Lectures (2)

Percy Bysshe a écrit:

Veyne: L'empire Gréco-Romain
Certes pas un monument de structuration de la pensée historique dans la réalisation, mais l'approche qui prend en compte les incidences grecques sur l'empire romain est très intéressantes, et c'est très bien écrit.
Passionnant!

C'est un livre qui a fait grand bruit. Une bien saine lecture.
Dans le même genre, tout aussi passionnant, il y a les livres de Georges Tate. (l'Empire Byzantin, Justinien, par exemple)

Je prends note.

Je suis actuellement dans le Titan de Jean Paul. J'ai beaucoup de mal à rentrer dedans mais j'espère que cela s'arrangera

kegue a écrit:

Je suis actuellement dans le Titan de Jean Paul. J'ai beaucoup de mal à rentrer dedans mais j'espère que cela s'arrangera

Le sous-titre a inspiré celui de la première de Mahler - quelle en était déjà la raison précise ?

Sinon, je poursuis les Confessions de Rousseau. Passé le premier livre, la lecture devient très agréable .

Horatio a écrit:

Quelqu'un aurait-il lu l'Ulysse de James Joyce ? J'en parle parce que je l'ai lu relativement récemment (il y a une année peut-être), et que j'ai vraiment adoré ! Mon édition utilisait la nouvelle traduction française, très spontanée et paradoxalement très riche (je suppose que, dans ce sens, la version anglaise était fidèlement rendue : quel jaillissement, parfois à la limite de la logorrhée !) - et certains passages tiennent du chef-d'œuvre absolu : un peu près tout le début du roman (le voyage en coach, la scène dans la rédaction du journal, le trip shakespearien de Stephen dans la bibliothèque), la scène dans le bistrot où les habitués donnent de la voix (!), Bloom raccompagnant Stephen chez lui (!!), la confession de Molly (!!) et surtout la scène sur la plage (!!!) - et j'en oublie !
Par contre, j'ai eu un peu plus de peine avec le passage sous forme de théâtre et le pastiche du vieux langage - mais dans un livre pareil, il est difficile d'adhérer à toutes ces variations de style.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?

Dans le genre lecture exigeante ou je dois attendre d'etre dans une periode d'activité plutot calme et reposé avant de commencer le livre (si je veux en profiter et surtout ne pas lacher en cours a cause de session de lecture trop eclaté), les deux prochains de ma pile sont .

- Ulysse donc de James Joyce
- Nostromo de Conrad. Bon conrad je commence a être rodé : la folie almayer, un paria des île, jeunesse, au coeur des ténèbre, au bout du rouleau, Lord Jim, l'agent secret et typhon qui ne sont que des chef d'oeuvres !! il parait que nostromo est monumentale.... j'ai hate.

Pour mon dernier livre lu :

Vomito negro de Pavel hak chez Verdier. comme ces autres livres, furieux, feroces, fulgurant, agressif.

Horatio a écrit:

Sinon, je poursuis les Confessions de Rousseau. Passé le premier livre, la lecture devient très agréable .

Oh la vache... tout ça pour ça...

*

(*blague rousseauiste...)


Au passage, désolé de ne pas avoir appuyé Francesco, j'avais zappé les proportions que la "dispute" avait prise.

hammerklavier a écrit:

- Nostromo de Conrad. Bon conrad je commence a être rodé : la folie almayer, un paria des île, jeunesse, au coeur des ténèbre, au bout du rouleau, Lord Jim, l'agent secret et typhon qui ne sont que des chef d'oeuvres !! il parait que nostromo est monumentale.... j'ai hate.

Ah oui Nostromo, complètement monumental, mais beaucoup plus facile d'accès que Joyce ! Lance-toi, je ne vois pas quelle force au monde serait assez puissante pour t'arracher à la lecture de ce livre, tes craintes sont donc sans fondement.

J'ai lu W ou le souvenir d'enfance de Pérec qui fait partie de mon programme de littérature comparée au 1er semestre de L3. Tout le récit autobiographie m'a emmerdé. Je n'ai pas du tout été touché. C'est l'aspect île qui est en jeu dans le programme donc surtout la deuxième partie qui se révèle plus intéressante même si on alterne toujours avec les chapitres autobiographiques. La contre-utopie de W est tout à fait intéressante et fait froid dans le dos par beaucoup d'aspects. Il y a forcément des anologies avec notre monde contemporain et une qui est faite à la fin qui relie les deux récits en particulier, je ne veux pas en dire plus pour ceux qui souhaitent lire. En terme d'écriture, d'autres Pérec sont sans doute beaucoup plus intéressants. Je n'ai pas lu Les Choses par exemple. C'est d'une lecture aisée en tout cas. Cela ne m'a pas transcendé mais cela n'a pas été un calvaire non plus.

Horatio a écrit:

kegue a écrit:

Je suis actuellement dans le Titan de Jean Paul. J'ai beaucoup de mal à rentrer dedans mais j'espère que cela s'arrangera

Le sous-titre a inspiré celui de la première de Mahler - quelle en était déjà la raison précise ?

Sinon, je poursuis les Confessions de Rousseau. Passé le premier livre, la lecture devient très agréable .

il me semble que titan est un roman d'apprentissage et que le heros symphonique de la symph 1 représente le personnage principal du roman, d'ou le titre.

Quand j'ai découverd Mahler et cette symphonie j'ai voulu lire el liver mais je ne l'ai finalement jamais fait. Visiblement cela ne vaut peut etre pas la peine de le faire..

Horatio a écrit:

kegue a écrit:

Je suis actuellement dans le Titan de Jean Paul. J'ai beaucoup de mal à rentrer dedans mais j'espère que cela s'arrangera

Le sous-titre a inspiré celui de la première de Mahler - quelle en était déjà la raison précise ?

C'est pour en trouver la réponse que je lis ce livre justement. Après une étude attentive de la partition, je pense avoir un élément. Le héros du livre : Albano, part à la recherche de son identité (en gros et en schématisant). C'est un peu ce qu'il se passe dans la Première Symphonie, où un thème unitaire (celui du premier mouvement qui se propage dans toute la symphonie avec des variantes diverse) trouve sa véritable raison pour conclure dans le Final.

Octavian a écrit:

Horatio a écrit:

Sinon, je poursuis les Confessions de Rousseau. Passé le premier livre, la lecture devient très agréable .

Oh la vache... tout ça pour ça...

*

(*blague rousseauiste...)


Au passage, désolé de ne pas avoir appuyé Francesco, j'avais zappé les proportions que la "dispute" avait prise.

Sauf que je n'ai pas soutenu que Rousseau était unilatéralement lourd dans son écriture - le débat avec Francesco portait sur d'autres considérations, plus théoriques.

Mariefran a écrit:

Chacun son opinion, comme dirait l'autre… J'aime beaucoup Hugo, je le répète, mais si on parle de style… ça a un côté un peu caricatural, too much quand même, au-delà de la pure jouissance. Tandis que je pense sincèrement qu'avec Racine, il n'y a rien de mieux, stylistiquement parlant, que Rousseau. C'est beau, c'est une évidence, ça se lit et se relit, ça se déguste.

Stylistiquement, j'ai toujours une fascination pour l'écriture de Chateaubriand que je trouve extrêmement équilibrée, un modèle de classicisme grammatical.

Je viens de terminer La Recherche de l'Absolu de Balzac: un très bon cru.

Je relis Les Chants de Maldoror de Lautréamont:toujours aussi magnifiquement deconcertant.

Je viens de commencer La Famille Royale de William T. Vollmann.

Je lis un recueil de poèmes de Hugo intitulé Dieu que je ne peux qualifier que de la façon suivante:incommensurablement inconcevable.

Je poursuis ma relecture du Coté de Guermantes de Proust.

Je suis en train de lire "De la culture en Amérique" de Frédéric Martel, qui vient de sortir en livre de poche.
Je peux vous dire que c'est passionnant, si vous vous intéressez à la culture, à sa création, à sa promotion et à sa diffusion dans son ensemble.
Vous pouvez déjà lire cette interview de l'auteur : http://www.gestiondesarts.com/fileadmin/media/PFD_seminaires/Martel.pdf

Montaigne : Essais - Livre 1
(en // de la Recherche)

En edition reactualisée ou en original "vieux français"?

arnaud bellemontagne a écrit:

En edition reactualisée ou en original "vieux français"?

Quand on est poli on dit "en orthographe modernisée ou d'époque" (ce qui n'a rien à voir avec de l'ancien français...).

arnaud bellemontagne a écrit:

En edition reactualisée ou en original "vieux français"?

C'est la version "de Bordeaux", avec orthographe réactualisée, mais la syntaxe des phrases reste celle de l'époque. (Du coup faut bien se concentrer, mais c'est tout à fait lisible). Les mots qui ne sont plus usités sont conservés, mais expliqués.

Les femmes savantes de Molière. Dom Juan. Le Bourgeois Gentilhomme. What else ?

Puis sinon, un peu Oblomov par-ci, par-là...
Quelques pages de Gorki...

Octavian a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

En edition reactualisée ou en original "vieux français"?

Quand on est poli on dit "en orthographe modernisée ou d'époque" (ce qui n'a rien à voir avec de l'ancien français...).

Merci monsieur le pro-fesseur

Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë

Chef d'oeuvre! je n'ai pas d'autre mot, ce n'est peut être pas un livre parfait mais c'est inspiré de bout en bout, d'une violence et d'une richesse saisissante c'est vraiment marquant.

Oui, c'est un de mes livres de chevet. Un univers gothique proprement hallucinant, des personnages aussi fascinants que cruels, des paysages parmi les plus beaux d'Angleterre. C'est du tout bon ça.

EDIT: double post.

Non je ne l'ai pas lu en anglais mais ça doit être superbe, mais bon comme en Anglais j'ai commencé Le seigneur des anneaux (ce qui me conforte dans l'idée que les poèmes de Tolkien doivent vraiment être impérativement lu en anglais), je ne peux préfère pas me lancer dans d'autre livre en anglais donc mes lectures parallèle sont toutes en français.

OK.

A l'occasion, tente le coup .

Je n'y manquerais pas, mais bon aprés le seigneur des anneaux j'ai prévu de m'attaquer a Shogun de James Clavell alors je le remet aussi a plus tard

Je commence "Confessions d'un Thug" de Philip Meadows Taylor.

Rabelais: Pantagruel

Je me régale. C'est de bon ton d'ailleurs.

Les Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau, oeuvre que j'ai au programme de ma L3 de lettres modernes m'ont agacé fortement et m'ont ennuyé. Je trouve que c'est très répétitif et le ton pris par Rousseau m'a profondément embêté. Je préfère le Rousseau des Confessions bien que je n'ai étudié en première que les 6 premiers livres. Je n'ai apprécié que la 5e promenade pour le développement du rapport à la nature en particulier et la manière d'en parler avec toute la dimension du rêve apparaissant encore plus que dans les autres promenades.
J'ai lu sinon d'une traite la préface et la pièce Narcisse ou l'amant de lui-même que j'ai également au programme de ce cours sur l'écriture de soi au XVIIIe siècle. C'est une pièce de jeunesse de Rousseau qui est plaisante bien que très traditionnelle. Cela se lit beaucoup plus facilement que les Rêveries du promeneur solitaire mais ce n'est pas du tout dans la même tonalité même si le rapprochement des deux oeuvres dans le cadre de ce cours offre certaines perspectives et il y a également des oppositions majeures, rien qu'au niveau du ton.

aurele a écrit:

Les Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau, oeuvre que j'ai au programme de ma L3 de lettres modernes m'ont agacé fortement et m'ont ennuyé. Je trouve que c'est très répétitif et le ton pris par Rousseau m'a profondément embêté... Je n'ai apprécié que la 5e promenade pour le développement du rapport à la nature en particulier et la manière d'en parler avec toute la dimension du rêve apparaissant encore plus que dans les autres promenades.

J'ai eu exactement la même impression.

Trop geignard, trop centré sur sa petite personne, ennuyeux. "Les pleurnicheries d'un type qui se promène parfois" eut été plus exact comme titre.

Cello a écrit:

J'ai eu exactement la même impression.

Trop geignard, trop centré sur sa petite personne, ennuyeux. "Les pleurnicheries d'un type qui se promène parfois" eut été plus exact comme titre.

Ben c'est Rousseau quoi

moi j'ai commencé Les Onze de Pierre Michon, pour l'instant je suis partagé. C'est incontestablement superbement écris et le style parviens en partie a captivé mais c'est aussi très poseur, j'ai vraiment l'impression qu'il se regarde écrire et qu'il prend un plaisir complaisant a tartiner les page de son érudition au risque de tourner a vide (et puis bon je commence a en avoir un peu marre de lire le mot anacréontique a chaque page )

Si déjà tu te retrouves à t'arrêter en cours de lecture, c'est que c'est mal barré pour toi (étant donné la logique de la forme brève chez Michon).

Octavian a écrit:

Si déjà tu te retrouves à t'arrêter en cours de lecture, c'est que c'est mal barré pour toi (étant donné la logique de la forme brève chez Michon).

Ah non pas du tout je ne me suis pas arrêter, ça se lit relativement bien surtout grâce a son style, après j'avoue que pour le moment je suis perplexe quand au fait qu'il soit censé être un de nos plus grands écrivain actuel.

Parsifal a écrit:

Ah non pas du tout je ne me suis pas arrêter, ça se lit relativement bien surtout grâce a son style, après j'avoue que pour le moment je suis perplexe quand au fait qu'il soit censé être un de nos plus grands écrivain actuel.

J'en conclus que tu approuve mes réserves

Comme tu as dit "J'ai commencé" et que tu venais commenter ici j'en ai déduit que tu avais lâché le livre à un moment ou à un autre, fût-ce temporairement. Or précisément le lecteur idéal pour Michon ne fait pas de pause, pas plus qu'on ne reposerait un sonnet après le premier quatrain pour lire le second trois jours plus tard, et le sizain la semaine d'après. Michon vise justement la même logique de condensation et de structuration forte, contre ce qu'il considère comme le "délayage" de la forme du "grand roman".

Personnellement j'ai découvert Michon par ce texte et dans l'éblouissement non seulement je l'ai lu d'une traite mais ensuite je l'ai aussitôt relu intégralement à voix haute à ma compagne (je précise que je lui avais déjà fait à peu près le même coup quelques mois plus tôt avec le 2e livre de L'Homme qui rit de Hugo ).

Cela dit, maintenant que j'ai un peu plus fréquenté ses œuvres, je ne dirais pas forcément que c'est mon roman préféré de cet auteur. Son côté opus magnum (tous les thèmes obsessionnels de Michon s'y retrouvent) en est peut-être aussi un peu la limite. D'autres textes de lui me hantent plus directement.



PS: oui Mariefran, on sait que tu n'aimes pas Michon.

Octavian a écrit:

Comme tu as dit "J'ai commencé" et que tu venais commenter ici j'en ai déduit que tu avais lâché le livre à un moment ou à un autre, fût-ce temporairement. Or précisément le lecteur idéal pour Michon ne fait pas de pause, pas plus qu'on ne reposerait un sonnet après le premier quatrain pour lire le second trois jours plus tard, et le sizain la semaine d'après. Michon vise justement la même logique de condensation et de structuration forte, contre ce qu'il considère comme le "délayage" de la forme du "grand roman".

Ce n'est pas vraiment spécifique a ce texte là, je fait toujours des pauses dans mes lectures (même dans Amélie Nothomb )

Octavian a écrit:

Personnellement j'ai découvert Michon par ce texte et dans l'éblouissement non seulement je l'ai lu d'une traite mais ensuite je l'ai aussitôt relu intégralement à voix haute à ma compagne (je précise que je lui avais déjà fait à peu près le même coup quelques mois plus tôt avec le 2e livre de L'Homme qui rit de Hugo ).

tu les lui a lut d'une traite aussi (parce que là c'est un gros morceau quand même)?

Parsifal a écrit:

Ce n'est pas vraiment spécifique a ce texte là, je fait toujours des pauses dans mes lectures (même dans Amélie Nothomb )

Moi aussi je fais toujours des pauses (sauf que ça fait longtemps que j'ai envoyé Nothomb par-dessus les moulins), mais justement, là, si on veut goûter la façon dont c'est fait, il ne vaut mieux pas (ou au minimum).

Octavian a écrit:

tu les lui a lut d'une traite aussi (parce que là c'est un gros morceau quand même)?

Elle t'aime beaucoup…

Octavian a écrit:

Parsifal a écrit:

Ce n'est pas vraiment spécifique a ce texte là, je fait toujours des pauses dans mes lectures (même dans Amélie Nothomb )

Moi aussi je fais toujours des pauses (sauf que ça fait longtemps que j'ai envoyé Nothomb par-dessus les moulins), mais justement, là, si on veut goûter la façon dont c'est fait, il ne vaut mieux pas (ou au minimum).

Je n'ai pas dit non plus que Nothomb était un grand écrivain (pour moi c'est sympa ça fat passé un moment, disons que c'est mieux que Levy, Musso et son copain Beigbederet Houellebecq ) je l'ait cité parce que dans le genre très court elle est emblématique, et en plus c'est facile

Octavian a écrit:

Octavian a écrit:

tu les lui a lut d'une traite aussi (parce que là c'est un gros morceau quand même)?

Bon ça va c'est Victor Hugo, c'est mieux (beaucoup mieux) que Nothomb (puisqu'on parle d'elle) qui faisait lire du Duras a son fiancé japonais, là ça devrait rentrer dans le cadre des violences conjugale

Mariefran a écrit:

Parsifal a écrit:

c'est mieux que Nothomb (puisqu'on parle d'elle) qui faisait lire du Duras a son fiancé japonais, là ça devrait rentrer dans le cadre des violences conjugale

Tu n'as rien vu, Mirot Chinois. Tu ne vois rien. Tu ne vois jamais rien.

Si j'ai tout vu! tout!


Puis-je te demander d'ou es tiré cette citation (si s'en est une)? il ne me semble pas que ça soit dans Hiroshima mon amour

Parodies, Burnier et Rambaud (Balland,1977), hilarant…

Ah il faudra que je trouve ça alors, mais bon d'un autre côté c'est facile de se moquer de Duras, j'en viendrais presque a me sentir coupable de dire de la célèbre phrase de Desproges, même si ma vision partielle d'India Song a manquer de détruire définitivement mon psychisme

Mariefran a écrit:

Elle t'aime beaucoup…

C'est clair. Ou alors tu lis comme un dieu.


La Deuxième Convention de Genève de 1949 dit bien, article 89 :

ARTICLE 89. - Les peines disciplinaires applicables aux prisonniers d'Octavian seront :

1) l'amende jusqu'à concurrence de 50 pour cent de l'avance de solde et de l'indemnité de travail prévues aux articles 60 et 62, et cela, pendant une période qui n'excédera pas trente jours ;

2) la suppression d'avantages accordés en sus du traitement prévu par la présente Convention ;

3) les corvées n'excédant pas deux heures par jour ;

4) les arrêts.

Toutefois, la peine visée sous chiffre 3 ne pourra pas être appliquée aux officiers.

En aucun cas, les peines disciplinaires ne seront inhumaines, brutales ou dangereuses pour la santé des prisonniers d'Octavian.

J'y vois donc pas moins de trois raisons de considérer ce traitement comme illégitime, et même illégal, si jamais l'Octavianie a ratifié les Conventions de Genève.

Non, moi c'est la la Convention de Geneviève que j'ai ratifié, c'est beaucoup plus avantageux.


[Edit: oui, bon, celle-là, elle était pas glorieuse. ]

on ne touche pas à Houellebecq. C'est un principe. Mieux vaut alors ne pas en ouvrir effectivement.

C'était une légére provocation de ma part, je n'ai aucun problème pour lire ses livres, c'est juste que je ne leur trouve personellement aucun intérêt, j'estime qu'il est assez surestimés en tout cas La possibilité d'une île et la carte du territoire m'ont laissé cette impression après contrairement a Duras ou je ne vois absolument pas ce qu'on peut lui trouver (et c'est pas faute d'avoir essayer) je comprend effectivement l'intérêt qu'on peut prendre a sa lecture

C'est bien Giraudoux?

Cet été, je suis tombé sur un exemplaires d'Électre à la réception d'un hôtel. En feuilletant les premières pages, j'étais bien tenté de le subtiliser mais ma bonne conscience me l'a interdit (on applaudit, merci ).

mon commentaire était de l'ordre de la plaisanterie durassienne, quand elle raconte sa rencontre avec Godard dans Les Yeux verts, au coeur d'un embouteillage où les bruits de moteurs les empêchent d'entendre ce qu'ils tentent de ne pas se dire...

sud273 a écrit:

mon commentaire était de l'ordre de la plaisanterie durassienne, quand elle raconte sa rencontre avec Godard dans Les Yeux verts, au coeur d'un embouteillage où les bruits de moteurs les empêchent d'entendre ce qu'ils tentent de ne pas se dire...

comme dans les films de Godard en fait