Playlist (137)

Bruno Luong a écrit:

Camille Pépin

• Lyrae
  
• Chamber Music
  
• Indra
  
• Luna
  
• Kono-Hana
  

C'est intelligible ?

Oui. C'est pas révolutionnaire mais composé avec minutie avec sensibilité. Sa musique est un peu trop répétitve à mon gout.

Bruckner, symphonie 8, Giuseppe Sinopoli, Staatskapelle Dresden

Rav-phaël a écrit:

♫     Benjamin Britten, Le Prince des pagodes, Leonard Slatkin, BBC Symphony Orchestra.

Oui, mais Slatkin, c'est seulement la suite, ça vaut vraiment le coup d'entendre le ballet entier (la version Knussen / London Sinfonietta.)

@Emeryck: Non, Camille Pépin, ce n'est vraiment pas pour toi!

www.ladolcevolta.com/flipbook/LDV118

www.deezer.com/fr/album/46574032

Benedictus a écrit:

@Emeryck: Non, Camille Pépin, ce n'est vraiment pas pour toi!

Ça ressemble à quoi ?

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    G. Frescobaldi – G.F. Haendel – W.A. Mozart – J.M. Nunes Garcia – F. Liszt

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

@Emeryck: Non, Camille Pépin, ce n'est vraiment pas pour toi!

Ça ressemble à quoi ?

Elle parte souvent d'une phrase que je trouve issue de la musique orientale, puis fait des variations en jouant sur la couleur (assez fine) et rythmiquement de la manière de Stravinski/Bartok (de sa propre aveux).

Difficile de décrire avec précision avec les mots, vous pouvez trouver facilement sur ton-tube une page orchestrale de 2015 pour un concourts de composition je crois.

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

@Emeryck: Non, Camille Pépin, ce n'est vraiment pas pour toi!

Ça ressemble à quoi ?

Du néo bienveillant: ça déroule de jolies variations coloristes premier XXᵉ jouant souvent avec les résonances, le tout ornementé de petites boucles répétitives. Les cinq premières minutes, on peut trouver ça mignon... Sinon, pour découvrir, il y a une vidéo sympa, Camille Pépin, compositrice prodige dans un monde d'hommes: /watch?v=XKpUvW9ARrw (bon, c'est loin de valoir Cendo, certes, mais on sent qu'il y a un certain potentiel.)

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

@Emeryck: Non, Camille Pépin, ce n'est vraiment pas pour toi!

Ça ressemble à quoi ?

Du néo bienveillant: ça déroule de jolies variations coloristes premier XXᵉ jouant souvent avec les résonances, le tout ornementé de petites boucles répétitives. Les cinq premières minutes, on peut trouver ça mignon... Sinon, pour découvrir, il y a une vidéo sympa, Camille Pépin, compositrice prodige dans un monde d'hommes: /watch?v=XKpUvW9ARrw (bon, c'est loin de valoir Cendo, certes, mais on sent qu'il y a un certain potentiel.)

Ah oui, on est sur un bon niveau, tout de même... Mais en même temps... Soyons franc... Peut-on vraiment dépasser Cendo ?

Piazza Maggiore de Bologne, -à gauche la Basilique San Petronio (Italie, Émilie-Romagne)


1) Girolamo Frescobaldi (1583-1643) :

Messa delli Apostoli

= Sergio Vartolo, orgues de la Basilique San Petronio de Bologne

(Tactus, janvier 1990)


orgue in cornu Epistolae de la Basilique

Benedictus a écrit:

@Emeryck: Non, Camille Pépin, ce n'est vraiment pas pour toi!

Pour situer : j'ai tendance à trouver sa musique un peu trop gentille. Voilà.

Luigi Boccherini (1743-1805)
Sonates pour violoncelle Vol. 2

Bruno Cocset, violoncelles,
et les basses réunies
Emmanuel Jacques, violoncelle
Maude Gratton, pianoforte ou
Bertrand Cuiller, clavecin

(même si un peu moins que le volume 1)

Alifie a écrit:

www.ladolcevolta.com/flipbook/LDV118

www.deezer.com/fr/album/46574032

Tu as aimé ? J'ai quant à moi un seul regret par rapport à ce merveilleux coffret, c'est le panachage sur différents disques des sonates en trio, concertos et concertos reconstitués (avec Martin Gester et le Parlement de Musique).

Britten / Peter Grimes, Acte 1 (Wigglesworth)

xoph a écrit:

Alifie a écrit:

www.ladolcevolta.com/flipbook/LDV118

www.deezer.com/fr/album/46574032

Tu as aimé ? J'ai quant à moi un seul regret par rapport à ce merveilleux coffret, c'est le panachage sur différents disques des sonates en trio, concertos et concertos reconstitués (avec Martin Gester et le Parlement de Musique).

Beaucoup. La ventilation par "programme" des oeuvres est probablement un peu artificielle : personnellement, je l'ai zappée au milieu du premier CD (plus facile évidemment en écoutant la version numérique du coffret).

Elfman : concerto pour violon (pour les interprètes, voir plus haut, je n'ai pas gardé les références et j'ai la flemme de les rechercher ).

Bon, je dois dire que moi aussi j'ai un petit goût d'inachevé après avoir écouté ce concerto. On reconnait bien la patte d'Elfman dans l'accompagnement orchestral (ces petites cellules répétitives, ces atmosphères si spéciales), mais il y a probablement trop d'influences (Bruno disait qu'Elfman citait Chosta et que lui-même entendait du Prokofiev, en effet on est dans ces eaux-là, c'est même assez frappant au début du concerto), et la partie soliste ne me semble pas d'un intérêt extraordinaire. Par moments, on a même l'impression qu'Elfman produit du tricotage gentillet juste pour faire concerto classique, et peut-être inconsciemment meubler un peu dans une oeuvre qui doit se passer du support visuel habituel de ses musiques de film. Bref, c'est pas mal, ça s'écoute agréablement (d'accord avec Bruno sur le fait que le deuxième mouvement se démarque du lot), mais à mon sens pas assez personnel, et assez loin de ses meilleures BO.

Tant que je suis là, et comme j'ai peu posté ces derniers jours, quelques autres écoutes :

Pfitzner : der arme Heinrich, Schmittberg-Killmeyer-Markovich/Ochestre Philarmonique de Dortmund-Alexander Rumpf

Autant Palestrina du même compositeur est franchement surfait (le premier acte qui dure deux heures et où il ne se passe quasiment rien, il aurait fallu un génie pour le rendre passionnant, et là bon on n'y est pas vraiment ; la suite est plus intéressante), autant cet opéra médiévalo-wagnérien sans prétention est tout à fait agréable.

Stenhammar : Quatuors à cordes, Quatuor Stenhammar

Je sais que David notamment a dit beaucoup de bien de certains de ces quatuors, je débute pour l'instant le cycle. Premier quatuor très classique dans sa construction et son inspiration mélodique, mais c'est très bien fait, de la belle musique "sérieuse". Le deuxième fait un peu plus de surplace à mon goût. Pour les suivants, verdict d'ici quelques jours au maximum !

Prokofiev, symphonie 2, Seiji Ozawa, Berliner Philarmoniker

Je ne sais trop quoi penser de cette œuvre, il faudrait que je compare avec la version Weller.

Roupoil a écrit:

Pfitzner : der arme Heinrich, Schmittberg-Killmeyer-Markovich/Ochestre Philarmonique de Dortmund-Alexander Rumpf

Autant Palestrina du même compositeur est franchement surfait (le premier acte qui dure deux heures et où il ne se passe quasiment rien, il aurait fallu un génie pour le rendre passionnant, et là bon on n'y est pas vraiment ; la suite est plus intéressante), autant cet opéra médiévalo-wagnérien sans prétention est tout à fait agréable.

Roupoil a écrit:

Stenhammar : Quatuors à cordes, Quatuor Stenhammar

Je sais que David notamment a dit beaucoup de bien de certains de ces quatuors, je débute pour l'instant le cycle. Premier quatuor très classique dans sa construction et son inspiration mélodique, mais c'est très bien fait, de la belle musique "sérieuse". Le deuxième fait un peu plus de surplace à mon goût. Pour les suivants, verdict d'ici quelques jours au maximum !

C'est surtout les 3-4-5 qui sont vraiment remarquables.

11 CDs pour célébrer le 150e anniversaire de la naissance d'Albert Roussel

Frédérique R a écrit:

11 CDs pour célébrer le 150e anniversaire de la naissance d'Albert Roussel

Le problème est que ce coffret suscitera certainement des doublons si j'en fais un jour l'acquisition

2) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Zadok the Priest, HWV. 258
My Heart is inditing, HWV. 259
Let Thy hand be strengthened, HWV. 260
The King shall rejoice, HWV. 261

Chœur du King's College de Cambridge
Thurston Dart, clavecin
John Langdon, orgue
David Willcocks, English Chamber Orchestra

(Argo, août 1963)

Interprétation sucrée et chaleureuse des quatre Coronation Anthems écrits pour le Roi Georges II et la Reine Caroline.
Un charme vintage, mais pour l'enthousiasme et l'apparat, on n'a jamais fait mieux au disque.
La partition avait été préparée par Thurston Dart d'après les manuscrits de Haendel conservés à la British Library.

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

@Emeryck: Non, Camille Pépin, ce n'est vraiment pas pour toi!

Ça ressemble à quoi ?

Du néo bienveillant: ça déroule de jolies variations coloristes premier XXᵉ jouant souvent avec les résonances, le tout ornementé de petites boucles répétitives. Les cinq premières minutes, on peut trouver ça mignon... Sinon, pour découvrir, il y a une vidéo sympa, Camille Pépin, compositrice prodige dans un monde d'hommes: /watch?v=XKpUvW9ARrw (bon, c'est loin de valoir Cendo, certes, mais on sent qu'il y a un certain potentiel.)

Ah oui, on est sur un bon niveau, tout de même... Mais en même temps... Soyons franc... Peut-on vraiment dépasser Cendo ?

Dépasser Cendo c'est très facile puisque c'est tout sauf de la musique...

Jurgis Juozapaitis (1942-)
Symphonie N° 1 "Rex" (1974)
Symphonie N° 3 "Zodiacus" (1977)
Orchestre Philharmonique de Lituanie
Juozas Domarkas, direction
LP's Melodiya 1976-1981

Spoiler:

3) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Missa in honorem Sanctissimae Trinitatis en ut majeur, K. 167

= Nikolaus Harnoncourt, Chœur Arnold Schoenberg, Concentus Musicus de Vienne

(Teldec, juillet 1991)

La seule messe de Mozart sans chanteur soliste.

Alifie a écrit:

xoph a écrit:

Alifie a écrit:

www.ladolcevolta.com/flipbook/LDV118

www.deezer.com/fr/album/46574032

Tu as aimé ? J'ai quant à moi un seul regret par rapport à ce merveilleux coffret, c'est le panachage sur différents disques des sonates en trio, concertos et concertos reconstitués (avec Martin Gester et le Parlement de Musique).

Beaucoup. La ventilation par "programme" des oeuvres est probablement un peu artificielle : personnellement, je l'ai zappée au milieu du premier CD (plus facile évidemment en écoutant la version numérique du coffret).

Oui, je me suis fabriqué ma version numérique à cet effet. La ventilation fait un peu : qui a peur des sonates en trio ? pas Bach vraisemblablement, leur existence en tant que corpus ne faisant pas de doute.

4) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Requiem en ré mineur, K. 626

Marie McLaughlin, Maria Ewing, soprano
Jerry Hadley, ténor
Cornelius Hauptmann, basse
Leonard Bernstein, Choeurs et Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(DG, juillet 1988)

5) José Mauricio Nunes Garcia (1767-1830) :

Missa da Requiem

Doralene Davis, soprano
Betty Allen, mezzo-soprano
William Brown, ténor
Matti Tuloisela, baryton-basse
Nathan Carter, Chœur du Collège Morgan
Paul Freeman, Orchestre philharmonique d'Helsinki

(CBS, octobre 1974)

Haydn : Symphonies n° 94 & & 104 - Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Cluytens



www.deezer.com/fr/album/42932141 (#29-36)

Cathédrale Notre-Dame de Paris (France)


6) Franz Liszt (1811-1886) :

Missa pro organo

= Pierre Cochereau, orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris

(Philips, mars 1969)

Un de mes plus vieux souvenirs dans le répertoire d'orgue : cet enregistrement tiré d'un vinyle en gros coffret doré, acheté quand j'étais collégien.
Une messe d'un dépouillement tout franciscain (j'arrive même à la jouer   ), extrêmement humble de ton, d'un hiératisme figé, mais qui déploie quelques passages
profondément émouvants et grandioses, où le légendaire tonnerre de Notre-Dame fait trembler les voûtes. J'ai déjà eu l'occasion de l'entendre in situ assis à la tribune,
le dos appuyé contre la base du buffet, la cénesthésie est proprement sismique.

ovni231 a écrit:

aurele a écrit:

Prokofiev, symphonie 2, Seiji Ozawa, Berliner Philarmoniker

Je ne sais trop quoi penser de cette œuvre, il faudrait que je compare avec la version Weller.

Gennady Rozhdestvensky

Aussi Dimitri Kitaenko:



J'en pense le plus grand bien de cette symphonie parce que c'est une oeuvre atypique, en deux mouvements et construite sur le modèle de la Sonate no.32 (op.111) de Beethoven.  

L. v. Beethoven
* Symphonie no.6, 'Pastorale'
Nicolaus Esterházy Sinfonia
Béla Drahos
1 CD Naxos, 1996

Bartók : Concerto pour piano n°1 (Pollini/Abbado)

Une œuvre que j'adorerais entendre en concert.

J'ai l'impression qu'il est moins donné que les 2 et 3... (je ne me souviens plus quand je l'ai entendu en concert, en tout cas ça remonte)

Oui, j'ai l'impression aussi.
Même le 2 je ne le vois pas programmé si souvent...

Clairement, en ce moment, le concerto le plus joué de Bartok, à Paris, c'est le n°2 pour violon.

Antonio Vivaldi
* Les Quatre Saisons
English Chamber Orchestra
Nigel kennedy
1 CD EMI, 1989

Une version originale et même un peu excentrique.

Ravélavélo a écrit:

ovni231 a écrit:

aurele a écrit:

Prokofiev, symphonie 2, Seiji Ozawa, Berliner Philarmoniker

Je ne sais trop quoi penser de cette œuvre, il faudrait que je compare avec la version Weller.

Gennady Rozhdestvensky

Aussi Dimitri Kitaenko:



J'en pense le plus grand bien de cette symphonie parce que  c'est une oeuvre atypique, en deux mouvements et construite sur le modèle de la Sonate no.32 (op.111) de Beethoven.  

Sinon, 'y a un compositeur américain contemporain qui a posé son calque sur Prokofiev pour pondre sa 3e symphonie... c'est pas brillant-brillant.

/watch?v=mhnL7M7Bdi0

Mahler, Symphonie n°1, Bernstein/ Amsterdam

ovni231 a écrit:

Ravélavélo a écrit:

ovni231 a écrit:

aurele a écrit:

Prokofiev, symphonie 2, Seiji Ozawa, Berliner Philarmoniker

Je ne sais trop quoi penser de cette œuvre, il faudrait que je compare avec la version Weller.

Gennady Rozhdestvensky

Aussi Dimitri Kitaenko:

J'en pense le plus grand bien de cette symphonie parce que  c'est une oeuvre atypique, en deux mouvements et construite sur le modèle de la Sonate no.32 (op.111) de Beethoven.  

Sinon, 'y a un compositeur américain contemporain qui a posé son calque sur Prokofiev pour pondre sa 3e symphonie... c'est pas brillant-brillant.

/watch?v=mhnL7M7Bdi0

Merci ! C'est toujours bon à savoir et à écouter:
Christopher Rouse
* Symphonie no.3 (2010-2011)
New York Philharmonic
Alan Gilbert


C'est découpé assez dru, très percussif.  Beaucoup de cuivres, donc sonorités métalliques.
La première variation est superbe avec son hautbois, musique narrative et descriptive.
Belle découverte.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Œuvres pour orgue

Michel Chapuis, orgue église du Rédempteur (ou du Saint-Sauveur, Copenhague)
Disque 3

Album où les repères s’effritent (et c'est pas Cantagrel qui va nous aider avec son repérage erratique des BWV, et pas d'index - in La Musique d'Orgue -) :  Bwv: 565 Bach ou Kellner (aussi fascinante et célèbre que de paternité douteuse) ? Bwv : 575 Bach ou CPE (aussi charmante qu'incertaine) , Bwv 570 "si Bach en est bien l'auteur". Bach qui va de l'avant mais de tous les côtés, l'Allemagne du nord Bwv 551 et l'Italie Bwv 574. Bon et puis ? puisqu'à la fin c'est toujours la même histoire   (allez, je me réécoute BWV 564, Toccata, adagio et fugue en do majeur, et son Aria-adagio à tomber par terre; et pourquoi pas le trio en ré mineur Bwv 583)

Aujourd’hui, c’était Les Rubateries de l’après-midi:

• Schubert: Winterreise, D 911:

Mark Padmore (ténor), Kristian Bezuidenhout (pianoforte Graf)
Haarlem, IV.2017
Harmonia Mundi

Je ne suis pas sûr d’être totalement convaincu: encore trop confortable et trop au cordeau pour une interprétation qui semble se vouloir «méchante» et dégingandée. Voir ici.

• La Magdalene. Le culte de Marie Madeleine au début du XVIᵉ siècle:

Björn Schmelzer / Graindelavoix
Anvers, XII.2008
Glossa

Eh bien, voilà, cette fois j’ai été complètement conquis par Graindelavoix! Voir ici.

Roupoil a écrit:

Pfitzner : der arme Heinrich, Schmittberg-Killmeyer-Markovich/Ochestre Philarmonique de Dortmund-Alexander Rumpf

Autant Palestrina du même compositeur est franchement surfait (le premier acte qui dure deux heures et où il ne se passe quasiment rien, il aurait fallu un génie pour le rendre passionnant, et là bon on n'y est pas vraiment ; la suite est plus intéressante), autant cet opéra médiévalo-wagnérien sans prétention est tout à fait agréable.

Et même un peu mieux que ça.

(sans prétention, c'est mal connaître Pfitzner – et le drame d'origine de Hauptmann, tout de même)

Citation :

Stenhammar : Quatuors à cordes, Quatuor Stenhammar

Je sais que David notamment a dit beaucoup de bien de certains de ces quatuors, je débute pour l'instant le cycle. Premier quatuor très classique dans sa construction et son inspiration mélodique, mais c'est très bien fait, de la belle musique "sérieuse". Le deuxième fait un peu plus de surplace à mon goût. Pour les suivants, verdict d'ici quelques jours au maximum !

Le Deuxième mérite alors vraiment d'être réécouté : on fait difficilement plus maîtrisé dans la forme et plus virtuose / frappant / habité dans le même temps.

Les 3 et 4 sont sans doute plus « évidents », mais je place le 2 au même nouveau de maîtrise totale (avec peut-être un peu moins de générosité extérieure, mais c'est surprenant, ça ne t'arrête pas d'ordinaire).

En plus dans cette version qui donne vraiment tout loisir à la musique de s'épanouir de façon très accomplie…

Franz Schubert
* Sonate en si bémol D. 960
Paul Badura-Skoda, [piano Bösendorfer Impérial 1923]            

C'est instructif à écouter, le son d'un tel piano.
Cette sonate se retrouve dans ce gros coffret Time-Life, version 1976:



Une autre édition existe, la version européenne de 1983, même pochette brune sans la sonate...
La pochette originale est trop belle...

Liszt
Sarsanapalo

Sauf erreur, personne n'a encore mentioné cet opéra inachevé reconstruit par David Tippett.

DavidLeMarrec a écrit:

[à propos de der arme Heinrich]
(sans prétention, c'est mal connaître Pfitzner – et le drame d'origine de Hauptmann, tout de même)

Ah ça c'est bien possible je n'ai pas creusé beaucoup le contenu littéraire (n'ayant sans surprise pas trouvé de traduction du livret, et mon allemand étant ce qu'il est, j'en ai saisi les grandes lignes mais pas le détail, et ne me suis renseigné sur le sujet qu'après). Mais disons que faire un opéra sur "le grand homme qui a sauvé le monde grâce à sa musique" (si on résume très grossièrement le concept de Palestrina), à coups de citations de musique ancienne intégrées à la propre musique de Pfitzner, je trouve que, vu de l'extérieur, ça donne une impression de prétention nettement plus immédiate qu'une illustration d'un drame médiéval (ce qui n'est pas d'une originalité folle comme type de sujet). Mais peu importe, l'essentiel c'est qu'il y ait beaucoup plus de musique mémorable dans l'un des deux opéras que dans l'autre !

DavidLeMarrec a écrit:

Le Deuxième mérite alors vraiment d'être réécouté : on fait difficilement plus maîtrisé dans la forme et plus virtuose / frappant / habité dans le même temps.

Les 3 et 4 sont sans doute plus « évidents », mais je place le 2 au même nouveau de maîtrise totale (avec peut-être un peu moins de générosité extérieure, mais c'est surprenant, ça ne t'arrête pas d'ordinaire).

En plus dans cette version qui donne vraiment tout loisir à la musique de s'épanouir de façon très accomplie…

Oui, j'ai vraiment l'impression d'avoir raté quelque chose en fait. Et encore plus après une première écoute des quatuors suivants (3 et 4) qui ne m'ont pas marqué outre mesure . J'ai eu un peu la même impression que pour le premier, de musique très bien faite mais relativement impersonnelle. Bon, je vais insister un peu plus (et écouter les derniers !).

Bartok : Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado)



Un de mes disques (et une de mes oeuvres) pour l'île déserte.