Lectures (2)

Chrétien de Troyes: Cligès

Henri de Régnier - La Cité des Eaux.

Ombre d’eau

Cette statue est charmante
De la femme qu’elle fut
Avant que cette eau dormante
Reflétât son marbre nu ;

Mais dans l’eau qui la reflète
Au bassin ovale et clair
Son ombre me semble faite
Du souvenir de sa chair ;

Et la pensée incertaine
Est telle ou telle, suivant
Que la voix de la fontaine
Se mêle à la voix du vent...

Je viens de lire un super bouquin sur Stravinsky : Down a path of wonder de Robert Craft

Chrétien de Troyes: Lancelot ou le Chevalier à la Charrette

Anna Karénine de Tolstoï: un monument d'intelligence et d'empathie! J'ai de véritables réactions d'enthousiasme pendant cette lecture, j'extériorise en tressaillant et en riant!

Quelqu'un a-t-il lu du John Cowper Powys (1872-1963)?

Il est notamment l'auteur d'un vaste roman de 1000 pages intitulé les Enchantements de Glastonbury.

On me dit beaucoup de bien de cet ecrivain aussi j'aimerais bien pouvoir beneficier de votre expertise en la matiere.


Merci.

J'attaque Les Sept Couleurs de Brasillach.
Je l'ai acheté dans une librairie fasciste; je dis ça plus ou moins en plaisantant, il n'y a que des bouquins d'auteurs "indésirables" ou ayant trait au nazisme. Bien en évidence sur le présentoir, "Le nouvel ordre SS" brrr....

Mais sinon le début du Brasillach est plutôt enchanteur...

arnaud bellemontagne a écrit:

Quelqu'un a-t-il lu du John Cowper Powys (1872-1963)?

Il est notamment l'auteur d'un vaste roman de 1000 pages intitulé les Enchantements de Glastonbury.

On me dit beaucoup de bien de cet ecrivain aussi j'aimerais bien pouvoir beneficier de votre expertise en la matiere.


Merci.

Me laissez pas tomber les mecs.

Euh, j'aimerais bien ne pas te laisser tomber mais je ne connais Powys que de nom et encore, très vaguement. J'ai lu quelques trucs sur le livre dont tu parles, ça a l'air sympa dans le genre réinterprétation mystique début du 20ème siècle des légendes arthuriennes. Ca peut être intéressant mais mon kitschomètre s'est calé sur "prudence" .

Merci Cello.

Chrétien de Troyes: Yvain ou le Chevalier au Lion

Cello a écrit:

Chrétien de Troyes: Yvain ou le Chevalier au Lion

Tu lis ça en version traduite ou originale ?

Tiens, je l'ai mis hier dans le monceau de livres à donner… Si ça intéresse quelqu'un en vieux français…

alexandre. a écrit:

Cello a écrit:

Chrétien de Troyes: Yvain ou le Chevalier au Lion

Tu lis ça en version traduite ou originale ?

Traduite. En version originale, c'est trop fastidieux malheureusement. Je ne lis l'original qu'en anglais .

Castaneda : La voie du guerrier. C'est de la pure métaphysique, en sommes j'adore ce texte initiatique.

Je viens de finir Les Chatiments de Hugo.

Grandiose et epique (même si avec le recul historique on a du mal à visualiser precisement le rôle de tel ou tel protagoniste).

Je subodore à la lecture de ce receuil que totor n'est pas à proprement parler transi d'admiration devant Napoleon III...

En ce moment je lis ça :

arnaud bellemontagne a écrit:

Je viens de finir Les Chatiments de Hugo.

Grandiose et epique (même si avec le recul historique on a du mal à visualiser precisement le rôle de tel ou tel protagoniste).

Je subodore à la lecture de ce receuil que totor n'est pas à proprement parler transi d'admiration devant Napoleon III...

Tu as lu Napoléon le Petit ?

hier Victor Hugo, aujourd'hui Parick Rambaud: les objets respectifs de leurs satires souffriraient-ils en taille de la même disproportion qu'il existe entre ces deux plumes? L'un se faisait dicter des vers par Shakespeare, l'autre tentait maladroitement de pasticher Marguerite Duras. A croire qu'on a que les chroniqueurs qu'on mérite

Ophanin a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je viens de finir Les Chatiments de Hugo.

Grandiose et epique (même si avec le recul historique on a du mal à visualiser precisement le rôle de tel ou tel protagoniste).

Je subodore à la lecture de ce receuil que totor n'est pas à proprement parler transi d'admiration devant Napoleon III...

Tu as lu Napoléon le Petit ?

Je l'ai à la maison mais je ne l'ai pas lu.

sud273 a écrit:

hier Victor Hugo, aujourd'hui Parick Rambaud: les objets respectifs de leurs satires souffriraient-ils en taille de la même disproportion qu'il existe entre ces deux plumes? L'un se faisait dicter des vers par Shakespeare, l'autre tentait maladroitement de pasticher Marguerite Duras. A croire qu'on a que les chroniqueurs qu'on mérite

arnaud bellemontagne a écrit:

Quelqu'un a-t-il lu du John Cowper Powys (1872-1963)?

Il est notamment l'auteur d'un vaste roman de 1000 pages intitulé les Enchantements de Glastonbury.

On me dit beaucoup de bien de cet ecrivain aussi j'aimerais bien pouvoir beneficier de votre expertise en la matiere.


Merci.

C'est un écrivain que j'apprécie.
De lui j'ai lu "Owen Glendower", roman "historique" en 2 tomes (Les tours de Mathrafal & Les forêts de Tywyn) qui se déroule pendant la guerre de cent ans. J'ai beaucoup aimé.
Et plus récemment, "Givre et sang", Histoire d'un homme hanté par l'amour qu'il voue à trois femmes et aussi par l'amour qu'il voue à son jeune frère malade.
Dans ses livres on ressent les liens très forts qu'il a avec la nature.

Je n'ai pas lu Les enchantements de Glastonbury, mais je suis très tenté depuis un certain temps.


"S'il me fallait définir en peu de mots la magie de cet auteur, je dirais
qu'il est possédé par le souffle des dieux. Formule qui ne rend qu'imparfaitement
le double aspect ténébreux et lumineux de son oeuvre"

Henry Miller

Merci Rubato!

Ce commentaire d'Henry Miller(ecrivain que j'adore) donne vraiment envie!
Faut dire qu'il à un goût tres sûr:pour la petite histoire c'est un fanatique du poeme de l'extase de Scriabine...

Au lieu de parler de livres, je vais parler d'une librairie, Livre Sterling, située avenue Franklin Roosevelt - ceux qui lisent Libé ont du voir la double page qui lui était consacrée samedi dernier.

http://www.artistikrezo.com/actualites/livres/portrait-demmanuel-delhomme-librairie-livre-sterling.html

Je connais cette librairie depuis pas mal de temps, notamment parce que j'ai un temps bossé dans ce quartier ; c'est devenu un, de mes fournisseurs : il y a un choix de littérature internationale intéressant - exemple : à l'époque où Camilieri était peu connu, il était un de ses défenseurs.
On pourrait croire que situé en bas de l'avenue Franklin Roosevelt, dans une zone très passante, il cartonne - en fait, pas du tout, il tire la langue : le quartier est presque vide de résidents, et les chalands se partagent entre les salariés des innombrables entreprises tertiaires du quartier et la foule qui fréquente les Champs - pas beaucoup d'acheteurs de livres pointus, et Emmanuel Delhomme, le propriétaire, se demande si il va pouvoir tenir encore longtemps.

Donc voilà, si vous passez par là.....

Montfort

Ah oui je passe souvent devant (j'ai du y entrer une fois, à la recherche d'un Gracq que je n'ai pas trouvé), j'ai toujours cru que c'était pour les touristes vu le positionnement... Du coup je ferais plus attention la prochaine fois. Mais je trouve (je me trompe peut-être) que ce genre de librairie est bien lorsqu'on n'a pas trop d'idées de lecture...

sud273 a écrit:

hier Victor Hugo, aujourd'hui Parick Rambaud: les objets respectifs de leurs satires souffriraient-ils en taille de la même disproportion qu'il existe entre ces deux plumes? L'un se faisait dicter des vers par Shakespeare, l'autre tentait maladroitement de pasticher Marguerite Duras. A croire qu'on a que les chroniqueurs qu'on mérite

Ce qui en soit est déjà une déchéance que ça soit maladroit ou pas

Quand tu écriras comme Duras, on en reparlera Non mais… Il y a quand même quelques livres qui sont restés pas mal !

Mariefran a écrit:

Quand tu écriras comme Duras, on en reparlera Non mais… Il y a quand même quelques livres qui sont restés pas mal !

Comme disait Desproges, elle n'a pas écrit que des conneries ! Elle en a aussi filmées.

vous devriez apprendre à lire, Duras est l'un des plus grands écrivains du 20ème siècle. Au grand dam de Desproges sans doute, elle était aussi beaucoup plus drôle que lui.

sud273 a écrit:

vous devriez apprendre à lire, Duras est l'un des plus grands écrivains du 20ème siècle. Au grand dam de Desproges sans doute, elle était aussi beaucoup plus drôle que lui.

C'est parce qu'elle a le label rouge "un-des-plus-grands-écrivains-du-XXème-siècle" qu'on n'a pas le droit d'émettre la moindre réserve ?

C'est surtout que je doute que tu aies lu grand chose d'elle pour parler ainsi…

Mariefran a écrit:

C'est surtout que je doute que tu aies lu grand chose d'elle pour parler ainsi…

Mais qu'en sais-tu ?
Avoir posé mes yeux sur la prose de Mme Duras ne m'a pas aveuglé, voilà tout.

Ta réponse ne fait que confirmer mes propos…

arnaud bellemontagne a écrit:

Ce commentaire d'Henry Miller(ecrivain que j'adore) donne vraiment envie!
Faut dire qu'il à un goût tres sûr:pour la petite histoire c'est un fanatique du poeme de l'extase de Scriabine...

t'es sûr que c'est pas plutôt un fanatique du poème de l'épectase de Scriabine (de ch'val...) ?

Néthou, également grand amateur d'Henry Miller...
(C'est sûr, c'est pas du Marguerite Duras, pour rester dans le fil des échanges précédents. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde littéraire ...)

Mariefran a écrit:

Ta réponse ne fait que confirmer mes propos…

Ce qui ne changera pas le fait que je l'ai lue (et j'ai même eu des cours de Laure Adler, alors on peut dire que j'ai eu mon comptant).
Je ne suis pas du tout un détracteur de Duras, d'ailleurs, je ne suis simplement pas convaincu qu'il s'agisse d'une des plus grandes plumes du XXième siècle.
Mais quand bien même j'en serais convaincu, la petite phrase de Desproges m'amuserait toujours autant. Je n'en suis pas au point de me sentir agressé à la première boutade.

Ne t'inquiète pas, la boutade de Desproges me fait beaucoup rire moi aussi…

Mariefran a écrit:

Ta réponse ne fait que confirmer mes propos…

Je ne suis pas spécialiste de Duras, loin s'en faut, mais je dois confesser que la lecture d'un Barrage contre le Pacifique (puis de Moderato Cantabile, puis du Ravissement de Lol V. Stein, puis de l'Amant (je suis persévérante)) n'a rien suscité d'autre en moi qu'un royal ennui (et l'impression bassement matérielle d'avoir accordé trop d'espace dans ma bibliothèque aux manifestations de son alcoolo-hystérie).

De cela, tu peux déduire que j'ai des goûts littéraires plus que douteux (j'en conviendrai sans sourciller), mais difficilement que je n'ai pas lu ce que je prétends avoir lu. Non ?

Kiwi a écrit:

puis du Ravissement de Lol V. Stein... n'a rien suscité d'autre en moi qu'un royal ennui (et l'impression bassement matérielle d'avoir accordé trop d'espace dans ma bibliothèque aux manifestations de son alcoolo-hystérie).

c'est étrange pour quelqu'un qui accorde un quelconque crédit à la philosophie... peut-être pas à Lacan donc.
L'alcoolisme là-dedans est une uchronie, ça ne correspond en rien à la période Lol V. Stein.
Quand bien même, le texe d'Hiroshima devrait résonner longtemps après que toutes les fadaises du cinéma aient disparu. C'est d'ailleurs toujours aussi actuel si l'on s'y replonge.

Moi aussi Desproges me fait rire, parfois, quand il oublie que le bénéfice d'un cancer en phase terminale n'autorise pas forcément à rendre sympathiques toutes les beauferies réactionnaires.

Kiwi, je ne peux que te suggérer de lire La Douleur. Peut-être changeras-tu d'avis ?

Mariefran a écrit:

Kiwi, je ne peux que te suggérer de lire La Douleur. Peut-être changeras-tu d'avis ?

En tout cas, c'est avec ce petit livre que j'ai enfin considéré Duras comme une immense écrivain. Un livre magistral là où l'Amant m'avait plongé dans un ennui profond sur fond d'absence de style.

néthou a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ce commentaire d'Henry Miller(ecrivain que j'adore) donne vraiment envie!
Faut dire qu'il à un goût tres sûr:pour la petite histoire c'est un fanatique du poeme de l'extase de Scriabine...

t'es sûr que c'est pas plutôt un fanatique du poème de l'épectase de Scriabine (de ch'val...) ?

En effet, etant conscient du caractère "hautement combustible" du personnage, je ne peux qu'abonder dans ton sens.

Toutefois chez Miller, sexe et elans mystiques sont etroitement liés...c'est d'ailleurs ce que j'adore chez lui.

sud273 a écrit:

Kiwi a écrit:

puis du Ravissement de Lol V. Stein... n'a rien suscité d'autre en moi qu'un royal ennui (et l'impression bassement matérielle d'avoir accordé trop d'espace dans ma bibliothèque aux manifestations de son alcoolo-hystérie).

c'est étrange pour quelqu'un qui accorde un quelconque crédit à la philosophie... peut-être pas à Lacan donc.

La référence à l'alcoolisme était pure provocation. Par contre je ne saisis pas ta remarque sur Lol V. Stein et la philosophie. En quoi lire des ouvrages rébarbativement conceptuels devrait me faire aimer l'histoire d'une jeune fille dont la stabilité mentale se trouve dangereusement menacée parce qu'elle est restée sur le carreau un soir de bal ?

Mariefran a écrit:

Kiwi, je ne peux que te suggérer de lire La Douleur. Peut-être changeras-tu d'avis ?

Avec plaisir, merci du conseil. Le monde réussira à me faire lire l'intégrale de Marguerite Duras avant de pouvoir clamer avec certitude que je n'aime pas son oeuvre.

Lol V Stein est une réflexion sur le solipsisme et l'altérité, en gros le problème de Malebranche et Condillac considéré au travers du langage. Pas conceptuel du tout, d'un réalisme confondant même.
Les trois versions cinématographiques du Vice-Consul (India Song, Son nom de Venise etc) sont plus abstraites mais c'est la même vision du monde qui s'y manifeste. Je trouve que ça dépasse tous les psychanalystes post-freudiens (particulièrement Jung et Janov) et en plus c'est de la littérature, cela masquant peut-être ceci.

sud273 a écrit:

vous devriez apprendre à lire, Duras est l'un des plus grands écrivains du 20ème siècle. Au grand dam de Desproges sans doute, elle était aussi beaucoup plus drôle que lui.

D'une certaine manière c'est vrai. Mais, à la différence de Desproges je pense que c'était tout à fait involontaire.

arnaud bellemontagne a écrit:

Merci Rubato!

Ce commentaire d'Henry Miller(ecrivain que j'adore) donne vraiment envie!
Faut dire qu'il à un goût tres sûr:pour la petite histoire c'est un fanatique du poeme de l'extase de Scriabine...

Merci à tous les deux. Miller me laisse de marbre, mais vous avez éveillé ma curiosité.

sud273 a écrit:

Lol V Stein est une réflexion sur le solipsisme et l'altérité, en gros le problème de Malebranche et Condillac considéré au travers du langage. Pas conceptuel du tout, d'un réalisme confondant même.
Les trois versions cinématographiques du Vice-Consul (India Song, Son nom de Venise etc) sont plus abstraites mais c'est la même vision du monde qui s'y manifeste. Je trouve que ça dépasse tous les psychanalystes post-freudiens (particulièrement Jung et Janov) et en plus c'est de la littérature, cela masquant peut-être ceci.

Bien entendu. Cela dit le dialogue Malebranche-Condillac je le vois loin, très loin: on est plus du tout dans les mêmes problématiques. Et quant à la réflexion sur l'altérité et le solipsisme, oui, très certainement, mais sur ces questions là (et c'est un mal), je ne lis, et ne relis, que Lévinas (dont l'oeuvre a souvent été lue parallèlement à celle de Duras). Je ne dis pas que ce n'est pas profond, juste que ça m'ennuie.

Je n'ai lu que Moderato Cantabile et je ne me souviens en effet que du vin rouge...

Tiens je constate que j'ai lancé un débat sur Marguerite Duras.
Bon je pense qu'on aura compris que je n'aime pas du tout Duras, je déteste presque tout ce que j'ai lu et vu d'elle et si je ne me suis pas procurer l'intégrale de ses livres je pense en avoir lu suffisamment pour me faire une petite idée de son style et puis j'ai également eut droit aux cours de Laure Adler. Le premier que j'ai lu c'est L'amant pour le Lycée, j'ai trouvé ça atroce. Premièrement les confidences sexuel d'une vieille alcoolique je ne trouve pas ça d'un très grand intérêt, deuxièmement je n'ai pas du tout aimés son style tarabiscoté et aseptisé j'entends par là que c'est froid, sans saveur et pénible.
Malgré tout comme Duras est considéré comme un "grand écrivain" j'ai quand même essayé d'en lire d'autre et j'ai continué avec Moderato Cantabile et a ma grande surprise j'ai plutôt aimés, sans crier au chef d'œuvre j'avoue avoir été sous le coup d'une certaine fascination pour son écriture dans ce livre.
J'ai lu ensuite le scénario d'Hiroshima mon amour que je n'ai pas aimés, pourtant l'histoire est belle mais les dialogues de Duras sont atroce surtout dans la première partie avec la répétition de "Tu n'as rien vu a Hiroshima", curieusement cette partie passe très bien avec les images c'est en tout cas la partie la plus intéressante du film celle qui s'apparente le plus aux précédents travaux expérimentaux de Resnais, la suite du film m'a profondément ennuyé et ce n'est pas tout a fait la faute de Duras mais a la mise en scène qui est d'une mollesse désespérante.
J'ai ensuite lu coup sur coup et détesté L'homme assis dans le couloir qui est pour moi ce qu'elle a écris de pire, et le vice consul que je trouve tout aussi pénible et stérile que L'amant, Duras expérimente mais pour moi c'est de l'expérimentation qui ne mène a rien, et puis ce style encore une fois qui est juste pénible, et le dernier que j'ai lu Des journées entières dans les arbres m'a semblé insignifiant.
Ah oui et j'étais tombé sur des extraits de son article sur l'affaire du petit Gregory et je l'avais tout simplement trouvé ignoble, prétentieux et d'une grande irresponsabilité intellectuel. Je sais que ça ne change a rien a la valeur de ses autres textes, après tout je suis le premier a dire qu'il ne faut pas bruler le voyage au bout de la nuit a cause de bagatelle pour un massacre mais ce que je trouve ignoble c'est que certains essaye de donner une valeur a cet article minable en arguant que le style est magnifique, c'est peut être vrai (pas pour moi) mais ça ne change rien au fait que le fond est plus que douteux.
Je ne préfère pas parler des films j'aurais du mal a rester mesurer (déjà que ça m'est difficile quand je parle des livres)

J'essayerais d'en lire d'autre peut être Lol V Stein et La douleur puisque comme Kiwi je suis persévérant peut être que ça me feras changer d'avis, d'autant que ça m'embête c'est vraiment l'un des seuls artistes pour lequel je ressent une véritable détestation, j'ai d'autres écrivains ou cinéaste que je n'aime pas mais elle c'est vraiment viscérale, elle est venus a incarner tout ce que je déteste

Et Desproges c'est tout sauf de la beauferie réactionnaire

Parsifal a écrit:

Premièrement les confidences sexuel d'une vieille alcoolique je ne trouve pas ça d'un très grand intérêt...

Dirais-tu ça aussi s'il s'agissait d'un top model de 20 ans?

Sinon, je lirai peut-être un jour Un Barrage contre le Pacifique, rien que parce que le titre m'inspire.

Cello a écrit:

Parsifal a écrit:

Premièrement les confidences sexuel d'une vieille alcoolique je ne trouve pas ça d'un très grand intérêt...

Tu dirais ça aussi s'il s'agissait d'un top model de 20 ans?

Oui

Puisque ces confidences la concerne elle quand elle était jeune (elle avait 15 ans) et puis bon même si j'y trouvais un intérêt érotique ce qui n'est pas le cas je n'irais pas considérer ça forcément comme de la grande littérature.