Playlist (140)

L.van Beethoven
Sonate N°15 en ré majeur

Friedrich Gulda

Decca Beethoven recordings 1950-1958

Quel 2ème mouvement!

2) Ralph Vaughan Williams (1872-1958) :

Hodie : A Christmas Cantata

Elizabeth Gale, mezzo-soprano
Robert Tear, ténor
Stephen Roberts, baryton
Richard Hickox, Choristes de la cathédrale St Paul, Chœur et Orchestre symphoniques de Londres

(Emi, avril 1990)

• Beethoven: Symphonies nº5 en ut mineur, op. 67¹ et nº7 en la majeur, op. 92²:

Carlos Kleiber / Wiener Philharmoniker
Vienne, IV.1974¹, I. 1976²
DG

C’est tout à fait jubilatoire, et cependant je ne peux m’empêcher de ressentir une impression de superficialité. Voir ici.

3) Antoine Brumel (1460-1515) :

Noe, noe, noe
Nato canunt omnia

Robert Harre-Jones, contreténor
Mark Dobell, ténor
Angus Smith, ténor
Donald Greig, baryton
Robert Macdonald, basse

(Harmonia Mundi, novembre 2005)

Remarquable disque qui nous entraîne dans la réjouissance de fin d'année, par divers genres sacrés ou profanes, à travers un programme structuré
en cinq parties : Prophétie (organa tirés du Tropaire de Winchester et polyphonie aquitaine de l'Abbaye de Saint-Martial), Nouvel An (conductus et rondeau
d'Arnold de Lantins et Guillaume Dufay), Carol (répertoire anglais dédié aux fêtes de Saint Thomas Becket et Saint Étienne, protomartyr chrétien, dont les dames
de l'ensemble La Reverdie avaient déjà livré une entêtante lecture du Eya martyr Stephane dans leur album Speculum Amoris), motets narratifs (Clemens non Papa,
Loyset Compère), et Noël (Antoine Busnois et Antoine Brumel).
Le livret indique deux autre parcours d'écoute transversaux, par ordre chronologique et par ordre du calendrier liturgique.
Que ce soit dans les chants les plus anciens (note contre note) ou dans les méandres contrapuntiques de l'Ars Subtilior, les cinq chantres de l'Orlando Consort
vivifient ces pages avec un grain de voix et une souplesse de respiration qui émerveillent, unifiant ce décor composite dans le même élan d'enthousiasme.
La magnifique acoustique de l'église St Mary d'Haddington (Écosse, East Lothian) est partie prenante de cet envoûtant récital, un joyau dans la rubrique médiéviste
a capella consacrée à la Nativité et aux célébrations adjacentes.

La neue Pfarrkirche St. Andreas de Runding (Allemagne, Bavière)


4) Albert Schönberger (1949-) :

Improvisation sur Tochter Zion, freue dich

= Albert Schönberger, orgue Vleugels de la nouvelle église St. Andreas de Runding

(Ifo, septembre 2006)

Un instrument de 36 jeux sur deux claviers et pédalier, érigé en 1998 par la manufacture Vleugels.
Les chatoyantes couleurs du buffet ont été désignées par les ateliers de Jacques Gassmann (Hanovre).
Ici, une improvisation sur la chanson Réjouis-toi, fille de Sion, associée au temps de Noël, et dérivée des oratorios Joshua
et Judas Maccabäus de Haendel, -un thème auquel Beethoven dédia aussi une série de variations pour violoncelle (WoO 45).

DavidLeMarrec a écrit:

Et un cycle chefs-d'œuvre du quatuor :

¶ Schoeck, Quatuor n°2, Amar SQ
Doudou absolu, cette grande écriture en accords tuilés du premier mouvement en particulier. Version chouchoute aussi.
¶ Schoeck, Quatuor n°2, Amar SQ
Bissé.
¶ Schoeck, Quatuor n°2, Amar SQ
Trissé.

[...]

¶ Korngold, Quatuor n°2, Jerusalem SQ (HM)
¶ Korngold, Quatuor n°2, Brodsky SQ (Challenge Classics)
Lumineux (bien plus que le tourmenté n°1 !), mais sans sirop aucun. Larghetto dingue à la forme insaisissable.

¶ Kreisler, Quatuor en la mineur , Brodsky SQ (Challenge Classics)
Très simple et chouette.

Schoeck par les Amar, ça donne quoi ? J'en raffole aussi, mais je ne connais que les Minguet.
Même question pour Korngold, où je ne connais que les Jerusalem...

Janáček - Quatuors no. 1 et 2
Ligeti - Quatuor no.1
Belcea Quartet
Je suis un peu réservé sur le Ligeti, mais les Janáček sont très beaux. Jolie plastique sonore, lecture apaisée et riche, même si le tout peut parfois manquer un peu de tension. 

Janáček - Sur un sentier recouvert; Sonate no.1; Dans les brumes
Jan Bartoš
Pas le sommet de la discographie, mais très belles interprétations, très à propos.
Il faut jeter une oreille à la sonate, beaucoup moins souvent présente au disque que les autres œuvres. 

Debussy - Fantaisie pour piano et orchestre 
Kocsis, Fischer/BPO

Mefistofele a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Et un cycle chefs-d'œuvre du quatuor :

¶ Schoeck, Quatuor n°2, Amar SQ
Doudou absolu, cette grande écriture en accords tuilés du premier mouvement en particulier. Version chouchoute aussi.
¶ Schoeck, Quatuor n°2, Amar SQ
Bissé.
¶ Schoeck, Quatuor n°2, Amar SQ
Trissé.

[...]

¶ Korngold, Quatuor n°2, Jerusalem SQ (HM)
¶ Korngold, Quatuor n°2, Brodsky SQ (Challenge Classics)
Lumineux (bien plus que le tourmenté n°1 !), mais sans sirop aucun. Larghetto dingue à la forme insaisissable.

¶ Kreisler, Quatuor en la mineur , Brodsky SQ (Challenge Classics)
Très simple et chouette.

Schoeck par les Amar, ça donne quoi ? J'en raffole aussi, mais je ne connais que les Minguet.
Même question pour Korngold, où je ne connais que les Jerusalem...

J'ai fait quelques vérifications et ouvert deux fils pour te répondre :

https://classik.forumactif.com/t9296-othmar-schoeck-discographie#1159394

https://classik.forumactif.com/t9295-korngold-discographie-hors-operas#1159391

Magnard : Sonate pour violoncelle et piano ❊ Œuvres pour piano (Meunier & Guilhon-Herbert)

Strauss, Eine Alpensinfonie, Mariss Jansons, Concertgebouw Orchestra

Robert Schumann
Fantaisie en do majeur-Op.17

Claudio Arrau

Label Idis

Live assez rapide pour C.A.

Korgold, Quatuor n°2, Jérusalem quartet

Beaucoup de respiration et des textures assez aériennes. Un type de parti-pris que je trouve assez convainquant dans ce répertoire, dont le profond lyrisme est ainsi mis en valeur, mais que certains pourraient peut-être trouver un peu bienveillant.

Schulhoff, Cinq pièces pour quatuor, Jerusalem quartet

Ici, ça fonctionne beaucoup moins bien, je trouve. Beaucoup trop sage, alors qu'il faut quelque chose de beaucoup plus féroce et expressionniste (un équivalent en peinture de Kokoschka ou Schiele, je trouve)

Du coup, j'essaie par le Quatuor Voce, grinçant et âpre à souhait

Une amoureuse flamme - Karine Deshayes / Orchestre Victor-Hugo Franche-Comté_Jean-François Verdier

Eusèbe a écrit:

Korgold, Quatuor n°2, Jérusalem quartet

Ah tiens, justement, moi aussi, quand j'ai lu le fil de David sur les quatuors de Korngold, je suis moi aussi allé écouter ce disque:

et...

Eusèbe a écrit:

mais que certains pourraient peut-être trouver un peu bienveillant.

Suis-je donc à ce point prévisible?

J'ai entendu ce programme par les Jérusalem la semaine dernière au TCE, remarquable soirée, et, comme l'a dit David, magnifique mouvement lent du Korngold.

Bella - Quatuor no.3, op. 25; Quintette
Moyzesovo/Magyar

De la très belle musique de chambre romantique.
D'un des rares compositeurs slovaques dont il nous reste quelque chose à écouter.

Un fil est ouvert exprès pour cette conversation Korngold.

https://classik.forumactif.com/t9295-korngold-discographie-hors-operas#1159437

Les soviéteries du mercredi:

• Chostakovitch: De la poésie populaire juive, op. 79 (1948)¹. Suite sur des poèmes de Michelangelo Buonarroti, op. 145 (1974)²:

Svetlana Sumatchova (soprano), Marianna Tarasova (mezzo-soprano), Konstantin Pluzhnikov (ténor)¹; Fyodor Kuznetsov (basse)²; Yuri Serov (piano)
St. Petersbourg, III.1995¹; II.2003²
Delos

Plus ça va, plus j’incline à penser que le sommet de la production de Chostakovitch se trouve dans ses mélodies - ces deux cycles en particulier sont bouleversants, incroyables de prégnance musicale comme d’intensité verbale, tout en étant infiniment variés, complexes, subtilement ambigus...

• Oustvolskaïa: Sonate pour piano nº1 (1947), nº2 (1949), nº3 (1952) et nº4 (1957):

Marianne Schroeder (piano)
Blumenstein, II-III.1994
Hat Hut

C’est assez vertigineux. Et si l’on accepte d’entrer dans cet univers assez abrasif au premier abord, on y découvre assez immédiatement de très grandes beautés (mélodiques, en particulier.) Voir ici.

Fauré - Quintettes pour piano no.1 et 2
Le Sage / Quatuor Ebène

Brahms - Klavierstücke op.116-119
Angelich
Rien à faire, je n'y arrive pas...
Je trouve ça complètement désengagé et désincarné. Ca sonne joli, oui, mais il y tellement plus que ça dans cette musique.
Il joue ces pièces comme des œuvres de jeunesse de Schumann.

Bruckner, symphonie n°2, Riccardo Chailly, Concertgebouw Orchestra

Sibelius : Symphonie n°6 (Karajan)

Après 2 écoutes de cette symphonie … sans avoir capté la moindre note … cette 3° écoute … c'est comme si tout se révélait.

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Karajan)

Après 2 écoutes de cette symphonie … sans avoir capté la moindre note … cette 3° écoute … c'est comme si tout se révélait.

Après, effectivement, Karajan dans la 6ème de Sibelius, si tu arrives à discerner quelques notes ou quelque architecture que ce soit, c'est vraiment que tu as l'oreille absolue.

Asger Hamerik, symphonie 1 "Poétique", Thomas Dausgaard, Helsingborg Symphony Orchestra

Ecoute pour la première fois de la musique de ce compositeur car j'ai lu son nom dans un topic lié aux classements des 10 meilleures symphonies.

Ben. a écrit:

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Karajan)

Après 2 écoutes de cette symphonie … sans avoir capté la moindre note … cette 3° écoute … c'est comme si tout se révélait.

Après, effectivement, Karajan dans la 6ème de Sibelius, si tu arrives à discerner quelques notes ou quelque architecture que ce soit, c'est vraiment que tu as l'oreille absolue.

Mais qu'il est méchant La 2° écoute, j'avais essayé Salonen …
Karajan est pourtant réputé dans Sibelius

Cololi a écrit:

Ben. a écrit:

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Karajan)

Après 2 écoutes de cette symphonie … sans avoir capté la moindre note … cette 3° écoute … c'est comme si tout se révélait.

Après, effectivement, Karajan dans la 6ème de Sibelius, si tu arrives à discerner quelques notes ou quelque architecture que ce soit, c'est vraiment que tu as l'oreille absolue.

Mais qu'il est méchant  La 2° écoute, j'avais essayé Salonen …
Karajan est pourtant réputé dans Sibelius

Il est réputé dans beaucoup de répertoires...
Mais plus sérieusement, et notamment dans la 6ème, je trouve que ça manque furieusement de caractère et de relief. Je trouve les attaques souvent imprécises, notamment dans les mouvements rapides.
C'est du très gros son, et des nappes sonores en veux tu en voilà, mais cette 6ème est quand même un conflit permanent entre le primesautier et la brume.
Avec Karajan, je n'entends rien de tout cela.

Cette symphonie est vraiment fantastique. En te répondant, je la réécoute et me fais encore avoir par l'harmonie complètement folle de la fin du premier mouvement: le monde semble s'ouvrir et s'extraire d'une forme de statique opaque. Ca a toujours sur moi un effet complètement euphorisant.

Cololi a écrit:

Ben. a écrit:

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Karajan)

Après 2 écoutes de cette symphonie … sans avoir capté la moindre note … cette 3° écoute … c'est comme si tout se révélait.

Après, effectivement, Karajan dans la 6ème de Sibelius, si tu arrives à discerner quelques notes ou quelque architecture que ce soit, c'est vraiment que tu as l'oreille absolue.

Mais qu'il est méchant  La 2° écoute, j'avais essayé Salonen …
Karajan est pourtant réputé dans Sibelius

Jette un œil aux discussions discographiques si tu veux te plonger davantage dans Sibelius: Oramo, Sanderling, P.Järvi, Berglund, Rattle Berlin… c'est autre chose.

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Ben. a écrit:

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Karajan)

Après 2 écoutes de cette symphonie … sans avoir capté la moindre note … cette 3° écoute … c'est comme si tout se révélait.

Après, effectivement, Karajan dans la 6ème de Sibelius, si tu arrives à discerner quelques notes ou quelque architecture que ce soit, c'est vraiment que tu as l'oreille absolue.

Mais qu'il est méchant  La 2° écoute, j'avais essayé Salonen …
Karajan est pourtant réputé dans Sibelius

Jette un œil aux discussions discographiques si tu veux te plonger davantage dans Sibelius: Oramo, Sanderling, P.Järvi, Berglund, Rattle Berlin… c'est autre chose.

Je finis le HS sur cette réponse, mais j'ai justement Sanderling dans les oreilles, c'est absolument emballant !

Richard Wagner
Die Walküre
Acte I

Orchester der Bayreuther Festspiele & Joseph Keilberth

Siegmund : Max Lorenz
Sieglinde: Martha Mödl
Hunding: Josef Greindl

Label Archipel

Bayreuth 1954
Ci-dessous lien sur 4 pages de CR de Pierre Sabatier sur le Bayreuth 1954
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2016/11/14fc76ad919ba2c5d1a289efca510ed8.pdf

Les préfaces et les notes sur les personnages de la 2ème édition Schott du livret traduit par Alfred Ernst sont intéressantes, notamment sur la langue, le vocabulaire...

• Oustvolskaïa: Sonate pour piano nº1 (1947). Grand Duo pour piano et violoncelle (1959)¹:

Oleg Malov (piano), Oleg Stolpner (violoncelle)¹
St Petersbourg, 1985
Northern Flowers

Pas trop le temps de développer, malheureusement - deux œuvres immenses, où l’on retrouve à la fois l’obstination austère et âpre et la poésie mélodique suspendue d’Oustvolskaïa. (Et j’ai préféré le timbre un peu dépareillé du piano de Malov à celui, plus standard de Marianne Schroeder.)

Comme dirait Анастасия:      

Jean Sibelius
* Symphonie no. 4
Bournemouth Symphony Orchestra
Paavo Berglund

Le son est d'une puissance énorme, les instruments bien présents, rapprochés. Rien d'expéditif.

Cololi a écrit:

Mais qu'il est méchant  La 2° écoute, j'avais essayé Salonen …
Karajan est pourtant réputé dans Sibelius

Honnêtement, pour toi qui aimes le profond, le décanté, l'épure, Karajan est vraiment tout l'inverse de ce qui peut te séduire : très lisse, beaucoup de fondu, que du beau son… Mais si tu as quand même réussi à suivre et apprécier, c'est gagné, ça veut dire que tu es vraiment entré dans Sibelius !

Bon, bon, je vais écouter une autre version, c'est promis !

Jeudi sous influence :

¶ Rubbra 2, New Philharmonia, Handley (Lyrita)
¶ Bax 5, London Philharmonic, Leppard (Lyrita)
¶ Bax 2, London Philiharmonic, Myer Fredman (Lyrita)

¶ Martinů, fragments de Juliette, Kožená, Davislim, Philharmonie Tchèque, Mackerras (Supraphon) (ça fonctionne vraiment mieux dans le flux)

¶ Bowen 1, BBCSO, A. Davies (Chandos)
¶ Bowen 2, BBCSO, A. Davies (Chandos)

¶ Lalande, Dominus regnavit, Collegium Marianum, Schneebeli (Glossa)
¶ Gilles, Requiem, Javel, Sow

¶ Nicola Matteis, Balletto, Il Pomo d'oro, Emelyanychev (Erato)


Vendredi :
¶ Elgar, intégrale des œuvres pour orgue , Ulrik Spang-Hanssen (Classico)

 
Les popofferies du Vendredi...






Au programme :     P.I. Tchaikovsky – S. Rachmaninov – D. Chostakovitch – I. Stravinsky

1) Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :

Casse-noisette, suite du ballet Op. 71a

= Sergiu Celibidache, Orchestre philharmonique de Londres

(Decca, juillet 1949)

Des enregistrements furent initialement réalisés en décembre 1948 (avec la Symphonie n°25 de Mozart) mais ne furent pas publiées en 78 tours (alors que la publication
avait été annoncée). Des sessions furent réorganisées le 23 juillet 1949 mais le disque ne parut que trente ans plus tard dans cette collection Eclipse de Decca.
Dans cette interprétation du jeune Celibidache qui ne s'est pas encore laissé envahir par ses dogmes, beaucoup de charme, de fantaisie,
mais aussi des tempi qui ne trainent pas, comme on le vérifiera dans le foudroyant Trepak.

Beethoven - Symphonie no.5
Kleiber/Vienne

On l'a tellement entendue qu'effectivement, on n'entend même plus le génie absolue de ces pages.
Qu'il s'agisse de l'orchestration ou des reprises de thèmes, tout est stupéfiant.
Ce 4ème mouvement...

Benedictus a écrit:

Comme dirait Анастасия:      

Ah non, moi j'en mets cinq.

Dmitri Chostakovitch : Symphonie nº2 (1927)
Ministère de la Culture (Gennadi Rozhdestvenski)
Sergei Prokofiev : Symphonie nº2 (1924)
Radio de Moscou (Gennadi Rozhdestvenski)

Debussy: Pelléas et Mélisande/Altinoglu-Tcherniakov



(la version: )

2) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Symphonie n°3 en la mineur, Op. 44

= Mariss Jansons, Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg

(Emi, septembre 1992)

Sur les traces d'Alberto Posadas, erinnerunsspuren :
• F. Couperin
L'Art de toucher le clavecin
Troisième prélude
Davitt Moroney, clavecin
• C. Debussy
La Cathédrale engloutie
Noël Lee, piano
• R. Schumann
"Presto, passionato" (1er final sonate piano N°2 Op. 22)
Florian Uhlig, piano
• G. Scelsi
Aitsi
G. Scelsi, piano
• K. Stockhausen
Klavierstück IX
Benjamin Kobler, piano
• A.B. Zimmermann
Monologues
Aloys & Alfons Kontarsky, pianos

au cas où :
https://www.deezer.com/fr/playlist/6889480064

Arvo Pärt
Da pacem Domine
Salve Regina
Psaume 117
Psaume 123
Magnificat

Estonian Philharmonic Chamber Choir & Paul Hillier

Label Harmonia Mundi


Giovanni Battista Pergolesi
Salve Regina en fa mineur

Les Talens lyriques & Christophe Rousset
Andreas Scholl

Label Decca

Catégorie orchestrale -rang 073°/250




Walter Weller (1939-2015)


3) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°9 en mi bémol majeur, Op. 70

= Walter Weller, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, septembre 1971)

Depuis 1943, au for de la Seconde Guerre mondiale, Chostakovitch avait laissé entendre que sa prochaine symphonie serait une sorte de grand-messe avec solistes et chœurs. Alors que le conflit avait pris fin, que l'Armée Rouge avait repoussé l'envahisseur, la Russie s'attendait donc certainement à une célébration victorieuse, en tout cas à autre chose que ce succinct (une vingtaine de minutes) opus néoclassique, écrit en août 1945 pour une nomenclature de type beethovénienne (+ petite percussion). Hormis quelques rares passages pathétiques (dans le Largo), l'humeur en est sémillante. Les censeurs soviétiques ne tardèrent pas à réprouver ce qui fut considéré comme un échec idéologique et une faiblesse à représenter l'esprit du peuple. Avec le recul, on s'autorise à penser que le compositeur exprima là une caricature des ardeurs belliqueuses et des festivités imposées par la Nomenklatura, mais aussi que le ton léger et ludique de cette symphonie reflètent tout bonnement le naïf enthousiasme d'un homme qui se réjouit de la fin des hécatombes.

Au sein des quinze symphonies, le premier mouvement est le seul à respecter une forme-sonate conventionnelle. On y trouve même des barres de reprise !
Comparé aux vastes portiques de cordes qui introduisaient les quatre symphonies précédentes, le début de l'Allegro se démarque radicalement : sans préparation, les violons emmènent l'accorte premier sujet, incisé par flûte (0'06) et hautbois (0'13), qui va s'amplifier à l'unisson des cordes (0'32).
Soudain jaillit le second sujet (0'39), interjeté au trombone et martelé par la caisse claire : une fifrerie, prolongée par une badinerie de clarinette et basson (1'00), singeant l'infanterie.
L'Exposition est rejouée à l'identique (1'15-2'30) puis embraye sur le péremptoire Développement (2'31) dominé par un motif ascendant scandé par les violons, repris par violoncelles et contrebasses (2'51). Cet activisme dégénère, le galop devient hostile : le second sujet résonne minorisé aux bois & trompette (3'08), les cors époumonent des imprécations (3'16), la marche semble bloquée comme un mécanisme enrayé, qui trébuche sur un fracas de grosse caisse (3'27, l'unique apparition de l'instrument dans toute l'œuvre) et une furtive fanfare.
La Réexposition (3'34) reconduit le sujet initial qui gesticule impatiemment, lourdement ponctué par cors et timbales, comme un équipage qui ne saurait s'accorder.
L'humour se manifeste non seulement dans la cocasserie des sonorités, mais aussi dans la structure puisque la réapparition du second sujet se voit freinée par le trombone dont l'incise se signale obstinément (comme s'écriant « et moi ?! »), sans pouvoir s'imposer : six fois entre 3'44-4'01 ! La septième est la bonne : sur la cavalcade de tambour, c'est un goguenard violon solo (4'04) qui s'approprie la fifrerie. Le premier sujet s'infiltre à la clarinette (4'28), le second réapparaît aux violons (4'44) dans une impavidité contrainte, avant une conclusion qui pérore en un éclair (4'54-4'58).
Comique de répétition, héroïsme de pacotille, versatilité funambulesque (la jovialité de façade reste prompte à dissension) d'une forme extrêmement condensée, puérils accès de colère : on a l'impression de gamins qui jouent aux soldats. Dans un gabarit haydnien, voilà une féroce satire antimilitariste, qui manie le sarcasme avec une étonnante adresse.
 
Après une pochade aussi exubérante, un sérieux Moderato apporte une pause bienvenue, construite sous une évidente forme A-B-A-B-A, entre thrène et marche funèbre, mais qui n'a pas abdiqué toute intention parodique de par sa suspecte décantation. Un deuil à pas feutrés qui n'oserait verser dans l'émotion, et qui se manifeste donc par son travail sur les césures et par son économie euphémistique. Escorté par les pizzicati des violoncelles et contrebasses, une sinueuse plainte s'exhale à la clarinette (en la) contrepointée par la seconde (0'45). Une ascension de la flûte (1'12) enrôle basson et hautbois à l'aigu (1'16) tandis que les cordes se sont tues et laissent place à un écheveau tressé par les seuls vents, qui se résorbe à la flûte (1'47) puis la clarinette (2'06).
Les cordes ourdissent la seconde section (2'21) en la bémol qui progresse timidement dans un ambitus restreint, par paliers conjoints, dans une rampante forme en arche qui débute pianissimo jusqu'au forte moiré par les cors, avant de refluer. Selon le même procédé, nouvelle arche (2'42), et une autre (3'01) accompagnée par le hautbois et dont le climax se renforce par le gémissement des bois (3'20), puis se découd en croches aux violons (3'32). Cette séquence B apparaît à la fois émouvante et guindée, comme soumise à protocole.
La seule flûte échoit de la mélodie de la section A (3'51), abrégée, qui par le biais d'une transition aux cors (4'34-4'42) ramène la section B, une première arche, une seconde (5'02) toujours agencées en crescendo-decrescendo aux archets. Les violons se hissent jusqu'à un poignant si aigu (5'23) avant de se résilier vers le grave de la tessiture ensuite creusée par les violoncelles (5'34). La flûte ramène la section A (5'47) et dialogue solitairement avec la clarinette (6'01) avant un dernier Adagio (6'24) où luit le piccolo, picoté par quelques frêles pizzicati qui s'abandonnent à un lugubre silence (6'55).

Nous revoilà plongés dans un tourbillon avec le fiévreux Presto à 6/8.
Les fulgurantes gammes de clarinettes s'acoquinent flûtes et piccolo (0’07) puis l'ensemble des bois. Violons et altos s'élancent dans une cavalcade crescendo (0'14) relayée par la clarinette (0'21). Un chahut (0'29) s'adjoint la vocifération des cuivres (0'42) avant une reprise de la fougueuse mélodie initiale, cette fois dévolue aux violons et altos, autoritairement scandée. Un bringuebalement des timbales (0'58) dénivelle les cuivres tour-à-tour et propulse une haletante chevauchée sabre au clair où la trompette (1'02) claironne une vaillante rengaine, reprise par violoncelles et cors (1'18) sur la battue de caisse claire. Les bois sifflent la mélodie initiale (1'29) ponctuée par le tamburino. Une nouvelle chevauchée (1'37) finit par s'essouffler (1'57) et se délite désordonnément aux cordes comme un fiévreux cavalier injecté d'adrénaline qui tente de reprendre ses esprits, avant une ultime respiration (2'25).
Une des pages les plus concises et trépidantes de toute la production chostakovienne.

Place au sermon martial avec le succinct Largo, de coupe A-B-A-B, dont la pompe initiale se proclame aux trombones et tubas, d'une officialité qu'on ne peut manquer d'estimer parodique dans son intimation au recueillement. On s'imagine les rangées d'officiers croulant sous les médailles. Comme pour tancer les troupes et se gargariser d'orgueil patriotique, une emphatique litanie s'élève, mollement saluée par un accord de trompette (0'19) et de cymbale suspendue. Dans l'aigu du registre, le basson solo (0'28) se complaint comme la conscience d'un troupier accablé par ce discours moralisateur. Une voix sincère qui semble s'interroger sur le sens des sacrifices imposés par la guerre ? Nouvelle saillie de la fanfare hiératique (1'08), nouveaux états d'âme du bassoniste (1'39), qui lui attirent encore la sympathie de l'auditeur, avant de stagner sur un fa bémol, repris à l'octave inférieure (2'40) et qui sert de transition attacca vers l'Allegretto.

Le basson façonne une phrase un brin burlesque, ponctuée par violons et contrebasses. Cette mélodie (reconnaissable à son délicieux triolet) constitue le thème principal du Finale, elle est reprise par les violons (0'27), avant un second thème au hautbois (0'48) sur un comateux accompagnement de clarinette, qui se poursuit à la flûte (1'07) et au piccolo. Le thème principal se remobilise aux bois (1'31) épinglé par le triangle. Commentaire moqueur des hautbois et basson (1'51) prolongé par les violons (1'55) qui énoncent un troisième thème (reconnaissable à son accord asséné en anapeste), interrompu par un épisode cuivré (2'21) avant de se déhancher (2'30) avec insistance.
Violoncelles et basses marmonnent le thème principal (2'38 puis 2'55) sur une pédale des cors en octave, qui se confronte au thème 3 aux clarinettes (2'44 puis 3'03), reprend la main à l'unisson des altos (3'10) que les violons (3'23) rejoignent à leur tour. Mais le thème 3 se réaffirme aux violons (3'39), dans une exaltation croissante. Sous une grêle de pizzicati, les bois hurlent en pagaille (3'52), l'orchestre en furie (4'02) se précipite dans un étourdissant fugato (dérivé du thème 2) dont la pyrotechnie s'affole en tous sens.
Un ritenuto sort le train d'atterrissage par le biais d'une sonnerie de trompette (4'29) qui fait pérorer le thème principal aux trombones et tuba (4'34), rythmé par tous les pupitres. En guise d'hymne à la victoire, on croirait une parade de cirque ! Ce que ne dément pas le goguenard thème 3 qui défile fortissimo à l'aigu des bois (4'55) sous les acclamations de trompettes émoustillées par le tamburino. Un bref coup d'arrêt des timbales (5'28) lance enfin un vertigineux rallye (mais nuancé piano, en contraste avec sa prodigieuse vitesse) ponctué par triangle et cymbales (leur seule utilisation, fort discrète, dans cet opus !) : une espèce de cancan qui enfle crescendo, partagé entre cordes et vents, avant une liesse conclusive (6'02) paraphée par un très conventionnel « tzinn-boum » (6'10).

Nota bene, pour ceux qui écouteraient l'enregistrement sur le CD paru en collection Eloquence, précisons que le tracklisting est erroné, les plages ne recoupent pas exactement le découpage des mouvements : le Largo débute à 2'30 plage 7, l'Allegretto débute à 1'29 plage 8.

Je connus les quinze symphonies avant de quitter le lycée, elles s'affirmèrent d'emblée comme un de mes corpus de prédilection. Même si les deux premières que je découvris furent la 5° et la 9°, une telle vue d'ensemble m'évita de considérer Chostakovitch comme un compositeur frivole, ce que laisserait supposer cet opus déluré voire superficiel. On le jauge mieux quand on en connait les circonstances, mais on peut aussi le goûter comme un exercice de musique pure. Tout ceci explique certainement son succès vite acquis auprès du public international, grâce aux chefs qui le firent connaître au concert : Serge Koussevitzky à Boston, Rafael Kubelík à Prague, Basil Cameron à Londres, Joseph Krips à Vienne, Manuel Rosenthal à Paris... Et aussi une abondante discographie, dont les premiers jalons furent enregistrés à New York par Efrem Kurtz (Columbia) et Leonard Bernstein (CBS), à Londres par Malcolm Sargent (Everest), à Moscou par Kiril Kondrachine (Melodiya)...
Parmi toutes les versions dans ou en-dehors des intégrales, je conserve un faible pour celle qui m'initia en vinyle, non par simple nostalgie personnelle mais parce que Walter Weller signa là une exemplaire interprétation, d'une confondante virtuosité (on n'en attendrait pas tant de l'orchestre d'Ansermet !) Les pupitres helvètes triomphent de l'écriture très serrée des mouvements vifs, parfaitement réglés, ce qui est d'autant remarquable que le maestro autrichien privilégie la vivacité des tempi (quel autre chef grava un Presto aussi fulgurant ?!) Les couleurs grassement nourries évitent cependant le graphisme abstrait, étant dit que la verdeur des bois suisses convient idéalement aux épisodes caustiques. Les cordes amples mais disciplinées comme jamais, l'alacrité du violon solo dans le premier mouvement, les cuivres bien en chair, pour ne rien dire du sublime basson d'Henri Helaerts... Weller cerne le propos dans son entière justesse, sa délicate ambivalence, entre candeur et pastiche. Ajoutons une somptueuse prise de son et j'espère que rien ne viendra récuser ce coup de cœur pour une interprétation à placer au sommet de ce qu'on trouve sur le marché, avec Ancerl, Bernstein (CBS), Kondrachine et plus récemment Kitajenko.

Écoute sous influence, la version du débutant :

Symphonies
Madetoja 2
Il va falloir persister, je peux voir pourquoi cela a du succès sur Classik, même si cela ne me parle pas immédiatement.

Martinů 4
Ah oui, c'est très, très, très bien !!!

Arriaga (par Mackerras)
Scharwenka
Andriessen - Concertante
Beau, mais pas ce que mon oreille voulait aujourd'hui, je présume.


Musique de chambre
Nielsen - les 4 quatuors et le quintette à cordes par le Danish String Quartet.
Les mots me manquent. Comment ai-je pu repousser la découverte de ces bijoux (les quatuors) jusqu'à aujourd'hui ?! À part l'opus 44 qui m'a moins séduit, je suis transfixé !



Musique vocale
Shostakovich - Énième réécoute des Poésies populaires juives (Op. 79a, en version orchestrale) depuis hier soir, c'est... à tomber ! Discuté dans le fil adéquat.
Shostakovich - Suite sur des textes de Michelangelo Buonarroti sur le tube (voir ci-dessus) : trop déclamatoire et strict à mon goût, mais très impressionnant néanmoins (dans le genre déclamatoire, je n'ai pas entendu mieux que Salamine d'Emannuel, mais ce ne sont pas vraiment les mêmes couleurs !!!).

Mefistofele a écrit:

Martinů 4
Ah oui, c'est très, très, très bien !!!

Musique de chambre
Nielsen - les 4 quatuors et le quintette à cordes par le Danish String Quartet.
Les mots me manquent. Comment ai-je pu repousser la découverte de ces bijoux (les quatuors) jusqu'à aujourd'hui ?! À part l'opus 44 qui m'a moins séduit, je suis transfixé !

Musique vocale
Shostakovich - Énième réécoute des Poésies populaires juives (Op. 79a, en version orchestrale) depuis hier soir, c'est... à tomber ! Discuté dans le fil adéquat.
Shostakovich - Suite sur des textes de Michelangelo Buonarroti sur le tube (voir ci-dessus) : trop déclamatoire et strict à mon goût, mais très impressionnant néanmoins (dans le genre déclamatoire, je n'ai pas entendu mieux que Salamine d'Emannuel, mais ce ne sont pas vraiment les mêmes couleurs !!!).

(Y compris, d'ailleurs pour Salamine - mais je préfère quand même les Michel-Ange de Chosta.)
Pour Martinů, as-tu aussi tenté la 1 (moins positive, plus retorse)?

4) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Symphonie en ut

= Colin Davis, Orchestre symphonique de Londres

(Philips, septembre 1965)

Les couleurs sont ici plus vives, le matériau plus robuste, le geste plus ferme et décidé que dans la version que le chef anglais
réenregistra une vingtaine d'années plus tard avec l'orchestre de la Radio bavaroise.

• Brahms: Symphonie nº4 en mi mineur, op.98:

Carlos Kleiber / Wiener Philharmoniker
Vienne, III.1980
DG

Lecture absolument excellente (allante, limpide et tendue) mais qui me semble finalement moins idiosyncrasique que les Beethoven des mêmes, plus consensuelle. Voir ici.

• Oustvolskaïa: Octuor pour 2 hautbois, 4 violons, timbales et piano (1949-50):

Aleksander Kosoyan, Khanyafi Chinkaev (hautbois), Aleksander Stang, Arkady Liskovich, Abram Dukor, Feodor Saakov (violons), Valery Znamensky (timbales), Maria Karandashova (piano).
St Petersbourg, 1976
Northern Flowers

Hypnotisant - et vraiment étonnant par l’horizontalité de l’écriture, à la fois mélodique et obstinée, avec ces textures singulières, ces effets d’unisson... Réécouté deux fois.

Benedictus a écrit:

Pour Martinů, as-tu aussi tenté la 1 (moins positive, plus retorse)?

De lui, je ne connais (et n'aime) que le double concerto. Il fait partie de ces compositeurs que j'espère pouvoir creuser un jour, mais dont l'ampleur du catalogue me décourage d'avance. Je dois connaître un peu de sa musique de chambre, mais je ne retrouve aucune note à ce sujet.
J'ajoute donc la symphonie no1 sur ma liste. Toute autre suggestion pour le défrichage est bienvenue !

Pour Shosta, peut-être vais-je réessayer dans une autre interprétation, avec un son plus confortable ? (Oui, je suis douillet, même s'il s'agit d'écouter des choses abrasives.)

Et pour continuer sur les influences (et parce que je suis boulimique, je crains que ça ne finisse par se voir) :

Beethoven - Symphonie no5 (Carlos Kleiber/Wiener Philarmoniker)
L'interprétation est débattue sur un autre fil et je n'oserai m'exprimer sur le sujet, mais il n'y a pas à dire, cette symphonie est foudroyante. Quel génie !

Ustvolskaya - Octuor (Schönberg Ensemble, Reinbert de Leeuw, etc.)
Très particulier, et hypnotisant en effet. Je pense, dans un genre très différent, à la sensation que m'ont procuré la découverte de B. Tchaikovsky et Nosyrev. Le dernier mouvement me fait penser à sa symphonie no4 avec ce thème martelé abruptement, qui semble jeté dans le vide.*

*Je jeterai une oreille, histoire de vérifier que je n'affabule pas. Et je ne vois pas quelle pièce de Tishchenko pourrait s'en rapprocher. Mais s'il y en a, je veux bien un nom pour aller écouter de suite !

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Bagatelles, Op. 33 et 126

Glenn Gould, piano

Myaskovsky - Sonates pour piano et violoncelle no.1 et 2
Magarellio, Novarino

Rosavlets - Trios pour piano 2-4
Trio Fontenay

Arensky - Pièces pour piano et violoncelle, op.56
Savinova, Yampolsky