Playlist (140)

DavidLeMarrec a écrit:

Hier et aujourd'hui :
¶ Röntgen, trios 9 & 10
¶ Langgaard, Symphonies 2 & 6, Vienne, Oramo
¶ Beethoven, Concertos pour piano, Cristofori, Schoenderwoerd  (quelle version )

Et des nouveautés :

¶ Hahn, mélodies, Christoyannis, Cohen. Enfin l'intégrale !  Mais peu de choses saisissantes (hors « À nos morts ignorés ») parmi les moins célèbres. Ce sont les tubes qui sont les plus marquants, en première écoute : L'Heure exquise, D'une prison, À Chloris, Trois jours de vendange, Le cimetière de campagne…

¶ Weigl, Symphonies 4 & 6, Rhénanie-Palatinat, Bruns Très sympa. Pas beaucoup de relief, mais joliment écrit, surtout la 4. (La 6 a aussi un programme mystique grandiloquent qu'il vaut mieux ne pas lire, alors qu'à côté la Pastorale de Beethoven c'est Lady Macbeth de Mtsensk. )

¶ Grädener, Concertos pour violon 1 & 2. Très réussi pour des concertos pour violon, vraiment du caractère, de belles mélodies, de jolis détails d'orchestration (ce cor qui ouvre le 1…). Ça reste un concerto pour violon, mais de haute qualité.

¶ Volbach : Königskinder & Symphonie en si mineur  Du postromantisme expansif doté d'une superbe veine mélodique et de très beaux élans. En cours d'écoute, pour l'instant j'adore. (Merci CPO.)

Le Weigl c'est une nouveauté, non ?
Il me semble avoir lu une critique éreintante des Beethoven / Cristofori, Schoenderwoerd, mais je ne sais plus où... C'est un orchestre de chambre, non ?

Mélomaniac a écrit:

Il me semble avoir lu une critique éreintante des Beethoven / Cristofori, Schoenderwoerd, mais je ne sais plus où...

Ici, par exemple...

Karl Weigl - Symphonie no. 4
Bruns

De jolies choses dans cette symphonie, mais c’est un petit peu répétitif comme musique.  
L’orchestration est plutôt intéressante (parfois), avec quelques jeux harmoniques notables.
Tout cela reste très sage, avec de longs développements construits autour de tonalités peu bousculées...
Belle prestation de Bruns et de son orchestre dans ce disque qui vient de sortir : il commence à bien maîtriser ce répertoire, et il me semble que cela fait partie d’une intégrale de Weigl.

6) Béla Bartók (1881-1945) :

Concerto pour orchestre

= Paavo Järvi, Orchestre symphonique de Cincinnati

(Telarc, mai 2005)

Mélomaniac a écrit:

Le Weigl c'est une nouveauté, non ?
Il me semble avoir lu une critique éreintante des Beethoven / Cristofori, Schoenderwoerd, mais je ne sais plus où... C'est un orchestre de chambre, non ?

Merci Mélo d'avoir cité le message.

Oui, les quatre derniers, Hahn, Weigl, Grädener et Volbach sont sortis jeudi dernier.

Effectivement Benedictus avait détesté cette version, qui est probablement l'intégrale la plus à mon goût des concertos. (Mais effectivement, orchestre de chambre n'est pas un mot trop fort : les cordes sont par… 1.) Tu détesterais, je pense.

Ben. a écrit:

Karl Weigl - Symphonie no. 4
Bruns

Belle prestation de Bruns et de son orchestre dans ce disque qui vient de sortir : il commence à bien maîtriser ce répertoire, et il me semble que cela fait partie d’une intégrale de Weigl.

Oui, superbe réalisation très bien captée, d'un orchestre dont le niveau a beaucoup augmenté (ses gravures chez Naxos, il y a 25 ans, n'étaient pas du même tonnel !).

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/114455292

Je n'aime pas Terterian, mais le Liatochynsky de Karabits était impressionnant ! Je suis presque tenté d'écouter celui-là.

DavidLeMarrec a écrit:

Effectivement Benedictus avait détesté cette version, qui est probablement l'intégrale la plus à mon goût des concertos.
(Mais effectivement, orchestre de chambre n'est pas un mot trop fort : les cordes sont par… 1.)  Tu détesterais, je pense.

Il me semble aussi que j'avais lu une diatribe dans la presse, mais je ne sais plus dans quel magazine.

Pas étonnant, c'est urticant. Mais j'y trouve, moi, une véritable musicalité, pas juste un truc pour montrer qu'on est différent, même s'il y a une forme de sans gêne à aller aussi loin et à l'enregistrer.

7) Arnold Schoenberg (1874-1951) :

Symphonie de chambre n°2, Op. 38

= Frederik Prausnitz, New Philharmonia Orchestra

(Emi, juin 1967)

Berlioz : Harold en Italie (Roth)

Un vrai régal sonore.

Vivaldi

Jupiter



Lea Desandre mezzo-soprano
Thomas Dunford Lute & direction
Cecilia Bernardini violin
Louis Creac’h violin
Jérôme van Waerbeke viola
Bruno Philippe cello
Douglas Balliett double bass
Peter Whelan bassoon
Emmanuel Frankenberg Horn
Roberta Cristini Chalumeau
Jean Rondeau Harpsichord & organ
German two-manual harpsichord by Bruce Kennedy (Château-d’OEx, 1985) after Michael Mietke (Berlin, ?1702-1704)
Positive organ with six stops, built by Dominique Thomas in 2012 after 16th-century German and Italian models

Un beau disque qui suit un concept à peu près incompréhensible. Voir ici.

Enescu - Sonate pour violon no.3
Prokofiev - Sonate pour violon no.1
Ysaÿe - Sonate pour violin no.3

Tishchenko, Fejervari

Un très beau disque, avec des œuvres au programme fascinantes. Très beau jeu et timbre des instrumentistes.

je vois tu apprécies la musique de chambre ( la discussion avec dlm sur le Dumky   ) , donc forcement ,tu es aptes au BT de chambre "ouvert" ici... rien d'obligatoire bien sur ! le répertoire de ce BT recoupe un peu tes goûts il me semble  

Verdi : La Traviata (Michael Balke - Latvian Festival Orchestra, 2019 : Marina Rebeka, Charles Castronovo, George Petean, Elisabeth Sergeeva, Gideon Poppe, Isaac Galán, Rihards Mačanovskis, Krišjānis Norvelis, Laura Grecka, Michails Čulpajevs, Luca Martoni)

Une vraiment chouette version... pas révolutionnaire mais très bien faite avec une Rebeka vraiment touchante et tragique!

greg skywalker a écrit:

je vois tu apprécies la musique de chambre ( la discussion avec dlm sur le Dumky   ) , donc forcement ,tu es aptes au BT de chambre "ouvert" ici... rien d'obligatoire bien sur ! le répertoire de ce BT recoupe un peu tes goûts il me semble  

Je vais jeter un œil et une oreille !

Sinon dans le rayon sorties du mois, j’écoute aussi

Brahms - Ballades op.10; Concerto pour piano no.1
Vogt, Royal Northern Sinfonia

Un disque complètement réjouissant !
Les Ballades proposent une lecture très emportée. Vogt (excellent pianiste, un des meilleurs actuellement selon moi) insiste particulièrement sur les graves et met en évidence des richesses harmoniques que j’ai redécouvertes, alors que je suis très familier des œuvres.
On pourra préférer une approche extrêmement analytique (Gould, voire Katchen), ou une lecture plus digne (Michelangeli). Pour autant, l’interprétation de Voght me semble l’une des plus passionnelles, malgré un prosaïsme parfois étonnant.

Le Concerto est une franche réussite en cela que l’intention donnée à l’œuvre est identique au piano et dans l’orchestre (normal, il conduit).
Le jeu de Vogt est très propre (parfois superlatif), avec de beaux contrastes, beaucoup de clarté et de puissance dans les graves, et des aigus très colorés.
L’orchestre a des moyens certes un peu limités, mais tout ce qu’il propose l’est avec cohérence. Je regrette une petite harmonie pas toujours très subtile, néanmoins.
Les cordes sont un peu vertes, mais j’adhère au rendu sonore final, très frais à défaut d’être opulent.

Au final, ce disque reste très intéressant et mérite de figurer dans la discographie des amateurs de Brahms.

Des symphonies écrites par un compositeur sibérien très estimé par Chostakovitch, Askold Fedorovitch Murov (1928-1996)

On entend des sirènes de pompier sur une bande magnétique à la fin de la 4e et la 3e est un concerto en forme de huit inventions.

Le tout exécuté par l'orchestre philharmonique (et de chambre) de Novossibirsk sous la direction d'Arnold Kats.

Spoiler:

Sanctuaire Maria Ausiliatrice d'Aprica (Italie, -Lombardie)


Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Sonate n°1 en fa mineur, Op. 65
Sonate n°2 en ut mineur, Op. 65
Sonate n°3 en la majeur, Op. 65
Sonate n°4 en si bémol majeur, Op. 65
Sonate n°5 en ré majeur, Op. 65
Sonate n°6 en ré mineur, Op. 65

= Giulio Piovani, orgue Sandri du Sanctuaire Maria Ausiliatrice d'Aprica

(Brilliant, juillet 2013)

Tiré d'une intégrale de l'œuvre mendelssohnien, sur deux instruments nord-italiens, dont celui d'Aprica qui venait d'être achevé lors de l'enregistrement et
qui compte 49 jeux sur trois claviers & pédalier (avec soubasse 32').
L'interprétation surprend par son ton solennel, ses phrases léchées (mais claires et nuancées) et ses tempi fort sages.
Sonorité assez compacte mais qui reste voluptueuse, très dense dans les basses un peu encombrantes mais qui garantissent une assise de majesté.
Bref une approche plutôt fervente, empesée, brumeuse, et post-romantisante, pas celle qui me convient le mieux pour ces Sonates que je préfère servies
dans une approche vive et néoclassique, malgré d'enviables réussites comme celle de Susan Landale (Calliope, sur les Buchholz nordiques) ou d'Ulrich Böhme
à la Thomaskirche de Leipzig (Capriccio).

Alifie a écrit:

Spoiler:

www.deezer.com/fr/album/112738142

Tiens, il y a dans cette ensemble une soprano qui s'appelle De Geyter: avec un nom comme ça, elle devrait faire une carrière internationale.

Berlioz : Symphonie Fantastique (Bernstein)

Ma version de chevet.

Brahms - Quatuor pour piano n°1, op. 25
Schumann - Fantasiestücke, op.88
Argerich, Kremer, Maisky, Bashmet

Un très beau disque.
Quel enchantement que ces Fantasiestücke!
Des musiciens qui se connaissent par cœur et tous au rendez-vous. Maisky en fait parfois des caisses, mais ça marche bien dans ce répertoire.

Ben. a écrit:

Brahms
Schumann
Argerich, Kremer, Maisky, Bashmet
(...) Maisky en fait parfois des caisses, mais ça marche bien dans ce répertoire.

Enfin, tu veux dire que c'est Maisky qui en fait le plus, parce qu'aucun de ceux-là n'est franchement un parangon de sobriété et d'effacement derrière le texte musical. (En revanche, moi, c'est vraiment dans ce répertoire-là que je trouve que ça marche le plus mal.)

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Brahms
Schumann
Argerich, Kremer, Maisky, Bashmet
(...) Maisky en fait parfois des caisses, mais ça marche bien dans ce répertoire.

Enfin, tu veux dire que c'est Maisky qui en fait le plus, parce qu'aucun de ceux-là n'est franchement un parangon de sobriété et d'effacement derrière le texte musical. (En revanche, moi, c'est vraiment dans ce répertoire-là que je trouve que ça marche le plus mal.)

Pour le coup, Argerich est quand même plutôt sobre (comme souvent dans la musique de chambre). Parfois trop.
Par contre si tu trouves ça démonstratif, je ne te conseille pas d'essayer l'op.88 avec les frères Capuçon et Martha...

Cette forme d'emphase ne me gêne pas trop dans ces pièces, qui sont quand même loin d'être les plus tournées vers l'intériorité de Schumann et de Brahms. Je comprends qu'on puisse préférer des interprétations plus sèches néanmoins.

Gregorio Allegro : Miserere
Luigi Rossi : Un allato messagier
Claudio Monteverdi : Si dolce é 'l martire
Anonyme : Domine, ne in furore tuo
Domenico Mazzocchi : Breve è la vita nostra
Antonio maria Abbatini : Sinfonia
Marco Marazzoli : Chi Fà
Marco Marazzoli : Un sonno ohime
Claudio Monteverdi : Maria, quid ploras
Claudio Montverdi : Pascha concelebranda

Sopranos : Déborah Cachet, Marthe Davost
Mezzo-soprano : Eva Zaïcik
Alto : Anaïs Bertrand
Ténors : Nicholas Scott, Jan van Elsacker
Barytons : Marc Mauillon, Benoit Arnould
Basse : Virgile Ancely

Le Poème Harmonique
Direction : Vincent Dumestre

Ce disque est une merveille. Le principe est de prendre des pièces qui ont été "adaptées" pour des textes spirituels... Adaptation dans la forme, dans le style, dans le texte... Ce sont des déformations de l'ouvrage original comme toutes ces vocalises dans le Miserere d'Allegri...
Équipe de chanteurs tout simplement dingues avec une personnalité forte mais un ensemble parfait. Ce disque est parfait! D'un bout à l'autre!
Dumestre dirige ça avec de la retenue mais aussi une profusion de couleurs. Pas de grand orchestre mais des instruments solistes virtuoses. Un peu comme pour les chanteurs qui chantent parfois en choeur et puis l'un d'eux lance une fusée avant de retourner à l'ensemble.
Musique bien sûr splendide, cela va de soi quand on regarde les compositeurs!

Moi j'ai été un peu déçu, pas très touché étrangement, alors que j'adore les compositeurs, l'ensemble, les chanteurs…

Leur date à Paris à été annulée, ils ne jouent plus ce programme, pour l'instant, qu'au Palais Farnèse.

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Brahms
Schumann
Argerich, Kremer, Maisky, Bashmet
(...) Maisky en fait parfois des caisses, mais ça marche bien dans ce répertoire.

Enfin, tu veux dire que c'est Maisky qui en fait le plus, parce qu'aucun de ceux-là n'est franchement un parangon de sobriété et d'effacement derrière le texte musical. (En revanche, moi, c'est vraiment dans ce répertoire-là que je trouve que ça marche le plus mal.)

Tu trouves Kremer histrion ? C'est plutôt un peu terne que je dirais, au contraire.

Je connais le disque avec les Fantastiestücke de Maisky-Argerich, ça fonctionne très bien (Argerich très pure et sobre en effet, et Maisky qui puise dans la veine populaire avec un certain bonheur).

DavidLeMarrec a écrit:

Moi j'ai été un peu déçu, pas très touché étrangement, alors que j'adore les compositeurs, l'ensemble, les chanteurs…

Oh un mauvais jour?

Citation :

Leur date à Paris à été annulée, ils ne jouent plus ce programme, pour l'instant, qu'au Palais Farnèse.

Tre sbiri...

Polyeucte a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Moi j'ai été un peu déçu, pas très touché étrangement, alors que j'adore les compositeurs, l'ensemble, les chanteurs…

Oh un mauvais jour?

Je ne crois pas… les œuvres ne m'ont vraiment pas enthousiasmé, tout simplement.

Citation :

Citation :

Leur date à Paris à été annulée, ils ne jouent plus ce programme, pour l'instant, qu'au Palais Farnèse.

Tre sbiri...

J'étais sûr.

Les Pianos du mardi...






Au programme :   J. Brahms – S. Rachmaninov – R. Strauss – F. Chopin – C. Langevin

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Brahms
Schumann
Argerich, Kremer, Maisky, Bashmet
(...) Maisky en fait parfois des caisses, mais ça marche bien dans ce répertoire.

Enfin, tu veux dire que c'est Maisky qui en fait le plus, parce qu'aucun de ceux-là n'est franchement un parangon de sobriété et d'effacement derrière le texte musical. (En revanche, moi, c'est vraiment dans ce répertoire-là que je trouve que ça marche le plus mal.)

Tu trouves Kremer histrion ?  C'est plutôt un peu terne que je dirais, au contraire.

Pas forcément histrion, non, mais facilement autre-chosiste. (Et puis, grands dieux, ce crincrin... Irvine Arditti, c'est Igor Oistrakh à côté.)

DavidLeMarrec a écrit:

Je connais le disque avec les Fantastiestücke de Maisky-Argerich, ça fonctionne très bien (Argerich très pure et sobre en effet, et Maisky qui puise dans la veine populaire avec un certain bonheur).

Mais je crois que dans le disque dont parle Ben., ce sont les Fantasiestücke op. 88 pour trio, alors que tu parles des Fantasiestücke op. 73 pour violoncelle et piano.

Verdi : Requiem (Teodor Currentzis - MusicAeterna, 2019 : Zarina Abaeva, Hermine May, René Barbera, Tareq Nazmi)

Bon, ben exactement comme en concert... des choses impressionnantes mais beaucoup d'effets quand même (et des problèmes de mise en place le soir de l'enregistrement )

1) Johannes Brahms (1833-1897) :

Concerto n°2 en si bémol majeur, op. 83

= Alfred Brendel, piano ; Bernard Haitink, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Philips, décembre 1973)

Mélomaniac a écrit:

1) Johannes Brahms (1833-1897) :

Concerto n°2 en si bémol majeur, op. 83

= Alfred Brendel, piano ; Bernard Haitink, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Philips, décembre 1973)

Oh non... quelle horreur !

Je passe sur Brendel, parce que, bon...
Mais Haitink, quelque que soit l'enregistrement, je trouve ça toujours ultra pâteux et emprunté dans ce concerto qui n'en a pas besoin.
Je dois facilement avoir 15 versions en tête de meilleure facture, à mon goût.

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

Citation :

Leur date à Paris à été annulée, ils ne jouent plus ce programme, pour l'instant, qu'au Palais Farnèse.

Tre sbiri...

J'étais sûr.

Et pour les gens incultes qui ne lisent pas le cyrillique connaissent pas l'opéra ? ce serait sympa de mettre au moins le compositeur et l'ouvrage lisible pour tous...

Benedictus a écrit:

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/112738142

Tiens, il y a dans cette ensemble une soprano qui s'appelle De Geyter: avec un nom comme ça, elle devrait faire une carrière internationale.

Benedictus connait ses classiques  

Spoiler:

...

Et sinon, est-ce qu'Alifie a aimé le disque des symphonies de Terterian ?

Verdi : Requiem (Alan Gilbert - NDR Elbphilharmonie Orchester, 2019 : Angela Meade, Daniela Barcellona, René Barbera, Riccardo Zanellato)

J'espérai beaucoup... et déception. Meade n'est pas vraiment impressionnante dans ce Requiem, Barcellona est connue, Barbera a remplacé Kunde initialement vendu (et indiqué dans les métadonnées de la bande!)... bref, un bon enregistrement mais rien de particulier.

W. A. Mozart
* Concertos nos. 20 & 21
Alfred Brendel, piano
Academy of St" Martin-in-the-Fields
Sir Neville Marriner
1 CD Philips 'The Mozart Experience' vol.2, 1973 / 1974

2) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Concerto n°3 en ré mineur, Op. 30

= Harvey Lavan Cliburn, piano ; Kiril Kondrachine, Orchestre symphonique de la NBC

(RCA, live mai 1958)

Je vous avais déjà parlé de cette version en mai 2017 : https://classik.forumactif.com/t8444p150-playlist-123
Je viens de la réécouter, pour la première fois en SACD, le résultat sonore est vraiment édifiant en termes de rendu de l'espace et de définition.
Sous ce format, cet enregistrement confirme vraiment sa place parmi les témoignages aussi historiques par leur contexte que marquants par les vertus interprétatives.
On sent que le tout jeune pianiste américain était déjà familier de l'œuvre, qu'il la ressent intimement, et en gère magnifiquement les phrasés comme les strates,
-sa cadenza du premier mouvement se montre magistralement tendue mais sans outrance.
La direction sobre mais énergique du chef russe évite les enlisements sentimentalistes, et explose dans le Final.

3) Richard Strauss (1864-1949) :

Sonate en si mineur, Op. 5
Cinq pièces, Op. 3

= Glenn Gould, piano

(CBS, avril 1979 - septembre 1982)

Des pages de prime jeunesse comme l'indique leur précoce numéro d'opus. Parmi les grands virtuoses, il n'y a guère qu'un gourmand excentrique
de la trempe de Gould pour s'aventurer dans ces partitions somme toute mineures.
Le premier mouvement de la Sonate trépigne en rendant un hommage non dissimulé à l'allegro con brio de la Symphonie n°5 de Beethoven.
Pétries de Schumann et Mendelssohn et comme ignorant le chromatisme de Liszt et Wagner, les cinq pièces sont imprégnées du premier
romantisme germanique et s'avèrent fort plaisantes à l'écoute.
Comme à sa regrettable habitude, le pianiste canadien chantonne audiblement dans la Sonate mais reste silencieux dans l'opus 3.
Les dernières sessions furent captées quelques semaines avant sa disparition.

4) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate n°2 en si bémol mineur, Op. 35

= Arthur Rubinstein, piano

(RCA, mars 1946)

On associe plutôt Rubinstein à un pianisme élégant voire châtié, or son premier enregistrement de cette Sonate sème l'incendie dans le Doppio movimento,
ose une frappe hirsute et pugilistique (le Scherzo !) qui ébranle le clavier jusqu'à faire ferrailler les fausses notes.
Pour la Marcia Funebre, la sonorité de bronze évoque un convoi en grande pompe, où l'on croit entendre cors et trompettes. Mais le serein recueillement
de la lyrique partie centrale, presque détaché, nous ramène Rubinstein à son plus pudique, avant que la reprise du crescendo semble émanée des tréfonds d'un orgue !

Chabrier - Suite pastorale
Vienne / Gardiner

Chaminade - Trio no.1 pour piano, op.11
Rembrandt Trio

C’est vraiment délicieux comme musique.

5) Claude Langevin (1928-2016) :

Méditations symphoniques, suite Op. 31

= Claude Langevin, piano

(Discover, 1989)

Un coup de cœur : très beau, intéressant et ambitieux cahier, où l'arsenal rhétorique de cet élève de Marguerite Long
incarne une imagination fort séduisante, et pleinement accomplie.

_
Concorde et le musicien par Claude et Simone Langevin
Orchestre Jean-Michel Defaye
Barclays (1964)

Disque à la gloire du mythique avion supersonique Concorde ...
watch?v=T2fo4aoz2gk

Claude Langevin - Music for strings
playlist?list=OLAK5uy_lDMY6Uii_-KmEy4NsxakrmfIGJMcO0B88

très debussiste ce Concert à cinq op71 de Jongen ( et proche le quintette  flûte, harpe, violon, alto et violoncelle  de Cras  )

Felix Mendelssohn - Quatuor n°2 op.13 - Quatuor Ebène
Fanny Mendelssohn-Hensel - Quatuor en mi bémol majeur - Quatuor Ebène
Felix Mendelssohn - Quatuor n°6 op.80 - Quatuor Ebène

Antonio Vivaldi
* Stabat Mater
David Daniels, contreténor
Europa Galante
Fabio Biondi
1 CD Virgin 'Veritas', 2001

¶ Volbach, Es waren zwei Königskinder & Symphonie en si mineur (5 fois depuis dimanche soir).

¶ Keith Jarett, Munich 2016.
(Oh, pas planant-gentil comme ce que je connaissais de lui, vraiment du matériau d'origines très diverses, dont du contemporain assez sérieux.)

¶ Schubert, Winterreise, Sabata
Version très musicale (verbalement et dramatiquement plus problématique). Contre toute attente, ça ne fonctionne pas mal du tout.

¶ Berlioz, Messe solennelle, Niquet
Timbres dépareillés qui mettent un peu d'animation dans une œuvre assez formelle.

¶ Verdi, Traviata, O du Festival Letton
Ça commence.

W. A. Mozart
* Divertimento K. 136
* Serenata notturna K. 239
Academy of St. Martin-in-the-Fields
Sir Neville Marriner