Koechlin

Nouveau venu en terres koechliniennes, et après plusieurs incursions assez peu concluantes dans le Livre de la Jungle, je tombe sous le charme du Buisson ardent...

Très belle musique. J'y comprends rien, mais c'est de la très belle musique.

Enthousiasme mesuré, donc, mais qui ne demande qu'à s'épanouir.

Je poursuis avec quoi selon vous?

quelle partie?
oui! pas convaincu par le Livre de la Jungle? ça ne doit pas être la bonne version. La méditation, les Bandar-Logs, la Course de printemps, contiennent toute la musique du siècle dans ses différents aspects, sans parler des mélodies hélas toujours mal chantées et mal enregistrées, mais la Berceuse Phoque, tout de même?
Pour toi plutôt les variations Bach, la dernière grosse partition d'orchestre de Koechlin?

La berceuse phoque, c'est effectivement très très beau, et les deux autres mélodies sont sympas aussi.
Les Bandar-logs ne marchent que si on connaît l'argument, je trouve, et j'ai un peu de mal avec la musique qui ne tient pas debout toute seule...
Je trouve la Course de printemps assez inégale quand même, de très beaux moments alternent avec des pages moins bien venues, sentant un peu l'effort.
La méditation....franchement, aucun intérêt pour moi.

Après je n'ai sans doute pas encore assez écouté en profondeur...mais je n'y trouve absolument pas le charme immédiat que le Buisson exerce sur moi.

C'est drôle que tu me recommandes personnellement cette partition en particulier...spontanément ces variations ne m'attirent pas du tout!  

je recommandais pour la construction, mais si tu vuex du romantique illustratif à épisodes, il y a Dr Fabritius aussi. Et la brillante musique de film aussi.
C'est l'avantage de Koechlin, il y en a pour tous les genres.
Je n'ai toujours pas compris si ton Buisson ardent était la première, la deuxième partie (enfin chronologiquement la 1è  ) ou les deux?

Ah ok, j'avais pas compris ta question: les deux parties, dans la version Holliger. Pour le livre j'ai écouté Zinman, et Holliger pour la course de printemps (que j'aime d'ailleurs encore moins que chez Zinman....).
Ok, j'essaierai ce que tu proposes. J'ai également jeté une oreille sur les Paysages et marines, que j'ai trouvés plutôt agréables.

le quintette aussi mais on en a bcp parlé précédemment

Bon, cela dit, sur la base de ce que j'ai pu écouter, j'ai encore un peu de mal à comprendre que vous soyez tant à le placer pour ainsi dire aussi haut que Debussy ou Ravel....même par rapport à Dukas ou à Roussel, je ne peux pas dire que Koechlin me procure autant de plaisir.

Ca c'est peut-être parce que tu n'as pas encore écouté les Heures persanes, le Quintette et la Sonate pour alto?

...coupable.  

benvenuto a écrit:

La berceuse phoque, c'est effectivement très très beau, et les deux autres mélodies sont sympas aussi.
Les Bandar-logs ne marchent que si on connaît l'argument, je trouve, et j'ai un peu de mal avec la musique qui ne tient pas debout toute seule...
Je trouve la Course de printemps assez inégale quand même, de très beaux moments alternent avec des pages moins bien venues, sentant un peu l'effort.
La méditation....franchement, aucun intérêt pour moi. 

En fait je me rends compte que j'ai confondu la Méditation et la Loi de la Jungle...la Méditation c'est en effet assez chouette, très statique mais assez envoûtant, avec un climax inoubliable!
Par contre, je reste toujours aussi indifférent à la Loi de la Jungle.

En fin de compte c'est assez sympa ce Livre de la Jungle...je vais laisser reposer et y revenir dans quelque temps.

Non, c'est pas sympa, c'est un chef d'oeuvre.   

La Loi de la jungle, c'est le portique d'ouverture, très hiératique; ce n'est pas une pièce passionnante, c'est juste un portique d'entrée. (il vaut mieux écouter le cycle dans l'ordre notamment pour ça)
Le reste est fabuleux par contre.   

Je n'en suis pas encore rendu à ce point...
Je sens que quelque chose m'échappe encore dans cette musique...c'est souvent très beau mais ça ne me parle pas intimement...peut-être l'extrême diversité des langages mis en oeuvre et des esthétiques abordées, ou quelque chose d'un peu évanescent dans le discours, enfin bref j'ai encore du mal à ressentir la nécessité de tout ça...question que je ne me pose jamais avec Roussel par exemple.
Je crois que je vais suivre vos conseils et tâter un peu de sa musique de chambre, j'avais bien aimé ce que j'avais entendu de ses Paysages et marines!  

benvenuto a écrit:

Je crois que je vais suivre vos conseils et tâter un peu de sa musique de chambre, j'avais bien aimé ce que j'avais entendu de ses Paysages et marines!  

Ah oui, c'est son oeuvre qui me parle le plus. Veille juste à prendre la version pour ensemble (celle pour piano seul est belle aussi mais un peu en-dessous). De façon générale, toutes ses pièces pour piano ou ensemble avec bois valent le détour.

Sinon, Les Heures Persanes en version orchestrale.

J'ai écouté deux/trois fois le Buisson ardent, le Docteur Fabricius et Vers la voûte étoilée : c'est tout simplement immense  .

Je reviendrai sur le Buisson lorsque j'en aurai fait plus ample connaissance ; pour le moment je dirai simplement que ça ne déroutera pas ceux qui (comme moi) connaissent bien le Koechlin des Heures Persanes et de la Course de printemps : c'est le même univers harmonique (particulièrement prodigue en empilements de quartes) mais avec à la fois une plus grande complexité (première partie) et un lyrisme plus opulent (1e moitié de la seconde)...
En tout cas c'est tout-à-fait fascinant, presque trop nourrissant pour multiplier les écoutes sur une brève période.

Fabricius se rapprocherait davantage du Quintette op.80 dans sa conception d'ensemble et ses mondes harmoniques successifs : après un prologue austèrement modal, une première (petite) moitié (Douleur et Révolte) contrapuntique et atonale (polytonale à ce qu'il paraît, mais cela sonne franchement comme du dodécaphonique), culminant - au"cœur" de l'œuvre, un peu à la façon du Chant du Ramier dans les Gurrelieder (rapprochement hasardeux mais spontané de ma part) - par un choral modal clamé ff par les cuivres ; le tout suivi d'une seconde "moitié" nettement plus développée, dans un langage absolument différent - sinon carrément opposé, ce qui je crois était bien le propos de Koechlin : d'abord (trop bièvement) "spatial", féerique, onirique, puis serein et envoûtant (le Ciel étoilé et la Nature, la Vie, l'Espoir - les Ondes Martenot faisant une entrée plus franche dans cette dernière section, avec à la fin un passage particulièrement fascinant avec orgue et harpe...  ), enfin d'un modalisme lumineux, franchement consonant et exubérant (Réponse de l'Homme et la Joie) — avant de conclure sur une version calme, épanouie et sereine du Manoir introductif (conclusion m'ayant fait songer au cœur final des animaux dans l'Enfant et les sortilèges)...
Je conçois que cette fin - et surtout la Joie (joie sans nuages, ultra-consonante et presque "sucrée", du moins pour un Koechlin habituellement prodigue en saveurs harmoniques subtiles et "décadentes") puisse dérouter et même décevoir certains amoureux du compositeur, mais à ce stade de ma découverte il me semble évident que Koechlin n'était pas seulement un "moderne" (son univers intérieur, la générosité de son inspiration - avec probablement une dimension enfantine et naïve comme chez tous les grands créateurs - ne pouvant probablement pas se contenter de ça), et le fait que sur ces vieux jours il ait pu éprouver le besoin de dire ça me semble mériter une écoute approfondie... Il n'en demeure pas moins que le contraste extrême entre les deux partie de cette œuvre (comme s'il avait choisi de séparer totalement ses ingrédients, ses goûts, au lieu de les fondre harmonieusement comme dans le Livre, les Heures ou le Buisson) peut donner une forte impression d'incohérence "idiomatique", et rendre du coup l'ensemble assez déroutant ; cela dit, je répète que c'est (en quelque sorte) une amplification du principe du Quintette op.80...

Vers la voûte étoilée est tout-à-fait splendide : s'il n'y avait pas encore plus fort chez Koechlin, ce "Nocturne pour orchestre" serait vraisemblablement considéré comme une grande œuvre, si ce n'est comme un chef-d'œuvre... Je trouve même dommage de le reléguer en deuxième division, car dans l'absolu c'est réellement magnifique et très singulier — à la fois quasi-postromantique (alors que c'est son opus 129 !), majoritairement très consonant, et d'une grande originalité du fait d'un usage très dosé, d'un bout à l'autre, de dissonances et de tournures absolument personnelles... Le passage "mahlérien" dont il a été question plus haut sur ce fil est en fait assez bref (de 6'20 à 7'30 environ chez Holliger), mais frappant ; le reste ne ressemble pas à grand-chose de ce que je connais (ayant beaucoup pratiqué les Anglais ces derniers temps, j'ai tendance à y entendre quelques bribes de brumes britanniques bridgiennes ou blissiennes - phénomène de focalisation habituel au monomaniaque que je suis -, mais ça n'a en fait pas grand-chose à voir)...

Golisande a écrit:

J'ai écouté deux/trois fois le Buisson ardent, le Docteur Fabricius et Vers la voûte étoilée : c'est tout simplement immense 
...

 

Une serie d'émissions sur Koechlin cette semaine dans le mitan des musiciens de France musique:

http://www.francemusique.fr/emission/le-mitan-des-musiciens/2014-2015/charles-koechlin-ombres-et-lumiere-1-09-15-2014-13-00

Formidable, merci monsieur Arnauld.

Ah tiens, j'étais persuadé que ça se prononçait "keuchline" et non "kéklin" .

Vanaheim a écrit:

Ah tiens, j'étais persuadé que ça se prononçait "keuchline" et non "kéklin" .

keklin ça se prononce non plutôt ?

Cololi a écrit:

Vanaheim a écrit:

Ah tiens, j'étais persuadé que ça se prononçait "keuchline" et non "kéklin" .

keklin ça se prononce non plutôt ?

La réponse de sa famille et les explications qui vont avec se trouvent ici :
http://www.koechlin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=47&Itemid=246      

Dans la famille (très étendue et ancienne), on prononce "Kéklin". (C'est aussi vrai pour Maurice Koechlin, concepteur de la tour dite "Eiffel"...   )
Mais le plus important, c'est évidemment d'écouter sa musique et de la faire connaître le plus largement possible !!  

On en apprend tous les jours, merci .

Vanaheim a écrit:

On en apprend tous les jours, merci .

Une bonne prononciation est la marque des fins connaisseurs des Koechlin...
N'en déplaise à Alain Pâris qui a fermement refusé d'écouter nos conseils, en insistant lourdement sur "Keuklin" pendant toute une émission...  

S'il ne vous a pas lus, on ne peut le blâmer : étymologiquement, c'est le plus logique… Mais effectivement, l'usage familial doit prévaloir sur toute autre considération, ce qui concerne donc les auditeurs informés de Koechlin. (Voilà un bon exercice d'admission à un cours de Culture Musicale. )

Amis-Charles a écrit:

Mais le plus important, c'est évidemment d'écouter sa musique et de la faire connaître le plus largement possible !!  

Et vive Koechlin ! 

DavidLeMarrec a écrit:

... étymologiquement, c'est le plus logique…

"étymologiquement... logique ?" pas vraiment, d'après cet article du site de la Famille...

Nous avons bien aimé l'émission d'aujourd'hui de Renaud Machart : Vers le soleil, op. 174 (ondes Martenot) et Heures persanes, op 65 (piano puis orchestre) !

Rav-phaël a écrit:

Amis-Charles a écrit:

Mais le plus important, c'est évidemment d'écouter sa musique et de la faire connaître le plus largement possible !!  

Et vive Koechlin ! 

Oh oui : vive Koechlin!

Amis-Charles a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

... étymologiquement, c'est le plus logique…

"étymologiquement... logique ?" pas vraiment, d'après cet article du site de la Famille...

On en a déjà parlé, mais les exemples cités viennent du grec (où la prononciation sophistiquée, effectivement, demande [é]). Ce n'est pas, sauf coup de théâtre, le cas du patronyme Koechlin.

Au demeurant, je le redis : l'important est l'usage de la famille, pas la vérité étymologique.

DavidLeMarrec a écrit:

Amis-Charles a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

... étymologiquement, c'est le plus logique…

"étymologiquement... logique ?" pas vraiment, d'après cet article du site de la Famille...

On en a déjà parlé, mais les exemples cités viennent du grec (où la prononciation sophistiquée, effectivement, demande [é]). Ce n'est pas, sauf coup de théâtre, le cas du patronyme Koechlin.

OK, l'argument est recevable.  

Citation :

Au demeurant, je le redis : l'important est l'usage de la famille, pas la vérité étymologique.

... et de faire connaître sa musique..., ce que tu fais de façon experte et magistrale... Merci !

Un programme et des interprètes de 1ère classe pour l'avant-dernière émission du Mitan des Musiciens (Renaud Machart) jeudi 18.09 à 13h 05 sur France-Musique, "Bach, le repère" :
http://www.francemusique.fr/emission/le-mitan-des-musiciens/2014-2015/charles-koechlin-4-5-bach-le-repere-09-18-2014-13-00

Nous espérons que vous avez pu apprécier aujourd'hui la musique d'orgue de Koechlin, si différente du reste des œuvres dont on a parlé jusqu'ici...

Et pour conclure en beauté cette semaine demain, le CINÉMA... :
http://www.francemusique.fr/emission/le-mitan-des-musiciens/2014-2015/charles-koechlin-5-5-09-19-2014-13-00

La sonate pour alto et piano de Koechlin est une œuvre absolument sublime. Il faut dire que l'alto est un magnifique instrument, et que ce n'est pas si souvent qu'on en fait la star d'une composition.

Quelle version as-tu écoutée ?

Celle de Michel Michalakakos (alto) et  Martine Gagnepain (piano), enregistrée en 1997.

Si tu en connais d'autres qui sont bien, je suis preneur.

Cololi a écrit:

Vanaheim a écrit:

Ah tiens, j'étais persuadé que ça se prononçait "keuchline" et non "kéklin" .

keklin ça se prononce non plutôt ?

L'un de ses aieux a fondé la toute-puissante compagnie textile mondiale DMC à Mulhouse, il est le fils d'un des nombreux exilés de 70 parti rejoindre la diaspora Alsacienne à Paris.

Dans nos contrées, on prononce ça " Keuchlin "

Le plus bizarre dans cette histoire de "kéklin", c'est qu'en français le "oe" ne sert (me semble-t-il) qu'à transcrire le "ö" allemand qui se prononce [ø] ("eû" comme dans Goethe) – contrairement au "œ", beaucoup plus courant et qui, lui, devrait normalement (et contrairement à l'usage le plus courant) se prononcer [ε] ou [e], comme dans Œdipe ou œsophage...

dans les dérivés, oe a aussi parfois simplement la valeur de o-e (indoeuropéen, etc.).
mais sinon oe / œ sont simplement des variantes typographiques ou manuscrites, au départ, donc cela ne me semble pas étonnant que dans les noms propres l’un puisse avoir la valeur de l’autre, et de même qu’on puisse les confondre et passer de [ø] à [e] ou inversement.

sinon, pour ma part, je connais plus ou moins la prononciation de Koechlin, mais dans ma tête je n’arrive pas à me défaire d’une prononciation à laquelle personne ici n’a sans doute pensé.

Queucheline ? Quetsche-lin ?

Ecouté les 2 premiers quatuors par le jeune quatuor Ardeo, bravo à eux ou elles pour leur témérité dans ce répertoire, mais ces deux quatuors (il y en a un troisième )composés après et pendant la première guerre mondiale ont de beaux passages mais ne révolutionnent pas vraiment l'histoire du quatuor, on aurait aimé ,du moins moi, plus de personnalité , de vigueur et même d'originalité, ils restent beaux mais sages dans la lignée de Fauré.
Le docteur Fabricius est plus original dans sa conception, un long poème symphonique de près de 50 miutes, avec ondes Martenot.Au début , on s'enorgueillit de penser que c'est une oeuvre faite pour l'orgue orchestrée mais pas du tout et après plusieurs écoutes, les richesses se dévoilent comme Salomé devant Jean-BaptisteComposée pendant la guerre (la seconde) 1941-44-46, c'est une belle oeuvre qui ne déparaît pas devant la Turangalila, et qui garde sa belle originalité, ça reste un super orchestrateur Koechlin  et Holliger avec l'orchestre de Stuttgart, comme souvent n'amoindrit pas l'oeuvre loin de là, une oeuvre que j'aime beaucoup.D'ailleurs pourquoi parler des oeuvres qu'on aime pas ?

Mandros a écrit:

Cololi a écrit:

Vanaheim a écrit:

Ah tiens, j'étais persuadé que ça se prononçait "keuchline" et non "kéklin" .

keklin ça se prononce non plutôt ?

L'un de ses aieux a fondé la toute-puissante compagnie textile mondiale DMC à Mulhouse, il est le fils d'un des nombreux exilés de 70 parti rejoindre la diaspora Alsacienne à Paris.

Dans nos contrées, on prononce ça " Keuchlin "

Golisande a écrit:

Queucheline ? Quetsche-lin ?

Quelles qu'en soient les raisons, en Europe, tous les membres de la (large) Famille (et les connaisseurs...   ) prononcent Kéklin. voir : http://www.koechlin.net/index.php/fr/?option=com_content&view=article&id=47&Itemid=246  

gluckhand a écrit:

Ecouté les 2 premiers quatuors par le jeune quatuor Ardeo, bravo à eux ou elles pour leur témérité dans ce répertoire, ...

Elles ont du talent, certes, et elles ont eu la chance de pouvoir bénéficier des conseils d'un grand spécialiste de Koechlin (et 1er violon-solo de l'orchestre de Kassel) et de répéter avec lui...

Une juste interprétation ne se nourrit-elle pas utilement d'un minimum de connaissance du compositeur et de ses autres œuvres ?

Coffret de rééditions, à paraître :

https://www.amazon.fr/Koechlin-Orchestral-Swr-Rso-Stuttgart/dp/B07574QX4Y

Détail :

Rav-phaël a écrit:

On veut du Koechlin, encore, et encore !!

Il sorte en même temps le coffret de la musique de chambre.

Rav-phaël a écrit:

J'espère d'ailleurs qu'ils vont vite songer à poursuivre ce beau travail

Comme vient de le signaler Bruno, voilà un volume jumeau, consacré à la musique de chambre/piano :

https://www.amazon.fr/Koechlin-Chamber-Music-allemand-Various/dp/B0757DSW7W

Rav-phaël a écrit:

L'intégrale donc ?   Justement, je commençais à me dire qu'il me faut investir dans cet indispensable. Ça tombe bien. Ça sera l'occasion. J'espère d'ailleurs qu'ils vont vite songer à poursuivre ce beau travail   ... On veut du Koechlin, encore, et encore !!

Intégrale de tout ce qu'a enregistré Holliger dans Koechlin, oui. (je ne savais pas qu'il avait enregistré la Méditation de Purun Bhagat, il me semble que ça n'est pas sorti avant ce coffret)
Sinon, il n'y a même pas l'intégrale du Livre de la jungle (il manque la Loi de la jungle et les Poèmes opus 18) et évidemment, plus de la moitié des oeuvres orchestrales de Koechlin n'ont toujours pas été enregistrées... (beaucoup ne sont même pas publiées)

En tout cas, c'est évidemment à recommander, on ne peut pas rêver mieux. (et à compléter par le Livre de la jungle complet enregistré par Zinman)

Le prix est vers 32 euros le coffret, peut être un peu plus cher en France.

Citation :

Xavier a écrit:

(je ne savais pas qu'il avait enregistré la Méditation de Purun Bhagat, il me semble que ça n'est pas sorti avant ce coffret)

Moi non plus, d'ailleurs j'ai mal lu et je n'avais même pas remarqué ça. Je te confirme que, pour avoir énormément fréquenté l'ensemble de ces albums, je n'y ai jamais vu cet enregistrement. Ça fait très envi ! Raison de plus pour se jeter sur ce coffret   .

Du coup, j'espère, et ça se réalise déjà ^^   .

Oui, oui, c'est bien la première diffusion de la Méditation de Purun Bhagat op. 150 par Heinz Holliger et le RSO Stuttgart de la SWR.
Très belle, d'ailleurs.  

Et les 2 coffrets de 7 CDs chacun (+ livrets) sont faits. Ils devraient donc être bientôt disponibles (si ce n'est pas déjà le cas)...