Playlist (140)

La dame blanche, estampe d'Émile Vernier (1862)


5) François Adrien Boieldieu (1775-1834) :

La Dame blanche, opéra-comique en trois actes

Georges Brown : Rockwell Blake, ténor
Gaveston : Laurent Naouri, baryton-basse
Dickson : Jean-Paul Fouchécourt, ténor
McIrton : Bernard Deletré, baryton-basse
Anna : Annick Massis, soprano
Jenny : Mireille Delunsch, soprano
Marguerite : Sylvie Brunet, mezzo-soprano
Un paysan : Bernard Dehont, basse

Mark Minkowski, Chœur de Radio France, Ensemble orchestral de Paris

(Emi, septembre 1992)

Et non, rien à voir avec le dessert glacé à la vanille et au chocolat.
« Le château familial des comtes d'Avenel est tombé en désuétude après la mystérieuse disparition de leur dernier descendant, Julien.
On murmure que la vieille bâtisse est hantée par le fantôme d'une mystérieuse Dame blanche »...

Korngold: Lieder opus 9 et 38/Tilling

+

Berg: 7 frühe lieder/Tilling



Zemlinsky: Walzer-Gesänge/Tilling

+

Schoenberg: Lieder opus 2/Tilling

+

6) Richard Wagner (1813-1883) :

Der Fliegende Holländer, opéra en trois actes

Le Hollandais : Norman Bailey, baryton
Senta : Janis Martin, soprano
Daland : Martti Talvela, basse
Erik : René Kollo, ténor
Mary : Isola Jones, mezzo-soprano
Le Pilote : Werner Krenn, ténor
Georg Solti, Chœurs et Orchestre symphoniques de Chicago

(Decca, mai 1976)

Superbe, vraiment superbe. Dès l'Ouverture on est frappé par la virtuosité de l'orchestre américain, presque trop (on souhaiterait davantage d'impédiments
dans cette bourrasque où j'aime sentir les vents contrariés).
En tout cas, quelle netteté, quel sens du détail, quelle aisance, quelle focalisation parfaite ! Et durant tout l'opéra Solti dirige avec la même précision, et bien sûr
sa fougue coutumière (sauf peut-être dans le Chœur des matelots, au demeurant parfaitement articulé, et quelle puissance !)
Le ton ne verse pas dans la noirceur, mais au contraire dans une lumière quasiment vériste, fouettée par un geste dramatique à grand spectacle.
Le plateau vocal m'a aussi conquis (n'étant pas spécialiste des prestations lyriques, dites-moi ce qu'il conviendrait de critiquer...)
Certes je suis bon public envers cet opéra qui reste mon préféré de Wagner, je suis d'emblée sensible aux vertus des interprétations plutôt que leurs défauts,
mais là je n'en vois guère. D'autant que la prise de son s'avère magnifique.

Tu as aimé le dernier disque de Camilla Tilling, Xavier ?

Oui, plutôt.

Jean Sibelius
* Symphonie no. 3: Andantino (deuxième mouvement)
Orchestre Radio Helsinki
Okko Kamu (1974)



Autre version (les trois mouvements):
Boston Symphony Orchestra
Sir Colin Davis

Récemment :

Britten : Peter Grimes, Philip Langridge etc/Richard Hickox (je n'ai plus l'orchestre sous la main, flemme de rechercher, c'est chez Chandos)

Comme Mélo, j'écoute pour la première fois en intégralité un opéra de Britten, dont je connaissais en l'occurrence déjà fort bien les superbes Sea Interludes. L'oeuvre prend évidemment une toute autre dimension avec les parties chantées, ça me plait globalement beaucoup mais j'avoue que j'ai remis chacun des interludes en boucle deux ou trois fois avant de passer à la suite en cours de route . J'aime beaucoup l'utilisation du choeur, moins le type de voix choisie par Britten pour son "héros" (je ne parle pas du chanteur qui est très bien hein, mais bien de la tessiture du personnage de Grimes, que je trouve coller moyennement à l'image que je me fais du personnage).

Martinu : Symphonies, Orchestre Philarmonique Tchèque/Vaclav Neumann

On va croire que je copie les copains mais j'avais ça en réserve depuis un petit moment ! De la musique qui me plait forcément ai-je envie de dire, même si je suis diversement emballé jusqu'ici (j'ai parcouru la première moitié du corpus). Plus de commentaires quand j'aurai plus avancé.

Beethoven, symphonie 5, Bernard Haitink, London Symphony Orchestra

Offenbach - 6 duos pour violoncelles, op.51-54
Gastinel, Philipps
De la musique plaisante, mais malheureusement sans grande profondeur.

Mozart - Sonates pour deux pianos, K.521 & K.497
Queffélec, Cooper
Dommage que la prise de son soit à ce point atroce et réverbérée.
Je crois que la 521 est une de mes pièces favorites du piano de Mozart...
...que je trouve souvent plus inspirée dans ses oeuvres pour 4 mains que dans le corpus pour pianiste solo. C'est en tout cas une forme qui convient à mon sens mieux à sa capacité à faire dialoguer les instruments.

Jean Sibelius
* Symphonie no. 6
Danish National Symphony Orchestra
Leif Segerstam


/watch?v=9IP4GTRJdPo

Camille Saint-Saëns - Concerto pour violon n°3 en si mineur op.61 - Orchestre National De France_Daniele Gatti/Luc Héry (Auditorium de Radio France, Paris, 19.11.2014)

Nicolas Rimski-Korsakov - Svetly prazdnik (La Grande Pâque Russe) op 36 - Orchestre National De France_Eivind Gullberg Jensen (Opéra Berlioz-Le Corum, Montpellier, 11.07.2012)

greg skywalker a écrit:

J'ai écouté cette semaine    :
Les sonates dédiées à Ysaÿe   Andrew Hardy,violon Uriel Tsachor,piano  



Gustave Samazeuilh Sonate en si mineur      
Guy Ropartz Sonate n°1 en ré mineur          
César Franck Sonate en la majeur
Alberic Magnard Sonate en sol majeur op13
Louis Vierne Sonate en sol mineur op23
Sylvio Lazzari Sonate op24
Guillaume Lekeu Sonate en sol majeur
Joseph Jongen  Sonate n°1 en ré majeur,op27

un petit coup de coeur pour les sonates de Samazeuilh et Ropartz .  Bonne version pour la sonate de Franck et Lekeu.

Ça a l'air vraiment bien ! J'essaierai, lorsque j'aurai fini mon revival symphonique...

aurele a écrit:

Asger Hamerik, symphonie 2 "Tragique", Thomas Dausgaard, Helsingborg Symphony Orchestra

Et ?

DavidLeMarrec a écrit:

aurele a écrit:

Asger Hamerik, symphonie 2 "Tragique", Thomas Dausgaard, Helsingborg Symphony Orchestra

Et ?

J'ai trouvé cette symphonie intéressante. L'écriture musicale de ce compositeur comme j'ai pu le lire rappelle effectivement celle de Mendelssohn.

La petite marche surprise du premier mouvement n'a pas un peu exalté l'amateur d'opéra que tu es ?

Sibelius - Karelia, op.11
Kamu/Helsinki
Cette musique a toujours un effet euphorisant sur moi.

Grieg - Suite Holberg
Järvi/Göteborg
Dans ce répertoire, ce chef et cet orchestre, c'est du caviar.

Granados - Torrijos
Barcelone/Gonzales
Pas inintéressant, même si le chœur est de trop.

DavidLeMarrec a écrit:

La petite marche surprise du premier mouvement n'a pas un peu exalté l'amateur d'opéra que tu es ?

Je ne m'intéresse pas qu'à l'opéra et cela ne m'a pas exalté particulièrement.

aurele a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

La petite marche surprise du premier mouvement n'a pas un peu exalté l'amateur d'opéra que tu es ?

Je ne m'intéresse pas qu'à l'opéra et cela ne m'a pas exalté particulièrement.

Vlan.

Bon, ok, j'ai rien dit, je retourne écouter mon Chtcherbatchov.

Bruckner, symphonie 7, Bernard Haitink, Concertgebouw Orchestra, enregistrement de 1978

Chaya Czernowin : Sahaf (Drift) pour saxophone, guitare électrique, piano et percussion (2008)
Chaya Czernowin : Knights of the Strange pour guitare électrique et accordéon (2015)
Chaya Czernowin : The Last Leaf pour saxophone sopranino (2010)
Chaya Czernowin : Algae pour basse et piano (2009)
Chaya Czernowin : Zohar Iver (Blind Radiance) pour ensemble et orchestre (2011)
Ensemble Nikel

Wilhelm Killmayer - Symphony No.3 "Menschen-Los" (1972-73) - Münchner Philharmoniker_Wilhelm Killmayer
/watch?v=OLRaLdDV3DQ

Doina Rotaru - Symphonie n°2 - Orchestra simfonică a Radioteleviziunii Române_Ludovic Bács
/watch?v=I8IW6qTmS24

Rubbra: Symphonie n°8/Hickox

Jean Sibelius
* Symphonies nos. 5 & 7
* Scène de gues
* Chevauchée nocturne et Lever de soleil
Rattle / CBSO

La fin de la Cinquième s'éternise un peu en longueur, assez pour décrocher.

Je poursuis donc...

Kalevi Aho - Symphonie n°14 - Mikael Heikkilå/Orchestre de Chambre de Laponie_John Storgårds (Koerner Hall, 16/10/2017)

...avec plaisir

...l'exploration de cette BT-liste

Isang Yun - Symphonie n°2 - Sinfonietta de Bâle_Baldur Brönnimann (Pantheon Basel, Muttenz, 5/05/2019)
/watch?v=O2khP5CgqtQ

James MacMillan - Symphonie n°3 "Silence" - BBC Philharmonic Orchestra_James MacMillan
/watch?v=w0FzSvCQKHw

Helmut Lachenmann : Tanzsuite mit Deutschlandlied pour quatuor à cordes et orchestre (1979–80)
Richard Strauss : Ein Heldenleben, poème symphonique (1898)
Jack Quartet
Junge Deutsche Philharmonie (Jonathan Nott)

Intrigué par un nom complètement inconnu cité par Ben...

Ernest FARRAR - Rhapsody no1, Variations on an Old British Sea Song, The Forsaken Merman, Heroic Elegy, English Pastoral Impressions (Alaisdair Mitchell /Philarmonia Orchestra)

Compositeur mort très jeune, fauché par la guerre (1918). À part la magnifique élégie (et le II. des Impressions), beaucoup de joie et d'airs traditionnels, comme la gigue qui ouvre la rhapsodie, ou le III des Impressions. Les variations sont charmantes, et peut-être la pièce la plus légère du lot. Le poème symphonique The Forsaken Merman est d'une autre envergure (durée et orchestration), et certainement la pièce de résistance, dans tous les sens du terme (à commencer par l'ouverture très noire).
Quelque chose qui pourrait plaire à Golisande ?

Entre hier et aujourd’hui, trois des 10 symphonies préférées de David:

• Hamerik: Symphonies nº1 en fa majeur, op. 29 «Symphonie poétique» et nº2 en ut mineur, op. 32 «Symphonie tragique»:

Thomas Dausgaard / Orchestre Symphonique d’Helsingborg
Helsingborg, VI & IX.1997
Marco Polo / Da Capo

• Sinding: Symphonie nº4, op. 129 «Vinter og Vaar»:

Ari Rasilainen / Orchestre de la Radio Norvégienne
Oslo, IV.2000
Finlandia

• Czerny: Symphonie nº1 en ut mineur, op. 780:

Nikos Athinäos / Brandenburgisches Staatsorchester Frankfurt
Francfort sur Oder, VI.1997
Christophorus

Évidemment, tout cela est un peu trop simple et lumineux pour pouvoir s’installer dans mon cœur de répertoire. Mais autant, je n’ai pas aimé Hamerik 2 (voir ici), autant Sinding 4 et Czerny 1 sont vraiment enthousiasmantes (voir ici.)

Et ce soir:

• Yun: Symphonie nº3 (1982-83):

Takao Ukigaya / Orchestre Philharmonique de Poméranie (Bydgoszcz)
Bydgoszcz, I.1991
CPO

Ce n’est spécialement complexe ou inintelligible, mais je n’ai pas vraiment compris. Voir ici.

• Tichtchenko: Quatuor à cordes nº4, op. 77 (1980):

Quatuor à cordes Philharmonique de Tver: Irina Svetlova (violon I), Lyubov’ Shevrekuko (violon II), Alexandra Franzeva (alto), Galina Soboleva (violoncelle)
St Petersbourg, 1982
Northern Flowers

Ça, c’est toujours aussi génial! (Et j’adore toujours autant le premier mouvement!)

Les jolies playlists de l'Avent...





Au programme ce soir :     G.F. Haendel – M. Prætorius – C.A. Faithful

Pascal Bentoiu - Symphonie n°5 - Orchestra Națională Radio_Paul Popescu
/watch?v=giD1wkeisyw

1) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Le Messie, oratorio en trois parties, HWV 56

Part The First & The Second

Kiri Te Kanawa, soprano
Anne Gjevang, contralto
Keith Lewis, ténor
Gwynne Howell, baryton-basse
David Schrader, clavecin ; Adolph Herseth, trompette
Margaret Hillis, Chœur symphonique de Chicago
Georg Solti, Orchestre symphonique de Chicago

(Decca, octobre 1984)

Ben. a écrit:

Sibelius - Karelia, op.11
Kamu/Helsinki
Cette musique a toujours un effet euphorisant sur moi.

Idem, surtout la marche finale !
Je ne ferais pas l'affront de te demander si tu connais Rosbaud (à Berlin, DG) et Sargent (à Vienne, Emi).

2) Michael Prætorius (1571-1621) :

Der Morgenstern ist aufgedrungen, arrgt pour chœur, orgue, crotales et glockenspiel
Den die Hirten lobeten sehre, arrgt pour soliste, chœur, orgue, et glockenspiel
Es ist ein Ros entsprungen, arrgt pour chœur, orgue, marimba, glockenspiel et triangle

Rainer Johannes Homburg, Chœur d'enfants Hymnus de Stuttgart
Michael Aures, Daniel Kartmann, Katarzyna Mycka, percussion
Kay Johannsen, orgue de la Christuskirche de Stuttgart-Gänsheide

(MDG, juin 2011)

Tiré d'un album dont l'originalité est de faire entendre quelques célèbres airs dans des arrangements (signés du Chorleiter et de l'organiste) avec percussion,
qui rappellent le corpus pédagogique de Carl Orff / Dorothée Günther.
Le programme de ce SACD nous emmène de la Renaissance (Johann Eccard) au répertoire contemporain (Siegfried Reda), en passant par des polyphonies (les contrastes
caravagistes d'Heinrich Schütz, la redoutable prosodie du Fürchte dich nicht de Bach...) qui exposent assez cruellement la cohésion de la chorale que nous entendons ici,
d'un très bon niveau mais insuffisant face à la concurrence des émérites ensembles anglais et surtout saxons (Dresdner Kreuzchor en tête).
Se dégage une charmante impression d'amateurisme, au meilleur sens du terme, nous rapprochant davantage d'une sympathique convivialité que d'un réel brio.



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