Votre dernier film visionné

Patients : Pas un grand fan de Grand Corps Malade, mais la bande annonce me semblait assez intéressante. Et au final un très bon film. pas forcément beau, mais vrai et touchant... On passe du sordide des problèmes de santé (traités de front, sans en gommer la dureté) aux blagues potaches des patients... ça fait réfléchir et on espère un jour avoir la même force dans ces moments difficiles.

Jean-Luc Godard : Week-end        1967


J'aurais beaucoup de mal à le noter : il est dans la veine troll des films comme La Chinoise. Il y a des scènes très drôles, mais d'autres...

Akira Kurosawa:   Dersou Ouzala

 (malgré la qualité déplorable de la copie)

C'est la copie en DVD chez Potemkine ?

Non non, la copie de projection de ma cinémathèque.
(je voulais justement revoir le film sur grand écran).

Hier soir à la téloche, revu "Un homme de trop" de Costa Gavras, avec une galerie de "gueules" du cinéma français (dont on a d'ailleurs commencé par compter le nombre de décédés... ).
Les dernières scènes de combat sont très réalistes, et Piccoli plus indéchiffrable que jamais.

néthou a écrit:

Non non, la copie de projection de ma cinémathèque.
(je voulais justement revoir le film sur grand écran).

(Je n'ai pas encore vu le film ... je me le réserve pour plus tard).
Oui, ça se comprend ... sauf que Dersou Ouzala ayant été produit par l'URSS ... l'état du film ... et son accessibilité ...
C'est pas demain la veille qu'on l'aura en version restauré HD

Citation :

Hier soir à la téloche, revu "Un homme de trop" de Costa Gavras, avec une galerie de "gueules" du cinéma français (dont on a d'ailleurs commencé par compter le nombre de décédés... ).
Les dernières scènes de combat sont très réalistes, et Piccoli plus indéchiffrable que jamais.

Bon ça vaut le coup d'œil donc
Je l'ai zappé, car il est dans le coffret (n°1) Costa-Gavras

Les Fantômes du chapelier.

Beaucoup aimé ce Chabrol et la prestation de Serrault, glaçant.

Polyeucte a écrit:

Patients : Pas un grand fan de Grand Corps Malade, mais la bande annonce me semblait assez intéressante. Et au final un très bon film. pas forcément beau, mais vrai et touchant... On passe du sordide des problèmes de santé (traités de front, sans en gommer la dureté) aux blagues potaches des patients... ça fait réfléchir et on espère un jour avoir la même force dans ces moments difficiles.

Grand corps malade... une voix unique, des paroles magnifiques, un style musical qui m'énerve. Et un sujet qui m'interpelle. Voilà un film que je devrais regarder.

Merci Poly !

Xavier a écrit:

Les Fantômes du chapelier.

Beaucoup aimé ce Chabrol et la prestation de Serrault, glaçant.

Un des Chabrol que je n'ai pas encore vu !

Citoyen d'honneur - Gaston Duprat - Mariano Cohn - film argentin 2016.
Un romancier argentin récemment nobélisé reçoit une invitation pour etre honoré dans son village d'origine, dans lequel il n'est pas retourné depuis 40 ans.
Bien qu'il fuit les honneurs, il accepte;
Le personnage, un brin sentencieux et pontifiant se retrouve dans un sinistre trou au milieu de la pampa.
Au début quelques efforts mutuels sont prodigués pour essayer de créer un sentiment d'empathie - mais rapidement le naturel reprend le dessus, condescendance d'un coté, frustration, jalousie et désir de revanche chez les ploucs de la pampa... On n'a plus qu'à attendre - en baillant légèrement - la conflagration finale.
Dispensable.

Montfort

Compartiment tueurs - Costa Gavras - 1965.
Premier film du réalisateur, policier tiré d'un roman de Sébastien Japrisot.
La distribution est étourdissante : Montand, Signoret, Piccoli, Trintignant, Pierre Mondy, Jacques Perrin, Charles Denner, Daniel Gélin, Bernadette Lafont, Claude Dauphin, Catherine Allégret....
Pourtant le film tourne à vide, l'intrigue est incompréhensible, ce qui est une qualité au début, mais plus à la fin !!

Montfort

Kurosawa : Un Merveilleux dimanche

Un film de jeunesse ... un peu trop naïf, même si malgré tout sympathique (et puis j'avoue avoir une sensible préférence pour les films "historiques" de Kuro).

Jon Nguyen, Rick Barnes, Olivia Neergaard-Holm : David Lynch - The Art Life        2017


C'est sympathique de découvrir l'aspect pictural de Lynch mais je pensais qu'il allait davantage parler de ses films. Cependant, on voit tout de même certains de ses court-métrages.

Tavernier : Capitaine Conan

William Friedkin : Cruising        1980 

Un Friedkin que je n'ai pas vu. Bon en même temps ... pas encore sorti en HD en France ... donc il y a le temps.

Tu as vu Sorcerer ?

Cololi a écrit:

Un Friedkin que je n'ai pas vu. Bon en même temps ... pas encore sorti en HD en France ... donc il y a le temps.

Tu as vu Sorcerer ?

Eh bien, justement, je l'ai vu hier en salle dans une version numérique restaurée ! 

Non, pas encore, mais c'est prévu : c'est mon deuxième Friedkin après l'Exorciste.

Emeryck a écrit:

Cololi a écrit:

Un Friedkin que je n'ai pas vu. Bon en même temps ... pas encore sorti en HD en France ... donc il y a le temps.

Tu as vu Sorcerer ?

Eh bien, justement, je l'ai vu hier en salle dans une version numérique restaurée ! 

Et bien ... ça viendra p être dans les bacs alors !

Citation :

Non, pas encore, mais c'est prévu : c'est mon deuxième Friedkin après l'Exorciste.

Que je n'ai pas vu !

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Cololi a écrit:

Un Friedkin que je n'ai pas vu. Bon en même temps ... pas encore sorti en HD en France ... donc il y a le temps.

Tu as vu Sorcerer ?

Eh bien, justement, je l'ai vu hier en salle dans une version numérique restaurée ! 

Et bien ... ça viendra p être dans les bacs alors !

Citation :

Non, pas encore, mais c'est prévu : c'est mon deuxième Friedkin après l'Exorciste.

Que je n'ai pas vu !

Je l'espère. En tout cas, j'ai bien aimé. J'essayerai de regarder Sorcerer et French Connection prochainement ; mais j'ai trop de choses à voir.. et si peu de temps. 
Je me rattraperai durant les grandes vacances ! 

Quand une femme monte l'escalier (1960)
Mikio Naruse


Militia Battlefield (1975)
Jana Boková


Fais de beaux rêves (2016)
Marco Bellocchio


Jackie (2017)
Pablo Larrain

Oriane a écrit:

Quand une femme monte l'escalier (1960)
Mikio Naruse

Salut Oriane, ça fait plaisir de te revoir

Tu aimes les autres Naruse ? J'avoue avoir fait 1 tentative avec "Nuages flottants", mais je n'ai pas réussi à le finir
Assez déçu, alors que j'adore Ozu et Mizoguchi ...

Coucou Cololi !

C'est le seul film de Naruse que j'ai vu, et ne connaissant aucun film de Mizoguchi, je ne peux pas te dire si ça vaut le coup de réessayer. Quand une femme monte l'escalier est l'histoire d'une jeune veuve qui doit faire un choix difficile à un tournant de sa vie. La situation du personnage est évoquée avec une grande subtilité, et les images sont magnifiques, même si la noirceur du propos ne me permet pas de recommander cette oeuvre un dimanche soir de déprime ! Tout y semble contaminé par le désespoir. Les films d'Ozu ne trahissent pas la même vision des relations humaines ; ils sont plus apaisés, je crois ...

Voilà. En plus, dans mon souvenir il y a facilement quelque chose de déceptif dans la mise en image de Naruse (des contrechamps qui ne viennent pas, des espèces de flottements dans le montage, des effets de hors-champs qui créent comme des béances visuelles) qui accentuent le côté un peu déprimant de Naruse. Non seulement c'est très sombre, mais on s'y sent toujours un peu à côté.

( Oriane! Ça fait plaisir de te revoir parmi nous!)

Benedictus a écrit:

Voilà. En plus, dans mon souvenir il y a facilement quelque chose de déceptif dans la mise en image de Naruse (des contrechamps qui ne viennent pas, des espèces de flottements dans le montage, des effets de hors-champs qui créent comme des béances visuelles) qui accentuent le côté un peu déprimant de Naruse. Non seulement c'est très sombre, mais on s'y sent toujours un peu à côté.

( Oriane! Ça fait plaisir de te revoir parmi nous!)

Bénédictus !

Oui, tu as tout à fait raison. Dans ce film de Naruse, on s'attend en vain à ce qu'un événement se produise. Or, le personnage ne peut jamais faire le choix espéré, comme s'il n'y avait pas de résolution possible à son dilemne. C'est vrai, la mise en image vient renforcer ce sentiment d'impasse frustrante : rien n'est arrivé qu'une sorte d'attente déçue ...

Gabriel Mascaro : Rodéo        2015

Don Cheadle :Miles Ahead (2015)

Le film se concentre sur la période de "silence" (75-81) de Miles Davis avec quelques flash-backs.

La composition de Cheadle en Miles hautain, cassant et bourru est saisissante.

Godard : Week end

Logorrhée extrêmement pénible.

Scorsese : Les Infiltrés

Miller : Mortelle radonnée

Cololi a écrit:

Godard : Week end

Logorrhée extrêmement pénible.

c'est clair, cela dit j'avoue que le film est tellement méchant que ça me fait rire

Cololi a écrit:

Scorsese : Les Infiltrés

Miller : Mortelle radonnée

tu en as pensé quoi? pour moi le Scorsese est très sympa mais pas majeur, par contre j'aime beaucoup Mortelle Randonnée!

Cololi a écrit:

Godard : Week end

Logorrhée extrêmement pénible.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Godard : Week end

Logorrhée extrêmement pénible.

c'est clair, cela dit j'avoue que le film est tellement méchant que ça me fait rire

J'avoue que le film est parfois assez souvent insupportable (bruits de klaxon), mais il y a des scènes amusantes, je trouve.

Philippe Garrel : Le Lit de la Vierge        1969


L'image m'a séduit : elle ressemble beaucoup à celle du Révélateur.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Scorsese : Les Infiltrés

Miller : Mortelle radonnée

tu en as pensé quoi? pour moi le Scorsese est très sympa mais pas majeur, par contre j'aime beaucoup Mortelle Randonnée!

Assez d'accord avec ça.
Le Scorsese vrai bon cru, mais pas un cru exceptionnel.
Mortelle radonnée, un très bon film, assez étrange. Parler du traumatisme pour un père d'avoir perdu sa fille ... avec un tel scénario ... c'est pour le moins original.

Brooks : Les Professionnels

L'Opéra

Documentaire de Jean-Stéphane Bron sorti en salles aujourd'hui, 1h50 dans les coulisses de l'Opéra de Paris, le réalisateur y a filmé durant 18 mois.
Les grèves, les attentats, les répétitions, les régisseurs, les soirées mondaines, les petites mains, le prix des places, l'arrivée d'un jeune baryton à l'Académie, celle du taureau pour la production de Moïse et Aaron, les lents progrès d'un orchestre d'enfants, le remplacement de Finley au dernier moment dans les Maîtres Chanteurs, la démission de Millepied... la vie d'une grande maison d'opéra quoi, sous toutes ses coutures.
Des moments de musique aussi.
Franchement, c'est une très très belle réussite, c'est magnifiquement filmé, on est happé du début à la fin.
Des moments magnifiquement drôles aussi, où toute la salle réagit, comme celui où les deux régisseuses ne peuvent s'empêcher de chanter en même temps que Jovanovich pendant le 3è acte des Maîtres.
On ne peut que regretter que certaines séquences ne soient pas plus longues. (notamment les scènes de répétitions)
C'est encore mieux quand on a vu les spectacles concernés (Moses, la Damnation, les Maîtres), mais je le recommande vivement à tout le monde.

http://www.resmusica.com/2017/04/05/lopera-un-film-qui-fait-entendre-un-magnifique-projet-commun/

Agnès Varda : Cléo de 5 à 7        1962

Jacques Rivette : Le Coup du Berger        1957
 +
Efficace.

Emeryck a écrit:

Agnès Varda : Cléo de 5 à 7        1962

Persona, Ingmar Bergman (1966).
Chaque visionnage de ce film apporte son lot d'émotions et de spéculations nouvelles. Et pas seulement parce que ma culture générale est plus étendue, ce qui me permet d'y trouver des références que je n'avais pas aperçues auparavant. Persona est une œuvre que mes interrogations à tout âge viennent enrichir ; il fait directement écho au savoir (ou au doute ...) dérivé de l'expérience. Un film en apparence abstrait, mais qui me semble toujours vital.

Bref, pour une fois, ça échappe à toute notation.

Oriane a écrit:

Emeryck a écrit:

Agnès Varda : Cléo de 5 à 7        1962

Et je trouve les paysages de ce Paris des années 60 terriblement émouvants, dans ce noir et blanc lumineux...

Benedictus a écrit:

Oriane a écrit:

Emeryck a écrit:

Agnès Varda : Cléo de 5 à 7        1962

Et je trouve les paysages de ce Paris des années 60 terriblement émouvants, dans ce noir et blanc lumineux...

C'est tout à fait vrai ... Depuis quelques mois, je passe très souvent dans les rues du 14e qu'elle a filmées. Et je ne peux pas m'empêcher d'y repenser.

Suzuki : La jeunesse de la bête

Excellentissime
De la couleur en veux tu en voilà ! Des images superbes, une mise en scène toujours originale, un scénario prenant, et même parfois une touche d'humour ! Un film de yakuza jazz, pop, totalement sixties !
Bravo à Elephant Film pour les sorties en nombre sur les 2 cinéastes de la nouvelle vague japonaise de la Nikkatsu, à savoir Imamura et Suzuki ! Les restaurations de ces deux réalisateurs sont sublimes ... et font découvrir 2 cinéastes majeurs.
Et ... dans qq temps il y a 3 (ou 4) Suzuki supplémentaires

Oriane a écrit:

Persona, Ingmar Bergman (1966).
Chaque visionnage de ce film apporte son lot d'émotions et de spéculations nouvelles. Et pas seulement parce que ma culture générale est plus étendue, ce qui me permet d'y trouver des références que je n'avais pas aperçues auparavant. Persona est une œuvre que mes interrogations à tout âge viennent enrichir ; il fait directement écho au savoir (ou au doute ...) dérivé de l'expérience. Un film en apparence abstrait, mais qui me semble toujours vital.

Bref, pour une fois, ça échappe à toute notation.

Benedictus a écrit:

Oriane a écrit:

Emeryck a écrit:

Agnès Varda : Cléo de 5 à 7        1962

Et je trouve les paysages de ce Paris des années 60 terriblement émouvants, dans ce noir et blanc lumineux...

Je suis tout à fait d'accord. 

Patric Chiha : Brüder der Nacht        2016

Frears : Les Liaisons dangereuses

Luis Buñuel : Belle de Jour        1967

 

Qui est excellent !

Bon ... il y avait Le Trou de Becker ce soir sur Arte ... je n'étais pas dispo Bon il va y avoir une redif vendredi 27 ... mais pas de replay
Si au moins ils finissent pas le sortir en BR un jour ... mais ce n'est même pas sûr ...

Cololi a écrit:

Qui est excellent !

Ah oui ! J'ai beaucoup aimé ! 

François Truffaut : L'Amour en fuite        1979


Je suis déçu, j'en attendais beaucoup plus : c'est à mon avis le moins bon des Doinel.

Brian de Palma : Phantom of the Paradise        1974

 +
J'ai beaucoup aimé.

Alors ? Il vient juste de sortir en HD ... franchement j'hésite ...

Ce film est hilarant, franchement de la parodie de groupe disco a la relecture pop/kitsch très ironique de Faust/Dorian Gray, et derrière la parodie il y a une certaine mélancolie, ce n'est pas le meilleur De Palma mais c'est quand même a voir.

Mouai ... mais quand cet univers qu'il parodie ... on ne le connaît ni d'Eve ni d'Adam ...