Playlist (126)

wow, cette pochette !

En effet...

en grand format alors, spécialement pour toi, lulu.



A part ça, c'est, la symphonie surtout, de la bien jolie musique tonale (pas tout à fait raccord avec ton fil sur les compositeurs du XXIe).

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   D. Chostakovitch – J. Strauss – N. Rimsky-Korsakov – L. Janáček – A. Bruckner

Alifie a écrit:

(pas tout à fait raccord avec ton fil sur les compositeurs du XXIe

ah bien, si les intéressés veulent venir y parler de néo-symphonistes ou de néo-opéras, je n’attends que ça, moi, ça diversifiera un peu.

1) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°15 en la majeur, Op. 141

= Roman Kofman, Orchestre de Bonn

(MDG, janvier 2005)

Alifie a écrit:

en grand format alors, spécialement pour toi, lulu.

A part ça, c'est, la symphonie surtout, de la bien jolie musique tonale (pas tout à fait raccord avec ton fil sur les compositeurs du XXIe).

C'est tout à fait dans ma palette et ça évoque mes dernières vacances,
je vais écouter,
merci Alifie pour la belle image!
et merci pour le lien: j'ai écouté et j'ai tout de suite aimé dès les premières mesures, dans le style à Sibelius.  
Du moins pour le début de l'Andantino de la Première Symphonie.
Par la suite, ça devient plus complexe... Mais c'est tout à fait dans l'esprit nordique.
Magnifique découverte!

2) Johann Strauss (1825-1899) :

Marche égyptienne, Op. 335
Seid umschlungen, Millionen !, valse Op. 443
Stürmisch in Lieb' und Tanz, polka Op. 393
Waldmeister, Ouverture
Klipp-Klapp Galopp, polka Op. 446
Histoires de la Forêt viennoise, valse Op. 325

= Daniel Barenboim, Orchestre philharmonique de Vienne

(Sony, janvier 2014)

• Verdi: Il Trovatore:

Salvatore Licitra (Manrico), Barbara Frittoli (Leonora), Leo Nucci (Il Conte di Luna), Violeta Urmana (Azucena), Giorgio Giuseppini (Ferrando), Riccardo Muti / Orchestra e Coro del Teatro alla Scala
En public, Milan, XII.2000
Sony
Je ne découvre que maintenant cette très, très belle version. Voir ici.

• Mozart: Symphonie nº41 en ut majeur, KV 551 «Jupiter» :

Frans Brüggen / Orchestra of the 18th Century
En public, Rotterdam, III.2010
Glossa
Belle lecture très équilibrée - mais peut-être pas la plus conforme à mes attentes. Voir ici.

Je dois couver quelque chose, moi...

3) Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) :

Capriccio espagnol, Op. 34

= Roger Désormière, Orchestre National de la Radiodiffusion française

(Capitol, avril 1952)

4) Leoš Janáček (1854-1928) :

Danses de Lachie

= František Jílek, Orchestre philharmonique de Brno

(Supraphon, septembre 1992)

J'adore particulièrement la seconde (požehnaný).

5) Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°9 en ré mineur (version originale)

= Kurt Masur, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eurodisc, avril 1975)

CHOPIN EVOCATIONS

Daniil Trifonov, piano
Mikhail Pletnev / Mahler chamber orchestra
DG

Ecoute en streaming du Piano Concerto n°1

Prise de son excellente
Il m'a fallut qqs minutes pour me faire à l'arrangement de Pletnev
Non pas tant du fait d'une orchestration dégraissée et chambriste... mais que le tempo est lent les deux premiers mouvements !

A titre de comparaison cela donne :
1er mouvement : Trifonov-Pletnev : 21'59   -   François/Frémiaux : 19'57 - Argerich/Abbado : 18'54
2d mouvement :  11'06 versus respectivement 8'50 et 10'03

L'intention donne un second mouvement absolument élégiaque, lunaire. Mais que je me suis ennuyé au 1er...  Pletnev me servait du Watteau et les moutons bêlaient. Que n'aurais-je voulu la tempête et ma bien-aimée se meure, sniff...
=> Back to Zimerman/Polish orchestra pour ma part

Trifonov est décidément un interprète remarquable

Valentin Silvestrov (1937-)
Symphonies No.5
Vladimir Jurowski LPO

Bruno Luong a écrit:

Valentin Silvestrov (1937-)
Symphonies No.5
Vladimir Jurowski LPO

C'est avec cette symphonie hypnotique (mais dans une autre interprétation) que j'ai découvert Silvestrov il n'y a pas longtemps. Le reste de sa production a l'air hétérogène aussi bien en style qu'en qualité, j'ai un peu du mal à m'y orienter encore et à trouver des choses qui fassent autant d'effet, mais celle-ci a vraiment quelque chose pour elle, à la découverte.

En mode "Aventurier du XXIème"   : 2 Quatuors à cordes


Marc Mellits  Quatuor à cordes n°4 "Prometheus" (2011)  Quatuor Debussy  
Superbe performance du Quatuor Debussy (/watch?v=K66fUiWaic0) Tonal , mélodique , des élements minimalistes .
Après la beautée des cordes , je trouve l'oeuvre un peu lisse ... Assez soporifique pour un sujet Prometheus promettant  le feu


Hugh Levick  Remnants of Symmetry (2015) pour quatuor à cordes et percussions   Quatuor Diotima  
Très Ecole de vienne , j'aime l'inclusion d'un xylophone et divers percussions qui augmente les couleurs , les textures ,sans pertuber le discours.
le 2ème mouvement est sympa , un peu spectral (?) mais mélodique ,et l'ajout d'un tambour donne un coté rutuel réussi .  c'est beau .

Bruckner : Symphonie n°4 (Jochum DG)

Olga Neuwirth (1968–) : Der Tod und das Mädchen II, Hörstück nach einem Text von Elfriede Jelinek (1999)
Anna Bennent, Hanna Schygulla

Octavian a écrit:

Bruno Luong a écrit:

Valentin Silvestrov (1937-)
Symphonies No.5
Vladimir Jurowski LPO

C'est avec cette symphonie hypnotique (mais dans une autre interprétation) que j'ai découvert Silvestrov il n'y a pas longtemps. Le reste de sa production a l'air hétérogène aussi bien en style qu'en qualité, j'ai un peu du mal à m'y orienter encore et à trouver des choses qui fassent autant d'effet, mais celle-ci a vraiment quelque chose pour elle, à la découverte.

L'orchestre me fait un peu penser aux mouvements lents de Mahler avec des arpèges avec un effet d'harmonie "hynoptisant" de l'harpe comme vous dites. L'atmosphère n'a rien à voir toute fois avec Mahler.

Katharina Rosenberger (1971–) :
— SHIFT pour deux trombones et ensemble (2014)
— Gesang an das noch namenlose Land pour trios à cordes (2013)
— RESHIFT 011516-3 pour deux trombones (2016)
— modules pour quatuor amplifié et pédales d’effet (2015)
et interludes improvisés pour deux trombones
RAGE THORMBONES
wasteLAnd

Dauvergne - Hercule mourant (1761) - Rousset

Beethoven sonate pour piano n°1

Haydn concerto pour violoncelle n°1

C'est plus reposant que le silence.

Aujourd’hui, du Rachmaninov:

• Sonates pour piano nº1 en ré mineur, op. 28 et nº2 en si bémol mineur, op. 36:

Alexis Weissenberg (piano)
Hanovre, V.1987, IX.1988
DG
Contre toute attente bien aimé la 1ᵉ Sonate - je pense que ça doit beaucoup au jeu de Weissenberg. Voir ici.

• L’Ile des morts, op. 29. Danses symphoniques, op. 45:

Vladimir Ashkenazy / Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam
Amsterdam, I.1983
Decca
Voir ici.

Judith Wegmann (1975–) : Le souffle du temps. X (rétro-) perspectives (2016)
Judith Wegmann, piano

lucien a écrit:

Olga Neuwirth (1968–) : Der Tod und das Mädchen II, Hörstück nach einem Text von Elfriede Jelinek (1999)
Anna Bennent, Hanna Schygulla

Intéressant !
Mais pourquoi le titre d'un poème de Matthias Claudius et l'attribution de ce titre à Jelinek qui, si je me souviens bien, a déjà remporté le Prix Nobel de littérature.

la plupart des œuvres scéniques ou radiophoniques de Neuwirth sont des collaborations avec Jelinek (en effet, prix Nobel).
c’est le nom d’une pièce/cycle de théâtre de Jelinek, dont le texte du deuxième tableau est ici adapté en pièce radiophonique pour voix et musique électronique.

• Verdi: Don Carlo: acte I:

Luciano Pavarotti (Don Carlo), Samuel Ramey (Filippo), Daniela Dessì (Elisabetta), Luciana d’Intino (Eboli), Paolo Coni (Rodrigo), Andrea Silvestri (Un frate), Marilena Laurenza (Tebaldo), Riccardo Muti / Orchestra e Coro del Teatro alla Scala, Milano
En public, Milan, XII.1992
EMI
Belle version de chef, là encore. Un distribution qui n’est pas la plus marquante, mais investie et très en mots. Voir ici.

lulu a écrit:

la plupart des œuvres scéniques ou radiophoniques de Neuwirth sont des collaborations avec Jelinek (en effet, prix Nobel).
c’est le nom d’une pièce/cycle de théâtre de Jelinek, dont le texte du deuxième tableau est ici adapté en pièce radiophonique pour voix et musique électronique.

Merci lulu !
C'est chic,
ton nouveau nick,

j’ai jamais beaucoup aimé ce son ien...
et puis c’est moins défini par le genre, c’est coul.

George Crumb (1929–) :
— Eleven Echoes Of Autumn (Echoes I) pour violon, flute alto, clarinette et piano (1966)
— Four Nocturnes (Night Music II) pour violon et piano (1964)
— Vox Balaenae pour flute électrique, violoncelle électrique et piano amplifié (1971)
— Dream Sequence (Images II) pour violon, piano, percussion et harmonica de verre (1976)
ensemble für neue musik zürich

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :   S. Rachmaninov – A. Henselt – V. Indy – L. Vierne – R. Wagner

1) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Concerto n°2 en ut mineur, Op. 18

= Nicolaï Lugansky, piano ; Sakari Oramo, Orchestre symphonique de Birmingham

(Warner, janvier 2005)

2) Adolf von Henselt (1814-1889) :

Concerto en fa mineur, Op. 16

= Michael Ponti, piano ; Othmar Maga, Philharmonia Hungarica

(Vox, 1968)

3) Vincent d'Indy (1851-1931) :

Symphonie sur un chant montagnard, Op. 25

= Robert Casadesus, piano ; Charles Munch, Orchestre philharmonique de New York

(RCA, décembre 1948)

Quelle belle version !
Pour RCA, Munch réenregistra cette "symphonie cévenole" en 1958 à Boston, avec Nicole Henriot-Schweitzer au clavier.

Arne Nordheim - Tenebrae (1982) - Truls Mørk (violoncelle), Oslo Philharmonic Orchestra, dir. Yoav Talmi

Wow. Grosse découverte de la soirée. Une atmosphère immédiatement prenante et qui ne lâche rien pendant les vingt-cinq minutes qui suivent. Dense et intense. À noter une prise de son qu'on devine au plus près du violoncelle, on ressent toutes les vibrations ...et on entend le souffle et les ahanements de Mørk, ce qui ne nuit pas à l'effet général. Rien trouvé sur ce compositeur norvégien sur le forum par la fonction recherche et en allant regarder le topic commun "Musique du Nord". Pour ceux qui voudraient tenter, ça se trouve sur Deezer (et aussi sur Youtube).

Du coup, poursuite de la soirée sur le thème du violoncelle concertant moderne et contemporain :

Henri Dutilleux - Tout un monde lointain... (1970) - Henri Demarquette (violoncelle), Orchestre du Théâtre national de Mannheim, dir. Frédéric Chaslin (hors commerce)
Je le confesse, je n'ai jamais été aussi fabuleusement transporté par ce concerto que la plupart des fans de Dutilleux. Mais cette version (captation Mezzo d'un live en présence du compositeur) fonctionne quand même pas mal du tout.



Alfred Schnittke :
- Concerto pour violoncelle et orchestre n°1 (1986) - Natalia Gutman (violoncelle), Orchestre Symphonique du Ministère de la Culture Soviétique, dir. Gennadi Rozhdestvensky
- Concerto pour violoncelle et orchestre n°2 (1990) - Mstislav Rostropovich (violoncelle), London Symphony Orchestra, dir. Seiji Ozawa
Ça aussi c'est assez grand !  (Surtout le premier. Le second délaye un peu trop.)



Mieczysław Weinberg : Concerto pour violoncelle et orchestre en do majeur op.43 (1948) - Claes Gunnarsson (violoncelle), Göteborgs Symfoniker, dir. Thord Svedlund
Reposant, après ce qui précède... C'est l'heure du dodo ! J'avais pensé finir sur le "Durch Adams Fall" de Greif, que j'aime beaucoup et qui aurait sans doute fait une "réponse" intéressante au Tenebrae initial, mais finalement... je crains de ne plus être en état de l'apprécier et préfère finir sur du "joli" qui ne demande pas trop d'effort (quoiqu'un peu vide à la longue).

4) Louis Vierne (1870-1937) :

Poème pour piano et orchestre, Op. 50

= François Kerdoncuff, piano ; Pierre Bartholomée, Orchestre philharmonique de Liège

(Timpani, juin 1996)

Une structure tripartite qui apparente ce "poème" à un concerto de type vif-lent-vite.

5) Richard Wagner (1813-1883) :

Tannhäuser, -Ouverture

= Yaara Tal, Andreas Groethuysen, piano

(Sony, mai 1997)

Gabriel Fauré
* Nocturne no.6 en ré ♭ majeur op.63
Michel Dalberto, piano

Mélomaniac a écrit:

5) Richard Wagner (1813-1883) :

Tannhäuser, -Ouverture

= Yaara Tal, Andreas Groethuysen, piano

(Sony, mai 1997)

Un pur chef-d'oeuvre en Première mondiale,
la transcription est-elle de Wagner ?

Hans Abrahamsen - Double concerto pour violon, piano et orchestre à cordes (2011)
Carolin Widmann (violon), Tanja Zapolski (piano), Royal Danish Orchestra, dir. Simon Rattle (Copenhague 2013 - h.c.)

merci pour l’idée Octavian, je vais pouvoir réessayer Nordheim.

Liszt
Symphonie Faust
Vladimir Jurowski LPO

Ca fait longtemps que je n'ai pas écouté cet oeuvre. Ca me plait plus que dans mes souvenirs.

Schoenberg Von heute auf morgen

Arne Nordheim (1931–2010) :
— Tenebrae pour violoncelle et orchestre (1980)
— Magma pour orchestre (1988)
Truls Mørk, violoncelle
Oslo Filharmoniske Orkester (Yoav Talmi)

Zemlinsky, die Seejungfrau

Ca doit être ma troisième écoute, je trouve ça vraiment très bien, les quarante minutes sont passionnantes.

Edith Canat de Chizy : Times pour orchestre        2009 / BBC SO (Yamada)
 +
Edith Canat de Chizy : La Ligne d'ombre pour orchestre        2004 / Montbéliard Franche-Comté (Csaba)

Edith Canat de Chizy : Alio pour orchestre        2002 / Orchestre Poitou-Charentes (Csaba)

Edith Canat de Chizy : Omen pour orchestre        2006 / ONF (Altinoglu)

Edith Canat de Chizy : Yell pour orchestre        1989 / Nouvel Orchestre Philharmonique (Inouë)

Bruno Luong a écrit:

Schoenberg Von heute auf morgen

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Verdi : Otello (Karajan Vienne)

Un petit problème avec le livret de cet opéra: le personnage de Iago. Comme dit la pub, pourquoi est-il aussi méchant ?

Salvatore Sciarrino : I Sonata pour piano        1976 / Hoelscher
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arnaud bellemontagne a écrit:

Un petit problème avec le livret de cet opéra: le personnage de Iago. Comme dit la pub, pourquoi est-il aussi méchant ?

C'est pareil dans la pièce (le Credo en moins), c'est effectivement assez pauvre : tout le mal vient d'une seule personne. J'aime pas ce type de livret non plus, mais bon, il y a suffisamment à s'occuper avec les contradictions d'Othello et la musique pour ne pas s'ennuyer. Ça n'en reste pas moins un défaut à mes yeux aussi.

arnaud bellemontagne a écrit:

Verdi : Otello (Karajan Vienne)
Un petit problème avec le livret de cet opéra: le personnage de Iago. Comme dit la pub, pourquoi est-il aussi méchant ?

C'est sûr que «Vanne; la tua meta già vedo... Credo in un Dio crudel» dure plus longtemps mais ne nous en dit finalement pas plus que: /watch?v=8bnh3bGUUH8

(Tiens: ce serait ne chouette idée de mise en scène dérangeante et subversive, un Iago déguisé en Orangina Rouge avec une tronçonneuse à la main.)