Autour de la musique classique Le but de ce forum est d'être un espace dédié principalement à la musique classique sous toutes ses périodes, mais aussi ouvert à d'autres genres. |
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| Kurt Atterberg (1887-1974) | |
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Auteur | Message |
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TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 33 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 7 Aoû 2011 - 11:16 | |
| Ah Kurt Atterberg...je l'ai découvert tout par hasard dans une bibliothèque, je n'avais jamais entendu son nom auparavant. J'ai emprunté le coffret des 9 symphonies et c'était le choc, j'adore Atterberg, surtout la 1° Symphonie, qui est pour moi la meilleure. Je suis toujours en admiration devant la toute première mélodie du premier mouvement de cette 1° symphonie, une des plus belles mélodies que je connaisse. Mes deux symphonies préférées sont la 1° et la 5°. Alors, l'ami Rachma, comme tu dis, les mouvements lents sont absolument sublimes, je crois que c'est là où Atterberg est le meilleur. J'adore aussi son Concerto pour Piano, le mouvement lent est extraordinaire ! Il y a un coffret qui regroupe toutes les Symphonies est qui est dirigé par Rasilainen, splendide, je ne peux que le conseiller ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce compositeur, jetez une oreille sur la 1° Symphonie !! |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97914 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 7 Aoû 2011 - 12:44 | |
| - TragicSymph a écrit:
- Je suis toujours en admiration devant la toute première mélodie du premier mouvement de cette 1° symphonie, une des plus belles mélodies que je connaisse.
Pareil. Puissance de climat, puissance du drame dans toute cette symphonie. Si on aime ce type d'atmosphère, il ne faut pas se priver d'aller voir la Première de Czerny ou les symphonies d'Hamerik, on est dans le même type de langage très puissant dans les climats, avec cette touche de naïveté (même si Czerny et Hamerik se rapprochent davantage pour l'un de Beethoven et pour l'autre de Mendelssohn, que de Dvořák comme Atterberg). - Citation :
- Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce compositeur, jetez une oreille sur la 1° Symphonie !!
Si vous aimez la Neuvième de Dvořák, c'est franchement immanquable, oui (et encore meilleur à mon goût). |
| | | TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 33 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 7 Aoû 2011 - 12:56 | |
| Merci pour ces conseils David ! Je suis d'accord avec ce que tu dis également ! |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97914 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 7 Aoû 2011 - 12:59 | |
| Ah, et puis il y a également les symphonies d'Alfvén, de la première assez proche d'Atterberg dans le genre romantique passionné à la Quatrième plus ténébreuse, mais tout aussi emportée. |
| | | Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 7 Aoû 2011 - 12:59 | |
| - TragicSymph a écrit:
- Ah Kurt Atterberg...je l'ai découvert tout par hasard dans une bibliothèque, je n'avais jamais entendu son nom auparavant.
J'ai emprunté le coffret des 9 symphonies et c'était le choc, j'adore Atterberg, surtout la 1° Symphonie, qui est pour moi la meilleure. Je suis toujours en admiration devant la toute première mélodie du premier mouvement de cette 1° symphonie, une des plus belles mélodies que je connaisse. Mes deux symphonies préférées sont la 1° et la 5°.
Alors, l'ami Rachma, comme tu dis, les mouvements lents sont absolument sublimes, je crois que c'est là où Atterberg est le meilleur. J'adore aussi son Concerto pour Piano, le mouvement lent est extraordinaire ! Il y a un coffret qui regroupe toutes les Symphonies est qui est dirigé par Rasilainen, splendide, je ne peux que le conseiller !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce compositeur, jetez une oreille sur la 1° Symphonie !! Je me suis fais justement un petit tour de tous les mouvements lents des symphonies hier soir dans mon lit, en terminant avec celui du concerto pour piano, Dieu sait combien je l'adore (C'est bien ce coffret que j'ai par Rasilainen). J'ai eu un gros coup de foudre pour la 4eme symphonie, le mouvement lent y est comme toujours magnifique. Atterberg à vraiment l'art de nous introduire dans sa musique, de nous emporter. Celui la est très angélique, quelque part, avec un coté pastorale, on croirez voir les oiseau au bord d'une rivière d'eau claire ^^ avec un soleil presque blanc. En tous cas magnifique. De toute façon je suis comme toi j'ai eu un choc avec Atterberg qui est une des plus belle découverte que j'ai fais depuis un moment. Sa musique ne me déçois jamais. Un autre qui ma vraiment intéressé c'est le mouvement lent de sa 6eme, avec son programme Adagio - Presto - Adagio - Presto - Adagio vraiment superbe. Atterberg est génial dans les mouvement lent c'est vraiment vrai ^^ mais je ne sais pas si tu as entendu par exemple le Rhapsodie pour piano et orchestre Op 1, c'est géniale, je prend toujours autant de plaisir à l'écouter, c'est la première oeurve que j'ai découvert de lui, c'est avec celle là que j'ai eu mon coup de foudre. J'adore le mélange piano orchestre déjà bien sur, mes gouts ne change pas ^^, mais j'adore aussi le thème principal très oriental, vraiment superbe, entrainant, dansant, très joyeux. Tous pour plaire. |
| | | TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 33 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Ven 19 Aoû 2011 - 22:29 | |
| Discussion tirée du fil Playlist : - Rach-phaël06 a écrit:
- TragicSymph a écrit:
- Absolument ! Ah cette marche funèbre du 2° mouvement, c'est quelque chose !
- Spoiler:
Oh que oui Mais Atterberg est génial de toute façon Je lui reprocherais juste deux truc : pour moi il manque un quelque chose d'apothéose, de tellement grandiose qu'on en a des frisson. Je lui reprocherais aussi une orchestration un peu "brouillard", mais que l'on dois surement à la qualité d'enregistrement, dans le sens ou je suis très friand des orchestrations et interprétation qui font bien ressortir certain détail et instrument, bien articulée, bien "aérée". Chez Atterberg tous me donne une impression d'être fondu dans le décor, dans un brouillard ou j'ai du mal à percevoir tous les détails, j'avais même eu au début le réflexe de monté le son, croyant qu'il était trop bas, pour bien entre la musique et les instruments. Mais encore une fois je pense que cela viens de l'interprétation de Rasilainen ou de la qualité de l'enregistrement (ou les 2 ^^) EDit : Ou peu être aussi à l'utilisation régulière qu'il fais des cordes. J'aime énormément les orchestrations comme celle de Mahler, dans le premier mouvement de la 6eme par exemple, où on a un dialogue permanent entre un tas d'instrument diverse, et réfléchi, qui, chacun, apportent une voix et un instant unique dans l'oeuvre.
Oui, je suis tout à fait d'accord avec toi, Atterberg ne recherche pas différentes couleurs ou différents timbres, donc tout à fait l'opposé de Mahler. Ca donne l'impression que tout est orchestré de la même manière, pour moi, Atterberg pense "musique" avant "orchestration". Mais bon, ça ne me dérange pas, j'adore sa musique, tout comme toi ! |
| | | Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Ven 19 Aoû 2011 - 22:31 | |
| - TragicSymph a écrit:
Tiens, je vois que tu écoutes aussi la 5°, quelle grande oeuvre, j'adore, et puis cette valse du dernier mouvement, grandiose !! Complètement d'accord ! Avec le premier mouvement et la valse, le début et la fin, on ressort de cette oeuvre vraiment touché, en tous cas je le suis, c'est magnifique ! - Citation :
- Oui, je suis tout à fait d'accord avec toi, Atterberg ne recherche pas différentes couleurs ou différents timbres, donc tout à fait l'opposé de Mahler.
Ca donne l'impression que tout est orchestré de la même manière, pour moi, Atterberg pense "musique" avant "orchestration". Mais bon, ça ne me dérange pas, j'adore sa musique, tout comme toi ! Oui voila tu as trouvé exactement le bon termes pour expliquer ce que je ressent, c'est à dire qu'il ne travail pas tellement sur les différents timbres de l'orchestre, et ça ne me dérange pas aussi, mais enfin sur le long terme sa me manque, j'y suis assez attaché, j'aime beaucoup ce travail quant il est fascinant comme chez Mahler ou Rachmaninov, dans ses Danses Symphoniques par exemple. |
| | | Ptitof Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 78 Age : 49 Localisation : Besançon Date d'inscription : 18/08/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Ven 19 Aoû 2011 - 23:54 | |
| J'adore aussi... En gros, c'est pas loin d'être "mon compositeur préféré d'après les grosses journées de travail remplies de réunions interminables"^^
Je vois là dedans une exceptionnelle et bienveillante simplicité... Ce n'est pas péjoratif, c'est une musique hyper bien construite et orchestrée à mon avis, qui ne se prend pas la tête et qui ne prend pas la tête et qui réussit merveilleusement à oxygéner le cerveau.
J'ai tendance à revenir plus souvent vers les symphonies 2, 3 et 5 et vers le concerto pour piano.
Mais je me demande tout de même pourquoi on ne programme pas plus ça, et en particulier pour faire venir facilement vers le classique. J'ai ai déjà fait écouter à des potes qui écoutent pas du tout de classique, et Atterberg fait partie des trucs qui passent vraiment très bien et qui permettent d'amorcer vers d'autres choses....
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| | | Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Ven 19 Aoû 2011 - 23:58 | |
| - Ptitof a écrit:
- J'adore aussi... En gros, c'est pas loin d'être "mon compositeur préféré d'après les grosses journées de travail remplies de réunions interminables"^^
Je vois là dedans une exceptionnelle et bienveillante simplicité... Ce n'est pas péjoratif, c'est une musique hyper bien construite et orchestrée à mon avis, qui ne se prend pas la tête et qui ne prends pas la tête et qui réussit merveilleusement à oxygéner le cerveau.
J'ai tendance à revenir plus souvent vers les symphonies 2, 3 et 5 et vers le concerto pour piano.
Ce qui me bluff toujours dans sa musique c'est que en premier il me viens cette impression de musique simple, agréable, avec de très beaux et captivants thèmes, et puis à un moment donné il arrive à m'emporté dans un univers, dans une sensation étrange, avec des questionnement presque, où je me demande qu'est ce qu'il essaye de me dire là. Il a un style bien à lui qui me fascine. C'est devenu un de mes compositeurs préférés aussi |
| | | TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 33 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Sam 20 Aoû 2011 - 11:12 | |
| Vraiment d'accord avec vous deux. Ce qui m'impressionne le plus chez Atterberg, c'est bel et bien les thèmes en eux-mêmes, certains sont vraiment simples mais efficaces (par exemple le thème du finale de la 8° symphonie) et d'autres sont d'une très grande complexité, et qui demandent de très nombreuses écoutes pour les mémoriser (le tout premier thème du premier mouvement de la 1° symphonie) Et puis, il y a bien sûr sa richissime orchestration, qui n'a rien à voir avec celle de Mahler comme on l'a vu précédemment. Il y a par exemple le deuxième mouvement de la 3° symphonie qui me fascine à chaque fois par sa violence, les thèmes simples mais efficaces mais également la richesse de l'orchestration. Atterberg est aussi un de mes compositeurs préférés. @Ptitof : Je suis très content que ça plaise aux gens qui n'écoutent pas du tout de classique, il va falloir que je fasse le test ! |
| | | hommepiano Mélomaniaque
Nombre de messages : 818 Date d'inscription : 23/01/2014
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Mar 11 Mar 2014 - 21:32 | |
| - jolan a écrit:
et je n'apprécie guère les mouvements rapides, allegro, scherzo et compagnie. J’ai beaucoup de mal avec les cuivres et les timbales qui fracassent. ça redevient trop vite une succession de passages vifs et saccadés, dont rien de bien intéressant ne ressort. un flot ininterrompu et tapageur. bonsoir jolan, donc vous n'aimez pas le romantisme plus ou moins tardif ? car c'est souvent tout ça ! je viens de la découvrir, elle est belle, vraiment cette symphonie n°1 d'Atterberg. |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 26 Oct 2014 - 1:31 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
© Fjallstal
Kurt Atterberg (1887-1974) :
Symphonie n°3 en ré majeur Op. 10 « Images de la côte ouest »
Poudroiement de soleil - Tempête - Nuit d'été
= Ari Rasilainen, Orchestre philharmonique de la Radio de Hannovre
(CPO, février 1999)
Ecrit en 1914-1916 dans le petit village de Stochevik sur l'île de Skaftölandet. C'est impressionniste et c'est magnifique.
- DavidLeMarrec a écrit:
- Mélomaniac a écrit:
C'est impressionniste
Ah bon ? Pour moi, c'est vraiment du postromantisme (un peu modernisé).
Impressionniste ne veut peut-être pas dire grand-chose. Post-romantique encore moins, surtout que ça désignerait une époque davantage qu'un style. Il suffit que cette oeuvre soit écrite avec subtilité (couleurs, textures), sur des tempos alanguis (dans les parties extrêmes), que les titres m'évoquent des images poétiques, pour que le terme impressionniste trouve toutefois une certaine légitimité à mon sens. Ce processus compositionnel tel une peinture sonore issue d'une perception est d'ailleurs accrédité dans les propos du compositeur, où l'on sent plutôt l'effet intime que produit en lui le paysage (et ses métamorphoses) plutôt qu'une nette ambition programmatique. Selon lui, la première partie (d'une instrumentation diaphane et allusive) reflète « l'atmosphère d'un jour paisible, étincelant de soleil, au bord de la mer, quand le soleil scintille sur l'eau qui se perd à l'horizon et que le ressac paisible bruit doucement. » L'intermezzo de la tempête dépeint « le calme particulier du fjord intérieur, lorsque la mer gronde au large et pourtant que l'on entend à peine son vacarme » Quant à l'apothéose finale, toujours selon les mots d'Atterberg : « l'aube se lève, le vent fraîchit et le soleil monte au-dessus des montagnes, d'abord dans des couleurs froides puis progressivement plus chaudes. » Les passages vigoureux du mouvement central font irruption comme des éléments du réel un peu crus, et contrastent avec la délicatesse, l'usage peaufiné du matériau qui prévaut dans tout le reste de la symphonie. Certains émois de Nuit d'été, qui évolue en un climax opulent, plaident certes pour qu'on rattache quelques moments à la tradition romantique. A tel point qu'on pourrait dire, sans être normand, que cette oeuvre trouve son ressort expressif dans un équilibrage entre impressionnisme et romantisme tardif. |
| | | A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 26 Oct 2014 - 2:20 | |
| Quoi qu'il en soit, c'est une très belle oeuvre. Il faudrait que je réécoute et compare, ça fait un bout de temps.
De tout le lot c'est la cinquième que je préfère.
Le Puccini de Il Tabarro (les 5-7 premières minutes) c'est quoi ? Post-romantique, impressioniste, puccinien ? Pour moi Atterberg ça y ressemble beaucoup, à quelques degrés de latitude près... |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97914 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 26 Oct 2014 - 11:49 | |
| Pour ma part, c'est la naïveté dvořákienne de la Première qui a ma faveur, de très loin — la seule que je réécoute souvent, en fait. Sinon, la Cinquième et le Neuvième sont chouettes, effectivement — le reste beaucoup plus académique tout de même. - André a écrit:
- Le Puccini de Il Tabarro (les 5-7 premières minutes) c'est quoi ? Post-romantique, impressioniste, puccinien ? Pour moi Atterberg ça y ressemble beaucoup, à quelques degrés de latitude près...
C'est de la giovane scuola (le style des véristes même si les livrets ne sont pas véristes) mâtinée, effectivement, de forte influence debussyste. Atterberg a aussi entendu Debussy, ça se perçoit, mais ce n'est clairement pas l'élément dominant de son style, ça ne devient qu'un élément de coloration un peu différente au sein d'une logique très post-romantique. Et toi, Mélo, tu aimes particulièrement lesquelles ? |
| | | A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Lun 30 Nov 2015 - 3:32 | |
| J'avais déjà les nos 2, 3, 5 et 6 sur labels Caprice ou Musica Sveciae. Il y a 2 ans j'ai investi dans le coffret CPO, que j'ai ouvert la semaine dernière. Quelles belles retrouvailles !
Atterberg a la capacité - le don - de transformer une forme musicale académique en une merveilleuse évocation de la nature et du monde, sans que soient perceptibles format, modèle, métrique et barres de mesure. Sa prédilection allait vers les formes en trois mouvements, mais souvent avec un finale multisectionnel. Une sorte d'arche, mais un effet d'arc-en-ciel. Comme si Rachmaninoff s'était mis à sourire et rêver.
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| | | TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 33 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Mar 20 Fév 2018 - 10:58 | |
| Réécoute du poème symphonique Alven (la Rivière) ce matin... J'aimais déjà beaucoup Atterberg donc, pas vraiment de surprise avec cette oeuvre. On retrouve ses procédés d'orchestration et d'harmonie, quoique, peut-être plus travaillés que dans la plupart de ses symphonies. Je n'ai pas réellement senti de thème conducteur (à part le tout premier qui apparaît par-ci par-là, d'ailleurs, j'ai l'impression que les premières notes de ce thème ont été réutilisées dans une des symphonies ), chaque mouvement me semble presque indépendant. Cela dit, le tout fonctionne merveilleusement bien, c'est clair, Atterberg sait faire voyager et arrive à rendre intéressant certains thèmes qui peuvent sembler, de prime abord, un peu simplistes. Le passage le plus intéressant reste peut-être tout le mouvement du Port avec sa couleur orchestrale moderne et surprenante sur une mélodie qui peut rappeler certaines chansons à boire. Évidemment, le Finale lumineux, comme il sait bien le faire, nous rappellera celui de la Troisième Symphonie. Superbe ! |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7936 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Mar 10 Avr 2018 - 1:11 | |
| J'écoutais la Première Symphonie d'une oreille distraite, sans rien percevoir d'autre qu'un sage flot postromantique un peu tiède, quand soudain... vers la sixième minute du deuxième mouvement, une splendeur soudaine m'a brusquement fait dresser l'oreille !... Du coup, j'ai remis le mouvement depuis le début et me suis rendu compte qu'il regorge de belles choses (mais je devais avoir été anesthésié par le premier mouvement)... Malheureusement, ces beautés — auxquelles je suis vraiment sensible (notamment toute la fin merveilleusement debussyste !...) — me paraissent globalement noyées dans une abondante sauce assez peu relevée. Par exemple j'aime bien le début du scherzo, mais ça se gâte presque tout de suite ; quant au final, l'introduction lente est charmante (et même très belle entre 1'00 et 1'30 ), mais je me doutais avant même qu'il n'arrive que l'Allegro Energico serait chiant ennuyeux — or, à l'exception d'un thème principal 9e-de-dvořakien (à l'exception duquel je n'entends que peu de ressemblance avec la 9e de Dvořák) très efficace, force me fut de reconnaître l'exactitude de cette intuition... Autrement, j'ai écouté Alven et la Troisième Symphonie, et globalement cela m'ennuie plutôt... Un genre de Sibelius délavé (déjà que Sibelius me passionne assez rarement), avec de temps à autre une touche de modernité qui apporte un relief inattendu et intéressant ("Le Port"), mais survient plutôt comme élément perturbateur de l'ennui qui ne tarde pas à revenir... Il y a aussi de beaux moments à la fin de la "Tempête" de la 3e Symphonie, qui font que j'y reviendrai peut-être ; mais, d'un autre côté, je suis sûr qu'il y a de beaux moments dans toutes les symphonies, et je ne le suis pas (sûr) d'avoir envie de m'enfiler les 9... ... D'autant que ce qui m'a le plus enthousiasmé est, de très loin, l'Adagio de la 1 – assez magique tout de même (je le réécoute à l'instant). |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97914 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Mar 10 Avr 2018 - 1:19 | |
| Le concept, c'est d'écouter toutes les symphonies que nous aimons pour dire que tu es sceptique ? Évidemment qu'Atterberg n'est pas pour toi, il faut aimer les élans postromantiques, ne pas y chercher une subversion du langage (ni même un raffinement excessif). C'est typiquement de la musique à émotions, pour mélomanes ingénus plutôt que pour musiciens studieux. Il en faut aussi, une large part du public prend plus de plaisir à l'Adagio de Barber qu'à Pelléas, et ce n'est pas illégitime. Bon, ça va que je suis le seul à aimer Hamerik, ça m'éviter de te voir l'assassiner (car, là, le langage est vraiment sommaire sans faire la fine bouche). |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7936 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Mar 10 Avr 2018 - 1:21 | |
| Mais j'adore l'adagio de la Première d'Atterberg (que je me suis d'ores et déjà approprié ). (Et je ne connais pas Hamerik, mais j'aime beaucoup l'Adagio de Barber – moins que Pelléas, mais il y a moins de matière...) Edit : il n'y a même pas de sujet Hamerik dans ce forum... D'autre part j'ai dit beaucoup de bien de la 2e de Nielsen et des deux dernières de van Gilse (si on sait lire entre les lignes, non mais sans blague). |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 23 Sep 2018 - 0:43 | |
| Toujours dans ma série «œuvres symphoniques dont je gardais un souvenir positif mais vague»: • Älven - från fjällen till havet, Poème symphonique op. 33Ari Rasilainen / NDR Radiophilharmonie Hanovre, I.2003 CPOLes éloges répétés de David m’ont poussé à le réécouter, pour voir si ça pourrait entrer dans ma shortlist. Pas sûr, en fait: c’est chouette, mais un peu moins bien que dans mon souvenir. Disons que si ce n’est pas décousu (la grande poussée qui porte l’ensemble est belle et ample), mais quand même assez inégal (en particulier des figuralismes assez dispensables: les fanfares...) Ça fait quand même pas mal penser au Strauss d’ Alpensinfonie - sans le côté tape-l’œil de l’orchestration, c’est vrai, mais sans les originalités harmoniques non plus. Et puis c’est quand même un peu gentil. Je me souviens avoir vraiment beaucoup aimé un ou deux trucs d’Atterberg, mais du coup ça doit plutôt être des symphonie - mais lesquelles? Si quelqu’un (David? ) a une idée de celles qui auraient pu m’enthousiasmer, je serais preneur (je n’ai pas trop le temps de réécouter les neuf - c’est qu’en plus de travailler, j’ai du Hausegger et du Louis Couperin qui m’attendent, moi...) |
| | | greg skywalker Mélomaniaque
Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 23 Sep 2018 - 9:34 | |
| J'aime la 3ème , très romantique avec une magnifique tempête orchestrale , et le concerto pour piano ( le second mouvement est hollywoodien , j'adore ) . |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97914 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 23 Sep 2018 - 11:58 | |
| - Benedictus a écrit:
- Je me souviens avoir vraiment beaucoup aimé un ou deux trucs d’Atterberg, mais du coup ça doit plutôt être des symphonie - mais lesquelles? Si quelqu’un (David? ) a une idée de celles qui auraient pu m’enthousiasmer, je serais preneur (je n’ai pas trop le temps de réécouter les neuf - c’est qu’en plus de travailler, j’ai du Hausegger et du Louis Couperin qui m’attendent, moi...)
Je ne vois pas trop. Peut-être plutôt des lieder orchestraux, non ? Parce que les Symphonies, les 1 & 2 sont formidables, mais c'est du Dvořák tchaïkovskisé, et très lumineux, je ne crois pas que ce soit trop pour toi. Älven, l'Alpensinfonie avec un discours, en effet, me paraît ce qui est le pus susceptible de te satisfaire : au fil que tu montes dans les numéros des symphonies, ça devient assez néo, comme chez Martinů… Peut-être y a-t-il un néo-méchant que tu aurais aimé, mais je ne vois pas spontanément laquelle. Il n'y a pas l'équivalent des 4 & 6 de RVW dans son catalogue. |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Dim 23 Sep 2018 - 21:30 | |
| • Symphonies nº3 en ré majeur, op. 10 «Västkustbilder» et nº6 en ut majeur, op. 31Ari Rasilainen / Radio-Philharmonie Hannover des NDR Hanovre, II.1999 CPOÇa m’a paru mieux qu’en disait David (et que le souvenir que j’en avais gardé) mais, effectivement pas du premier-choix-pour-moi: c’est du beau postromantisme très bien fait, avec une belle maîtrise de l’orchestration et du discours, mais le langage harmonique et la forme sont vraiment très traditionnels. (En ce sens, je ne dirais pas que c’est «néo», comme on pourrait le dire du Langgaard de la fin ou de Martinů: ni «retour à...», ni recherche particulière de simplicité.) La 3 est chouette, cela dit, avec quelque chose de très démonstratif dans le II (la Tempête, con fuoco, très réussie, comme le soulignait greg skywalker, avec un petit côté musique de film) et dans la seconde partie du III ( Molto vivace): comme Älven, ça évite le kitsch de justesse, grâce à une orchestration opulente mais maîtrisée et à un sens assez sûr du discours (ça a de l’élan et ça se tient); les passages lents, pas très prégnants, ont de belles couleur. La 6 est plus tenue, plus formelle, avec une certaine éloquence, des couleurs plus sombres, c’est animé et harmoniquement un peu moins lisse que la 3 - mais c’est tout de même loin d’être audacieux, surtout pour 1927/28! Ça s’écoute avec plaisir, parce que le métier est vraiment très sûr, mais je ne suis pas sûr de beaucoup y revenir. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97914 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Sam 29 Sep 2018 - 21:20 | |
| J'ai tout réécouté jusqu'à la 7 incluse, cette semaine : la 3 (avec son enthousiasme pétaradant) et la 6 (la plus complexe de toutes) sont incontestablement les mieux calibrées pour te plaire (il existe aussi des versions par Westerberg, plus rugueuses et fines que les excellentes Rasilainen), je ne crois pas qu'il faille beaucoup insister. (Je me demande d'ailleurs si ce n'était pas la 6 que tu avais bien aimé.)
La 5 funèbre, potentiellement, mais ça ne va pas explorer des contrées trop personnelles non plus.
Moi en revanche, j'ai vraiment réévalué le corpus, trouvé la 1 et surtout la 2 un peu formelles et tradis, et assez intéressé par les options des 3,4,5 et surtout 6, donc un déplacement de mon centre de gravité vers du (très raisonnablement) plus vénéneux, ou sans doute vers quelque chose d'un peu plus inédit.
Tout cela pour dire qu'après vérification, il n'est pas indispensable que tu insistes. Je vais me faire une 4 d'Alfvén, tiens. |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7936 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Ven 29 Nov 2019 - 1:20 | |
| J'écoute (donc) la 6. Je ne saurais dire si c'est plus complexe que la 1 (que j'ai écoutée - je crois - il y a un petit moment, et qui dans mon souvenir m'avait intéressé), mais en tout cas ça me plaît assez : très carré (presque le même rythme à quatre temps modérément rapide du début à la fin du premier mouvement, lisibilité maximale du discours, grande évidence mélodique) mais avec une énergie et un langage harmonique original qui maintiennent mon attention en éveil. Le (relativement) long Adagio se déploie d'abord sur une longue pédale de mi (déploration murmurante et angoissée assez magnétique dans une couleur dorienne, puis transition aux bois menant en mi majeur), module en si mineur dans une exaltation croissante, puis en do# mineur, de nouveau en si (mineur/majeur), encore do# puis encore si (mineur) , puis retour exalté en mi mineur , le tout dans un étrange mélange de rigidité harmonique (à la limite de la sclérose) et d'une originalité difficile à décrire à première écoute... Le Vivace final poursuit (heureusement) dans la même veine, si ce n'est que les rapports sont inversés - comme dans le premier mouvement : caractère très (néo-)classique du discours mais langage assez singulier et déroutant (quoiqu'il m'évoque souvent Nielsen). À l'image de mes commentaires de chaque mouvement, je peine à caractériser cette œuvre et l'impression qu'elle produit sur moi : à vrai dire, davantage que d'un langage "attardé" ou "gentil", cette musique me donne l'impression d'une sorte de manque diffus, avec (pour l'auditeur) la frustration qui l'accompagne : manque de spontanéité, d'audace, peut-être (parfois) d'inspiration... Bref, l'impression que ça pourrait casser la baraque, mais que quelque chose bloque toujours... |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7936 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Mer 30 Déc 2020 - 22:42 | |
| L'Adagio de la Première Symphonie est vraiment magnifique d'un bout à l'autre – et pas seulement la grandiose sixième minute (j'entends bien entre 5' et 6', chez Rasilainen) qui m'avait sorti de ma torpeur lors de ma première écoute...
Du coup, étendant la démarche à l'ensemble de l'œuvre, je réécoute le premier mouvement – et y trouve un plaisir certain (à défaut de révélations transcendantes)... Il me semble que c'est le genre de musique qui, sous des mines modestes, cache des splendeurs ne se révélant qu'à force de patience — le problème étant que peu de mélomanes "normaux" ont la patience d'écouter plus d'une fois les neuf symphonies de Kurt Atterberg (et personnellement je n'en ai écouté que trois en entier pour le moment)...
Mais compte tenu de l'inspiration de l'Adagio qui me semble bien plus soutenue (une merveille, décidément), j'envisage d'écouter séparément les mouvements lents de toutes les symphonies – puis intégralement celles dont les mouvements lents m'auront le plus emballé (méthode incertaine qui ne fonctionnerait absolument pas pour mes symphonistes chouchous, mais l'écoute intégrale des 9 symphonies d'Atterberg me paraît pour le moment insurmontable)...
Edit : le troisième et dernier mouvement me semble très sympathiquement bigarré (et assez cinématographique) – avec ses brusques modulations au demi-ton ou à la tierce, son orchestration pleine de trouvailles discrètes – le tout maintenant l'attention agréablement en éveil... Une très belle œuvre que cette Première, tout compte fait !
Il me semble décidément que ce corpus mérite d'être exploré (et que mes propres goûts ont pas mal évolué depuis un an ou deux)... |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7936 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Jeu 31 Déc 2020 - 0:17 | |
| J'enchaîne d'ailleurs sur la Deuxième (serais-je parti pour me taper l'intégrale ?), dont le premier me semble - là encore - d'une grande densité sous ses airs inoffensifs ; la relative frustration qui est la mienne provient du langage très majoritairement XIXe : j'entends ici un mélange de postromantisme français – d'Indy, Chausson, Dukas – et de musique de films quasi john-wiliamsienne, mon (petit) souci étant que le premier semble très anachronique face à la seconde — quoique la fusion entre les deux se fasse harmonieusement et sans heurts...
Le deuxième mouvement (qui apparemment mixe mouvement lent et scherzo) me séduit également beaucoup – mais, précisément, cette séduction soft et uniforme finit par me questionner, tant elle finit par ressembler à un avatar sympathique de l'ennui (un des symptômes étant l'envie incessante, presque compulsive, de revenir en arrière pour vérifier que ce que je viens d'entendre était aussi bien qu'il m'a semblé). Par ailleurs, j'entends beaucoup de quasi-citations (dont une de la cérémonie du I de Parsifal qui m'a sauté aux oreilles), sans pouvoir les identifier la plupart du temps... La structure globale de ce (double) mouvement me paraît en tout cas complexe et intéressante – mais sa conclusion (grandiose) pour le moins inattendue et étrange...
Le final ressemble cette fois à un Brahms wagnéro-péplumesque : invoquer Dvořák - ou tout ce qu'on voudra, sauf peut-être Myaskovsky (un thème récurrent, avec sa quarte descendante obsessionnelle, possède une couleur nettement russe) - ne rendrait pas compte du langage très bigarré utilisé dans ce mouvement.
J'en profite pour relever la présence assez discrète du piano dans l'orchestre (comme dans la Quatrième d'Alfvén, mais pas dans la Première d'Atterberg si je le souviens bien...). |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14625 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) Mar 11 Jan 2022 - 11:25 | |
| [Playlist]Symphonie n°9 "Sinfonia Visionaria"Gabriel Suovanen (Baryton) - Satu Vihavainen (Mezzo-Soprano) - NDR Radiophilarmonie Ari RasilainenDepuis le temps que je ne l'avais pas écoutée! Elle me plait bien cette symphonie. |
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| Sujet: Re: Kurt Atterberg (1887-1974) | |
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| | | | Kurt Atterberg (1887-1974) | |
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