Edvard Grieg

Iskender a écrit:

docteur mabuse a écrit:

Iskender a écrit:

Ah, j'ai reconnu la maison du compositeur à Troldhaugen, que j'ai visitée il y a deux ans (mes propres photos sont beaucoup plus réussies   ) 

Pour la peine, tu vas nous faire une soirée diapo

 

 

Très belles photos  Merci Iskender !

Je n'arrive pas à voir qui représentent les deux bustes dans le salon. Tu en as une idée ?

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Troldhaugen
« Grieg était régulièrement dérangé dans la villa par les nombreuses visites et le bruit dans la cuisine. En 1891, il a donc fait construire un petit chalet juste en dessous de la maison, au bord de Nordåsvatnet, afin de pouvoir travailler en paix. La cabine est équipée d'un bureau, d'un poële, d'un canapé, d'une chaise à bascule, d'étagères et d'un piano des Frères Hals.
Sur la chaise devant le piano Grieg utilisait, du haut de ses 1,52 m, un livre épais afin d'atteindre le clavier. Le livre en question n'est autre que les 32 sonates de Ludwig van Beethoven dans une édition d'Ignaz Moscheles, le professeur de Grieg à Leipzig. »  


Pour l'occasion, je me réécoute ce disque :

Concerto pour piano d'Edvard Grieg
Earl Wild avec le Royal Philharmonic Orchestra dirigé par René Leibowitz
Readers Digest / Chesky (1962) réédition Quintessence (1977)
J'aime beaucoup cette interprétation. L'intégration entre le piano et l'orchestre est splendide

Ma pomme a écrit:

Je n'arrive pas à voir qui représentent les deux bustes dans le salon. Tu en as une idée ?

En haut à droite de l'image, il me semble bien que ce soit un buste de Grieg lui-même.

Par contre celui au mileu du salon je ne vois toujours pas

Spoiler:

Qui va deviner de qui il s'agit ?  

J'aimerais le même pour mettre chez moi  

Aucune idée.
Je prends une chance, le premier nom qui me vient à l'esprit: Henrik Ibsen...

Bien tenté, Ravélavélo, mais ça ne ressemble pas à Henrik ibsen :

Peut-être quand il était plus jeune, j'ai lancé ce nom pour relancer la discussion et trouver réponse à l'énigme. Si tu sais, tu peux donner un indice.

J'ai envoyé un courriel au Musée Grieg à Troldhaugen pour savoir quel était ce personnage qui trônait au milieu du salon ...
Ils ne m'ont pas répondu

Alors j'ai décidé de chercher un peu par moi-même.

J'ai d'abord pensé à Ignaz Moscheles, mais ce n'était pas très convaincant :

Spoiler:

Et puis tout de même en cherchant bien dans la biographie d'Edvard Grieg ...

BINGO :

Ouf, me voilà soulagé.

Bravo pour l’enquête rondement menée docteur mabuse J’avais de mon côté pensé à Ole Bull et j’avais fait chou blanc.

Oui, bravo au docteur mabuse !
Belle perspicacité.

Je viens de voir qu'en fait le Musée Grieg à Troldhaugen m'avait bien répondu !
Mais leur courriel était parti dans la corbeille pour les spams
Un grand merci à eux alors : Tusen takk !  
http://griegmuseum.no/en

Pour le coup je vais jeter une oreille sur la musique de ce Johan Peter Emilius Hartmann ...

C'est de la musique romantique très conservatrice (il y a toute une dynastie de compositeurs danois), pas exactement ébouriffant, mais ça permet de mesurer ce qu'était le langage musical courant, hors des quelques compositeurs-pionniers que l'histoire de la musique a distingués.

Mince, je pensais que ça serait un compositeur que tu aimes beaucoup et que tu recommanderais des oeuvres en particulier  
Mes premières impressions de ce que j'ai entendu sur tutube correspondent plutôt à ce que tu dis. Que Grieg ait vu en lui "le prophète de l'avenir" paraît assez cocasse  
Mais ça me semble être malgré tout du très bel ouvrage ... Beaucoup mieux fichu que ce que faisait son gendre Niels Gade par exemple.

Pour l'anecdote, JPE Hartmann s'avère être également l'arrière-arrière-grand-père du cinéaste Lars von Trier.

Le fils de Hartmann (ou neveu, plus très sûr), compositeur aussi, est déjà plus intéressant.
Il faut voir que Hartmann était le premier romantique de son pays, au moment où Oehlenschläger adaptait Goethe et Schlegel au terroir danois… il y a sans doute eu une considération un peu nationale, une fierté d'avoir cette première couleur romantique dans leur pays.

Mais attention aux illusions d'optique : pour Gade, j'ai cru la même chose jusqu'à découvrir certaines œuvres très impressionnantes (Forarsfantasi, Comala, Elverskud : http://carnetsol.fr/css/index.php?2019/06/18/3103-elverskud-la-fille-du-roi-des-aulnes-version-niels-gade ).

Il est très possible qu'il y ait des merveilles de JPE Hartmann non documentées par le disque. Disque où, par ailleurs, on dispose surtout d'interprétations un peu molles qui sentent le déchiffrage, par des orchestres secondaires. Une vraie production léchée d'une œuvre majeure de son catalogue ne nous ferait peut-être pas le même effet !