fait toujours le même rôle, et même s'il ne te revient pas, je ne vois pas en quoi ça rend tous les films dans lesquels il joue (qui sont de réalisateurs différents) identiques.

ah mais je n'ai pas dit qu'ils étaient identiques. Je n'en aime aucun mais je suis d'accord pour dire qu'ils ne sont pas identiques, même si Duris n'est pas le seul élément qui fait que je n'aime pas les films dans lesquels il joue.

Le Havrais a écrit:

Xavier a écrit:

Le Havrais a écrit:

tiens je déteste également les films avec Duris... en partie à cause de lui, mais aussi pour d'autres raisons.

Pourquoi, les films avec Duris sont tous identiques??

Oui, il joue son propre rôle de Duris.

Ah, pourtant entre:

Chacun cherche son chat
17 fois Cécile Cassard
De battre mon coeur s'est arrêté
Dans Paris

Je ne vois guère de points communs

Billy... Havrais a aussi écrit...

Citation :

Je n'en aime aucun mais je suis d'accord pour dire qu'ils ne sont pas identiques

Duris, c'est l'archétype du bobo idéal. Je le déteste. Je suis tout le contraire de lui, petit, vieux, sale, bête et méchant.

Tu me fais trop rire Stanlea

Stanlea a écrit:

Je suis tout le contraire de lui, petit, vieux, sale, bête et méchant.

Alors votre seule différence est votre âge

il manque quelques qualificatifs

Duris, dans son rôle, est à la fois fougueux et blasé, insouciant et sans cesse en train de refaire le monde avec beaucoup de sérieux, beau et moche, jeune et vieux... Bref ça sonne faux

Stanlea a écrit:

Duris, c'est l'archétype du bobo idéal. Je le déteste. Je suis tout le contraire de lui, petit, vieux, sale, bête et méchant.

Vivement qu'il passe de mot, ce terme de « bobos ». J'ai l'impression d'assister à une vaste épidémie langagière. C'est assez triste.

Ça faisait une éternité que je n'avais pas regardé un film. Je me bouffais les X-Files, mais comme je suis dans la saison 9 et que ça devient vraiment médiocre, j'ai choisi de reprendre le chemin de mes habitudes onano-cinéphiliques en me mettant dans le lecteur dvd Hook de Steven Spielberg. Je l'avais vu il y a un sacré bail, et j'avais pas envie de me coller du Herzog tout de suite dans la cervelle... Ce n'est pas le meilleur Spielberg — ce qui est logique, le meilleur Spielberg c'est Jaws — et il faudrait que je lise Peter Pan pour voir dans quelle mesure il est sacrilège d'envisager une suite au roman, mais bon ça se laisse regarder quand même et on verse forcément sa petite larme. Enfin quand je dis sa petite larme j'euphémise, en ce moment j'ai la sensibilité à fleur de peau alors je chiale à gros bouillon dés qu'un papa embrasse son petit garçon, qu'une maman caresse son gros toutou ou qu'un papy retrouve ses lunettes dans le frigidaire... Enfin bref. Ce message est strictement inutile. Désolé.

Moi j'aime bien Hook! On l'a vu avec l'école quand c'est sorti... en fait je ne sais pas si ça me ferait toujours rire aujourdh'ui... mais je pense que oui... le capitaine crochet déclare bien "Je veux ma maman!" non?

Sauron le Dispensateur a écrit:

Moi j'aime bien Hook! On l'a vu avec l'école quand c'est sorti... en fait je ne sais pas si ça me ferait toujours rire aujourdh'ui... mais je pense que oui... le capitaine crochet déclare bien "Je veux ma maman!" non?

Oui, mais en fait je me demande si cette phrase n'est pas déjà dans le dessin animé... Quelqu'un peut me renseigner ?

Ca c'est rigolo et Dustin Hoffman fait un sacré numéro quand même moi en fait dans ce film c'est le héros que je supporte pas... comme d'hab... Est-ce qu'un jour, au moins une fois les méchants pourront gagner?

Ils gagnent tout le temps dans la vraie vie, ça fait du bien qu'ils perdent un peu au cinéma...

Mais ils perdent pas un peu... ils perdent tout le temps!!! Et puis pour moi Crochet n'est pas vraiment méchant. C'est la faute à la société s'il est fait de vilaines choses. De toute façon je suis persuadé que tous les enfants préfèrent Crochet à Peter Pan...

Sauron le Dispensateur a écrit:

Mais ils perdent pas un peu... ils perdent tout le temps!!! Et puis pour moi Crochet n'est pas vraiment méchant. C'est la faute à la société s'il est fait de vilaines choses. De toute façon je suis persuadé que tous les enfants préfèrent Crochet à Peter Pan...

Ça je pense que c'est vrai, et tous les adultes préfèrent Peter Pan à Crochet...

Sinon je recommande Finding Neverland, tant qu'on y est, une vision romancée et très belle de l'écriture de Peter Pan.

Bon ben je ne suis pas un adulte!!!

C'est pour ça que j'adorais les épisodes d'Au delà du réel (the outer limits) : certains se terminaient parfois très mal pour les héros

Le problème n'est pas plutôt d'une part le stéréotype des gentils et d'autre part le peu d'intérêt dramaturgique des bons caractères ?

Moi aussi, je préfère les méchants, surtout lorsqu'ils sont psychologiquement crédibles. Ou les gentils haïssables. Ca me paraît juste relever du bon goût esthétique.

WoO a écrit:

C'est pour ça que j'adorais les épisodes d'Au delà du réel (the outer limits) : certains se terminaient parfois très mal pour les héros

OUiiiiiiiiiiiiiiiii l'épisode avec les martiens en carton venus de mars tu te souviens?
Et l'épisode avec les martiens qui prennent forme humaine.... et la maison alcoolique....

Les martiens qui construisaient des châteaux de sable dans la forêt et qui rendaient dingue le père de famille ?

Oui oui je m'en souviens

Un épisode où des lycéens se font insérer une puce électronique dans le corps à leur insu par l'infirmier du lycée, puce qui modifie leur personnalité et qui les rend complètement contrôlables, m'avait assez impressionné. Un petit bijou cet épisode.

De très bonnes idées avec c'est vrai des moyens visiblement limités... du carton-pâte bien moins réussi qu'X-Files mais un intérêt nettement supérieur à mon sens.

Et l'épisode avec les fourmis qui se rebellent contre leur maître....
Pour moi la principale qualité de cette série résidait dans les décors en papier mâché

Tiens j'ai enfin vu le troisième volet de la trilogie X-Men, et c'est à peu près ce à quoi je m'attendais : moins bon que les deux premiers, plus mélodramatique, mais toujours fidèle à l'esprit du comic. Pas mauvais, en somme.

Picrotal a écrit:

Tiens j'ai enfin vu le troisième volet de la trilogie X-Men, et c'est à peu près ce à quoi je m'attendais : moins bon que les deux premiers, plus mélodramatique, mais toujours fidèle à l'esprit du comic. Pas mauvais, en somme.

D'ailleurs, en voyant la fin du film, je me suis dis : "à quand l'affrontement final de l'affrontement final ?" On a l'impression qu'une suite est possible..

Elvira a écrit:

Picrotal a écrit:

Tiens j'ai enfin vu le troisième volet de la trilogie X-Men, et c'est à peu près ce à quoi je m'attendais : moins bon que les deux premiers, plus mélodramatique, mais toujours fidèle à l'esprit du comic. Pas mauvais, en somme.

D'ailleurs, en voyant la fin du film, je me suis dis : "à quand l'affrontement final de l'affrontement final ?" On a l'impression qu'une suite est possible..

Et même plus que possible... Il serait surprenant qu'il n'en fasse pas une après avoir conclu sur une ouverture pareille...

Picrotal a écrit:

Elvira a écrit:

Picrotal a écrit:

Tiens j'ai enfin vu le troisième volet de la trilogie X-Men, et c'est à peu près ce à quoi je m'attendais : moins bon que les deux premiers, plus mélodramatique, mais toujours fidèle à l'esprit du comic. Pas mauvais, en somme.

D'ailleurs, en voyant la fin du film, je me suis dis : "à quand l'affrontement final de l'affrontement final ?" On a l'impression qu'une suite est possible..

Et même plus que possible... Il serait surprenant qu'il n'en fasse pas une après avoir conclu sur une ouverture pareille...

Déjà, ils vont sortir le Wolverine, qui a l'air de déchirer (si je puis me permettre).

Vu Fido. Je m'attendais à quelque chose de finalement assez médiocre, donc c'est tout de même une agréable surprise. Shaun of the dead étant devenu quasiment à sa sortie une référence absolue en matière de comédie horrifique basée sur les morts-vivants, il est difficile de ne pas chercher à comparer ces deux films, mais Fido finalement est suffisamment différent de Shaun pour ne pas donner une impression de redite. Etant donné certaines des thématiques abordées dans le film, et notamment la relation d'amitié voire d'amour entre vivant et mort-vivant, on pourrait presque plus envisager une comparaison avec l'intéressant – mais décevant – Zombie honeymoon. Fido a finalement autant de qualités que de défauts : il était amusant de situer l'action du film dans des fifties revisitées, ne serait-ce que pour souligner l'aspect satirique même du scénario, mais d'un autre côté on tombe parfois dans une caricature un peu surranée, et qui sans être illégitime n'apporte pas vraiment grand-chose de neuf. C'est drôle, oui, mais un peu émoussé. On retrouve dans l'esthétique punk-rock un traitement somme toute bien plus original de ces mêmes fifties vues sous un angle satirique, et un film comme Pleasantville – que l'on peut, étrangement, comparer à Fido sur certains aspects – se montrait également plus profond en la matière. Il n'en demeure pas moins que cette société propre et ultra-sécuritaire qui se donne des allures de paradis alors qu'elle est encerclée par des hordes de zombies mangeurs de chair humaine est un portrait tout à fait saisissant. On peut juste regretter que finalement le réalisateur n'ait pas plus creusé cet aspect très intéressant d'un monde hanté par la mort, et dans lequel ce phénomène de résurrection des cadavres a entraîné des mutations sensibles dans la façon de concevoir le trépas, la vie, la religion, l'actualité, etc. Sans parler de la prise de contrôle absolu d'un seul trust financier sur l'ensemble d'une communauté. Ou la réduction en esclavage de zombies domestiqués par des colliers pacificateurs. En fait il y a trop de choses dans Fido : néchrophilie douce, amitié entre un enfant solitaire et un zombie, satire d'un monde totalitaire dont les habitants semblent consentants, satire de la cellule familiale, satire de l'autorité, et j'en oublie certainement... En une heure et vingt minutes, c'était assez ambitieux. Le résultat n'est pas fouillis, non, mais il laisse le spectateur sur sa faim. Ce n'est pas que le film n'est pas bon, c'est qu'il aurait pu être mille fois meilleur. Il aurait pu figurer au côté des grandes comédies horrifiques que sont Le Bal des vampires, Braindead ou Shaun of the dead. Hélas, ce petit manque de finition le réduit à l'état de bluette, certes très sympathique et divertissante, ce qui est déjà énorme, mais aussi un peu frustrante.

Le premier venu de Jacques Doillon... Une vaste blague

C'est curieux: devant ce film faussement naturaliste inspiré toute la salle a craqué en même temps: ce qui devait apparaitre tragique et implacable de destinée humaine a tourné au ridicule. Résultat: toute la fin du film a été interprétée au second degré: on a bien rigolé!

Dernier film vu: Fight Club.

Je suis déçu après le bien qu'on m'en avait dit.

Critique faussement subversive de notre société moderne évoluant parallèlement sur le thème de l'homosexualité (j'ai rien contre hein mais c'est exageré ). D'autant que de voir ce film va à l'encontre des idées revendiquées. Je ne le remettrai donc plus dans mon lecteur DVD et ne le conseillerai pas

Et mine de rien il semble assez dangereux comme film. A la manière d'Orange Mecanique il peut séduire des personnes qui l'auront vu très premier degré sans se soucier de la chute pessimiste. Je me demande si sa sortie n'a pas provoqué l'apparition de "singes de l'espace" comme appelés dans le flim. Faut que je me renseigne.

Dr. Strangelove a écrit:

Dernier film vu: Fight Club.

Je suis déçu après le bien qu'on m'en avait dit.

Critique faussement subversive de notre société moderne évoluant parallèlement sur le thème de l'homosexualité (j'ai rien contre hein mais c'est exageré ). D'autant que de voir ce film va à l'encontre des idées revendiquées. Je ne le remettrai donc plus dans mon lecteur DVD et ne le conseillerai pas

Et mine de rien il semble assez dangereux comme film. A la manière d'Orange Mecanique il peut séduire des personnes qui l'auront vu très premier degré sans se soucier de la chute pessimiste. Je me demande si sa sortie n'a pas provoqué l'apparition de "singes de l'espace" comme appelés dans le flim. Faut que je me renseigne.

Enfin quelqu'un qui ne fait pas l'apologie de ce film, qui m'a profondément déçu également, en partie pour les raisons que tu évoques... Merci !!!

c'est marrant moi j'ai adoré et je n'ai pas du tout vu le film comme une critique de quoi que ce soit en rapport avec notre société moderne. Mais il faut dire que je ne suis pas du genre à réfléchir beaucoup quand je vais au ciné.

Le truc qui m'a toujours fait le plus marrer dans ce film, c'est tout le discours qui consiste à dire qu'il est inutile de chercher à ressembler aux mannequins des magazines. J'adhère totalement à ce propos, mais l'entendre dans la bouche de Brad Pitt, qui est foutu comme un dieu grec, c'est légèrement paradoxal...

Oh mais ça c'est voulu. Ça confirme la quête vers l'homosexualité du héros.

En tout cas ce que je reconnais à ce flim, c'est que dans sa complexité ma foi un peu involontaire peut-être, si on s'adonne à une analyse on peut pondre des pages et des pages. Rien que pour l'homosexualité si je me lançais à expliquer tout ce qui s'y rapporte et tous les paradoxes que ça crée j'en aurais pour la soirée chose que je ne ferai donc pas.

Dr. Strangelove a écrit:

Oh mais ça c'est voulu. Ça confirme la quête vers l'homosexualité du héros.

Ça par contre je ne vois pas trop, sincèrement... Enfin, je n'ai pas senti de volonté dans ce film de développer cette thématique-là...

C'est presque uniquement d'une quête de l'homosexualité dont il est question. Pour ne pas m'éterniser, je donnes quelques pistes dans les symboles utilisés.

Le personnage principal qui trouve le repos derrière les seins d'homme du gros, qui se crée le personnage de Brad son idéal (un type au style homosexuel des années 70 mais hétérosexuel) quand la fille apparait dans sa vie et lui permet donc de coucher avec. Ce Fight club où des gros tas viennent se mettre des coups dans le sang et la sueur (allégorie de la sodomie dans le rapport sexuel). L'émasculation vue comme la Passion du Christ qui souffre sur la croix pour libérer les humains de leurs pêchers, le côté Brad Pitt du héro veut s'y livrer pour libérer des pêchés hétérosexuels son Fight Club (c'est pour ça que les policiers disent l'admirer de se sacrifier ainsi). Le symbole de l'arme plantée dans la bouche pour se suicider. C'est typique de l'homosexuel refoulé, s'enfoncer une dernière fois le plus puissant symbole phallique qui soit. Jamais tu ne verras une femme se suicider de cette manière. Et à la fin quand le personnage a enfin réussi à reprendre la partie de son esprit que Brad ( dans lequel s'était finalement "matérialisée" ce qu'il avait d'hétérosexuel) occupait il arrive à aimer la fille et ils se prennent la main.
Et c'est là qu'a lieu le paradoxe du film, quand les immeubles (là encore symboles phalliques, ceux de la société) s'écroulent tout de même. Paradoxe confirmé par le gros zizi qui apparait sur la bobine de fin, et conclut le film, comme pour dire que son homosexualité fait partie du film de sa vie et qu'il ne peut s'en défaire..

Et d'ailleurs à un moment du film Brad le dit lui-même, qu'ayant été élevé par des femmes ce qu'il leur faut peut-être ce sont des hommes ^^

Citation :

Christ qui souffre sur la croix pour libérer les humains de leurs pêchers,

Bien dit, il faut lutter pour la survie des brunions !

énorme !

Dr. Strangelove a écrit:

Le symbole de l'arme plantée dans la bouche pour se suicider. C'est typique de l'homosexuel refoulé, s'enfoncer une dernière fois le plus puissant symbole phallique qui soit.

En même temps on a un argument contraire: on ne voit jamais un mec se suicider en s'enfonçant le canon de l'arme dans le c...