Votre dernier film visionné.

Ah oui c'est dans environ 15 minutes si ça a commencé à 21h00 (J'ai le DVD)

je suis en train de regarder Serial Experiments Lain Everyone is connected

L'autre jour j'ai découvert la Nuit des fous-vivants (The crazies), un film un peu méconnu de Romero. Vraiment génial.
Encore une fois Romero nous montre la connerie humaine dans toute sa splendeur.
Il y a une épidémie (des individus deviennent fous et incontrôlables) et finalement l'armée et les civils finissent par se tirer dessus, ça tire de partout, et à chaque fois qu'on est près de la solution ça part en couilles. (le scientifique... je n'en dis pas plus, et la fin...)
Brillant.

Et ce soir j'ai été voir La Nuit des morts-vivants au ciné!
Petit écran, son assez faible, mais c'était sympa à voir en salle avec 6 personnes dans la salle.

Dorothy : J'en sors à peine et c'est vraiment un bon film, pas exceptionnel mais il est encore dans certaines salles et je vous le recommande. En très gros c'est une histoire de schizophrénie, une psychiatre qui va dans un petit vilage irlandais où une jeune fille a violenté un enfant qu'elle gardait. Au fur et à mesure on comprend qu'elle abrite plusieurs "personnages" mais on pénètre également l'esprit de la psychiatre qui va devenir de plus en plus fragile. L'ambiance oppressante du village fermé sur lui même, avec des habitants très croyants, violents, secrets, est parfaitement rendue. Jusqu'ici c'est un thème vu et revu mais l'intrigue est bien ficelée et le film se termine sur un espèce de doute quand à l'état psychique de la fameuse Dorothy. Ca peut agacer mais en tout cas c'est assez original.
Les acteurs sont en plus excellents, à commencer par Jenn Murray dans le rôle titre, elle réussit à se métamorphoser de façon époustouflante, seule le doublage français dessert perfois son jeu. La psychiatre de Carice Van Houten est évidemment moins impressionnante mais subtile et très convainquante, même si parfois on aimerais lui dire de se bouger les fesses... C'est plutôt bien filmé, il y a de très belles images, mais par contre le montage est assez grossier, rien de véritablement mauvais mais c'est dommage.
Bref, c'est un film qui ne restera sans doute pas au panthéon du Cinéma mais dont on parle trop peu vu sa qualité comparé aux blockcusters dont on nous bombarde sans arrêt.

Xavier a écrit:

L'autre jour j'ai découvert la Nuit des fous-vivants (The crazies), un film un peu méconnu de Romero. Vraiment génial.

Un film splendide en effet, qui ne mérite vraiment pas ce titre français absurde de Nuit des fous-vivants. A noter que Wild Side a sorti le film en dvd sous le titre original The Crazies, La Nuit des fous-vivants étant indiqué en tout petit petit...

Wild Side a également sorti, enfin, Quien puede matar a un niño, mais là sous son titre français, à savoir... Les Révoltés de l'an 2000. Un titre grotesque, qui n'a rien à voir avec le contenu du film, alors que le titre espagnol est une merveille...

Bref, sinon je viens de regarder The Descent et sans crier au chef-d'oeuvre il faut bien reconnaître que c'est un film qui a plein de qualités. L'ennui, c'est qu'il a plein de défauts aussi. Alors bon, ça s'équilibre, ça donne un film d'horreur de bonne facture, mais comme d'habitude on est frustré parce que ça aurait pu être cent fois mieux si le scénariste avait voulu un tant soi peu se casser la nénette et éviter des clichés mielleux vieux comme Hérode. J'avais ressenti la même chose, en pire toutefois, devant 30 Jours de nuit. Non d'un chien ce film aurait pu être une merveille. Mais de dialogues bidons en histoires secondaires casse-bonbons, on ressort de ça atrocement frustré.

Sinon, pour en revenir à The Descent, je recommande chaudement dans le genre « épouvante souterraine » le film Creep. Ça se passe dans le métro londonien, ce n'est pas toujours très original, mais c'est très bien fait, bien écrit, et surtout ça ne prend pas les gens pour des cons, bien au contraire.

Ran

Très sombre, très beau.

Xavier a écrit:

Ran

Très sombre, très beau.

Sombre ? Au niveau de l'histoire ou du traitement de l'image ?

Au niveau de l'intrigue.

Minuit dans le jardin du bien et du mal.
Mais mon lecteur refuse de me laisser regarder la fin.

Xavier a écrit:

Au niveau de l'intrigue.

D'accord ... D'ailleurs si je ne me trompe pas, c'est plus ou moins une adaptation du Roi Lear ... ou alors je confonds ?

C'est possible, je ne connais pas bien Shakespeare, mais le Château de l'araignée est déjà adapté de MacBeth.

Be happy

Très sympa, léger et pas impérissable, mais un joli personnage loufoque et très british.

Oui très très sympa

J'ai trouvé le moniteur d'Auto Ecole insoutenable, parfois je n'arrivais pas à regarder l'écran tellement il était effrayant
Mais très léger effectivement, un peu peur de ne pas m'attacher au personnage principal que je trouvais légèrement caricatural, mais au final, parfait.

Le prof de conduite est un magnifique personnage aussi, très touchant. Oui, la fille est un peu en phase maniaque et elle aussi sur le fil du rasoir. Mais elle est désarmante quand même.

Oui ce qui ressort du prof de conduite chez moi a été au final de la pitié mais je n'irai pas jusqu'à touchant...
Lorsque sa haine verbale atteignait son paroxysme, j'ai trouvé ça difficilement soutenable je me sentais totalement agressé Oui je suis un petit garcon sensible...

Désarmante.... oui

Crapio a écrit:

Oui ce qui ressort du prof de conduite chez moi a été au final de la pitié mais je n'irai pas jusqu'à touchant...
Lorsque sa haine verbale atteignait son paroxysme, j'ai trouvé ça difficilement soutenable je me sentais totalement agressé Oui je suis un petit garcon sensible...

Désarmante.... oui

Je ne sais pas, derrière son racisme et sa violence on sent tellement de souffrance. Quel acteur en tout cas.

Désarmante... Elle m'a fait penser à Vixtoria Abril chez Almodovar, un peu folle, libre.

Oui on pense à la vie qu'il a du mener... à sa solitude..... c'est triste mais je n'arrive pas à trouver touchant ce garçon...
En tout cas elle fait preuve d'un sacré sang froid.

Ah je ne connais que quelques scènes (les meilleures...) de Talons Aiguilles (un peu comme le nom de la Rose...)

World Trade Center d'Oliver Stone.

J'aime bien les 30 premières minutes, simples, concises, pudiques et efficaces… après lorsque le côté larmoyant prend le dessus ça me botte beaucoup moins. Enfin, réussir le quart d'un film sur un sujet pareil en ce moment c'est déjà pas mal.

Bigard aurait pu faire un film beaucoup plus marrant sur le 11 septembre...

Adriaticoboy, où es-tu ?

comme d'habitude, les faits sont déformés: Bigard s'est fendu d'un communiqué d'excuses à l'AFP justement, ce qu'il dit là n'est absolument pas la même chose que ce qu'il a dit dans un premier temps. Il s'est écrasé comme un gros abruti pour apporter tous les démentis nécessaires et se mettre en conformité avec les mensonges officiels au contraire. Il ne s'agit là que de la suite de ce recadrage.
Pour le reste les propos qu'il a tenu avant étaient tout à fait édifiants, sur la non-existence de la société anonyme Al Qaïda et l'origine de la destruction du world-trade center: on comprend bien qu'il n'est pas assez futé pour avoir inventé ça tout seul et qu'un ami mieux informé l'a mis au parfum.

Tu fait référence à Sarko ?

moi? non, je ne sais pas de qui tu parles.

kia a écrit:

Tu fait référence à Sarko ?

Non, à Christian Clavier !

Je croyais que tu parlais de Barber

De toute façon c'est HS puisqu'ici on est censé parler cinéma.
Merci de cantonner les discussions politiques au sujet qui leur est réservé.

Kia a écrit:

Adriaticoboy, où es-tu ?

sur Oliver Stone: Pourquoi n'a-t-il pas attendu 20-25 ans, comme pour JFK, avant de faire son film sur le 11/09. Avec du recul, je pense qu'il aurait là aussi vu les choses différemment...

sur Bigard: edit
https://classik.forumactif.com/hors-sujet-f4/diplomatie-et-politique-internationale-t2812-100.htm#300420

Tenacious D in The Pick of destiny — Le genre de films dans lequel on se lance en se demandant ce qui nous attend et devant lequel on reste émerveillé pendant une heure trente, tellement c'est drôle et con. Et mieux encore : ça n'est jamais lassant. Ce film se permet tellement tout qu'il aurait pu durer une heure de plus sans que cela pose le moindre problème. A voir sans hésiter !

L'arnaque.
Je revois ce film toujours avec le même plaisir.
J'aime beaucoup cette ambiance, les films de gangsters.

Frère Elustaphe a écrit:

L'arnaque.
Je revois ce film toujours avec le même plaisir.
J'aime beaucoup cette ambiance, les films de gangsters.

+1.

Et on a beau connaître la fin (l'effet de surprise ne joue qu'une fois), cela reste un régal

La Cité des zombies — Même si VRAIMENT vous avez envie de regarder un mauvais film, ne regardez pas celui-ci.

La vie des autres, en vf malheureusement (enregistré à la télé). Peut-être un peu surestimé, mais ça reste du beau boulot. La fin est bouleversante. Si le livre qu'on voit en librairie dans la dernière scène existait, je le lirais volontiers. Quelqu'un peut-il se charger de l'écrire?

Super, la Sonate fûr ein Gute Mensch de Yared, en plus !

jerome a écrit:

Super, la Sonate fûr ein Gute Mensch de Yared, en plus !

Pas compris... ça existe?
Ah, je viens de voir que c'est lui qui a composé la musique du film, qui ne m'a pas tellement impressionné (sauf un piquant thème de hautbois au début).

C'est la musique que joue le personnage principal pour se détendre, au piano. Composée pour lui par un ami musicien. Et c'est Gabriel Yared qui a fait la musique du film.

Ah, ça y est j'ai compris! Je suis un peu long à la détente. Du coup tu me donnes envie de revoir cette scène. On voit d'ailleurs une partition ressemblant à une édition Peters à ce moment-là.
Il reste quand même à écrire le livre, maintenant que la sonate existe.

Je me suis offert en occasion le coffret de la série Joey. Il se trouve que je suis un fan absolu de Friends et qu'après m'être refait en entier la série en moins de trois semaines, je sentais que j'allais avoir besoin d'un processus de sevrage avant que de pouvoir recommencer à regarder des films. Je m'attendais à être profondément déçu mais les huit épisodes que j'ai regardé ne sont vraiment pas mauvais. Pas aussi bons que Friends, c'est évident, mais certains dialogues font vraiment mouche et l'ambiance générale de la série se défend bien. C'est un sitcom beaucoup plus classique, mais efficace. Et pour tout dire, je ne regrette pas mes sous.

Zombie strippers — Les films de zombie sont souvent (pas toujours, mais souvent) l'occasion de faire dans la critique sociale. Aussi étrange que cela puisse sembler, ce Zombie strippers, qui met en scène la star du porno américain Jenna Jameson, qui passe une bonne demi-heure à montrer des nanas aux nichons siliconés danser toutes nues, qui fait dans le gore crade et l'humour scatologique, n'échappe pas à cette règle. L'introduction du film tourne en dérision avec violence l'administration Bush, et l'ensemble du film est teinté d'une profonde ironie, sinon d'un cynisme ravageur. Rien d'exceptionnel dans cet OVNI cinématographique, mais on aurait tort de le ranger dans le registre des navets : voilà un film qui choisit de parodier la série Z et ne recule devant rien pour y arriver. D'un certain point de vue, c'est réellement une oeuvre courageuse.

On connaît la chanson — C'est marrant, je note toujours les films que je vois, et celui-ci que j'avais vu voilà plusieurs années, je lui avais mis une note déplorable, alors que je me suis littéralement régalé en le revoyant. Serait-il possible que l'âge m'apporte (m'apportasse ?) des goûts un peu plus sûrs ?

En tout cas, c'est un film splendide, magnifiquement réalisé par monsieur Resnais. Et c'est sans doute l'un des films français qui parle le mieux de l'hypocondrie, des crises d'angoisse et d'anxiété, et de la dépression nerveuse en général.

Peut-être pas que le tout meilleur Bacri/Jaoui (puisque ce sont essentiellement eux aux manettes), mais c'est un très bon film, oui.

Xavier a écrit:

Peut-être pas que le tout meilleur Bacri/Jaoui (puisque ce sont essentiellement eux aux manettes), mais c'est un très bon film, oui.

D'accord avec toi, en fait cette collaboration avec Resnais est intéressante tant cela semble la rencontre entre deux mondes cinématographiques pas forcément totalement éloignés, mais pas non plus ultra-proches... Je veux dire que c'est moins surprenant que ne le serait un duo Bigard / Godard, mais ça reste assez inattendu... Le meilleur Bacri / Jaoui serait lequel, pour toi ? Moi je pencherais tout de même pour Un air de famille...

Picrotal a écrit:

Le meilleur Bacri / Jaoui serait lequel, pour toi ? Moi je pencherais tout de même pour Un air de famille...

Idem!
Juste devant Cuisine et dépendances et le Goût des autres.

Tu me fais penser qu'il est grand temps que je revois Cuisine et dépendances. Et Le Goût des autres aussi, d'ailleurs, dans la foulée ! Comme une image se défend bien aussi. En fait, ils sont tous bien, de toute manière... !

Il y a quelques temps, un membre de ce forum (je ne sais plus qui) avait parlé d'un film allemand s'appelant Vitus. Il le recommandait chaudement. Je voulais donc vous annoncer que le film vient enfin de sortir en dvd en France.

Cuisine et dépendances — Très bon. Beaucoup mieux que le souvenir que j'en gardais. Et merveilleusement bien écrit.

Picrotal a écrit:

Il y a quelques temps, un membre de ce forum (je ne sais plus qui) avait parlé d'un film allemand s'appelant Vitus. Il le recommandait chaudement. Je voulais donc vous annoncer que le film vient enfin de sortir en dvd en France.

C'était moi
Superbe film, je me répète. N'hésitez pas ! Et vous pourrez le prêter à votre petit neveu de 7 ans, à votre mamie de 77, à votre frangin qui écoute du Black Metal ... c'est un film qui peut potentiellement toucher tout public, il y a musique, tendresse, humour, suspense, psychologie... le tout avec beaucoup de simplicité.
Synopsis
Vitus est quasiment un extraterrestre. Il a l'oreille fine, il joue admirablement du piano et il dévore déjà tous les tomes de l'encyclopédie à l'âge du jardin d'enfants. Pas étonnant que ses parents convoitent pour lui une carrière des plus ambitieuses. En effet, Vitus doit devenir pianiste. Mais le jeune génie préfère bricoler dans la menuiserie de son têtu de grand-père. Il rêve de voler et d'avoir une enfance des plus normales. En fin de compte, Vitus prendra sa propre vie en main, ce qui ne se passera pas sans quelques éclats...

Dérive mortelle — Un groupe de jeunes cons vont se promener en yacht et sautent tous à l'eau en oubliant avant de déployer l'échelle qui va leur permettre de remonter à bord. Résultat : ils en chient pendant des heures dans l'eau, tandis qu'un bébé est tout seul dans le bateau. Il paraît que c'est tiré d'une histoire vraie, et j'avais entendu parler de ça en effet quand j'étais môme. En attendant, malgré une réalisation par moment efficace, le film n'est franchement pas génial. Mais bon. J'ai vu bien pire.

Open water — Les requins sont méchants, les méduses aussi, et il ne fait pas bon de se retrouver paumé au milieu de l'océan en leur compagnie, quand on est un simple couple marié qui voulait juste faire de la plongée sous-marine. Ça se termine invariablement soit par le divorce, soit par le décès. Finalement les deux protagonistes choisissent de mourir, parce que ça coûte moins cher que de payer deux avocats.

Picrotal a écrit:

Dérive mortelle — Un groupe de jeunes cons vont se promener en yacht et sautent tous à l'eau en oubliant avant de déployer l'échelle qui va leur permettre de remonter à bord. Résultat : ils en chient pendant des heures dans l'eau, tandis qu'un bébé est tout seul dans le bateau. Il paraît que c'est tiré d'une histoire vraie, et j'avais entendu parler de ça en effet quand j'étais môme. En attendant, malgré une réalisation par moment efficace, le film n'est franchement pas génial. Mais bon. J'ai vu bien pire.

Ca a l'air d'un chiant...

Qu'est-ce qui se passe? On les voit escalader les flancs du bateau et reglisser à l'eau pendant deux heures? Le tout entrecoupé de zooms dramatiques sur le poupon isolé pour casser la monotonie?

On les voit aussi s'engueuler et mourir les uns après les autres, mais sinon il y a un peu de ça, oui... Par contre, cela ne dure heureusement qu'une heure quinze... !