Votre dernier film visionné.

Mississippi Burning est un très bon film en effet, qui n'a donc pas du tout vieilli.

Sinon, pour Picro, une recherche par thème sur imdb donne ceci, si ça peut aider à trouver des films moins connus :

http://www.imdb.com/keyword/ku-klux-klan/

Morloch a écrit:

Sinon, pour Picro, une recherche par thème sur imdb donne ceci, si ça peut aider à trouver des films moins connus :

http://www.imdb.com/keyword/ku-klux-klan/

Merci.

Pour la musique de Mississipi Burning, je ne comprends pas, je jurerais avoir vu le nom de John Williams comme compositeur au générique... Ou alors je confonds avec l'autre film, Le Droit de tuer, mais là non plus on dirait que ce n'est pas de lui...


EDIT : Pardon pardon pardon, je confondais tout. John Williams, j'ai vu son nom au générique du film Tremblement de terre et j'étais surpris d'entendre une mélodie si différente de ses thèmes habituels, mais j'ai vite arrêté de regarder le film car il déconnait, et cela m'était sorti de la tête...

Black Water – Un film de crocodiles nul comme tout.

Une bouteille à la mer – Une comédie romantique nulle comme tout.

Chute libre – Moins nul comme tout que le reste, juste un film qui essaye de dire quelque chose mais qui finalement ne dit rien, et un bon prétexte pour tous les théoriciens fascistes de l'auto-défense ou de la ségrégation raciale. Et je suis sûr que le film ne le fait même pas exprès, c'est dire...

Picrotal a écrit:

Chute libre – Moins nul comme tout que le reste, juste un film qui essaye de dire quelque chose mais qui finalement ne dit rien, et un bon prétexte pour tous les théoriciens fascistes de l'auto-défense ou de la ségrégation raciale. Et je suis sûr que le film ne le fait même pas exprès, c'est dire...

c'est bien pour ça que c'est un de mes films préférés

Bart Simpson a écrit:

Je suis d'accord avec Xavier, The Hours est déjà bien terne et léger à la base (pour un film qui se réclame de Virginia Woolf ), et la musique de Glass, mortellement chiante, ne fait qu'achever le spectateur.

Tiens j'avais pas vu ce commentaire .

Dans le genre jugement à l'emporte piéces c'est assez réussis.

entropie a écrit:

Bart Simpson a écrit:

Je suis d'accord avec Xavier, The Hours est déjà bien terne et léger à la base (pour un film qui se réclame de Virginia Woolf ), et la musique de Glass, mortellement chiante, ne fait qu'achever le spectateur.

Tiens j'avais pas vu ce commentaire .

Dans le genre jugement à l'emporte piéces c'est assez réussis.

Oui, c'est vrai mais je dois dire que ce film ne m'inspire pas grand-chose.

Bart Simpson a écrit:

entropie a écrit:

Bart Simpson a écrit:

Je suis d'accord avec Xavier, The Hours est déjà bien terne et léger à la base (pour un film qui se réclame de Virginia Woolf ), et la musique de Glass, mortellement chiante, ne fait qu'achever le spectateur.

Tiens j'avais pas vu ce commentaire .

Dans le genre jugement à l'emporte piéces c'est assez réussis.

Oui, c'est vrai mais je dois dire que ce film ne m'inspire pas grand-chose.

J'ai bien compris que tu n'avais pas aimer ce film que personnellement j'ai bien aimer.
Mais tout dépend de ce qu'on attend du cinema en générale et d'un film en particulier.


C'est juste que ton commentaire lapidaire fonctionne pour n'importe quel film au choix :

"Je suis d'accord avec Xavier, X est déjà bien terne et léger à la base (pour un film qui se réclame de Y ), et la musique de Z, mortellement chiante, ne fait qu'achever le spectateur. "

Dailleurs la prochaine fois que quelqu'un écriras qu'il a bien aimer un film et qu'il trouve que la musique ( indépendement de sa valaur propre) était pertinente en tant que BO je me servirais de cette phrase pour lui répondre.
Merci !

Picrotal a écrit:

Moi non plus, c'est pour ça... Excellent film, ce Little Miss Sunshine.

J'ai rarement autant ri. C'est un film que je reverrai avec plaisir si j'en ai l'occasion

entropie a écrit:

C'est juste que ton commentaire lapidaire fonctionne pour n'importe quel film au choix :

"Je suis d'accord avec Xavier, X est déjà bien terne et léger à la base (pour un film qui se réclame de Y ), et la musique de Z, mortellement chiante, ne fait qu'achever le spectateur. "

Dailleurs la prochaine fois que quelqu'un écriras qu'il a bien aimer un film et qu'il trouve que la musique ( indépendement de sa valaur propre) était pertinente en tant que BO je me servirais de cette phrase pour lui répondre.
Merci !

C'est pas la peine de le prendre comme ça, on en fait tous des jugements lapidaires. (tiens y a quelques minutes quand tu dis que la France a été nulle...)

Mais tu as raison, dire que la BO de Glass était chiante ça marche pour n'importe quelle BO de Glass et même pour n'importe quelle oeuvre de Glass.

Sauf que moi pour l'exemple que tu donne j'argumente d'une part et que tu es de ton coté capable de mal prendre des jugements lapidaire sur des films ou autres oeuvres ou artistes que tu aimes donc tu doit bien comprendre que je le prenne comme ça.

Je peux comprendre mais il y a longtemps que je ne réagis plus ainsi parce que tout le monde n'a pas toujours envie d'argumenter, on n'écrit pas ici pour être jugé, on écrit ce qu'on a envie d'écrire, parfois sans argumenter, faut pas le prendre personnellement...

J'allais faire une longue réponse mais en fait je m'abstiens sinon je sens qu'on va se prendre la tête.

entropie a écrit:

J'allais faire une longue réponse mais en fait je m'abstiens sinon je sens qu'on va se prendre la tête.

Pourquoi, tu allais dire que ça m'est arrivé de mal réagir?

Oui, c'est surement vrai.

Xavier a écrit:

entropie a écrit:

J'allais faire une longue réponse mais en fait je m'abstiens sinon je sens qu'on va se prendre la tête.

Pourquoi, tu allais dire que ça m'est arrivé de mal réagir?

Oui, c'est surement vrai.

Et puis ce serait dommage qu'une grosse engueulade t'amène à verrouiller ce topic, c'est le dernier dans lequel je poste encore...

Tremblement de terre — Souvenir d'enfance que ce film catastrophe à la fois bourré de défauts et de qualité. Le jeu des acteurs est atrocement poseur, mais certaines scènes et quelques personnages valent vraiment le détour. C'est quand même une référence. Non mais.

Utopia, à Toulouse ressort - en copie neuve - LE film que j'ai préféré de tous ceux que j'ai vu depuis des décennies (précisons que je pense être un cinéphile), et sans doute le seul que j'ai vu 4 fois. Herzog est fou et Kinsky pas mieux, l'ensemble fait un mélange pas ordinaire, chachéchur.

Aguire ou la colère de Dieu.

la musique est elle-même un des chef-d'œuvre de la musique allemande planante, d'un groupe appelé Popol Vuh. Particulièrement bien adaptée au film. 'videmment c'est pas du classique, ni du rock (même alternatif) c'est du synthé et de la rythmique.

Je pense qu'aucune moins de 50 ans n'a vu ce film, halluciné au sens propre, où un conquistador s'enfonce peu à peu dans l'enfer dans une espèce de spirale mortelle. Si vous aimez le vrai bon cinéma d'auteur, je n'ai encore rencontré personne que ce film laisse indifférent.

J'ai vu ce film, mais il ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable, mais cela est loin maintenant.
Ce qui est certain, c'est que le "couple" Herzog / Kinsky, était plutôt "explosif"

J'ai moins de cinquante ans et j'ai vu ce film, j'en garde un souvenir de grande violence ou tout au moins d'un personnage qui s'y enfonçait allègrement…

Tu es un peu rude à la fois pour les "autour de 50 ans" et pour les cinéphiles, car AGUIRRE est quand même un méga classique de son époque, son metteur-en-scène et de son acteur.

J'ai 31 ans et je l'ai vu...

Je l'ai naturellement beaucoup apprécié, mais s'il faut rester dans le duo Herzog / Kinski, j'ai peut-être encore plus apprécié Fitzcarraldo.

Je regrette de ne pas avoir vu plus de films d'Herzog. J'en ai un sacré paquet dans ma vidéothèque qui tous les soirs m'appellent en poussant des couinements de chatons affamés, mais je suis un homme cruel et choisit de regarder autre chose à chaque fois.

Le plus amusant étant que je n'ai finalement pas découvert Herzog avec un film d'Herzog, mais avec le faux documentaire Incident au Loch Ness que je recommande chaudement !

Mais l'ensemble de ce sujet ne devrait-il pas aller dans le topic cinéma ?

L'Héritage de la haine — Beaucoup de violons, mais en-dehors de ça un film qui a tout de même quelques qualités et qui se regardent sans déplaisir. On peut juste trouver étrange qu'un vieux militant du Klan endurci devienne, en moins de vingt jours, à l'amorce de sa mise à mort et en faisant la rencontre de son petit-fils, un homme empli de remords et pétri d'humanité. Mais je suis certainement injuste. Je trouve juste que le changement du personnage, ou disons la révélation de sa vraie nature, ne sont pas très bien orchestrées. Le film soulève un point intéressant, rarement évoqué : les personnes conditionnées dés le plus jeune âge à la haine ne sont-ils pas elles aussi des victimes ? Enfin bref, le film ne développe pas une thèse pour autant, il aurait peut-être dû d'ailleurs. Un gros reproche : utiliser dans ce film une photo véritable de lynchage de Noir par le Klan en l'insérant dans le schéma diégétique n'est pas du meilleur goût, ça n'aurait pas été si compliquée d'en faire une fausse. Et un gros point positif : Gene Hackman est, comme toujours, splendide dans ce film.

L'Aventure du Poséïdon — Parmi les grands films catastrophes de ces années-là, et malgré sa dimension biblique un peu lourdingue (Gene Hackman en Moïse des temps modernes, en quelque sorte), celui-ci tient tout de même une place de choix.

Dans la chaleur de la nuit — Oui je sais, ça ressemble à un titre de porno, mais en fait c'est un film policier de 1967 dans laquelle l'intrigue n'est qu'un prétexte pour dresser le portrait du racisme ordinaire d'une petite bourgade du Sud. Sydney Poitier y est remarquable, et le film se regarde avec beaucoup d'intérêt et de plaisir.

Douze hommes en colère — Un huis-clos magnifique.

Picrotal a écrit:

J'ai 31 ans et je l'ai vu...

en DVD ? si tu as un peu aimé, alors va le voir si tu peux en écran de ciné, ça n'est pas comparable. Cette jungle qui se referme autour du fleuve et du radeau, le conquistador fou hurlant "I'm the wrath of God" et la musique de popol vuh, mamaaaaaan !

Picrotal a écrit:

Je l'ai naturellement beaucoup apprécié, mais s'il faut rester dans le duo Herzog / Kinski, j'ai peut-être encore plus apprécié Fitzcarraldo.

oui, le problème c'est qu'il est sorti après, j'ai eu un peu l'impression de déjà vu.

Picrotal a écrit:

Je regrette de ne pas avoir vu plus de films d'Herzog. J'en ai un sacré paquet dans ma vidéothèque qui tous les soirs m'appellent en poussant des couinements de chatons affamés, mais je suis un homme cruel et choisit de regarder autre chose à chaque fois.

S'ils s'ennuient trop je te file mon adresse postale, je m'occuperai d'eux soigneusement. Je n'ai pas vu le film (dvd) sur les rapports Kinsy/herzog, c'est dommage

De Kinski / Herzog, je ne connais que Nosferatu qui m'a beaucoup marqué. Le film baigne dans une ambiance délétère et gothique très réussie.

Tant qu'on est dans les histoire de vampires, je viens de voir Je suis une Légende et plus le temps passe, plus ma colère monte parce que non seulement le film trahit le livre mais surtout parce qu'il l'affâdit complètement.

Dans le film, le titre n'a strictement aucun rapport avec l'intrigue. C'est tellement évident qu'ils se sont sentis obligés d'inclure un monologue final qui vise à établir de façon totalement artificielle et lourdingue un lien entre les deux. Or, dans le livre, le titre est non seulement central à l'intrigue, il est même essentiel au spectaculaire changement de perspective final qui en a fait un classique:

Notre héro, le dernier survivant humain passe son existence à chercher à comprendre les origines de l'épidémie qui a transformé toute l'humanité en vampires et à trucider un maximum d'entre eux pendant la journée, lorsqu'ils sont endormis. Jusqu'à ce qu'il se rende compte que pour les vampires qui constituent maintenant toute l'humanité, c'est LUI le monstre. Il est ainsi devenu une légende pour eux, un être surnaturel et malveillant qui vient les tuer dans leur sommeil.

Cet aspect est complètement perdu dans le film .

Quelqu'un a vu Phénomènes ?

Stanlea a écrit:

Quelqu'un a vu Phénomènes ?

Non. Il a l'air d'avoir assez mauvaise réputation mais je ne l'ai pas vu.

Pour I am Legend, je ne trouve pas que l'on puisse parler de vampires, si je puis me permettre de pinailler un peu. En-dehors du fait qu'ils craignent la lumière, les « monstres » du film n'ont pas les autres caractéristiques habituelles du vampire, et relèvent plus du « zombie » au sens étendu où l'on entend le terme aujourd'hui dans le registre du cinéma d'épouvante (ils sont proches des malades de 28 days later ou de L'Armée des morts, par exemple). Même s'il n'est pas question de nier le caractère anthropophage initial du mythe du vampirisme, naturellement.

Oui.

Bof... L'idée de départ est pas mal mais au final il se passe pas grand chose, on comprend très rapidement la "thèse" du scénariste et la chute est un peu décevante. Cela dit, c'est assez bien réalisé, un bon rythme et on rentre dans le jeu quand même.



Par contre dans le genre films d'angoisse, j'en ai vu deux récemment qui sortent du lot :

REC (ciné il ya 2 mois) : Une histoire à la con, pas très originale mais je trouve que tous les ingrédients classiques de l'angoisse sont très bien exploités et vraiment efficaces. J'ai réellement eu quelques sueurs froides et c'est assez jouissif ! Surtout le dernier 1/4 d'heure !
C'est filmé en mode caméra embarquée amateur, ça se passe dans un immeuble d'une grande ville qui pourrait être celui de Mr tout le monde et c'est bien flippant. C'est réalisé par de jeunes espagnols. Très réussi.

28 semaines plus tard. (DVD) C'est la suite de 24 heures plus tard (pas necessaire pour voir la suite).
Pareil une histoire de départ pas très originale: Un virus s'échappe d'un labo d'expérimentation et se répend dans Londre. Il a pour effet de transformé le contamminé en une sorte de zombie ultra agressif qui ne pense qu'a une chose, bouffé un non contaminé. La diffusion du virus est vulgurante et en quelques heures Londre est dévasté. Le peu de survivants se retrouve pour essayer de survivre.
Donc 28 semaines plus tard, le virus n'est toujours pas éradiqué, des contaminés sont toujours là. L'action commence dans une petite maison dans la campagne non loin de Londre.
Il y a plein de bonnes idées, de la réfléxion, de la poésie presque à un certain moment. C'est bien flippant, préssurisant et on décroche pas jusqu'a la fin.
Vraiment c'est à voir !

Deux très bons films d'horreur en effet, mais 28 days later est nettement meilleur que sa suite tout de même, je reproche à 28 weeks later de tomber un peu dans le grand-guignol vers la fin (notamment le coup de l'hélicoptère, vraiment absurde). Après en effet ce sont des films à voir. Surtout Rec d'ailleurs. Les espagnols nous montrent la voie à suivre pour un cinéma d'horreur européen digne de ce nom, contrairement aux films sadiques, ridicules et impersonnel que nous pond la France en ce moment.

Picrotal a écrit:

Deux très bons films d'horreur en effet, mais 28 days later est nettement meilleur que sa suite tout de même, je reproche à 28 weeks later de tomber un peu dans le grand-guignol vers la fin (notamment le coup de l'hélicoptère, vraiment absurde). Après en effet ce sont des films à voir. Surtout Rec d'ailleurs. Les espagnols nous montrent la voie à suivre pour un cinéma d'horreur européen digne de ce nom, contrairement aux films sadiques, ridicules et impersonnel que nous pond la France en ce moment.

+1

Je trouve que tous ces films avec zombies sont des films de fachos qui exploitent la peur de l'autre

A part ça j'ai vu les infiltrés et je n'ai pas du tout aimé :

1) j'ai à moitié confondu leonardo et matt damon pendant la première demi-heure de film (ils se ressemblent, non ?)
2) ça ressemble à tous les films du genre
3) je n'aime pas les films de ce genre

Malgré tout, pour ceux qui aiment les films de gangsters, c'est très bien réalisé.

Le Havrais a écrit:

Je trouve que tous ces films avec zombies sont des films de fachos qui exploitent la peur de l'autre

Je peux savoir l'intérêt de dire ça ? Si tu as un problème avec moi, viens en parler en privé en mp, mais je trouve sincèrement que ça n'a rien d'intelligent de balancer ce genre de provocations sur le géné.

Picrotal a écrit:

Le Havrais a écrit:

Je trouve que tous ces films avec zombies sont des films de fachos qui exploitent la peur de l'autre

Je peux savoir l'intérêt de dire ça ? Si tu as un problème avec moi, viens en parler en privé en mp, mais je trouve sincèrement que ça n'a rien d'intelligent de balancer ce genre de provocations sur le géné.

Ecoute je me contente de répéter exactement ce que tu as dit sur "Chute Libre", un de mes films préférés, qui n'a rien de fasciste non plus

En dehors de ça, je n'ai rien contre toi, Picrotal

Mais une chose est sûre : on ne pourra jamais s'entendre

Je te ferais remarquer que dans ce que j'ai écrit, je disait qu'en effet Chute Libre pouvait fort bien être perçu comme une apologie de l'auto-défense et de la ségrégation raciale, qui sont deux pans de l'idéologie fasciste, tout en précisant d'ailleurs que le film ne le faisait même pas exprès. Tu t'es contenté de répondre que c'était ton film préféré. Tu aurais pu exposer ton point de vue, que je sache. Argumenter. Débattre. Je ne balançais pas ces « accusations » de façon gratuite (comme tu le fais pour les films de zombies) et ne demandais pas mieux qu'à entendre tes opinions, puisque ce film me pose effectivement souci et que ça m'aurait intéressé de savoir ce qu'en pense un fan. Un peu de cohérence, ça ne peut pas faire de mal, non ?

Chute Libre, c'est un film en temps réel sur un type qui se révolte de façon très égoïste contre l'absurdité d'un monde qui l'empêche de voir sa fille. Le problème c'est que le type ne se rend pas compte que le problème vient de lui, qu'il n'a pas su aimer sa femme et sa fille dans le sens où il a toujours voulu que tout soit comme il le voulait, de façon très égoïste là aussi. Le film est donc très ambigu car il te donne envie de prendre le type pour ton héros et de t'identifier à lui tout en te montrant qu'il a en fait pris la mauvaise voie et qu'il n'a jamais su aimer sa femme et sa fille : le film te piège et te montre encore mieux combien l'homme peut être égoïste et méchant sans le savoir, sans même le vouloir, alors même qu'il croyait aimer.
Bref, rien de fasciste.

Le Havrais a écrit:

Chute Libre, c'est un film en temps réel sur un type qui se révolte de façon très égoïste contre l'absurdité d'un monde qui l'empêche de voir sa fille. Le problème c'est que le type ne se rend pas compte que le problème vient de lui, qu'il n'a pas su aimer sa femme et sa fille dans le sens où il a toujours voulu que tout soit comme il le voulait, de façon très égoïste là aussi. Le film est donc très ambigu car il te donne envie de prendre le type pour ton héros et de t'identifier à lui tout en te montrant qu'il a en fait pris la mauvaise voie et qu'il n'a jamais su aimer sa femme et sa fille : le film te piège et te montre encore mieux combien l'homme peut être égoïste et méchant sans le savoir, sans même le vouloir, alors même qu'il croyait aimer.

Hé ben voilà ! Si l'on adopte cette lecture vis-à-vis du film, je comprends qu'on puisse tellement l'aimer. Pour ma part, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander dans quelle mesure le réalisateur ne cherchait pas à nous imposer une sorte de plaisir vengeur vis-à-vis des commerçants qui vendent leurs produits trop chers, des voyous, des nazis aussi d'ailleurs, etc.

Après en effet je trouve que la construction narrative même du film est très habile, c'est le moins que l'on puisse dire, et que la symétrie entre ce personnage qui pète les plombs et ce vieux flic à deux heures de la retraite était extrêmement intéressante.

Mais il demeure une lecture possible de ce film que je trouve dérangeante, et je n'y ai pas vu d'éléments permettant de la désamorcer de façon claire et nette. C'est souvent le problème de ce genre de films qui veulent dire beaucoup de choses mais n'ont pas toujours la capacité de mener leur propos jusqu'au bout. Ou qui cherchent à plaire à tout le monde en entretenant une certaine ambiguïté. C'est cela qui me gène dans ce film, et qui me gène dans les quelques films de Schumacher que j'ai pu voir, d'ailleurs.

Voili voilou.

EDIT : et quand je parle de deux lectures différentes (il y en a plus que ça d'ailleurs), je ne dis pas que l'un est forcément fausse et que l'autre est nécessairement vraie. Je n'affirme pas avoir raison. Chute Libre me plait autant qu'il me met mal à l'aise. J'ai du mal à attraper ce film. Et c'est vachement frustrant.

Le Maître du jeu — Plein de bons acteurs, un scénario tellement tordu qu'il faut s'accrocher, mais finalement un film qui laisse un goût un peu amer dans la bouche. Pas terrible.

Y a t-il quelqu'un pour tuer ma femme — Même si la référence absolue des ZAZ restera pour moi Top Secret, et que ce film est bien moins absurde qu'à l'accoutumée, ça reste une excellente comédie totalement déjantée et jouissive du début à la fin !

Picrotal a écrit:

Y a t-il quelqu'un pour tuer ma femme — Même si la référence absolue des ZAZ restera pour moi Top Secret, et que ce film est bien moins absurde qu'à l'accoutumée, ça reste une excellente comédie totalement déjantée et jouissive du début à la fin !

Tiens je ne connais pas du tout celui-là!
Il y a qui comme acteurs?

Xavier a écrit:

Picrotal a écrit:

Y a t-il quelqu'un pour tuer ma femme — Même si la référence absolue des ZAZ restera pour moi Top Secret, et que ce film est bien moins absurde qu'à l'accoutumée, ça reste une excellente comédie totalement déjantée et jouissive du début à la fin !

Tiens je ne connais pas du tout celui-là!
Il y a qui comme acteurs?

En particulier Danny de Vito. C'est le dernier film des ZAZ ensemble, en fait. Voici la fiche du film : http://www.imdb.com/title/tt0091877

Ce n'est vraiment pas comme Airplane ou Top Secret, pas de gags en arrière-plan ou de délires toutes les deux secondes. Dans le fond, avec la façon dont les situations s'imbriquent les unes dans les autres et les constants retournements de situation, ça fait beaucoup penser à un Mary à tout prix avant l'heure.

Picrotal a écrit:

Stanlea a écrit:

Quelqu'un a vu Phénomènes ?

Non. Il a l'air d'avoir assez mauvaise réputation mais je ne l'ai pas vu.

Pour I am Legend, je ne trouve pas que l'on puisse parler de vampires, si je puis me permettre de pinailler un peu. En-dehors du fait qu'ils craignent la lumière, les « monstres » du film n'ont pas les autres caractéristiques habituelles du vampire, et relèvent plus du « zombie » au sens étendu où l'on entend le terme aujourd'hui dans le registre du cinéma d'épouvante (ils sont proches des malades de 28 days later ou de L'Armée des morts, par exemple). Même s'il n'est pas question de nier le caractère anthropophage initial du mythe du vampirisme, naturellement.

Tu as raison de pinailler. Les monstres tiennent en effet plus du zombie dans le film.

MAIS (et là, c'est moi qui pinaille)

... ils sont bel et bien présenté comme des vampires dans le livre (dégoût de l'ail, vulnérabilité aux pieux, crainte de la lumière...etc).

Comme l'a dit niko le film est bien rythmé et je me suis laissé prendre au jeu sur le moment. Ce n'est que plus tard que l'affaiblissement du message de base m'est apparue. Franchement, ça m'énerve que pour la majorité des gens, l'histoire, c'est ce qui se passe dans le film. Le héro meurt à la fin et c'est ça qui en fait une légende . Dans le livre, il continue à vivre en sachant que le monstre maintenant, c'est lui. Le titre prend ainsi une toute autre dimension.

Cello a écrit:

Tu as raison de pinailler. Les monstres tiennent en effet plus du zombie dans le film.

MAIS (et là, c'est moi qui pinaille)

... ils sont bel et bien présenté comme des vampires dans le livre (dégoût de l'ail, vulnérabilité aux pieux, crainte de la lumière...etc).

Je l'ignorais, je n'ai jamais lu le livre.

J'ai vu Vitus il y a pas très longtemps ; vous en avez déjà parlé ?
C'est un joli film allemand sur la musique : un gamin surdoué du piano fait croire à sa mère qu'il a perdu son don à la suite d'une chute. Il se met donc dans la peau d'un ado normal et joue parfaitement son rôle, mais ses capacités intellectuelles et artistiques continuent de le démanger...

jerome a écrit:

J'ai vu Vitus il y a pas très longtemps ; vous en avez déjà parlé ?
C'est un joli film allemand sur la musique : un gamin surdoué du piano fait croire à sa mère qu'il a perdu son don à la suite d'une chute. Il se met donc dans la peau d'un ado normal et joue parfaitement son rôle, mais ses capacités intellectuelles et artistiques continuent de le démanger...

Je n'avais jamais entendu parler de ce film. Merci du tuyau !

EDIT : par contre c'est un film Suisse.

Ah OK, suisse alors.
C'est un film qui donne la pèche, vraiment agréable. Je ne sais pas quelle a été l'ampleur de sa diffusion, par contre.

Wolf — Je gardais un meilleur souvenir de ce film. Mike Nichols use et abuse des ralentis au point de donner à son film des allures de série B, le scénario est souvent horriblement prévisible, et certaines scènes sont tout bonnement ridicules (la bataille dans l'écurie est un sommet de mauvais goût)... Il semble qu'il pèse une malédiction sur le mythe de la lycanthropie au cinéma. Excepté le merveilleux An American werewolf in London de John Landis, je crois n'avoir jamais un film de loup-garou que l'on puisse considérer objectivement comme bon. Même le Wolf-man de 1941, pourtant issu de l'un des âges d'or du cinéma d'épouvante américain, ne tient finalement que difficilement la route. Si par hasard vous connaissez des bons film de loups-garous, par pitié conseillez-les moi !!!!!

C'est vrai en plus, à part le Landis j'ai vu que des daubes.
Je pourrais même pas te citer leurs titres.

Xavier a écrit:

C'est vrai en plus, à part le Landis j'ai vu que des daubes.
Je pourrais même pas te citer leurs titres.

C'est un peu comme Don Quichotte : tout ceux qui s'y essayent échouent lamentablement d'une manière ou d'une autre, on dirait... Il n'y a pas tant de films de loups-garous que ça, en plus... Enfin en tout cas, comparé aux films de vampires, je n'en ai pas vu passer des masses... Il y a le Cursed de Wes Craven (une horreur, mais bon c'est Wes Craven donc forcément), il y a Wolfen (très mauvais), Peur bleue (très mauvais aussi), An American werewolf in Paris (abominable), The Howling (que je n'aime vraiment pas du tout, mais sur lequel cependant les avis sont souvent très partagés)... et puis je cale déjà.

EDIT : ah oui et puis Teen Wolf, avec Michael J. Fox, mais là c'est une comédie façon teen-movie et de toute façon ce n'est pas bon non plus...

Dans la série « les pochettes moches de dvds », admirez les illustrations de ces rééditions de la trilogie Living-Dead de monsieur Romero :







On croit rêver !