Avant scène opéra

aurele a écrit:

J'ai reçu le numéro consacré à Salomé. De ce que j'ai déjà lu, il est très bien fait. Il y a effectivement une photo à poil de Naglestad.

(C'est vrai que Naglestad ... il y a de quoi réveiller les morts )

Il est très bien fait pour le contenu écrit. Les photos sont des bonus.

aurele a écrit:

J'ai reçu le numéro consacré à Salomé. De ce que j'ai déjà lu, il est très bien fait. Il y a effectivement une photo à poil de Naglestad.

Voilà, grâce à moi tu as pu investir en sachant que tu ne perdais pas ton argent.

L'oeuvre est tellement riche sur le plan orchestral en particulier qu'il me semble fondamental d'avoir le guide d'écoute en particulier.

Et puis surtout, y a une photo à poil de Naglestad.

Les guides d'écoute dans l'ASO sont vraiment très utiles je trouve pour bien appréhender les oeuvres. C'est fait pour être à la portée de tous.

En effet, c'est l'avantage principal de la revue à mon sens (bien plus eclairant que la chronique discographique).

Oui, évidemment que c'est l'intérêt irremplaçable de la revue.

J'avoue que j'ai toujours trouvé ces commentaires tellement accessibles que j'ai souvent l'impression de disposer d'informations que je trouve seul à l'écoute si je n'ai pas de guide.

Mais il est vrai que ça dépend des volumes : ceux sur les oeuvres simples d'accès, ou par exemple celui sur la Femme sans ombre, ça n'apporte pas énormément, à part quand même sur le contexte littéraire ; celui sur Arabella est très bien fait par exemple, très factuel sur l'origine (traditionnelle, pseudo-traditionnelle ou straussienne) des thématiques musicales.

Je pense en revanche que cela doit être très utile pour les oeuvres de Berg. J'ai déjà entendu Wozzeck en entier mais seulement avec le livret traduit en français (à l'époque l'analyse musicale sur le forum était à peine esquissée) et un petit peu Lulu (très peu en vérité et sans livret). Pour Lulu, il va me falloir le numéro de l'ASO pour appréhender l'oeuvre qui me semble encore plus difficile d'accès que Wozzeck.

Dans l'ASO de Salomé, dans la rubrique "l'oeuvre à l'affiche", cela ne commence qu'en 1984. Pour savoir ce qu'il y a eu avant, il faut télécharger le fichier PDF mais c'est évidemment payant. C'est vraiment encore une fois pour se faire plus de fric. C'est honteux.

aurele a écrit:

Dans l'ASO de Salomé, dans la rubrique "l'oeuvre à l'affiche", cela ne commence qu'en 1984. Pour savoir ce qu'il y a eu avant, il faut télécharger le fichier PDF mais c'est évidemment payant. C'est vraiment encore une fois pour se faire plus de fric. C'est honteux.

Tu sais je ne pense pas qu'on puisse qualifier une revue comme l'ASO de pompe à fric, non plus hein ...

Bon Alceste est sorti le mois dernier mais il parait qu'ils ont remplacé la photo sublime de Lubin par je ne sais quelle chanteuse ...

Cette revue est précieuse pas seulement quand on n' a pas une grande connaissance de l'opéra. On ne regrette jamais l'achat. La discographie est utile de meme que la liste des représentations de l'oeuvre avec les interprètes, vrai instrument de travail, par ailleurs. J' ai plusieurs numéros sur Mozart et vais en médiathèque parfois consulter la collection pour Verdi, Bellini, Rossini ou Donizetti.

je trouve que le niveau des l'ASO a bien décliné ces derniers temps, et l'apauvrissement du contenu est certainement lié aux difficultés que connaissent de manière générale les éditions musicales depuis plusieurs années (j'ai la nette impression que les mélomanes lisent peu et que, en même temps, les intellectuels s'intéressent peu à la musique). Mais je ne crois pas qu'ils cherchent à faire du fric, à mon avis, ils cherchent surtout à survivre, ce qui n'est pas évident dans le contexte actuel.

Ciro a écrit:

je trouve que le niveau des l'ASO a bien décliné ces derniers temps, et l'apauvrissement du contenu est certainement lié aux difficultés que connaissent de manière générale les éditions musicales depuis plusieurs années (j'ai la nette impression que les mélomanes lisent peu et que, en même temps, les intellectuels s'intéressent peu à la musique). Mais je ne crois pas qu'ils cherchent à faire du fric, à mon avis, ils cherchent surtout à survivre, ce qui n'est pas évident dans le contexte actuel.

De source sûre, travailler pour l'Avant Scène Opéra, ça ne paye pas.

une chose est sûre: si on veut se faire du fric, il vaut mieux pondre un torchon sur jérôme kerviel qu'un livre sérieux et documenté sur l'opéra!

J'espère qu'ils ne sont pas en difficulté, parce que j'ai du mal à imaginer le paysage musical sans eux...

A chaque fois que je vais à l'opéra, je vois tout le monde prendre un programme, alors que je suis le seul à acheter l'ASO quand je ne le possède pas...

Est-ce que tu te rends seulement compte de ton degré de snobitude??

Xavier a écrit:

Est-ce que tu te rends seulement compte de ton degré de snobitude??

Sauf que là tu te ségolènise ... je te le dit en toute franchitude

Y a quoi d'ailleurs dans les nouveaux programmes de l'ONP ?

Xavier a écrit:

Est-ce que tu te rends seulement compte de ton degré de snobitude??

Et il l'assume très bien. Bravo Guillaume !

On peut aussi très bien vivre sans ASO ni programme...

et on peut bien vivre sans livres! et sans musique!!

Tu fais comment sans livret, Polyeucte ?

Et je ne vois pas en quoi ne pas se satisfaire de la médiocrité d'un simple programme et acheter un bel ASO est une marque de snobisme.

Bien envoyé !

ASO ça montre seulement l'envie d'aller plus loin dans la compréhension de l'oeuvre ... pas du snobisme !!!

A vrai dire, les vrais snobs sont ceux qui n'achètent pas le programme et qui discutent avec leurs amis du 16e arrondissement sur leur business avant, pendant et après la représentation.

Guillaume a écrit:

Tu fais comment sans livret, Polyeucte ?

Je ne sais pas, peut-être qu'il lit les surtitres ?

Guillaume a écrit:

A vrai dire, les vrais snobs sont ceux qui n'achètent pas le programme et qui discutent avec leurs amis du 16e arrondissement sur leur business avant, pendant et après la représentation.

Voilà comment on se fait betement radier de l'UMP

WoO a écrit:

Guillaume a écrit:

Tu fais comment sans livret, Polyeucte ?

Je ne sais pas, peut-être qu'il lit les surtitres ?

Gagné!

Et pour les ASO, je ne fais que les feuilleter en médiathèque dans la partie Discographie.

Et je préfère largement acheter une autre version d'une oeuvre qu'un ASO. On peut aussi trouver livret et texte d'analyse dans un coffret... oui oui, ça existe, il n'y a pas que l'ASO dans la vie...

Polyeucte a écrit:

WoO a écrit:

Guillaume a écrit:

Tu fais comment sans livret, Polyeucte ?

Je ne sais pas, peut-être qu'il lit les surtitres ?

Gagné!

Et pour les ASO, je ne fais que les feuilleter en médiathèque dans la partie Discographie.

Et je préfère largement acheter une autre version d'une oeuvre qu'un ASO. On peut aussi trouver livret et texte d'analyse dans un coffret... oui oui, ça existe, il n'y a pas que l'ASO dans la vie...

En même temps tout dépend de l'approche qu'on a de la musique en fait. L'ASO ça reste un super moyen d'ouvrir son horizon, en passant par les articles annexes, souvent passionnants.

Et puis un ASO c'est bien plus pratique qu'un simple livret... rien que le format déja...sans parler de l'analyse...

Dans l'ASO sur Don Carlos, il y a par exemple le détail de toutes les versions et toutes les parties alternatives...

Guillaume a écrit:

Et puis un ASO c'est bien plus pratique qu'un simple livret... rien que le format déja...sans parler de l'analyse...

Dans l'ASO sur Don Carlos, il y a par exemple le détail de toutes les versions et toutes les parties alternatives...

On peut aussi trouver cela dans le Kaminski il me semble...

Et pour le format, faut m'expliquer en quoi c'est plus pratique dans l'ASO que sur un livret...

Ben c'est simplement une présentation beaucoup plus aérée, ce qui facilite la lecture.

Et réduit le nombre de pages à tourner !

Grégoire de Tours a écrit:

Et réduit le nombre de pages à tourner !

Fainéant va!!

Oui, l'analyse se lit aisément un même temps que le livret, c'est beaucoup plus didactique qu'un livret d'opéra. Même si l'analyse n'est pas toujours d'une précision énorme, les ASO valent un peu plus que seulement pour le texte et la partie discographique (qui est finalement le moins intéressant).

Et il y a des opéras pour lesquels l'ASO est le seul livret traduit existant.(Intermezzo, la Femme silencieuse...)

Wolferl a écrit:

Oui, l'analyse se lit aisément un même temps que le livret, c'est beaucoup plus didactique qu'un livret d'opéra. Même si l'analyse n'est pas toujours d'une précision énorme, les ASO valent un peu plus que seulement pour le texte et la partie discographique (qui est finalement le moins intéressant).

Aujourd'hui c'est vrai que bon ... autrefois c'était souvent extraordinaire (Tonton Tubeuf et les Strauss ! )

La critique discographique est souvent un vrai régal. Ainsi Jean Cabourg dit de la version Mutti 1995 de Don Giovanni: " Un baryton (DG) inexistant ... Samuel Ramey (leporello) , long comme un jour sans pain ... monocolor et plat ... plat et demi, le ténor ... une vocalise scabreuse ( Studer) ... un commandeur ronchon. Délicieux et subjectif souvent, mais donne à réfléchir.

Alain92 a écrit:

La critique discographique est souvent un vrai régal. Ainsi Jean Cabourg dit de la version Mutti 1995 de Don Giovanni: " Un baryton (DG) inexistant ... Samuel Ramey (leporello) , long comme un jour sans pain ... monocolor et plat ... plat et demi, le ténor ... une vocalise scabreuse ( Studer) ... un commandeur ronchon. Délicieux et subjectif souvent, mais donne à réfléchir.

C'est très drôle au niveau des formules. Cependant, pour avoir écouté cette version, Monsieur Cabourg dit de grosses bêtises.

Alain92 a écrit:

Délicieux et subjectif

Ou, pour le dire plus clairement : du n'importe quoi. Il balance son avis sans aucune argumentation, quitte à dire des choses fausses : Shimel n'est certes pas le plus célèbre des chanteurs d'opéra, mais il a tellement peu de charisme qu'un cinéaste lui a donné un premier rôle ! ...
Alors, qu'il n'aime pas, c'est son droit bien évidemment, mais lancer des généralités sans intérêt, ce n'est pas moi qui les lirai en tout cas.

D'une manière générale, les critiques papier sont purement inutiles, pour ne pas dire nuisibles.

DavidLeMarrec a écrit:

Alain92 a écrit:

Délicieux et subjectif

Ou, pour le dire plus clairement : du n'importe quoi. Il balance son avis sans aucune argumentation, quitte à dire des choses fausses : Shimel n'est certes pas le plus célèbre des chanteurs d'opéra, mais il a tellement peu de charisme qu'un cinéaste lui a donné un premier rôle ! ...
Alors, qu'il n'aime pas, c'est son droit bien évidemment, mais lancer des généralités sans intérêt, ce n'est pas moi qui les lirai en tout cas.

D'une manière générale, les critiques papier sont purement inutiles, pour ne pas dire nuisibles.

Brrrrrrrr ... tu n'y vas pas de main morte

DavidLeMarrec a écrit:

D'une manière générale, les critiques papier sont purement inutiles, pour ne pas dire nuisibles.

+1

Désolé, mais c'est par les discographies commentées par jean Cabourg et Piotr Kamenski dans l' ASO que j'ai appris l'existence et la qualité des anciennes versions de Don Giovanni par Fritz Busch et Bruno Walter. L' avant-scène les vantait tous les deux. On ne les présentait jamais.
Surpris, j'ai acquis les CD. Un enchantement!. Piqué par la découverte, j'ai acquis ou emprunté une quinzaine de versions. Résultat: toujours Busch en tête.
D'autres expériences m'ont montré que la critique est toujours utile si on la met à sa place, mais elle est parfois prise en défaut.
Je ne parle pas de la critique de presse très systématique, qui vise à mettre en avant le critique.
L'avant-scène m'a toujours apporté un 1er éclairage de démarrage utile. J'ai un autre repère, piotr Kaminski dans son mille et un opéras.

Oui, bien sûr, c'est un point d'appui pour attirer l'oeil sur quelque chose, mais le contenu en lui-même est le plus souvent sans intérêt.

Mais si tu les lis comme un catalogue... jadis le guide Diapason, aujourd'hui la Toile permettent de trouver plus amplement et plus précisément...

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, bien sûr, c'est un point d'appui pour attirer l'oeil sur quelque chose, mais le contenu en lui-même est le plus souvent sans intérêt.
Mais si tu les lis comme un catalogue... jadis le guide Diapason, aujourd'hui la Toile permettent de trouver plus amplement et plus précisément...

Oh non quand même. C'est une question de nombres de colonnes et aujourd'hui je veux bien dire que le nombre important de versions réduit d'autant la place pour en parler. Et que du coup les jugements en deviennent d'autant plus lapidaire, comptant d'ailleurs souvent sur la culture du lecteur.
Mais les anciens vraiment je les trouvais passionnants et argumentés. Ok pas à coups de "mi grave sonnant" (et encore Cabourg était assez fort à ce petit exercice) mais avec une autre sensibilité.

Et puis si ce genre de critique papier n'existait pas tu n'aurais jamais eu à tenir le discours paradoxal qui t'a rendu célèbre ... alors rien que pour ça !

Alain92 a écrit:

J'ai un autre repère, piotr Kaminski dans son mille et un opéras.

Pour l'avoir rapidement feuilleté, ce gros pavé donne plein d'idées et l'envie d'écouter une foule de choses. Beaucoup plus intéressant que le Kobbé je trouve. Les conseils discographiques de l'ASO ou des guides Fayart (du type "Opéras de Mozart" ou Wagner) ne servent à rien : une suite de jugements lapidaires écrits dans un style pédant.

http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=1885&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=55

Il s'agit d'une critique de la nouvelle édition consacrée à Dialogue des Carmélites. Le 24 août paraît une nouvelle éidtion consacrée au Vaisseau fantôme.
Les prochains numéros concerneront Mathis le peintre (parution en septembre), Jules César (parution en novembre) et Francesca da Rimini (parution en janvier). Jules César sera une nouvelle édition. La première datait de 1992. La version Jacobs venait à peine de paraître. Il y aura donc une critique de la version Minkowski. J'essaierai de lire vite fait la partie critique discographique pour voir si cela recoupe ma propre opnion. Pour les deux autres opéras, ce seront des inédits.

Les deux numéros consacrés à La Khovantchina sont très certainement une somme remarquable. Le numéro date de 1983, ce qui fait qu'il n'y aura pas une discographie mise à jour avec les dernières versions. Cependant, cela doit être vachement utile rien que pour suivre le livret et le guide d'écoute.

Le numéro consacré à Capriccio date de 1993. Il n'y a donc pas évidemment de mise à jour discographie voire vidéographique, ce qui n'est pas non plus un drame. Comment est-il? Je sais qu'il me suffirait d'acheter la version Sawallisch dans la collection "Great Recordings of the Century" pour avoir le livret en français mais même s'il y a beaucoup d'artistes que j'apprécie dans cette version, j'ai un blocage à cause de Schwarzkopf.

Je ne te recommande pas ce disque de toute façon, qui est l'un des très très rares ratages de Sawallisch (je crois que j'ai rencontré à ce jour deux disques de lui qui ne soient pas excellents...). C'est extrêmement figé et artificiel, un peu comme si le studio venait d'être inventé la veille.

En revanche, tu vas avoir des difficultés pour trouver un livret francophone dans d'autres éditions.