Richard Strauss - Opéras moins connus (et oeuvres chorales)

Les deux quarts d'heure extrêmes, tu les trouves pas spécialement saisissants, vraiment ?

DavidLeMarrec a écrit:

Les deux quarts d'heure extrêmes, tu les trouves pas spécialement saisissants, vraiment ?

Saisissants, c'est un peu fort comme mot par rapport à ce que j'ai ressenti. Plus intenses oui.

Ca ne gratte jamais autant qu'Elektra, c'est certain, mais quand même, il y a à peu près personne capable d'écrire ça.

DavidLeMarrec a écrit:

Ca ne gratte jamais autant qu'Elektra, c'est certain, mais quand même, il y a à peu près personne capable d'écrire ça.

Certes ! C'est que je commences à avoir des goûts de luxe !

Xavier a écrit:

Ca vient de sortir:



Le volume Wagner était très bien, on peut recommander.
[url=http://www.asopera.com/fr/collection/mode_emploi/e-docs/00/00/01/B2/document_produit.phtml

J'ai acheté ça, c'est vraiment intéressant, des synopsis et commentaires détaillés pour tous les opéras, des textes intéressants, des photos de Rysanek ("Née pour chanter Strauss") ; je sens que je vais pouvoir complèter ma discographie straussienne.
Le problème des livrets se posera, mais l'ASO existe pour tous les opéras assez connus + Intermezzo + Daphne me semble t-il.

Les achats prévus au titre du plan quinquennal(en plus d'Ariadne/Böhm DVD à Nowel)

Salome (Böhm/Rysanek ou Karajan/Behrens)
Daphne (Böhm/Wunderlich/Güden)
Die schweigsame Frau (Böhm/Güden)
Arabella (Sawallisch)
Intermezzo (Sawallisch)
Ägyptische Helena (Krips)
Danae (Krauss ???)
Friedenstag (Sinopoli)

Ce sera suffisant je pense.

Guillaume, je ne veux surtout pas gâcher tes vacances, mais il faut que tu saches :

Spoiler:

Désolé.

Et pour couronner le tout je viens de commander trois ASO d'un coup : Arabella, Intermezzo et Capriccio. (c'est la guerre totale)

Résultat, je vais être "obligé" de me trouver Haitink pour Intermezzo et Sawallisch pour Arabella.

Ca tombe bien, ce sont les trois meilleurs de Strauss.

Flame war en vue.

Sinon, prends Sawallisch pour Intermezzo, tu ne le regretteras pas. Et toi qui aimes les vieilleries, Keilberth / Goltz ou Keilberth / Della Casa pourraient te séduire. (Et tu peux baver devant Böhm / Reining / Della qui est désormais sur MusicMe.)

DavidLeMarrec a écrit:

Ca tombe bien, ce sont les trois meilleurs de Strauss.

Arabella, c'est quand même pas non plus bien exaltant.

Ca, c'est ton avis. C'est de loin l'oeuvre qui me touche le plus, et musicalement et littérairement, chez Strauss.

Je l'ai abordée avec scepticisme aussi, je trouvais que c'était du sirop salonnard éventuellement négligeable.

Mais pas du tout du tout. C'est simplement vertigineux.

Il n'y aurait pas Pelléas, les Gezeichneten et Sophie Arnould qu'on pourrait dire que c'est le plus bel opéra du vingtième siècle.

Oh, je ne vais pas jusqu'à trouver cela salonnard, parce qu'il y a de bonnes idées, c'est vrai, du point de vue de la psychologie des personnages, et une certaine complexité de Zdenka, mais finalement je trouve cela assez parcellaire malgré tout.
La chute est sacrément décevante, ce n'est même plus téléphoné, on semble avoir été mis au courant de la fin par courrier avec accusé de réception une semaine à l'avance.

DavidLeMarrec a écrit:

Et toi qui aimes les vieilleries, Keilberth / Goltz ou Keilberth / Della Casa pourraient te séduire. (Et tu peux baver devant Böhm / Reining / Della qui est désormais sur MusicMe.)

Tu conseilles Sawallisch sur CSS, même si c'est un peu cher, je vais la prendre. A moins que Keill'/DFD/Della Casa (en collection éco. chez DGG) soit bien.

Wolfgang a écrit:

La chute est sacrément décevante, ce n'est même plus téléphoné, on semble avoir été mis au courant de la fin par courrier avec accusé de réception une semaine à l'avance.

Tu n'as pas relevé le contrepoint permanent à l'usage des contes ?

Les comédies de Hofmannsthal conservent cette tradition du dénouement heureux très artificiel, de toute façon ; et ce n'est pas dans Arabella que c'est le plus téléphoné, demande Octavian ce qu'il en est pour le Schwerige.

Et puis cette fin heureuse ouvre .

Moi, je suis super client, malgré toutes les petites invraisemblances, en grande partie dues aux coupures habituelles. Tu as écouté quelle version (manière de savoir si c'était coupé ou pas) ? A part Solti et Sawallisch, de toute façon, à peu près tout le monde coupe dans Strauss, même si ça reste de petites quantités dans Arabella.

Guillaume a écrit:

Tu conseilles Sawallisch sur CSS, même si c'est un peu cher, je vais la prendre. A moins que Keill'/DFD/Della Casa (en collection éco. chez DGG) soit bien.

Il existe même une vidéo d'époque de Keilberth (la réouverture du Prinzregentheater de Munich...).

Connaissant tes goûts, Keilberth t'enchantera : ce sont de vieilles gloires un peu figées par rapport à ce qu'on fait aujourd'hui, avec une aura de légende assez particulière, c'est encore plus fort que dans les Bayreuth qui sentent la naphtaline, et assez séduisant pour tout dire.

Après ça, si tu veux une version très cohérente et sans coupures, Sawallisch c'est quand même une super atmosphère et un super plateau, même si Arabella est un peu fade.

DavidLeMarrec a écrit:

Tu as écouté quelle version (manière de savoir si c'était coupé ou pas) ? A part Solti et Sawallisch, de toute façon, à peu près tout le monde coupe dans Strauss, même si ça reste de petites quantités dans Arabella.

Welser-Möst avec Fleming (le DVD).

Ouille, effectivement, pour dénaturer l'oeuvre, on ne fait pas mieux (mise en scène et Fleming).

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Tu conseilles Sawallisch sur CSS, même si c'est un peu cher, je vais la prendre. A moins que Keill'/DFD/Della Casa (en collection éco. chez DGG) soit bien.

Il existe même une vidéo d'époque de Keilberth (la réouverture du Prinzregentheater de Munich...).

Connaissant tes goûts, Keilberth t'enchantera : ce sont de vieilles gloires un peu figées par rapport à ce qu'on fait aujourd'hui, avec une aura de légende assez particulière, c'est encore plus fort que dans les Bayreuth qui sentent la naphtaline, et assez séduisant pour tout dire.

Après ça, si tu veux une version très cohérente et sans coupures, Sawallisch c'est quand même une super atmosphère et un super plateau, même si Arabella est un peu fade.

De toute façon, en janvier je ne pourrai pas acheter deux disques d'opéras à plus de 30€ (Intermezzo étant déja plutôt cher), donc, si c'est bien Keillberth 63, je commencerais avec ça, ça coûte 3 francs six sous chez DG.

Oui, c'est ça. Ca ne t'empêche pas de doublonner ensuite, mais ça te fera déjà un bon point de départ pas cher. Edition sans livret en revanche, contrairement à Sawallisch / EMI, au moins traduit en anglais.

Le livret ne constitue absolument pas un problème, dans la mesure où je viens de commander les ASO.

Le pire c'est que j'avais hésité à prendre Intermezzo à la Chaumière...

DavidLeMarrec a écrit:

Ouille, effectivement, pour dénaturer l'oeuvre, on ne fait pas mieux (mise en scène et Fleming).

Je dois donc en déduire qu'il est nécessaire pour moi de revoir mes considérations sur cette oeuvre... Je réessaye par Keilberth.

Wolfgang a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ouille, effectivement, pour dénaturer l'oeuvre, on ne fait pas mieux (mise en scène et Fleming).

Je dois donc en déduire qu'il est nécessaire pour moi de revoir mes considérations sur cette oeuvre... Je réessaye par Keilberth.

Attention tout de même il s'agit des gouts de David

Réessaye plutôt par Mussbach, pour le coup une mise en scène fine et une réalisation vocale superlative.

MP

Pour dire les choses clairement: je cherche parmi les opéras méconnus de Strauss, une chose aussi féerique, flamboyante, colorée, épique et renversante que la Femme Sans Ombre.

En parcourant le sujet, j'ai vu que Xavier disait beaucoup de bien d'Helene d'Egypte en le reliant à la Femme Sans Ombre et du temps de mes débuts sur ce forum (ça remonte à Mathusalem ), David me vantait les mérites de l'amour de Danae.

Qu'en est-il exactement?
(tiens, on a perdu Daphné en route )

Voilà, ce sont les deux autres au ton de fresque épique.

D'autres questions ?

Daphné est assez différent, plus massif dans l'ensemble. Donc ce n'est pas grave pour toi de le laisser de côté pour le moment.

@David:
Ouaip
Quelles sont les versions de référence?

@Wolfgang: C'est noté, merci du tuyau.

arnaud bellemontagne a écrit:

@David:
Ouaip
Quelles sont les versions de référence?

Helena :
Krips, mais c'est sans livret.
Sinon Dorati. Dans tous les cas il faut supporter Gwyneth Jones et un ténor pas follement élégant.

Danae :
Krauss, mais c'est très coupé et sans livret.
Sinon Botstein.

Si dans le cas de Dorati l'orchestre est flamboyant, je pense que je pourrais me faire aux sinusoïdes de la gwynie

En tout cas merci pour tous ces conseils.
(et quelle célérité!... David, l'homme qui tape plus vite que son ombre )

arnaud bellemontagne a écrit:

Si dans le cas de Dorati l'orchestre est flamboyant, je pense que je pourrais me faire aux sinusoïdes de la gwynie

C'est un studio un peu sage, moins électrique que Krips, mais ça reste amplement très honorable. C'est pas le Dorati de la Seconde Ecole de Vienne ni de Stravinsky, si c'est à ça que tu penses.

La versio Krips est dispo sur MusicMe, j'ecouterai ça pour me faire une idée de l'oeuvre.

Mais il y a la version Deborah Voigt qui est très bien et qui donne le livret en français!
J'en ai d'ailleurs parlé dans ces pages.

Danae sinon oui ça a l'air tout aussi génial, mais impossible de trouver le livret en fraçais... (il est en allemand/anglais chez Windfuhr qui est superbe avec Manuela Uhl et Franz Grundheber... disponible chez CPO)

Merci pour tous ses renseignements.
Si je ne trouve pas Helene et Danae aussi géniaux que la Femme Sans Ombre, je saurais désormais vers qui me tourner pour demander des comptes.

Personnellement j'ai eu du mal avec Danaé (l'absence de livret devait pas mal jouer aussi), mais en même temps j'ai toujours du mal avec FrOSch donc...

T'as du mal avec la FROSCH?
Faut insister... c'est un bijou absolu...le chef d'oeuvre de Strauss (n'ecoute pas David )

Tu avais essayé quelle version ?

Ah, mais c'est pas aussi c'est génial, c'est plutôt plus génial.

Xavier a écrit:

La mise en scène de cette Daphné de la Fenice n'est pas mal du tout, avec de beaux éclairages et une atmosphère réussie, bien que la direction d'acteurs ne soit pas transcendante.
L'orchestre est quand même moins médiocre que ce que j'en avais entendu dire, même plus que moyen en fait.
Certes, sa performance sous la direction de Stefan Anton Reck met nettement moins en valeur la richesse orchestrale de l'oeuvre que la version Bychkov par exemple. Néanmoins ça reste un bon travail d'ensemble.

Pour ce qui est de la distribution, je ne peux pas dire que j'adore ce que fait June Anderson, mais tout de même elle s'en sort très bien, la voix est assez fine et maîtrisée.
Les deux ténors (Roberto Saccà et Scott MacAllister) donnent des performances plus qu'honorables de ces rôles difficiles.

Pas une version fabuleuse certes, mais une production sympathique et actuellement le seul enregistrement permettant d'entendre l'oeuvre avec son livret avec la traduction française.

En effet, ce n'est pas si catastrophique que ça !
La mise en scène ne promet pas le meilleur au début avec son arbre en plastique genre playmobil et ses costumes gitano-hippies (ceux-là on y a droit jusqu'à la fin) mais il y a de beaux effets de lumière et des mouvements de plateau très réussis. Pas beaucoup de direction d'acteurs, mais ça passe...

Andersen, on encadre pas grand chose à son allemand, mais la voix est belle et l'incarnation très éthérée convient bien au rôle de le cruche de service.
Belle découverte que Scott Mac Allister au timbre lumineux et qui semble, ô miracle, posséder un cerveau. Après, il semble déjà fatigué au bout d'une heure, il faudrait voir s'il tient la distance pour un rôle comme Tristan...
Saccà comme d'habitude c'est très bien mais pas passionnant.

Bon, l'oeuvre en elle-même ne vaut pas forcément le détour. Certaines pages s'approchent de celles d'Ariadne, mais c'est très consonant, très rond, très confortable tout le temps. On ne retrouve pas les petits frottements et les arrêtes qui font tout le sel de la musique de Strauss. Pour le coup c'est sirupeux du début à la fin. Pas désagréable mais pas bouleversant non plus.

Je ne suis pas d'accord avec ton dernier paragraphe, mais peut-être faudrait-il que tu écoutes une meilleure version d'un point de vue orchestral pour saisir toutes les beautés de cette oeuvre.

Il y a des versions qui ont l'air appétissantes :


Güden-Wunderlich-King-Schöffler (rien que ça !!!)


Popp-Schreier-Goldberg-Moll

C'est bizarre, on se croirait en discographie.

Sinon, assez d'accord avec Wolferl sur le côté très confortable. En revanche, je ne dirais pas qu'il n'y a pas d'arêtes, c'est une musique très riche et mouvante.

C'est aussi le livret qui est bien pépère...

Friedenstag :

Guillaume a écrit:

Strauss : Friedenstag
Sinopoli

En entier, avec livret.

Et c'est évidemment magnifique. J'aime beaucoup le tout-début avec les gardes et le piémontais, les interventions de la foule, celles de Marie et l'arrivée des ennemis. Et cette fin, mon Dieu ! Tu m'excuseras Arnaud, mais même le choeur de la fin des Gurrelieder pâlit face à cette fin lumineuse, extatique, splendide. Ca ressemble un peu à Fidelio ce dernier choeur, en plus fulgurant.



Encore un chef-d'oeuvre straussien !

arnaud bellemontagne a écrit:

Ca fait envie!

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Strauss : Friedenstag
Sinopoli

En entier, avec livret.

Et c'est évidemment magnifique. J'aime beaucoup le tout-début avec les gardes et le piémontais, les interventions de la foule, celles de Marie et l'arrivée des ennemis. Et cette fin, mon Dieu ! Tu m'excuseras Arnaud, mais même le choeur de la fin des Gurrelieder pâlit face à cette fin lumineuse, extatique, splendide. Ca ressemble un peu à Fidelio ce dernier choeur, en plus fulgurant.



Encore un chef-d'oeuvre straussien !

Tu pourrais copier ceci dans le fil, s'il te plaît ?

Tout à fait d'accord, c'est Strauss qui écrit un final de Mahler totalement délirant. Moi aussi j'ai beaucoup pensé à la jubilation sans fin de la dernière scène de Fidelio.

Ce que j'aime pas trop, c'est la scène de Marie et le duo, que je trouve vraiment longs, bavards, et peu inspirés musicalement. Ca fait quand même bien un tiers du tout. Mais tout le reste est fabuleux.

Guillaume a écrit:

http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/12/25/1441-lyrique-et-raffine

Une des plus belles pages de ce Friedenstag. L'entrée des ennemis réformés dans la citadelle, sur fond de Ein feste Burg.

Je viens de réécouter la seconde moitié. En fait, cette fin est quelque part entre :
- le Veni Creator de la Huitième de Mahler (c'est vraiment frappant, le tuilage, les cuivres, et même la thématique) ;
- le final de la Neuvième de Beethoven ;
- des chants plus carrés comme les chants de victoire qu'on trouve dans Jérusalem ou le Prophète.

Et bien sûr je ne renie rien de l'aspect général très Fidelio.

(Intermezzo et Friedenstag, les deux plus grands Strauss, badinait Guillaume.)

Guillaume a écrit:

Je force (beaucoup) le trait, mais ces opéras sont de vrais chefs d'oeuvre à ne surtout pas négliger !

Je suis tout à fait d'accord, et d'autant plus que contraire à Hélène ou Daphné qui sont aussi des réussites sublimes et négligées, le livret suit vraiment !

La langue de Gregor n'est pas terrible, mais l'argument concocté par Zweig est vraiment percutant.

Pauvre Strauss, quels chefs-d'oeuvre il aurait pu donner s'il avait eu mieux que Gregor. Ce n'est pas faute de s'en être ouvertement désespéré pourtant....

J'ai donc (snif) découvert mon dernier opéra de Strauss avec la Femme silencieuse.

David disait en première page que ce n'était pas le plus dense musicalement, c'est tout à fait certain.
Et pourtant, certaines pages sont extrêmement denses!
Car le pauvre Morosus, ancien marin à la retraite, souffre de problèmes auditifs et ne supporte pas le bruit... Alors son neveu, avec sa troupe, va lui jouer des tours, une insupportable soprano colorature va lui hurler des trucs pas possibles, etc...
Mais c'est vrai que c'est une comédie et qu'on est pour l'essentiel dans le style conversation en musique comme Intermezzo.
Mais quelle virtuosité dans l'utilisation de l'orchestre notamment, c'est absolument réjouissant, pas mal de couleurs, de diversité de climats...
Sans coupures (chez Janowski), l'opéra accuse peut-être une ou deux longueurs, il y a bien une ou deux scènes qu'on pourrait enlever sans dommage. (le tout fait 2h50)
Mais l'ensemble de cette farce fonctionne à merveille, c'est vraiment à découvrir si vous ne connaissez pas.
Pour moi ça n'est pas un opéra mineur, il n'y a pas d'opéra mineur chez Strauss! (à part les deux premiers peut-être, Guntram et Feuersnot)

DavidLeMarrec a écrit:

13 - Daphne.
=> Un autre des livrets à rallonge de Strauss. Passer quatre-vingt-quinze minutes pour raconter l'histoire de Daphne, vous m'excuserez... La musique est belle, assez bucolique mais consistante musicalement. Une jolie fin pour choeur a capella a été ajoutée, mais c'est une oeuvre distincte
On recommande assez unanimement la version avec Popp (EMI), qui y est en effet ravissante, malgré la relativement raideur de Haitink,

Je suis justement entrain d'écouter ça, comme ça sans suivre le livret, et c'est vraiment superbe.

Je viens d'écouter le 1er acte de Die agyptische helena par Dorati, et si ce n'est pas la première écoute, cette musique ne m'avait pas autant parlé qu'aujourd'hui, car je suis véritablement séduit. C'est fort différent de Salomé et d'Elektra (enfin pas tant que ça de Salomé finalement), mais que cette musique est intelligente, variée, fine! Tout est beau, mesuré, ça ne dégouline pas.

Je suis sous le choc!

Tu as écouté ça avec Jones? (et sans livret?)

Dans ce cas, chapeau.

Mais c'est effectivement superbe.

Xavier a écrit:

Tu as écouté ça avec Jones?

Oui, mais cela ne m'a pas spécialement dérangé...
Je commence l'Acte II, et pour l'instant je ne suis pas déçu du voyage! Cette musique est animée, vivante, il y a beaucoup d'élan je trouve, comme une pulsion de vie.

Ressortie de Friedenstag par Sinopoli chez Brilliant :



Sans livret mais à 10€. Et ça se trouve sur ODB.

Vive les éditions négligées, avec des pochettes moches, tout en anglais, et sans livret par dessus le marché !