Playlist (137)

Benedictus a écrit:

• La Magdalene. Le culte de Marie Madeleine au début du XVIᵉ siècle:

Björn Schmelzer / Graindelavoix
Anvers, XII.2008
Glossa

Eh bien, voilà, cette fois j’ai été complètement conquis par Graindelavoix! Voir ici.

Merci pour l'info.

Du coup, j'ai écouté rien que le Kyrie, je suis déjà convaincu.  (alors que je n'ai pas du tout aimé leur Machaut)
Ca se rapproche beaucoup de ce que j'adore en terme d'œuvres et d'interprétation chez Organum.

sur youtube , j'ai écouté :  (/watch?v=LyNReciuLhE)

theodor berger  Homerische Sinfonie  (1948)  Gudrun Greindl alto,Peter Meven bass,
Bavarian Radio Symphony Orchestra , Rafael Kubelik

une sorte de longue (47') "tuerie" impressionniste (un mix riisager,roussel,debussy,le vaughan williams du  Job)

Les Baroqueries de la nuit...





Au programme ce soir :    L. Marchand – G.F. Haendel – J.S. Bach – A. Vivaldi – J.M. Spiess

Église Notre-Dame de Caudebec-en-Caux (France, Seine-Maritime)


1) Louis Marchand (1669-1732) :

Premier Livre

= Marie-Claire Alain, orgue Lefevre/Haerpfer-Erman de l'église Notre-Dame de Caudebec-en-Caux

(Erato, 1975)

2) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Concerto grosso n°1 en si bémol majeur, Op. 3 HWV 312
Concerto grosso n°2 en si bémol majeur, Op. 3 HWV 313
Concerto grosso n°3 en sol majeur, Op. 3 HWV 314
Concerto grosso n°4 en fa majeur, Op. 3 HWV 315
Concerto grosso n°5 en ré mineur, Op. 3 HWV 316
Concerto grosso n°6 en ré majeur, Op. 3 HWV 317

Philip Pickett, Rachel Beckett, flûte à bec
David Reichenberg, Paul Goodwin, hautbois
Alastair Mitchell, Andrew Watts, basson
Simon Standage, Micaela Comberti, violon
Anthony Pleeth, Richard Webb, violoncelle
Trevor Pinnock, The English Concert

(Archiv, février 1984)

Dupont: Les heures dolentes, version orchestrale/Davin

+

3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Suite pour orchestre n°2, en si mineur BWV 1067
Suite pour orchestre n°4, en ré majeur BWV 1069

= Marc Hantaï, flûte ; Jordi Savall, Le Concert des Nations

(Astrée, août 1990)

Le gambiste catalan et ses troupes livrent une approche plutôt intériorisée de ces Suites, veillant à la subtilité du coloris,
voire à un certain lustre pour la Suite n°4. En revanche, les mêmes ingrédients assoupissent la n°2 dans des climats mornes et taciturnes.
Et là on on attend la danse, l'élan reste (trop) prudent.
Bref, ce n'est pas ma version préférée de ces opus.

4) Antonio Vivaldi (1678-1741) :

Concerto pour basson n°8 en fa majeur, RV. 485
Concerto pour basson n°17 en ut majeur, RV. 472

= Sherman Walt, basson ; Orchestre Zimbler Sinfonietta

(RCA, octobre 1958)

Ce soir:

• Schreker: Der Schatzgräber: Interlude symphonique. Die Gezeichneten: Prélude. Das Spielwerk: Prélude. Vorspel zu einer grossen Oper. Der ferne Klang: Nachtstück:

Lawrence Renes / Orchestre Royal de Suède
Stockholm, VI.2015
BIS

Un maître-disque pour qui voudrait goûter la quintessence de l’art orchestral de Schreker sans passer par des intégrales d’opéras. Interprétation idéale. Voir ici.

Zimmermann: Photoptosis/Lintu

+

Église de Lauenen (Suisse, -Canton de Berne)


5) Johann Martin Spiess (1696-1772) :

Parthia en ré majeur
Parthia en ré mineur
Parthia en sol majeur
Parthia en si bémol majeur
Parthia en sol mineur

= Annerös Hulliger, orgue Weber de l'église de Lauenen

(Koch, juin 1990 - juillet 1992)

Le coin a l'air paumé, mais c'est dans cette pittoresque église que les époux Hallyday baptisèrent leur fille Joy en 2009 :
http://www.purepeople.com/article/johnny-et-laeticia-hallyday-toutes-les-images-exclusives-du-merveilleux-bapteme-de-joy_a35996/1
.
Située dans l'arrondissement d'Obersimmental-Saanen, elle remonte au début du XVI° siècle et a conservé son cachet du gothique tardif,
notamment le plafond en bois qui abrite un orgue de 1816 préservé dans son état intact ! Il compte huit jeux assis sur le 8', avec cornet mais sans anche.
Il fut construit par Johann Jakob Weber (1756-1832), un emblématique représentant de la facture bernoise.
Rappelons que tout orgue avait été évincé du culte pendant près de deux siècles suite à la Réforme de Zwingli et Calvin, et ce n'est qu'au milieu du XVIII° siècle
que cet arrondissement helvète put à nouveau s'en doter.
Cette émancipation stimula le répertoire local, dont témoigne Spiess qui tint la tribune de la collégiale de Berne pendant un quart de siècle jusqu'à sa mort.
On lui doit ces parthias (partitas) qui attestent de sa vaste connaissance de nombreux compositeurs passés ou contemporains auxquels
il emprunte thèmes ou styles : A. Corelli, J.H. Buttstedt, J.C. Simon, et même D. Scarlatti !

♪     Johannes Brahms, Trio avec cor.  

♪     Walter Piston, Symphonie 6, Gerard Schwarz, Seattle Symphony Orchestra. quelle belle idée, cette alternance soudaine avec un élément lyrique et suave, mené par la harpe, dans le premier mouvement. c'est une musique assez hermétique (presque rien ne se laisse mémoriser, c'est dommage), mais tout à fait dans les manières que j'aime, alors...

Hanns Eisler
Lieder

Voir ICI

♪     Vincent d'Indy, Saugefleurie, Iceland Symphony Orchestra, Rumon Gamba. !

Bartok : Sonate pour deux pianos et percussions (Argerich/Kovacevich)

Une sonate pour deux pianos et percussions...une musique pour cordes, percussion et célesta....

Mais où donc Bartok va chercher ces instrumentations insolites ?

Spontini : Olimpie (Jérémie Rhorer - Le Cercle de l'Harmonie/Vlaams Radio Koor, 2016 : Karina Gauvin (Olimpie), Kate Aldrich (Statira), Mathias Vidal (Cassandre), Josef Wagner (Antigone), Patrick Bolleire (L'Hiérophante), Philippe Souvagie (Hermas / Un Prêtre)

Enfin le disque est sorti... comme quoi il ne faut pas désespérer malgré le temps!
Toujours aussi chouette partition et puis entre Aldrich et Vidal dans de tels rôles!! Rhorer semble parfaitement à son aise dans ce répertoire en plus. Bon, plus de mal avec Gauvin...

♪     Emmanuel Chabrier, España, Jean Fournet, Royal Concertgebouw Orchestra. puissant !

Bartók : Sonate pour violon solo (Poulet) ※ Sonate pour violon et piano No.1 (Menuhin/Menuhin) ※ Sonate pour violon et piano No.2 (Szigeti/Bartók)

L. v. Beethoven
* Les Bagatelles
Rudolf Buchbinder, piano



Un CD auquel je reviens volontiers et que j'apprécie toujours davantage.

Les choucroutes de la Nuit...





Au programme ce soir :   G. Mahler – H. Wolf – R. Strauss – A. Bruckner



Journée froide et météo couverte aujourd'hui, besoin de se réchauffer.
Mais le printemps ne saurait tarder et c'est certainement la dernière programmation de choucroute de cette saison.

Mélomaniac a écrit:

Les choucroutes de la Nuit...





Au programme ce soir :   G. Mahler – H. Wolf – R. Strauss – A. Bruckner



Journée froide et météo couverte aujourd'hui, besoin de se réchauffer.
Mais le printemps ne saurait tarder et c'est certainement la dernière programmation de choucroute de cette saison.

A cette heure-ci, une telle photo me donne faim!
Et dire que demain je pars pour deux jours vers ces climats septentrionaux...

Alifie a écrit:

https://open.spotify.com/album/70WhDYT9o8WgeDPbrYaTf0

J'avais oublié E.Fischer, salutaire rappel

PS: d'après Wiki.., E.F.aussi un ancien élève de Martin Krause, comme C.Arrau

1) Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°7 en mi mineur

= Pierre Boulez, Orchestre de Cleveland

(DG, novembre 1994)

2) Hugo Wolf (1860-1903) :

Penthésilée, poème symphonique

= Otmar Suitner, Orchestre de la Staatskapelle de Berlin

(Eterna, septembre 1981)

Là en matière de chatoyance, de luxuriance, de dégoulinades orgiaques et multicolores,
on a rarement fait mieux. Une demi-heure torride et décadente à mourir.
Interprétation et prise de son superlatives.
Quelle came : de l'or en barre pour Anaëlle et Arnold !

Je confirme! Et la captation est magnifique (en CD, ça a été réédité par Berlin Classics.)

3) Richard Strauss (1864-1949) :

Der Rosenkavalier, Suite

= Lorin Maazel, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(RCA, février 1995)

On dispose déjà de deux belles gravures d'Also sprach Zarathustra par Maazel, avec le Philharmonia (Columbia) puis le Wiener Philharmoniker (DG).
Celle-ci, à Munich, n'apportait rien de neuf à une discographie fort riche où s'illustrèrent Krauss, Böhm, Kempe, Steinberg, Karajan...
En revanche, voilà une fort intéressante interprétation des extraits du Chevalier à la Rose, où on sent Maazel nettement plus inspiré.

Boris Tchaikovsky (1925-1996)
Symphonie N° 2 (1967)
Orchestre Symphonique de la Radio de Moscou
Vladimir Fedoseyev, direction

C'est horrible, 'y a des pains partout !

ovni231 a écrit:

C'est horrible, 'y a des pains partout !

Oui, une lecture scrupuleuse de la partition

Mélomaniac a écrit:

ovni231 a écrit:

C'est horrible, 'y a des pains partout !

Oui, une lecture scrupuleuse de la partition

Non, non, j'écoutais avec le conducteur sous les yeux. Mais tu as en parti raison car il manque des trilles et des demi-soupirs dans la partoche... édition soviétique kwâ.

• The Liberation of the Gothic. BROWNE: Salve Regina. Stabat Mater / ASHWELL: Missa Ave Maria:

Graindelavoix / Björn Schmelzer
Beaufays, X.2017
Glossa

Encore une merveille absolue (tant pour les œuvres que pour l’interprétation)! Je tâcherai d’en parler plus longuement dans le fil dédié à cet ensemble. Merci à Rubato pour la recommandation!

Mélomaniac a écrit:

2) Hugo Wolf (1860-1903) :

Penthésilée, poème symphonique

= Otmar Suitner, Orchestre de la Staatskapelle de Berlin

(Eterna, septembre 1981)

Là en matière de chatoyance, de luxuriance, de dégoulinades orgiaques et multicolores,
on a rarement fait mieux. Une demi-heure torride et décadente à mourir.
Interprétation et prise de son superlatives.
Quelle came : de l'or en barre pour Anaëlle et Arnold !

En effet, c'est quelque chose !

Catégorie orchestrale -rang 184°/250




Václav Neumann (1920-1995)


4) Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°1 en ut mineur

= Václav Neumann, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

(Eterna, décembre 1965)

Benedictus s'est confié : « c'est par la 5ᵉ qu'a commencé ma brucknéromanie ».
C'est elle qui instilla ma brucknérophobie.
Durant mes jeunes années, je m'étais laissé convaincre que c'est par celle-ci qu'il faut aborder le maître autrichien, notamment dans l'interprétation d'Eugen
Jochum live à Ottobeuren avec le Concertgebouworkest (Philips) -enregistrement encensé dans la presse musicale qui constituait alors ma principale source d'information.
Hélas ce supposé sésame ne s'avéra que portique verrouillé à double-tour. La douche froide : j'ai persévéré à coup d'écoutes et réécoutes, dans diverses circonstances,
sans jamais trouver les clés. Un pont aux ânes. Bruckner était devenu synonyme de purge qu'on se farcit parce qu'on le doit.
Avec un sentiment de honte, de complexe d'infériorité, nourri par des préjugés du genre « on ne peut prétendre au rang de mélomane séreux s'il nous résiste. »
L'accès que je tentais obstinément via cette 5° n'était tout bêtement pas la bonne porte (pour moi).
Depuis une quinzaine d'années, je fréquente désormais tout le corpus sans que ni le langage ni les divines langueurs ne m'indisposent, au contraire.
Car un beau jour, ce sont les 9° et 4° qui me déniaisèrent, et me conquirent presque instantanément, à tel point qu'on les retrouvera dans le TOP 50 de ces Mélomaniac d'Or.
Mais il est une autre symphonie que j'apprécie beaucoup aux antipodes des trois dernières : c'est la première, du moins celle labellisée comme n°1 (puisque le compositeur
s'était déjà mesuré au genre dès 1863, trois ans avant celle-ci).
Certainement la plus terre-à-terre, immanente, des créations brucknériennes : un Allegro au rythme de marche, un Adagio qui ne s'enlise pas (et dont la section centrale comporte,
si je ne m'abuse, le seul exemple de métrique ternaire dans toute ses symphonies), un Scherzo aux rustiques allures de Landler (comme une extension du scherzo schubertien),
un Finale fiévreux et conquérant, sans temps mort.

J'avais déjà entendu cet opus dans les deux intégrales Jochum (DG, Emi) et celle de Günter Wand à Cologne (RCA), que j'avais acquises en coffret, mais c'est Václav Neumann
(son seul enregistrement brucknérien, au demeurant, -hélas) qui engendra le coup de foudre.
Envergure de la perspective, noblesse des proportions, clarté des plans, fermeté des traits, vigueur du propos, justesse des tempos (observez comment bondit le Scherzo
sans menacer son équilibre d'ensemble !)
Capté en l'église Heilandskirche de Leipzig, l'orchestre du Gewandhaus déploie son ramage aristocratique, à la fois lumineux et patiné (le basson qui filigrane les violoncelles
dans l'Adagio, 6'19-6'38), qui permet aux contrastes (parfois abrupts, du ppp au fff) de ne pas éblouir ni de verser dans le clinquant. Grâce aussi à l'extrême saturation des teintes.
Sous cette baguette, le Finale rayonne magnifiquement. Bewegt und feurig : c'est effectivement une flamme sacrée qui semble d'abord l'embraser, avant que resplendisse
le troisième thème, repris en choral par les trombones (4'50-). L'on ne peut qu'y admirer l'éclat et la distinction des cuivres saxons.
Sans emphase, le chef tchèque enjoint ses pupitres à une ardente célébration qui s'intensifie dans la section du développement (8'18-10'30). Écoutez les violoncelles à 9'15 !
Dans la réexposition, Neumann réussit à conjoindre un climat impatient et grandiose, qui s'achemine vers une conclusion solennelle, couronnant une vision si haute.
Je n'ai pas entendu toute la discographie (fort vaste au demeurant), mais difficile d'imaginer une lecture qui atteigne une telle magnitude sans grandiloquence.
A l'époque où Jochum déroulait son cycle intégral pour Deutsche Grammophon, on doit saluer le courageux choix du label Eterna de se consacrer à cet opus de jeunesse,  
et on peut regretter que Neumann ne se vit offrir d'enregistrer les autres !

Pour les exégètes qu'intéresse la question épineuse des révisions, la partition ici jouée est celle dite de Linz dans l'édition de Robert Haas (1935) : celle que suivirent
Bernard Haitink (Philips), Kurt Masur (Eurodisc-RCA, avec le même orchestre) et Georg Solti (Decca) dans le cadre de leur intégrale.
Une version plus récente, marquante, qui m'a aussi enthousiasmé : celle de Claudio Abbado au Festival de Lucerne (DG, 2012) qui utilise la partition viennoise éditée
par Guenter Brosche (alors que le maestro italien s'en était tenu à la version Haas lors de son enregistrement de 1969 avec le Wiener Philharmoniker).
Enfin, rien qui rivalise avec la grandeur, l'expressivité et l'opulence de Neumann. Chapeau vraiment !
Quant à la prise de son, on ne vante plus le réalisme des captations Eterna. La consistance, l’ampleur, la dynamique sont au-delà de tout éloge.
Tous répertoires confondus, un disque édifiant. Mieux qu'une référence : un modèle.
Et surtout un idéal tremplin qui, à pied d'œuvre, exhorte à entreprendre l'ascension de l'intimidant massif brucknérien.

Bedrich Smetana Quatuor n°1   Quatuor Tallich  

Robert Fuchs   Sérénade n°1 op9     orchestre de chamber de Cologne / Christian Ludwig
Si vous appréciez les sérénades de Dvorak et Brahms et la suite Holberg de Grieg , c'est de la même eau .

Hindemith Das Marienleben     Rachel Harnisch / Jan Philipp Schulze      

Peut-etre l'oeuvre la plus émouvante d'Hindemith ! Un très grand cyle de lieder du XXeme !

Bizet : Les Pêcheurs de Perles (Alexandre Bloch - Orchestre National de Lille, 2017 : Julie Fuchs, Cyrille Dubois, Florian Sempey, Luc Bertin-Hugault)

Sans doute LA version moderne... Diction au cordeau, nuances magnifiques chez les deux amoureux (un peu moins pour le Zurga de Sempey!) et un orchestre superbe accompagné par les Cris de Paris en grande forme.

Mélomaniac a écrit:

2) Hugo Wolf (1860-1903) :

Penthésilée, poème symphonique

= Otmar Suitner, Orchestre de la Staatskapelle de Berlin

(Eterna, septembre 1981)

Là en matière de chatoyance, de luxuriance, de dégoulinades orgiaques et multicolores,
on a rarement fait mieux. Une demi-heure torride et décadente à mourir.
Interprétation et prise de son superlatives.
Quelle came : de l'or en barre pour Anaëlle et Arnold !

Je note.

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Bartok : Musique pour cordes, percussion et célesta (Fricsay)

Chef d'oeuvre.

Boris Alexandrovich Tchaikovsky (1925-1996)
Symphonie N° 2 (1967)
Orchestre Philharmonique de Moscou
Kirill Kondrashin, direction
Live du 17 octobre 1967 à la grande salle du Conservatoire de Moscou

Alors ça c'est décidément LA version de référence !

La petite photo-souvenir:

Luigi Nono : Due liriche greche per coro misto e strumenti (1948–49)
SWR Vokalensemble Stuttgart, Ensemble Modern (Reinbert de Leeuw)
Luigi Nono : Variazioni canoniche per orchestra (1950)
Sinfonieorchester des SWF Baden-Baden (Michael Gielen)
Luigi Nono : Polifonica – Monodia – Ritmica per sei strumenti e percussioni (1950–51)
The English Chamber Orchestra (Bruno Maderna)
Luigi Nono : Composizione per orchestra n. 1 (1951)
Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (Peter Hirsch)
Luigi Nono : Epitaffio per Federico García Lorca n. 1 per soprano, baritone, coro e strumenti (1951)
Roswitha Trexler, Werner Haseleu
Rundfunkchor Leipzig, Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig (Horst Neumann)
Luigi Nono : Epitaffio per Federico García Lorca n. 2 per flauto e piccolo orchestra (1952)
Severino Gazzelloni, Orchestra sinfonica di Roma (Bruno Maderna)
Luigi Nono : Epitaffio per Federico García Lorca n. 3 per voce, coro ed orchestra (1952–53)
Roswitha Trexler
Rundfunkchor Leipzig, Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig (Horst Neumann)
Luigi Nono : Due espressioni per orchestra (1953)
Sinfonieorchester des SWF Baden-Baden (Hans Rosbaud)
Luigi Nono : Liebeslied per coro misto e strumenti (1954)
Wiener Jeunesse-Chor, Wiener Philarmoniker (Claudio Abbado)
Luigi Nono : Canti per 13 (1955)
Angelica Luz, Ensemble United Berlin (Peter Hirsch)
Luigi Nono : Incontri per 24 strumenti (1955)
Sinfonieorchester Basel (Mario Venzago)
Luigi Nono : Il canto sospeso pour soprano, contralto, tenore, coro ed orchestra (1955–56)
Ilse Hollweg, Sophia Van Sante, Friedrich Lenz
Nederlands Kamerkoor, Concertgebouworkest (Pierre Boulez)
Luigi Nono : Varianti per violino, archi e legni (1957)
Mark Kaplan, Sinfonieorchester Basel (Mario Venzago)

Serait-ce à dire que nous aurons bientôt la chance de lire une notule sur le Nono de jeunesse?

ovni231 a écrit:

Boris Tchaikovsky (1925-1996)
Symphonie N° 2 (1967)
Orchestre Symphonique de la Radio de Moscou
Vladimir Fedoseyev, direction

C'est horrible, 'y a des pains partout !

Orchestre philharmonique de Moscou & Kyrill Kondrashin

Label Profil

C'est horrible, 'y a des pains partout !
Je n'en sais rien; difficile de s'en rendre compte et puis c'est long: 21:24 mn + 13:16 mn + 14:26 mn

@Benedictus
C’est pas prévu mais je suis pas fermée à l’idée, encore qu’il faudrait trouver de quoi dire à part que c’est magnifique (les quatre derniers... ).
D’ailleurs je ne sais même pas jusqu’où ça va « le Nono de jeunesse ». J’ai bien remarqué que beaucoup d’œuvres des années 60 ont un aspect différent de celles des années 50, quelque chose de très « bizarre » (parfois même difficilement écoutable pour moi), en tout cas qui va plus loin que le « simple » ponctualisme (très typé 1955), souvent avec le recours de bandes magnétiques, mais je ne sais pas exactement où se situe le passage de l’un à l’autre... Tu as un avis sur la question ?

J'ai essayé de te répondre ici.

Du coup, réécoute du Nono du début des années 60:

• Omaggio a Emilio Vedova (1960) pour bande magnétique¹. Canti di vita e d’amore: Sul ponte di Hiroshima (1962) pour soprano, ténor et orchestre²:

Technique Studio RAI Roma¹. Slavka Taskova (soprano), Loren Driscoll (ténor), Michael Gielen / Sinfonieorchester des Saarländischen Rundfunks, Saarbrücken²
s.d.¹; Sarrebruck, 1972²
Wergo

• “Ha venido”, Canciones para Silvia (1960) pour soprano solo et chœur de 6 sopranos. Sarà dolce tacere (1960) pour 8 voix solistes. Djamila Boupachà (1962) pour soprano solo:

Angelika Luz (soprano), Neue Vocalsolisten Stuttgart.
Stuttgart, II.2002
Col Legno

• Da un diario italiano (1964) pour deux chœurs:

Rupert Huber / SWR Vokalensemble Stuttgart, Christoph Adt / WDR Rundfunkchor Köln
Stuttgart, II.2000
Hänssler

Commentaires à partir de là.

charles.ogier a écrit:

ovni231 a écrit:

Boris Tchaikovsky (1925-1996)
Symphonie N° 2 (1967)
Orchestre Symphonique de la Radio de Moscou
Vladimir Fedoseyev, direction

C'est horrible, 'y a des pains partout !

Orchestre philharmonique de Moscou & Kyrill Kondrashin

Label Profil

C'est horrible, 'y a des pains partout !
Je n'en sais rien; difficile de s'en rendre compte et puis c'est long: 21:24 mn + 13:16 mn + 14:26 mn

Mes commentaires frustres concernaient l'interprétation quelque peu brouillonne mais non moins puissante de Fedoseyev à la tête de son orchestre de la Radio de Moscou. En revanche, le live de Kondrashin est d'une beauté (alerte) anthologique, très peu de pain (juste le violon solo qui grince un peu au tout début de sa cantilène dans le largo, c'est à peu près tout).

D'ailleurs, je me suis passé (par curiosité) la version studio Kondrashin-Philharmonie de Moscou 1969 et malheureusement, ça perd déjà une partie de sa magie. Trop technicolor à mon goût pour une œuvre qui nécessite, au contraire, une prise de son beaucoup plus modeste afin de rendre le discours plus énigmatique encore : "La Beauté réside dans l'imperfection..." Oui, mais trop de pains, c'est trop !  

Edit : C'est nettement plus courte qu'une symphonie moyenne de Bruckner !

Sous la direction de Richard Hickox :

William Alwyn : Symphonie n°4

Richard Rodney Bennett : Partita

Verdi : Requiem (Gianandra Noseda - Orchestre de Paris - Choeur de l'Orchestre de Paris, 2016 : Erika Grimaldi, Marie-Nicole Lemieux, Saimir Pirgu, Michele Pertusi)

Toujours cette même claque! Moins de chichi que Currentzis mardi dernier, et une flamme de tous les instants...

Marina Rebeka : Spirito

Bellini, Norma : "Casta Diva... Ah! bello a me ritorna"
Bellini, Il Pirata : Scène finale
Donizetti, Maria Stuarda : Scène finale
Donizetti, Anna Bolena : Scène finale
Spointini, La Vestalle : Scène finale

Marian Rebeka, soprano
Orchestre et Choeur du Théâtre Massimo de Palerme
Direction : Jader Bignamini

Vraiment un chouette disque bel-cantiste... le disque qu'on rêvera de voir enregistré aussi par Radvanovsky! Mais là on a déjà une voix vraiment expressive, des prises de risque, de l'engagement... Du bon bel-canto quoi!

Polyeucte a écrit:

Marina Rebeka : Spirito

Vraiment un chouette disque bel-cantiste... le disque qu'on rêvera de voir enregistré aussi par Radvanovsky! Mais là on a déjà une voix vraiment expressive, des prises de risque, de l'engagement... Du bon bel-canto quoi!

Ah oui, j'aime beaucoup ce disque ! Et je préfère nettement son timbre à celui de Radva (et profitons-en avant que Colbran nous démontre par a+b qu'elle est complètement nulle)...