Playlist (135)

Roupoil a écrit:

Une autre septième en ce qui me concerne :

Mahler Symphonie n°7, Gielen/SWR SinfonieOrchester

Un petit retour à un grand classique pour moi, j'écoute en ce moment Gielen mais j'en ai testé deux ou trois autres en cours de route (ma version de référence jusqu'ici c'était Boulez, qui a fini bon dernier de l'écoute comparée organisée ici il y a quelque temps ; pire la seule autre version que j'avais écoutée plusieurs fois c'était Sinopoli qui avait gagné cette même écoute et ... je préfère Boulez à Sinopoli). Bref, Gielen est bien dans un style que j'apprécie dans cette oeuvre, même si assez curieusement j'ai aussi beaucoup aimé Kondrashin dans cette septième, dans un style tout autre. Mais bon, je ne sais pas s'il y avraiment un chef qui arriverait à me faire ne pas apprécier cette septième de toute façon.

Pour moi, les 7e du moment :





À l'un la saturation des couleurs, presque par exagération, par exaspération des contrastes, des valeurs, des dynamiques ; à l'autre la profusion d'un orchestre traité comme un objet en soi. Dans les deux cas, des interprétations extrêmes, vraisemblablement aux limites de l'acceptable mais des démonstrations, aussi ; de direction, au moins (au sens propre du terme : porter un discours singulier).

Camille Saint-Saëns
* Symphonie no. 3
Rotterdam Philharmonic Orchestra
Daniel Chorzempa, orgue
Edo De Wart (Philips)

L. v. Beethoven
* Ouverture 'Leonore 3' op.72a
Philadelphia Orchestra
Riccardo Muti
CD EMI, 1988



J'ai trouvé excellente l'idée de greg skywalker de lancer une petite rétrospective 2018, histoire de finir l'année en beauté.

Johann Sebastian Bach

Thomas Dunford, archiluth Giuseppe Tumiati, Cremona, 1993

Suite pour violoncelle BWV 1007 arrangée par Thomas Dunford
Suite BWV 995, arrangée par Bach de la Suite par violoncelle n°5 BWV 1011
Partita pour violon n° 2 BWV 1004

John Corigliano
* Symphonie no. 2 pour orchestre à cordes
I Musici de Montréal
Yuli Turovsky
CD Chandos, 2005




Une symphonie plutôt troublante mais aussi fascinante dans un style contemporain qui n'est pas sans me rappeler la Quatorzième de Chostakovitch.

arnaud bellemontagne a écrit:

Sibelius : Symphonie n°7 (Rattle Berlin)

Conclut en apothéose cette intégrale superbe.

En effet. Structures, transparences, couleurs, élans !

Gioachino Rossini
Ouvertures
The London Classical Players
Roger Norrington
EMI, 1991



Un autre CD qui m'a fait très forte impression, celui que j'ai écouté le plus souvent...

Sergueï Prokofiev
* Symphonies nos. 1 & 2
Philharmonie de Moscou
Dmitri Kitaenko
CD Melodiya, 1990



---------------------------

* La Fleur de pierre (suite de ballet)
Orchestre du Bolchoï
Gennadi Rozhdestvensky
LP Melodiya, 1989



La musique de Prokofiev prend la forme d'une véritable révélation à travers ces deux enregistrements de grande qualité. Ces oeuvres ont un côté espiègle qui m'amuse beaucoup et qui m'a plu dès la première écoute, notamment le deuxième mouvement de la Symphonie no.2 construite sur le modèle de l'Opus 111 de Beethoven.

Les Gauloiseries de la Nuit...





Au programme ce soir :   C. Saint-Saëns – C. Franck – H. Berlioz – G. Bizet

1) Camille Saint-Saëns (1835-1921)  :

Symphonie n°1 en mi bémol, Op. 2
Symphonie n°2 en la mineur, Op. 55

= Eliahu Inbal, Orchestre symphonique de la Radio de Francfort

(Philips, août 1975)

Je préfère Martinon (Emi), plus savoureux et caractérisé mais voici de remarquables interprétations : fluides et virtuoses,
pas trop pompeuses ce qui ne surprend pas venant de ce chef toujours élégant et probe.
Superbes captations, denses et aérées, surtout en transfert SACD (chez Pentatone).

Sibelius: Symphonie n°6/Rattle Berlin

+

2) César Franck (1822-1890) :

Symphonie en ré mineur

= Wilhelm Furtwängler, Orchestre philharmonique de Vienne

(Melodiya, janvier 1945)

Là on quitte les canapés de l'audiophilie.
Cependant même l'interprétation s'avère ingrate : connaissant son style, Furtwängler aurait pu nous livrer une lecture dense, profonde, obscure
mais là dans ce live, diantre que c'est terne, dénervé et insipide, -le dramatisme de cette symphonie ne survit pas à ce laminage.
Ne pas confondre avec l'enregistrement Decca de décembre 1953, mieux capté, un peu mieux abouti, mais de mémoire c'est pas le pied non plus, je vous en reparlerai.
Bon, pour me réveiller, m'en vais écouter un peu de jazz  

Sibelius: Symphonie n°7/Rattle Berlin

+

Fauré: La Chanson d'Eve/Boulianne

une partie (CD2) de

12 hommages à Paul Sacher

Spoiler:

Sibelius: Esquisses opus 114/Andsnes

+

C'est a priori tout l'opposé… et pourtant par moments on pourrait trouver une certaine parenté avec Mompou.

Scriabine: Vers la flamme/Berlinskaya



J.Scriabine: 4 préludes/Berlinskaya

Aujourd’hui :

• Sibelius: Symphonie nº7 en ut majeur, op. 105:

Sir Simon Rattle / Berliner Philharmoniker
Berlin, II.2015
Berliner Philharmoniker Recordings
Arnaud, David et Xavier m’ont donné envie d’y revenir… Et après les réécoutes, c’est toujours aussi exaltant! Voir ici.

• Rameau: Castor et Pollux, Suite de la tragédie en musique:

Frans Brüggen / Orchestra of the 18th Century
Utrecht, VI.1989
Glossa
Encore un enregistrement qui reste exaltant après des années de réécoute! Magnifique spectre orchestral, plein et détaillé, avec un grain instrumental extraordinaire, et puis cette finesse des contrechants, ce sens dramatique de la danse…

• Jérôme Combier: Vies silencieuses:

Ensemble Cairn / Guillaume Bourgogne
Paris, II & III.2007
æon
Un musique qui déploie tout un univers de bruissements, de scintillements et de souffles d’une grande poésie. Voir ici.

Catégorie orchestrale -rang 123°/250




Dimitri Mitropoulos (1896-1960)


3) Hector Berlioz (1803-1869) :

Roméo et Juliette, symphonie dramatique Op. 17

Combats, Tumulte, Intervention du Prince - Roméo seul, Tristesse, Concert et bal, Grande Fête chez Capulet -
Scène d'amour - La Reine Mab - Roméo au tombeau, Invocation, Réveil de Juliette

= Dimitri Mitropoulos, Orchestre philharmonique de New York

(Columbia, octobre 1952)

Dans la famille, on aime bien Berlioz.
Mon père adorait le Carnaval romain, ma mamie adorait la Fantastique, c'est elle qui me prêta un de mes premiers vinyles, la version de Pierre-Michel le Conte (Guilde).
Pour avoir trop écouté l'un et l'autre, je ne dirais pas que j'en suis lassé, mais les audaces du langage berliozien ont fini par s'émousser sous l'habitude,
et j'ai besoin de reprendre la mesure de son génie orchestral dans d'autres opus.
Bien sûr je connais et apprécie la version complète de Roméo et Juliette, mais je ne dédaigne pas les extraits symphoniques, que rassemble la présente anthologie.
A l'époque, la discographie se partageait entre Munch, Cluytens, Toscanini. Et ce témoignage déjanté où le New York Philharmonic est poussé dans ses retranchements.
.
Certes, le son n'est pas top, un peu éventé, saturé dans l'aigu, mais alors quel relief !
Berlioz, c'est le mariage de la raison et de la passion, de la transparence et de la surcharge, dans un langage en clair-obscur, aux alliages inouïs.
Le chef grec touille ici ce chaudron avec ses foucades coutumières, son génie démiurgique, son zèle d'apprenti sorcier qui ne maîtrise pas tous les déluges de sa baguette.
Les timbres new-yorkais ne sont pas jolis, au contraire plutôt sales, réfrigérants, fuligineux, détrempés.
Peu de couleur, de nuances, mais du contraste : violent, péremptoire, forcené.
D'autant que sous la marmite, le maestro allume un incendie qui fait bouillonner le destin tragique des jeunes amants de Vérone.
D'emblée le fugato introductif, lancé à tombeau ouvert, écartèle autant qu'il s'organise, tourbillonne de forces centripètes et centrifuges, -les cordes sont triturées au point d'ébullition.
Inoubliable élan de la Fête chez les Capulet, rugissante, délétère, sous l'emprise de noirs démons.
Mitropoulos semble puiser la Scène d'amour au fond de vieux grimoires, réveiller de fatidiques philtres tristanesques, et obtient un tableau torride, d'un suspense haletant.
Son imaginaire débridé nous vaut un Scherzo de la Fée des songes bizarrement étrillé, fantasque à souhait, brossé à pleine pâte, rien à voir avec le distillat qu'on nous sert d'habitude.
Quant à la scène finale, Mitropoulos l'asperge au vitriol, dilacère les oripeaux funèbres, ébranle le catafalque, fait crisser ses archets, hurler ses cuivres :
dans cette œuvre ou une autre, rarement une interprétation aura exacerbé un tel sentiment d'horreur révulsée.
Si vous avez oublié à quel point Berlioz peut s'avérer excessif, dérangeant, déplaisant : l'amère potion concoctée par Mitropoulos vous fera bouillir les sangs,
vous baignera de sueurs froides. Non une purge outrageuse, mais une outrance salvatrice.

Haydn - Quatuor op. 64 n°5 "L'Alouette" - Quatuor Jerusalem - Ridgewood, New Jersey, 26 mars 2017 : /watch?v=bwZv_q4q2_0

4) Georges Bizet (1838-1875) :

Jeux d'enfants
La Jolie Fille de Perth -Suite

= Roberto Benzi, Orchestre symphonique de Londres

(Philips, avril 1965)

Pour mémoire.
Interprétations pas terribles, mais à classer au chapitre des jolies pochettes  

Camille Saint-Saëns
* Concerto no.3 op.61
Henryk Szeryng / Monte-Carlo / Edouard van Remoortel
* Le carnaval des animaux
Pittsburg Symphony Orchestra / André Previn
* Danse macabre (poème symphonique)
Royal Concertgebouw Orchestra / Bernard Haitink
Concerto no.2 op.22
Bella Davidovich, piano / Royal Concertgebouw Orchestra / Neeme Järvi
* Introduction et Rondo capriccio op.28
Henryk Szeryng, violon
* Le carnaval des animaux 'Le cygne' Maurice Gendron, violoncelle
* Concerto no.4 op.44
Michelle Campanelle, piano / Orchestre de Monte- Carlo / Aldo Ceccato
* Symphonie no. 3 'avec orgue'
Chorzempa / Philharmonie de Rotterdam / Edo De Wart



Rétrospective 2018
Je dois mon engouement pour la musique de Saint-Saëns à ce mini coffret 2 CD.
Une compilation cohérente, immense plaisir de réécouter Davidovitch, Szeryng, Gendron, Jarvi, Haitink...

Scriabine: Deux danses opus 73/Katsaris

Gustav Mahler

* Symphonie no.4
  + Alban Berg: Sept Lieder de jeunesse (Renéée Fleming)
Philharmonie de Berlin / Claudio Abbado
CD DG, 2005


* Symphonie no.5
Philharmonie de Vienne / Lorin Maazel
CD Sony Classical, 1990


* Das Lied Von Der Erde
Klaus Florian Vogt, ténor
Christian Gerhahern, baryton
Orchestre Symphonique de Montréal
Kent Nagano
CD OSM, 2009


Rétrospective 2018
La musique de Mahler a pris son essor dans mon firmament musical grâce à ces trois CD.
La musique que j'écoute est constituée principalement d'oeuvres symphoniques ou concertantes.

Korngold trio avec piano
Les beaux arts

Brahms Rhapsodie pour Alto
Ludwig, Jochum

Un bric-à-brac (mes coups de coeur 2018 ) :

Tansman : Musique de ballet : Bric-à-Brac      Polish Radio Symphony Orchestra


Un ballet lumineux et dynamique


Bartok   Concerto pour piano n°3  Bazouvet/Noseda

Spoiler:

Très belle interprétation . J'ai toujours un pincement au coeur quand j'écoute le mouvement lent .


Adams - Hallelujah junction   Hodges/Hind , pianos

Spoiler:

tiré d'album "Road movies". J'aime écouter cette musique en voiture , je me transporteinstantanément dans un road trip , même si je prend la voiture pour faire les courses ...

greg skywalker a écrit:

Un bric-à-brac (mes coups de coeur 2018 ) :

Tansman : Musique de ballet : Bric-à-Brac      Polish Radio Symphony Orchestra


Un ballet lumineux et dynamique

Une œuvre superbe, pleine de couleurs et bien trop méconnue.

------------

Bach : Clavier bien tempéré Livre I (Gould)

Striggio : Messe pour 40 et 60 voix (Niquet)

Ah ben tiens, les grands esprits se rencontrent: j'allais justement écouter ce disque.

Benedictus a écrit:

Ah ben tiens, les grands esprits se rencontrent: j'allais justement écouter ce disque.

Et sur des grandes œuvres !!

Mélomaniac a écrit:

Catégorie orchestrale -rang 123°/250




Dimitri Mitropoulos (1896-1960)


3) Hector Berlioz (1803-1869) :

Roméo et Juliette, symphonie dramatique Op. 17

Combats, Tumulte, Intervention du Prince - Roméo seul, Tristesse, Concert et bal, Grande Fête chez Capulet -
Scène d'amour - La Reine Mab - Roméo au tombeau, Invocation, Réveil de Juliette

= Dimitri Mitropoulos, Orchestre philharmonique de New York

(Columbia, octobre 1952)

Dans la famille, on aime bien Berlioz.
Mon père adorait le Carnaval romain, ma mamie adorait la Fantastique, c'est elle qui me prêta un de mes premiers vinyles, la version de Pierre-Michel le Conte (Guilde).
Pour avoir trop écouté l'un et l'autre, je ne dirais pas que j'en suis lassé, mais les audaces du langage berliozien ont fini par s'émousser sous l'habitude,
et j'ai besoin de reprendre la mesure de son génie orchestral dans d'autres opus.
Bien sûr je connais et apprécie la version complète de Roméo et Juliette, mais je ne dédaigne pas les extraits symphoniques, que rassemble la présente anthologie.
A l'époque, la discographie se partageait entre Munch, Cluytens, Toscanini. Et ce témoignage déjanté où le New York Philharmonic est poussé dans ses retranchements.
.
Certes, le son n'est pas top, un peu éventé, saturé dans l'aigu, mais alors quel relief !
Berlioz, c'est le mariage de la raison et de la passion, de la transparence et de la surcharge, dans un langage en clair-obscur, aux alliages inouïs.
Le chef grec touille ici ce chaudron avec ses foucades coutumières, son génie démiurgique, son zèle d'apprenti sorcier qui ne maîtrise pas tous les déluges de sa baguette.
Les timbres new-yorkais ne sont pas jolis, au contraire plutôt sales, réfrigérants, fuligineux, détrempés.
Peu de couleur, de nuances, mais du contraste : violent, péremptoire, forcené.
D'autant que sous la marmite, le maestro allume un incendie qui fait bouillonner le destin tragique des jeunes amants de Vérone.
D'emblée le fugato introductif, lancé à tombeau ouvert, écartèle autant qu'il s'organise, tourbillonne de forces centripètes et centrifuges, -les cordes sont triturées au point d'ébullition.
Inoubliable élan de la Fête chez les Capulet, rugissante, délétère, sous l'emprise de noirs démons.
Mitropoulos semble puiser la Scène d'amour au fond de vieux grimoires, réveiller de fatidiques philtres tristanesques, et obtient un tableau torride, d'un suspense haletant.
Son imaginaire débridé nous vaut un Scherzo de la Fée des songes bizarrement étrillé, fantasque à souhait, brossé à pleine pâte, rien à voir avec le distillat qu'on nous sert d'habitude.
Quant à la scène finale, Mitropoulos l'asperge au vitriol, dilacère les oripeaux funèbres, ébranle le catafalque, fait crisser ses archets, hurler ses cuivres :
dans cette œuvre ou une autre, rarement une interprétation aura exacerbé un tel sentiment d'horreur révulsée.
Si vous avez oublié à quel point Berlioz peut s'avérer excessif, dérangeant, déplaisant : l'amère potion concoctée par Mitropoulos vous fera bouillir les sangs,
vous baignera de sueurs froides. Non une purge outrageuse, mais une outrance salvatrice.

J'adore

Je note cette version dans la liste des enregistrements-que-je-dois-écouter-bientôt, d'autant plus que j'a-dore Mitro-.

Mélomaniac a écrit:

Catégorie orchestrale -rang 123°/250




Dimitri Mitropoulos (1896-1960)


3) Hector Berlioz (1803-1869) :

Roméo et Juliette, symphonie dramatique Op. 17

Combats, Tumulte, Intervention du Prince - Roméo seul, Tristesse, Concert et bal, Grande Fête chez Capulet -
Scène d'amour - La Reine Mab - Roméo au tombeau, Invocation, Réveil de Juliette

= Dimitri Mitropoulos, Orchestre philharmonique de New York

(Columbia, octobre 1952)


Quant à la scène finale, Mitropoulos l'asperge au vitriol, dilacère les oripeaux funèbres, ébranle le catafalque, fait crisser ses archets, hurler ses cuivres :
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Quant à la scène finale, Mitropoulos l'asperge au vitriol, dilacère les oripeaux funèbres, ébranle le catafalque, fait crisser ses archets, hurler ses cuivres :

Ah! il fallait pouvoir le placer! et c'est fait!

Les jolis Noëls de la Nuit...





Au programme ce soir :     A. Boëly – P. Domingo – A. Parrott – M. Reger  

1) Alexandre Boëly (1785-1858) :

Messe du jour de Noël composée sur des airs populaires anciens (recueil Canaux, 1842)

= Marie-Ange Leurent, Éric Lebrun, orgue Callinet-Kern de l'église Saint-Léonard de Dannemarie

(Bayard, 2007)

Mélomaniac a écrit:

Les jolis Noëls de la Nuit...





Au programme ce soir :     A. Boëly – P. Domingo – A. Parrott – M. Reger  

Puisque tu te mets aux chansons de noël, j'ai un cadeau pour toi   :

/watch?v=LWq5OWYaXDw

/watch?v=W2ZmTMzN5NY

P. I. Tchaïkovski
* Casse-Noisette
2 versions:
1- Karajan / Philharmonie de Berlin
CD DG, 1983


2- Maazel /  Cleveland
LP Telarc, 1981


* Oeuvres chorales
USSR Ministry of Culture Chamber Works / Valeri Polyansky
CD Melodiya, 1990


Rétrospective 2018
La prise sonore numérique de la version Karajan '83 est vraiment époustouflante, une grande réussite.
La version Maazel (également numérique) est plus véloce, voire même hachurée et un peu saccadée par endroits (le Trépak).
Quant aux oeuvres chorales, elles sont d'un domaine plus recherché, c'est recueilli, empreint  d'une certaine piété malgré le fait que ces chants s'inspirent de textes profanes des poèmes d'amis et même un de la plume de Tchaïkovski lui-même (Le rossignol, plage 3).

Poulenc: Banalités/Cachemaille



Fiançailles pour rire/Dubosc

Modeste Moussorgsky
* Tableaux d'une exposition (orch. Ravel)
* Une Nuit sur le Mont Chauve (orch. Rimsky-Korsakov)
Maurice Ravel
* Valses nobles et sentimentales
New York Philharmonic
Giuseppe Sinopoli
CD DG, 1990




* Kovanchtchina (Prélude)
Rimsky-Korsakov
* Capriccio espagnol
* Le Coq d'Or (Introduction et Marche)
Winterthur Symphony Orchestra
Victor Desarzens
LP MMS (mono 10'')




Rétrospective 2018
Le Prélude tiré de Kovanchtchina permet d'entendre du Moussorgsky authentique, c'est-à-dire orchestré par lui-même, voilà le principal avantage sur l'enregistrement numérique de Sinopoli sur DG d'une qualité sonore irréprochable.

2) Ave Maria

Pueri Concinite
Adeste Fideles
Panis Angelicus (Franck)
Ave Maria (Schubert)
Selig Sind, Die Verfolgung Leiden
Largo (Haendel)
Omnes De Saba Venient
Ave Maria (Bach-Gounod)
Crucifix (Fauré)
Agnus Dei (Bizet)
A Mighty Fortress Is Our God

Chœur de garçons Wiener Sängerknaben
Placido Domingo, ténor
Helmut Frauschauer, Orchestre symphonique de Vienne

(RCA, 1979)

Aujourd’hui, donc:

• Striggio: Messe à 40 et 60 voix sopra Ecco sì beato giorno. Motet Ecce beatam lucem / Benevoli, Corteccia: Motets:

Hervé Niquet / Le Concert Spirituel
Paris, VIII.2011
Glossa
C’est beau, c’est magistral, c’est grandiose: je suis inconditionnellement admiratif - mais ça me touche finalement assez peu. Je crois que je suis en fait très peu sensible au style renaissant tardif monumental (même réaction face au disque de Van Nevel et Huelgas Utopia triumphans, avec déjà le motet Ecce beatam lucem); d’ailleurs, c’est déjà plus ou moins le cas pour l’architecture et les arts plastiques.

• Emmanuel: Symphonies nº1 en la majeur, op. 18 et nº2 en la majeur, op. 25 «Bretonne»:

Emmanuel Villaume / Orchestre Phiharmonique Slovène
Ljubljana, XII.2010
Timpani
De belles couleurs françaises, un bel élan, mais des œuvres très peu prégnantes à première écoute. Et puis, j’ai peu écouté Maurice Emmanuel (trois Sonatines par Yvonne Lefébure il y a longtemps, il y a quelques jours l’enthousiasmante tragédie lyrique Salamine) mais ça m’a fait à chaque fois l’impression d’une musique très (trop ?) linéaire.

Benedictus a écrit:

• Emmanuel:

Emmanuel Villaume / Orchestre Phiharmonique Slovène
Ljubljana, XII.2010
Timpani
De belles couleurs françaises, un bel élan, mais des œuvres très peu prégnantes à première écoute. Et puis, j’ai peu écouté Maurice Emmanuel (trois Sonatines par Yvonne Lefébure il y a longtemps, il y a quelques jours l’enthousiasmante tragédie lyrique Salamine) mais ça m’a fait à chaque fois l’impression d’une musique très (trop ?) linéaire.

Effectivement. Même chose pour la musique de chambre, d'ailleurs : ni très marquant mélodiquement, ni structurellement très articulé, l'impression d'un flux un peu élusif, rien de très marquant pour moi hors de Salamine, en effet, mais je prends volontiers les recommandations si j'ai manqué quelque chose, car il reste beaucoup à enregistrer !

3) Nine Centuries of Seasonal Music

Emily van Evera, soprano
Andrew Lawrence King, harpe
Wayner Marshall, piano, orgue
Andrew Parrott, Chœur et orchestre Taverner Consort

(Virgin, 1995)

Programme intelligemment conçu qui sort des sentiers battus, de Hildegard von Bingen jusqu'à Webern (Dormi Jesu) et Schoenberg (Weihnachtsmusik),
en passant par Praetorius, Merula, Tallis, Gabrieli, Liszt mais aussi quelques œuvres solistes pour tuyaux (des Noëls de Daquin et Henri Mulet...)
La succession des pièces engendre une fascinante variété, d'autant que l'interprétation verse globalement dans un certain onirisme.

4) Max Reger (1873-1916) :

Adventlied -es kommt ein Schiff geladen
Weihnachtslied -schlaf mein Kindelein
Neujahrslied -das alte Jahr vergangen ist

= Volker Hedtfeld, Chœur mixte Opus Vocale

(MDG, janvier-février 2016)

Trois brefs motets centrés sur Noël, qui nous accompagnent de l'Avent au Nouvel An.

Les deux pour l'esprit et la lettre ; parole et musica, en somme. À la fois parfaitement servies individuellement et solidement arrimées l'une à l'autre. Un service, oui ! c'est exactement ça ; une authentique qualité d'équipe-épique.

L. v. Beethoven
* Quatuors nos 14, 15 & 16 (Vol. 9 et 10)
Quatuor Schäffer
2 LP Musidisc, 1971
* Quatuors op. 59 nos 1, 2 & 3 'Razoumovski' + op.74 'Les Harpes' + op. 95 'Serioso'
Quatuor Alcan
3 CD ATMA, 2015






Rétrospective 2018
Ce tour d'horizon de mon univers discographique nous amène aux quatuors de Beethoven parmi ces trois enregistrements: deux volumes de l'Intégrale par le Quatuor Schäffer chez Musidisc et le coffret 3 CD ATMA par le Quatuor Alcan.

Hosokawa Nach dem Sturm     pour 2 sopranos et orchestre (2015)


J'avais apprécié "Circulating Ocean" (orchestral works vol-2). Je trouve chez Hosokawa un changement de style , vers de plus d'expressivité .  Nach dem Sturm  est en 2 parties : la première partie purement orchestral , avec beaucoup de percussions , un coté "chamanique" revendiqué par le compositeur .
deuxieme partie : plus lyrique les 2 sopranos chantent souvent en duos , c'est magnifique ! la fin est magique avec les glissandis des cordes .