Vos opéras préférés

vartan a écrit:

Dans l'ordre:

Pelleas et Mélisande
Elektra
Le Nozze di Figaro
Cosi fan tutte
L'incoronazione di Poppa (Cl. Monteverdi)
Don Giovanni
Wozzeck
Der Rosenkavalier
Médée (Charpentier)

Je ne connais pas vraiment Wagner, n'aime pas Verdi, Déteste Rossini.

Qu'est-ce que tu détestes chez Rossini? hum? Parce qu'aimer la 'trilogie' Da Ponte et ne pas aimer Rossini, j'trouve ça étrange. Au fond, qu'est-ce qui diffère de Mozart dans les opéras de Rossini? un peu plus d'ensemble, orchestre peut-être un peu plus bruyant... finallement c'est un peu la suite logique, non?

Ce qui diffère c'est que ce n'est pas du tout le même style tout simplement...
Moi aussi j'aime les opéras de Mozart et pas Rossini.

Boris Goudounov vient d'entrer dans mon top 20

Xavier a écrit:

Ce qui diffère c'est que ce n'est pas du tout le même style tout simplement... Moi aussi j'aime les opéras de Mozart et pas Rossini.

D'accord, c'est pas le même style, mais bon, Rossini est plus proche de Mozart que de Wagner par exemple. Et d'après vos témoignages je constate qu'il est possible d'aimer Mozart et pas Rossini, cependant je serais curieux d'en connaître les raisons, si quelqu'un avait la patience de m'expliquer ce qui ne lui plait pas chez Rossini par rapport à Mozart, ce serait chic de sa part

C'est peut-être la "suite logique", mais en nettement moins bien.
Je ne trouve pas chez Rossini la grâce mozartienne, ni la profondeur mozartienne, bref je ne trouve pas Mozart chez Rossini, je trouve Rossini...
Et Rossini je n'aime pas.

Xavier a écrit:

C'est peut-être la "suite logique", mais en nettement moins bien.
Je ne trouve pas chez Rossini la grâce mozartienne,

tu vois, moi je trouve qu'il y a de la grâce chez Rossini également mais il n'a pas la préciosité mozartienne.

Xavier a écrit:

ni la profondeur mozartienne,

oui, on m'en a déjà parlé, je la cherche toujours, elle est bien profondément cachée

Xavier a écrit:

bref je ne trouve pas Mozart chez Rossini,

Si tu ne trouves pas de Mozart dans Il turco in Italia par exemple, je ne peux rien faire pour toi mais je te suggère de réécouter cet opéra, c'est musicalement très influencé par Cosi

Geronimo a écrit:

tu vois, moi je trouve qu'il y a de la grâce chez Rossini également mais il n'a pas la préciosité mozartienne.

Les interprètes qui ne comprennent pas vraiment Mozart (je ne prétends pas le comprendre totalement non plus) le rende parfois "précieux"...Mozart est le contraire, sa musique est pour moi une des plus sincère de toutes...peut être confonds-tu préciosité et raffinement?

Geronimo a écrit:

oui, on m'en a déjà parlé, je la cherche toujours, elle est bien profondément cachée

J'ai dit la même chose de Bach sur un forum, des gens l'ont trés mal pris...chacun conçoit la musique de manière différente, par exemple j'ai trouvé la musique du "Barbier" assez superficielle justement, mais je n'ai écouté qu'une fois cette oeuvre et peut-être n'est-ce pas sa meilleure partition...

Lysandre a écrit:

Mozart est le contraire, sa musique est pour moi une des plus sincère de toutes...

Ha mais je n'ai jamais dit le contraire

Lysandre a écrit:

peut être confonds-tu préciosité et raffinement?

préciosité ou raffinement, ça dépend d'une oeuvre à l'autre avec Mozart, et ça dépend aussi des interprètes comme tu dis

Lysandre a écrit:

Geronimo a écrit:

oui, on m'en a déjà parlé, je la cherche toujours, elle est bien profondément cachée

J'ai dit la même chose de Bach sur un forum, des gens l'ont trés mal pris...chacun conçoit la musique de manière différente, par exemple j'ai trouvé la musique du "Barbier" assez superficielle justement, mais je n'ai écouté qu'une fois cette oeuvre et peut-être n'est-ce pas sa meilleure partition...

Mais pourquoi une musique devrait-elle être 'profonde' pour être belle? Quand j'entend qu'on parle de musique profonde ou de musique qui fait réfléchir un peu comme si c'était un gage de qualité ou une condition pour qu'une musique soit considérée comme de la grande musique, ça me fait sourire : la musique légère et, puisqu'on parle d'opéra, l'opéra léger me procure souvent autant de bonheur que les opéras qui traitent de sujets plus sérieux.
Pour ce qui est du Barbier, la première fois que j'l'ai écouté, j'ai pas aimé non plus, je pensais comme toi que c'était superficiel, ça avait l'air d'être toujours la même chose. Puis en le réécoutant j'ai compris que c'était un chef-d'oeuvre. Il y a dans cet opéra une richesse mélodique semblable à Don Giovanni. Et Don Giovanni n'est pas plus profond, le sujet a l'air plus sérieux mais l'histoire est traitée de manière superficielle, rien à voir avec le Don Juan de Molière, enfin je trouve.

Rossini c'est de la musique très ingénieuse, très raffinée, et très riche mélodiquement. Les ensembles vocaux sont de véritables petits mécanismes d'holorgerie, des petits chefs d'oeuvre de précision et de coordination(*). Musique pas spécialement facile à aborder car elle se présente sous un faux aspect de musique légère et superficielle avec des démonstrations gratuites de virtuosité et des clichés à n'en plus finir... de nature à rebuter à tous les coups les réfractaires à la musique latine ou tous ceux qui s'appuyant sur la distinction musique légère/musique profonde cherchent une sorte de cérébralité dans la musique. Quand on aborde un opéra de Rossini il faut d'abord surmonter un éventuel sentiment premier d'agacement par une écoute soigneuse et surtout sans a priori, et surtout pas au travers de l'opposition Rossini/Mozart qui est censée jouer bien sûr en faveur du second.

Plutôt que le Barbier trop rabaché, je recommande à tous "la cenerentola" avec Bartoli en DVD qui est une réussite totale à la fois sur le plan musical et scénique (quel humour! quelle musique!). C'est la meilleure approche possible pour Rossini à mon avis.

(*) illustration: "la cenerentola" avec Bartoli: Acte 2 Scène 2 (plage 21) 'Questo è un modo aviluppato'. FABULEUX! qui d'autre que Rossini est capable de faire une chose pareille?

sofro a écrit:

Les ensembles vocaux sont de véritables petits mécanismes d'holorgerie, des petits chefs d'oeuvre de précision et de coordination(*).


Musique malgré tout parfois trop attendue dans ses effets même si elle reste congruente à l'action, en phase avec la psychologie de l'action.
Mozart compose avec sans doute une "profondeur" psychologique non voulue, trés liée aux multiples souffrances sentimentales et affectives bien connues, et c'est cela qui nous touche aussi authentiquement dans des airs d'une simplicité bouleversante.

Quand on aborde un opéra de Rossini il faut d'abord surmonter un éventuel sentiment premier d'agacement par une écoute soigneuse et surtout sans a priori, et surtout pas au travers de l'opposition Rossini/Mozart qui est censée jouer bien sûr en faveur du second.

Il est certain que dans le domaine des émotions chacun est "équipé" différemment, reçoit la musique en fonction de sa propre construction psychique, tout avis est légitime et respectable, l'altérité reste le plus important et le plus intéressant des facteurs qui conditionnent les relations humaines.

vive Rossini!

Effectvement les démonstrations gratuites de virtuosité vocale ne m'attirent pas a priori.

Peut-être rééssaierai-je plus tard.

Citation :

Mozart compose avec sans doute une "profondeur" psychologique non voulue

Voilà une chose qu'il ne faut pas s'attendre à trouver dans Rossini, on est bien d'accord!
Quant à la profondeur psychologique de Mozart, dans la Flûte bof bof quand même...

Citation :

des airs d'une simplicité bouleversante

ça non plus ce n'est pas une spécialité rossinienne! raison de plus de ne pas chercher Mozart dans Rossini! Rossini n'est pas du sous-Mozart, c'est un registre d'émotions différent.

Citation :

Effectivement les démonstrations gratuites de virtuosité vocale ne m'attirent pas a priori

Moi non plus mais Rossini ne se résume pas à des démonstrations gratuites de virtuosité vocale et une utilisation agaçante et répétitive de formules personnelles dont il a tendance à abuser. Il faut dépasser cette apparence un peu énervante, je le reconnais.

Citation :

Il est certain que dans le domaine des émotions chacun est "équipé" différemment, reçoit la musique en fonction de sa propre construction psychique.

Oui mais en même temps on a une responsabilité et une marge de manoeuvre quand même dans la construction de son propre appareil psychique, et on a grand intérêt à le limiter le moins possible afin de s'ouvrir au plus large champ d'émotions possibles!

poet75 a écrit:

Un opéra dont personne ne parle (si j'ai bien regardé vos listes) et que, pour ma part, je trouve tout à fait extraordinaire: OEdipe de Georges Enesco.
Que de scènes inoubliables dans cet opéra: la rencontre entre OEdipe et la sphynge en particulier. L'orchestration est on ne peut plus subtile. C'est vraiment un grand opéra, inoubliable, malheureusement très peu joué en dehors de la Roumanie.

(Pollution sans intérêt)

(Pollution sans intérêt)

L'Oedipe d'Enesco me parait également l'un des opéras les plus ramarquables du XX Siècle et si je ne devais en retenir qu'un seul de ce siècle, ce serait celui-là. Je trouve assez abominable qu'il n'existe aucun dvd de cet opéra alors qu'on nous ressasse toujours les mêmes oeuvres

Ouf1er a écrit:

Ariadne auf Naxos
La Femme sans Ombre
Die Tote Stadt
Ariane et Barbe-Bleue
Les Troyens
Die Meistersinger
Le Ring (par facilité -- 4 pour le prix d'un, hé hé...)
Parsifal
Tannhauser
Capriccio
Le Roi Malgré Lui
Pénélope
Guercoeur
Don Gio
Cosi
La Flute Enchantée
Cenerentola
Turandot
La Gioconda
Platée
Cendrillon (Massenet)
Werther
Esclarmonde
Rusalka
Falstaff

Et Pelléas ??

Et Tristan... Salomé... Elektra...

C'était sans doute pour ne pas faire de doublons avec les autres listes.

Xavier a écrit:

Et Tristan... Salomé... Elektra...

Et Prometeo... le grande macabre... Perela... Licht...

Oui oui...

Comme le dit l'autre, la musique ne s'arrête pas en 1950!

Mais l'opéra prend quand même un sacré coup.
On n'a pas de Strauss et de Wagner après 1950...

Xavier a écrit:

Mais l'opéra prend quand même un sacré coup.
On n'a pas de Strauss et de Wagner après 1950...

On en a déjà parlé... Il n'y a plus de compositeurs qui ne font que de l'opéra ou presque mais ca n'empêche pas qu'il y ait des oeuvres.

Des oeuvres: oui; mais des chefs d'oeuvre...

Et toi tu n'as mis aucun opéra avant 1865...

Xavier a écrit:

Et toi tu n'as mis aucun opéra avant 1865...

Ni toi avant 1765.

Achille a écrit:

Xavier a écrit:

Et toi tu n'as mis aucun opéra avant 1865...

Ni toi avant 1765.

Même 1786, les Noces!

Achille a écrit:

Et Pelléas ??

(Pollution sans intérêt)

Xavier a écrit:

Et Tristan... Salomé... Elektra...

C'était sans doute pour ne pas faire de doublons avec les autres listes.

(Pollution sans intérêt)

Ouf1er a écrit:

Peut-être qu'en "maturissant"....

Oui voilà, c'est le mot que je cherchais!

Ouf1er a écrit:

Je crois que j'aurais aimé l'opéra de Scriabine, s'il en avait écrit un

Lèche-cul!

Ciel je n'ai pas encore répondu à ce topic...

Bon pour commencer : tout Wagner, comme ça c'est fait... (Le Ring: (1 le Crepus, 2: W) Parsifal, Tristan et Lohengrin en premier lieu)

Presque tout R. Strauss:
Elektra, Salomé, Die Frau Ohne Schatten, Ariadne, Capriccio...

Mozart:
Don Giovanni
Cosi
Le Nozze di figaro
...

Verdi:
Don Carlo
Falstaff
Otello
Macbeth

Pelleas et Melisande

Carmen

Wozzeck
Lulu

Cherubini: Medea

Puccini:
Turandot
Tosca

Haendel:
Giulio Cesare

Gluck:
Orfeo

Britten:
Peter Grimes

Donizetti:
Lucia di Lammermoor

...

J'aurais bien aimé un ordre dans tout ça pour voir si les Verdi et Puccini sont devant les Wagner et Strauss...

Xavier a écrit:

Ouf1er a écrit:

Je crois que j'aurais aimé l'opéra de Scriabine, s'il en avait écrit un

Lèche-cul!

N'empêche que je me demande vraiment pourquoi il ne s'y est pas risqué.
Un avis ?

Déjà il n'a rien écrit pour la voix à part le final de la 1ère symphonie (je ne parle pas des choeurs de Prométhée ou de l'Acte préalable), je pense qu'il n'aimait pas l'idée d'être assujetti à un texte, enfin c'est une hypothèse.

Xavier a écrit:

Déjà il n'a rien écrit pour la voix à part le final de la 1ère symphonie (je ne parle pas des choeurs de Prométhée ou de l'Acte préalable), je pense qu'il n'aimait pas l'idée d'être assujetti à un texte, enfin c'est une hypothèse.

Mais doué comme il était, il aurait pu l'écrire lui-même son texte
Et puis dans le poème de l'extase, c'est comme si il était assuujetit à un texte.

Il écrivait des poèmes pour illustrer ses oeuvres, mais c'était loin d'être l'inverse.

Xavier a écrit:

je pense qu'il n'aimait pas l'idée d'être assujetti à un texte, enfin c'est une hypothèse.

De même que Chopin (dont Scriabine est assez proche, surtout dans son oeuvre pour piano) qui n'aimait pas non plus l'idée d'être assujetti à un texte littéraire, et qui n'a jamais voulu écrire d'opéra aux couleurs nationales, malgré toutes les demandes qui lui ont été faites. Les appellations d'oeuvre chez ces deux compositeurs sont d'ailleurs souvent abstraites et n'induisent pas de connotation littéraire (études, mazurkas, sonates, impromptus, polonaises, fantaisie, et même "morceaux" chez Scriabine, difficile de trouver plus neutre!...)
La musique n'illustre pas un thème littéraire, mais par contre, comme chez Liszt, une lecture ou une réflexion philosophique (celles de Scriabine sont particulièrement fumeuses) peuvent être à la base d'une émotion purement musicale, sans pour autant servir un texte particulier, même celui qui a servi de point de départ à l'inspiration.

Pas trop fan d'opéra, j'en aime cependant certains, très particuliers.

- Le Roi Arthus ( CHAUSSON )
- Pelleas et Mélisande ( DEBUSSY )
- Ariane et Barbe Bleue ( DUKAS )
- Parsifal ( WAGNER )
- Tristan et Iseult ( WAGNER )

J'aime bien aussi l'orchestration chez PUCCINI.

poet75 a écrit:

Un opéra dont personne ne parle (si j'ai bien regardé vos listes) et que, pour ma part, je trouve tout à fait extraordinaire: OEdipe de Georges Enesco.
Que de scènes inoubliables dans cet opéra: la rencontre entre OEdipe et la sphynge en particulier. L'orchestration est on ne peut plus subtile. C'est vraiment un grand opéra, inoubliable, malheureusement très peu joué en dehors de la Roumanie.

J'aimerais bien l'écouter, j'aime beaucoup ENESCU.
Ca me rappelle que j'avais bien aimé "De la Maison des Morts" de JANACEK aussi.

Coté Mozart :

Les noces de Figaro
La flute enchantée
Don Giovanni

Coté Wagner:

Tristan et Isolde
Parsifal

Il semble que je ne me suis pas exprimée sur ce thread


Peter Grimes (Britten)
Death in Venice (Britten)
Dialogues des Carmélites (Poulenc)
The Rake's Progress (Stravinsky)
Pelléas et Mélisande (Debussy)
Orfeo ed Euridice (Gluck)
Faust (Gounod)
Le roi de Lahore (Massenet)

et si les semi-opéra s'insèrent aussi dans ce topic, j'ajoute ceux de Purcell

Fuligo a écrit:

et si les semi-opéra s'insèrent aussi dans ce topic, j'ajoute ceux de Purcell

Pourquoi semi?

Xavier a écrit:

Fuligo a écrit:

et si les semi-opéra s'insèrent aussi dans ce topic, j'ajoute ceux de Purcell

Pourquoi semi?

Sans doute qu'il est parfois difficile de faire la différence entre un opéra et un oratorio , du moins à l'époque de Purcell

Euh oui, sans doute. (je connais assez mal tout ça à vrai dire...)

Semi-opéra ou "opera à dialogue": théâtre dont l'une des règles voulait que la musique n'intervenât qu'à l'occasion de scènes particulières (sc d'amour, d'apparitions surnaturelles notamment...)
Rien à voir avec un oratorio qui est une oeuvre qui se joue sans mise en scène: souvt religieuse mais pas seulement.
Caractéristique du 17e GB... Purcell ne composa qu'un seul vrai opéra: Dido & Aeneas.

Voir ici pour ce que l'on entend semi-opera chez Purcell:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Purcell


et qu'il existe néanmoins des oratorios profanes:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Oratorio

sinon tout à fait d'accord

Un indice pour reconnaitre un semi-opéra : si on ne comprend rien à ce qui se passe en lisant le livret, c'en est un
Je n'arrive plus à me rappeler quel semi-opéra de Purcell j'ai écouté en premier, ni qui avait commis le livret du CD, mais il n'y avait que le texte des parties chantées, même pas de résumé de ce qu'il se passait.. Du coup, j'étais très sceptique en ce qui concernait le livret... décousu!

Ah ben ça c'est sûr, si t'as que la moitié de l'opéra tu vas rien comprendre.

ça doit être moins cher la moitié sans doute?

On peut peut-être acheter les deux demi-opéra pour en avoir un entier?

vartan a écrit:

On peut peut-être acheter les deux demi-opéra pour en avoir un entier?

J'adore l'idée! Qui se dévoue pour compiler, disons, King Arthur et The Fairy Queen? Après tout, dans les parties chantées, on retrouve à peu près les mêmes thèmes : la nature, les moissons, l'amour, la succession des saisons c'est quand même pas super profond, mais c'est joli

En fait je n'ai jamais considéré" The fairy queen" comme un opéra mais plutôt comme une suite, une sorte de sabayon musical dans lequel se succèdent des images poétiques associées sur un canevas trés libre où le livret importe peu.

Coté Mozart,

La Flute enchantée
Don Giovanni
Les noces de Figaro

Coté Wagner
Le Ring
Parsifal
Tristan et Isolde

Rien coté Verdi mais je suis loin d'avoir tout écouté, il était prolixe le gus

Coté Puccini
La Bohème
Tosca

Coté Strauss
Salomé
Elektra