Votre dernier film visionné.

Je me disais aussi...

En train d'essayer de regarder Sans Sarah rien ne va et c'est vraiment de la merde. Comme je n'en avais pas vu depuis longtemps... Je crois que je vais zapper le quart d'heure du film qui reste avant la fin, ça en devient douloureux...

Be kind, rewind – Barré et surréaliste, servi par des putains d'acteurs de la mort qui tue, mais ça ne marche pas tout le temps, quelque chose manque à ce film et je sais pas quoi... Ça reste à voir.

J'avais adoré.

D'une manière générale, j'aime beaucoup les films de Gondry, inventifs et émouvants.

En fait j'ai été un peu déçu, comparé à Eternal Sunshine of the spotless mind... Mais il y a vraiment des passages qui valent mille fois le détour dans ce film, et je pense que je devrais à l'occasion le regarder de nouveau dans de meilleures conditions...

ça m'avait plu aussi, même si le titre est peut-être encore meilleur que le film. Gondry a fait de jolis clips pour Bjork. J'étais assez fan à l'époque du défunt groupe Oui-Oui.

Phase IV — Si vous avez envie de regarder une sorte de huis-clos pré-apocalyptique dans lequel les fourmis se préparent à assiéger la planète, le tout filmé avec de vrais insectes, alors ce film est fait pour vous. Il a quelque chose d'hypnotisant, et tire esthétiquement ses qualités de ses défauts. Bref, ce n'est pas un bon film, mais ça a le mérite d'être très personnel. C'est mieux que rien...

Picrotal a écrit:

Phase IV — Si vous avez envie de regarder une sorte de huis-clos pré-apocalyptique dans lequel les fourmis se préparent à assiéger la planète, le tout filmé avec de vrais insectes, alors ce film est fait pour vous. Il a quelque chose d'hypnotisant, et tire esthétiquement ses qualités de ses défauts. Bref, ce n'est pas un bon film, mais ça a le mérite d'être très personnel. C'est mieux que rien...

C'est pas un film des années 70 avec 3 acteurs dans un laboratoire futuriste? Si c'est ça, je l'ai vu il y a 3 ans et je m'étais bien marré. So bad it's good.... En particulier lorsque la jeune fille qu'ils recueillent se lève après un long sommeil réparateur et déclare avec un sérieux inébranlable: "J'ai mangé". J'en ai pleuré de rire. La réplique la plus inutile de l'histoire du cinéma.

j'avais adoré Phase IV, vu la même année que les Insectes de Feu. Je me souviens d'un très beau plan de "cimetière" de fourmis jaunes, l'impression très réaliste que les fourmis "jouaient" véritablement leur rôle.
Après, c'est très vide, un peu Les fourmis tueuses filmées par Godard.

Cello a écrit:

Picrotal a écrit:

Phase IV — Si vous avez envie de regarder une sorte de huis-clos pré-apocalyptique dans lequel les fourmis se préparent à assiéger la planète, le tout filmé avec de vrais insectes, alors ce film est fait pour vous. Il a quelque chose d'hypnotisant, et tire esthétiquement ses qualités de ses défauts. Bref, ce n'est pas un bon film, mais ça a le mérite d'être très personnel. C'est mieux que rien...

C'est pas un film des années 70 avec 3 acteurs dans un laboratoire futuriste?

C'est tout à fait cela.

Dites, faut tout de même que je vous informe que REC va sortir en dvd le 23 octobre !

Si vous avez envie de voir un VRAI film d'épouvante, qui ne prend pas les gens pour des cons, qui ne fait pas dans le sadisme idiot ni dans le gore gratuit, c'est LE film à voir en ce moment.

Et en plus, Wild Side Video a fait un petit effort sur le prix, il sera à 5 € de moins (soit 15 pour la version simple et 20 pour la version double) que les tarifs habituels des grosses boîtes. Quand on sait le respect que cet éditeur a pour sa clientèle, et le soin avec lequel il prépare (généralement, à de rares exceptions près hélas) ses produits, c'est bon de le souligner !

Oui, sur cette page, visionnez la vidéo du haut, on a filmé les spectateurs en train de regarder ce film. Je veux voir ça moi aussi

http://www.ozap.com/actu/rec-film-horreur-pub-insolite-video/122566

Tiens, c'est le genre de film qui me met dans des états pas possible mais que la curiosité malsaine me pousse à regarder...

C'est du bonheur... Si j'avais plus de temps

Wolferl a écrit:

Tiens, c'est le genre de film qui me met dans des états pas possible mais que la curiosité malsaine me pousse à regarder...

En même temps, c'est toujours moins effrayant de regarder un film dans son salon que dans une salle de cinéma où l'on est transporté par une émotion collective.

Je le dis parce que j'ai peur que ceux qui le voient soient un peu déçus, en comparant aux réactions de cette salle...

Moi c'est marrant mais je n'ai pas du tout de curiosité malsaine pour les films d'horreur (j'en ai plus pour mes voisines ). Ce que j'aime dans ces films, c'est soit l'ambiance quand ils sont bien faits, soit l'humour involontaire quand ils sont mal faits ou volontairement drôles comme ceux des débuts de Peter Jackson. Ceux qui font réellement peur sont très rares et ne sont pas forcément les meilleurs à mon goût.

J'espère bien ne pas avoir les mêmes réactions !

Autant j'aime bien les films d'angoisse voire les films gores gratuits qui donnent la nausée, autant les films qui font sursauter toutes les cinq minutes parce qu'un truc apparaît devant l'écran, je déteste.

Le Havrais a écrit:

Ceux qui font réellement peur sont très rares et ne sont pas forcément les meilleurs à mon goût.

En fait, je ne connais aucun film d'horreur qui fasse réellement peur. Il y a ceux qui font sursauter, mais pour moi ce sont des trampolines, pas des films d'horreur... C'est facile de faire sursauter quelqu'un, ça l'est moins de mettre en place un vrai scénario, un imaginaire prenant, et de savoir tenir une caméra pour faire du tout quelque chose de valable !

Comme tu le dis, les films qui se contentent de vouloir nous faire bondir de notre fauteuil toutes les deux minutes sont loin d'être les meilleurs. Et sincèrement ce n'est d'ailleurs pas le cas de REC. Même si je reconnais, je m'en souviens parce que c'est rare, avoir sursauté une fois devant, le film n'use pas de procédés grossiers pour distiller son ambiance. Je suis presque surpris de voir les réactions du public, tant REC est surtout un film magistral par sa mise en scène !

Wolferl a écrit:

J'espère bien ne pas avoir les mêmes réactions !

Autant j'aime bien les films d'angoisse voire les films gores gratuits qui donnent la nausée, autant les films qui font sursauter toutes les cinq minutes parce qu'un truc apparaît devant l'écran, je déteste.

Comme lesquels, par exemple ? Le gore gratuit fait partie des choses que je déteste le plus dans le cinéma d'épouvante... Les films d'Ittenbach, les Guinea Pig, la cannibal exploitation etc. sont plus des pornos sanglants que des films d'horreur, à mes yeux... !



Et quand je dis « porno sanglant », non je ne fais pas référence au cinéma lesbien.

Citation :

Comme lesquels, par exemple ? Le gore gratuit fait partie des choses que je déteste le plus dans le cinéma d'épouvante... Les films d'Ittenbach, les Guinea Pig, la cannibal exploitation etc. sont plus des pornos sanglants que des films d'horreur, à mes yeux... !

J'ai vu les Saw, et ai relativement aimé, mais c'est vrai que j'ai une nette préférence pour les deux premiers où il y a une vraie intrigue, alors que les deux suivants raclent un peu les fonds de tiroirs.
Sinon comme films ui font sursauté, je m'en souviens en avoir eu un au cinéma, c'est n'était pas du tout de l'horreur, plus fantastique, mais il y avait un monstre qui surgissant à chaque scène, c'est très désagréable en plus d'être fatiguant, on a l'impression de ne pas pouvoir se contrôler.

Mais ce que tu dis sur Rec me donne terriblement envie !

Picrotal a écrit:

Et quand je dis « porno sanglant », non je ne fais pas référence au cinéma lesbien.

Mon dernier film: Blindness (adaptation du roman de José Saramago)...

Ça fait peur...

The Holiday – Une très jolie comédie sentimentale, servie par quatre acteurs fabuleux (et en particulier Jack Black et Cameron Diaz, qui sont parfaits comme à leur habitude). C'est peut-être un tout petit peu longuet dans son développement, mais d'un autre côté c'est agréable qu'un film prenne le temps de se raconter, quand ce genre de comédies est habituellement calibrée format 1 heures 40 générique compris, et pas un cheveu de plus. Des petites pointes d'inventivité, des vrais moments d'émotion sincère, de beaux dialogues et des personnages tellement bien écrits... Quitte à regarder un beau film bien romantique, autant que cela soit celui-ci. Il compte parmi les rolls du genre.

Pas le dernier visionné, mais le dernier qui valait de l'être, "Cannibal Holocaust" (une critique, complaisante pour certains, de la cannibal exploitation mentionnée un peu plus haut).

KidAmnesiac a écrit:

Pas le dernier visionné, mais le dernier qui valait de l'être, "Cannibal Holocaust" (une critique, complaisante pour certains, de la cannibal exploitation mentionnée un peu plus haut).

Euh Cannibal Holocaust n'est pas une critique de la cannibal exploitation, il est au contraire le film qui, par son succès, a lancé ce courant transalpin de la cannibal exploitation, donnant naissance à de multiples avatars tels que Cannibal Ferox, La Montagne du Dieu Cannibale, etc. etc.

Il y avait eu peut-être un ou deux films précurseurs du genre, mais c'est bel et bien celui-ci qui a tout déclenché.

Ruggero Deodato, le réalisateur de CH, prétend avoir voulu faire un film dénonçant le voyeurisme médiatique. Pour cela, il a choisi d'aller très loin (surtout pour l'époque) dans le sadisme, la cruauté et le gore. En soi cela ne me dérangerait pas, s'il n'avait pas tué des animaux pour de vrai devant la caméra. A mes yeux, cet irrespect pour le vivant n'est pas acceptable. Deodato prétend dénoncer, mais use des mêmes méthodes que ce qu'il dénonce. L'argument ne me semble pas recevable.

Un argument qui fut d'ailleurs bien tardif. Au commencement de la carrière du film, Deodato jouait surtout sur le mode « réaliste » de sa réalisation. Il avait ainsi demandé à ses acteurs (de seconde zone, certains issus du porno) de demeurer en-dehors des caméras durant une année, afin de renforcer l'idée que le document proposé était réel, et que les sauvageries commises devant la caméra avaient vraiment eu lieu. En somme, il cherchait à faire de l'argent en usant de l'instinct voyeuriste du public.

Un même instinct voyeuriste qu'il se serait donc mis subitement à dénoncer lorsque la justice italienne se pencha sur ce film et le mit en demeure de démontrer que ce qu'il avait filmé était truqué. Deodato fut même contraint de montrer comment il avait réalisé le trucage le plus célèbre du film, à savoir le « portrait » de la jeune femme empalée sur une plage.

Face à la polémique grandissante, il prit une posture de critique sociale qui, à mon avis, n'était qu'un détail de ses premières ambitions. Certes, le cynisme de ses personnages est souvent évident, mais il n'est rien comparé à celui du réalisateur. Eventrer une tortue vivante devant une caméra en prétendant dénoncer le voyeurisme, ça relève du comble de l'hypocrisie.

A noter que, assez récemment, Ruggero Deodato a donné une interview dans lequel il déclarait regretter le fait d'avoir ainsi utilisé de vrais animaux dans son film. Il a même rajouté que s'il pouvait revenir dans le passé, il aurait préféré que CH n'ait jamais existé. Dont acte.

A noter aussi que CH fait partie de ces films qui ont amené les législateurs a voter des lois pour interdire de telles pratiques sur des animaux durant des tournages. Aujourd'hui, à quelques exceptions nationales près, il est impossible de faire cela. C'est heureux.

Après, si l'on met de côté cela, ce qui est difficile, Cannibal Holocaust n'est jamais qu'un très mauvais film d'aventure violent et cruel, dont le seul intérêt réside sans doute dans son principe de narration en focalisation interne, que l'on n'allait plus retrouver avant Blairwitch Project, et qui est aujourd'hui très en vogue avec des films comme Cloverfield, REC, Diary of the dead et quelques autres.

D'ailleurs, à ce propos, je viens de revoir Cloverfield, et à ma grande surprise je l'ai beaucoup plus apprécié que la première fois !

Pour changer un peu des films d'horreur, j'ai regardé Disco.

Une comédie moyennement drôle (quelques situations cocasses mais pas de grands éclats de rire). Par contre, j'ai apprécié la volonté de donner un minimum de profondeur aux personnages. Le vilain frère méprisant qui finit par exprimer des remords, les deux histoires d'amour possibles qui sont, à mon grand soulagement, évitées. Paradoxalement, ce sont les personnage principaux qui sont le plus superficiels: Dubosc en has-been de province barjot et Depardieu en roi de la nuit magouilleur. En bonus, une bande originale qui m'a rappelé mes années de sorties en boîte: le genre de musique qu'on ne réécouterait jamais à la maison mais qui remue les souvenirs.

Sans prétention mais plaisant.

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal – Bon ben ça reste évidemment du bon film d'aventures mené de main de maître par Spielberg, mais même si le film ne fait pas forcément tache vis-à-vis de ses prédécesseurs, on reste sur un tout petit goût de déception.

La Nuit au musée – Sympathoche tout plein, mais il faut dire que j'ai comme beaucoup de monde un gros gros faible pour Ben Stiller.

Evil Dead de Sam Raimi
Une fois de plus. Ça reste pour moi un incontournable du film d'horreur. Archétype sans doute par toutes les trouvailles qu'il a faites et qui seront reprises par ses suiveurs avec moins de brio je trouve, les prises de vues obliques ou inversées, le jeu des couleurs expressionnistes, l'économie de moyens (imposée par le budget certainement) qui oblige à installer une ambiance oppressante avec trois bouts de ficelle. Le cadre resserré de l'histoire, la cabane isolée dans la forêt par de belles journées d'automne les deux couples + la bonne copine qui disjoncte rapidement. La fin démente avec l'utilisation poétique du film d'animation qui fait passer ce film d'horreur vers le genre du conte fantastique. La chute surprenante...

Bande d'affreux Geeks !

vartan a écrit:

Evil Dead de Sam Raimi
Une fois de plus. Ça reste pour moi un incontournable du film d'horreur.

Mille fois oui. Un de mes trois films d'horreur préférés. Le seul que j'ai dû voir une douzaine de fois.

Citation :

Archétype sans doute par toutes les trouvailles qu'il a faites et qui seront reprises par ses suiveurs avec moins de brio je trouve, les prises de vues obliques ou inversées, le jeu des couleurs expressionnistes, l'économie de moyens (imposée par le budget certainement) qui oblige à installer une ambiance oppressante avec trois bouts de ficelle.

Et les trouvailles sonores bizarres aux moments les plus inattendus qui renforcent cette impression de l'omniprésence des démons.

Citation :

la bonne copine qui disjoncte rapidement.

Cette scène est une merveille de montée de la tension: elle, dos tourné à la pièce, qui prédit correctement les cartes que son amie tient en main, sa voix qui accélère, qui s'emballe et puis paf! elle se retourne et de toute évidence elle n'a pas bien digéré le dîner . Sa présence dans la cave tout au long du film est aussi marquante. On oublie qu'elle est là mais elle se rappelle à notre bon souvenir de temps à autre en soulevant la trappe .

Citation :

La fin démente avec l'utilisation poétique du film d'animation qui fait passer ce film d'horreur vers le genre du conte fantastique. La chute surprenante.

J'aime bien l'anecdote qui dit que la toute dernière scène a réellement coûté quelques dents à l'acteur qui joue Ash.

Picrotal a écrit:

D'ailleurs, à ce propos, je viens de revoir Cloverfield, et à ma grande surprise je l'ai beaucoup plus apprécié que la première fois !

Je sais pas si je dois avoir honte ou pas, mais j'ai vraiment adoré ce film !
Plus que REC, en fait, dans le même genre.

vartan a écrit:

Evil Dead de Sam Raimi
Une fois de plus. Ça reste pour moi un incontournable du film d'horreur. Archétype sans doute par toutes les trouvailles qu'il a faites et qui seront reprises par ses suiveurs avec moins de brio je trouve, les prises de vues obliques ou inversées, le jeu des couleurs expressionnistes, l'économie de moyens (imposée par le budget certainement) qui oblige à installer une ambiance oppressante avec trois bouts de ficelle. Le cadre resserré de l'histoire, la cabane isolée dans la forêt par de belles journées d'automne les deux couples + la bonne copine qui disjoncte rapidement. La fin démente avec l'utilisation poétique du film d'animation qui fait passer ce film d'horreur vers le genre du conte fantastique. La chute surprenante...

Mais j'avoue préférer le 2, plus ironique, plus délirant d'une certaine manière...

Jerome : non tu ne dois pas avoir honte d'adorer Cloverfield, mais je trouve que ce n'est pas le même « genre » que REC. Certes, ils usent tous les deux de cette technique de la caméra embarquée (focalisation interne), mais c'est leur seul point commun. C'est un peu comme si on disait que L'Etranger de Camus et Le Meurtre de Roger Ackroyd d'Agathe Christie sont deux romans du même genre parce qu'ils sont tous les deux écrits à la première personne du singulier !

Il y a aussi en commun le ressort dramatique qui consiste à t'embarquer les vingt premières minutes dans la vie quotidienne de jeunes plutôt drôles et sympa, puis de faire basculer tout ça dans le surnaturel.
Pour Cloverfield, je me suis complètement laissé prendre au jeu, j'y ai cru à fond ; pour REC, un tout petit peu moins.

j'ai adoré les 20 premières minutes de Cloverfield, un drame social et psychologique amusant, après la scène du pont (techniquement brillante) le film a perdu tout intérêt pour moi (du point de vue du réalisme on reste tout de même très en-dessous du Projet Blairwitch dont c'est une copie maladroite)

sud273 a écrit:

j'ai adoré les 20 premières minutes de Cloverfield, un drame social et psychologique amusant, après la scène du pont (techniquement brillante) le film a perdu tout intérêt pour moi (du point de vue du réalisme on reste tout de même très en-dessous du Projet Blairwitch dont c'est une copie maladroite)

Là encore, je ne vois pas en quoi Cloverfield est une copie du Projet Blairwitch ! J'admets qu'en effet, la structure tout-va-bien/tout-va-mal permet d'une certaine manière de relier REC à Cloverfield (même si, vraiment, les deux films me semblent très différents), mais dans le cas d'une comparaison entre Blairwitch et Cloverfield, le seul point commun pour le coup c'est vraiment et seulement ce principe de focalisation interne. Et ça, ça ne suffit vraiment pas à mes yeux pour considérer Cloverfield comme une « copie ».

P.S. Je sais que ça doit être vraiment agaçant tous ces titres en gras comme ça, mais vraiment je suis désolé je n'y peux rien, je suis un typo-maniaque...

Et puis ça n'a rien à voir, mais saviez-vous qu'il existait un pastiche porno de La Nuit des morts-vivants qui s'appelle : Night of the giving head ?

Non, on en frémit...

Picrotal a écrit:

P.S. Je sais que ça doit être vraiment agaçant tous ces titres en gras comme ça, mais vraiment je suis désolé je n'y peux rien, je suis un typo-maniaque...

Non, comme je suis maniaque, j'aime bien les réalisations des autres maniaques...

On cherche encore un normopathe sur ce forum.

J'ai adoré Cloverfield, vraiment.
Une seule critique : j'ai trouvé les acteurs un peu ternes.

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, au fait, il fallait que je le dise, j'ai vu au cinéma Zéro de conduite de Jean Vigo, avec la musique de Jaubert.

Ca fait bizarre de voir une véritable oeuvre sur grand écran, pas ces machins colorisés vaguement réalistes.

Tu as pris des notes cette fois-ci j'espère...

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, au fait, il fallait que je le dise, j'ai vu au cinéma Zéro de conduite de Jean Vigo, avec la musique de Jaubert.

Ca fait bizarre de voir une véritable oeuvre sur grand écran, pas ces machins colorisés vaguement réalistes.

Tu te moques encore, petit canaillou. Alors que j'adore Zéro de conduite et que j'ai pour Vigo tout le respect et l'admiration qui lui est du.

Aussi : « moi monsieur David, je vous dis merde ! »

Le Havrais a écrit:

J'ai adoré Cloverfield, vraiment.
Une seule critique : j'ai trouvé les acteurs un peu ternes.

Ils ne sont pas toujours extraordinaires, c'est vrai. J'aime beaucoup celui qui joue le type un petit demeuré, cela dit. Manque de bol : c'est lui qui tient la caméra, alors on le voit jamais...

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, au fait, il fallait que je le dise, j'ai vu au cinéma Zéro de conduite de Jean Vigo, avec la musique de Jaubert.

Ca fait bizarre de voir une véritable oeuvre sur grand écran, pas ces machins colorisés vaguement réalistes.

Tu te moques encore, petit canaillou.

Pas du tout, ça faisait juste cinq ans que je n'avais pas mis les pieds dans un cinéma, et je n'étais pas mécontent de l'aventure. (Même si la plus-value est à mon avis mince, pour ce type de film, sur grand écran, on ne voit même pas ce qu'on écrit. )

Pour la petite histoire, il y avait des scolaires dans la salle, et ils disaient qu'ils ne comprenaient pas les dialogues parce que ça grésillait.

Citation :

Alors que j'adore Zéro de conduite et que j'ai pour Vigo tout le respect et l'admiration qui lui est du.

Je n'ai jamais sous-entendu le contraire, espèce d'anar !

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Alors que j'adore Zéro de conduite et que j'ai pour Vigo tout le respect et l'admiration qui lui est du.

Je n'ai jamais sous-entendu le contraire, espèce d'anar !

Je n'ai jamais sous-entendu que tu sous-entendais le contraire, espèce de... euh... bordelais !

Pour la petite anecdote, j'étais tout de même un peu surpris de voir Zéro de conduite programmé dans un cinoche de Grenoble parmi les films destinés aux enfants entre huit et douze ans...

Il y avait aussi le Frankestein de James Whale, dans cette même programmation...

Mon beau-père et moi — Une petite comédie bien construite avec une jolie passe d'armes entre Ben Stiller et Robert De Niro. Les ricains font des trucs tellement mauvais parfois qu'on va pas bouder son plaisir quand ça fonctionne.

L'Anniversaire — Là aussi c'est plein de bons acteurs mais le film peine un peu à se trouver, en même temps on s'emmerde pas forcément, et c'est très bien écrit, comme c'est à peu près toujours le cas avec les films de Diane Kurys.

Anna M. (tu vois tu arrives même à imposer tes maniaqueries Picrotal)
Moi ça ne me dérangerait pas de me faire harceler par Isabelle Carré.

Wolferl a écrit:

Anna M.

Il me semble que c'est largement insipré d'un essai sur l'erotomanie dont le titre represente le principal intérêt : " Bien que mon amour soit fou"