Playlist (146)

Et puis le côté cyclique des 20 Regards rend la chose peut être plus digeste.

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Stravinski : Les Noces (Ancerl)

J'ai une longue fréquentation ,avec cette oeuvre et même,si Hindemith, n'est pas Hugo Wolf, d'ailleurs,pourquoi toujours demander à certains compositeurs ,d'être ce qu'ils ne sont pas et pas d'être ,ce qu'ils sont vraiment. Si ce cycle de lieders sur la Vierge Marie ,sur des poèmes de Rilke, a survécu, c'est que sûrement ,il a quelque chose en lui ,qui le mérite et moi, qui le fréquente  depuis longtemps, en suis intimement persuadé, d'ailleurs si ,sa longueur peut en décourager plus d'un,au début ; je sais que l'on en est largement récompensé ,au bout du compte .Et l'on a beau dire, c'est en écoutant souvent une oeuvre comme celle là,qui au  premier abord, peut paraître ennuyeuse et longuette .oui c'est en revenant à elle souvent, qu'on l'apprécie vraiment, même si elle a quelques longueurs,il faut le reconnaître .
L'oeuvre a été crée entre 1922 et 1923 puis révisée en 1948 .Si j'ai choisi cette version,c'est d'abord que j'admire aussi ,Carl Seemann, pianiste, bien oublié, qui a laissé de très belles choses et bien sûr ,la voix inspirée  d'Annelies Kupper, qui est formidable, pour moi,dans cette version.D'ailleurs en aparté, je trouve que les chanteurs anciens de lieders, sont bien plus émouvants et prenants que les chanteurs actuels.ainsi Elena Gerhardt était  incroyable ,dans Wolf et pourtant, je ne comprends pas l'allemand.Bref revenons à cette version,qui pour moi, a un petit côté hors du temps,intemporelle, même si elle est datée,pour le piano et la voix,je trouve que la chanteuse s'approprie l'oeuvre de bout en bout ,qu'elle en fait une version très intériorisée et totalement personnelle.

PS/ pour complèter ,une très bonne et complète critique de quelqu'un d'ici,DavidLeMarrec

http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2010/10/28/1610-paul-hindemith-das-marienleben-la-vie-de-marie-oeuvre-discographie-concert-soile-isokoski

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Olivier Messiaen
Catalogue d'oiseaux (extraits)
* 4e Livre: La Rousserolle effarvatte
* 5e Livre: L'Alouette calandrelle + La Bouscarle (de Cetti)
* 6e Livre: Le Merle de roche
Anatole Ugorski, piano (DG, 1994)

Ça c'est beau !

Pas très aimé étrangement, mais quelle richesse musicale incroyable, la façon dont il bâtit de grands portraits… Pour moi ça se compare sans pâlir aux Regards sur l'Enfant Jésus.

La musique de Messiaen stimule ma propre créativité, les oeuvres pour piano du moins. Mais les thèmes ornithologiques reviennent parfois dans certaines oeuvres orchestrales.
Et puis un compositeur qui s'inspire du chant des oiseaux, les transforme en musique, c'est génial.

Beethoven : Variations Diabelli (Gulda)

Schoeck : Notturno (Gerhaher / Rosamunde)

J'avais mis une des version DFD (1968) ... je me disais mouai bof j'ai arrêté au bout de 12/13 mins ... et là je teste cette version ... je trouve déjà ça génial à la 1° écoute ... du moins la première moitié de l'oeuvre que je viens d'écouter (pour le moment).

Cololi a écrit:

Schoeck : Notturno (Gerhaher / Rosamunde)

et là je teste cette version ... je trouve déjà ça génial à la 1° écoute ... du moins la première moitié de l'oeuvre que je viens d'écouter (pour le moment).

Cololi a écrit:

J'avais mis une des version DFD (1968) ... je me disais mouai bof j'ai arrêté au bout de 12/13 mins ...

Avec le Quatuor Juilliard?
En vinyle? Tu as trouvé ça où? (Je croyais que ça n'avait jamais été réédité.)
J'ai réécouté l'autre jour la version avec le Quatuor Cherubini (1991): je ne la recommanderais pas comme version de découverte, mais j'ai énormément aimé (alors que j'en avais gardé un souvenir plus mitigé.)

(J'ai recopié dans le fil Schoeck.)

Et justement:

• Schoeck: Wandersprüche, op. 42¹. Gaselen, op. 38²:

Jörg Hering (ténor)¹, Nathan Berg (baryton)², Howard Griffiths / English Chamber Orchestra
Londres, III.1994
Novalis

Ces deux cycles de lieder avec tout petits ensembles à vents, piano et percussion donnent à découvrir une autre facette de Schoeck - vraiment inattendue (davantage du côté de Martinů que du postromantisme germanique crépusculaire et tradi.) Voir ici.

Prokofiev: Symphonie n°1, Concerto pour violon n°1/Gergiev (Blu-Ray)

Youri Bouttsko / grand cahier d'orgue

Plus connu par ses longues et belles symphonies,Youri Boutsko,est un peu comme Korndorf,encore assez peu connu en France.Il était né en 1938 ,fils d'un général, nommé par Staline ,qui n'a pas été décimé par le dictateur,et s'est éteint en 2015,rien que par ses dates, on peut deviner ce qu'il a pu subir politiquement, mais il est resté assez solitaire et mystique, se référant surtout ,à la tradition et au folklore russe.Nul doute, que son temps viendra, avec l'enregistrement  de ses symphonies.Pour en revenir à ce Grand cahier d'orgue, ce sont 8 pièces superbes et très prenantes, à la fois pour certaines ,très lyriques et très fines et d'autres plus spectaculaires.Dire que la sauvagerie russe et le folklore nous envahissent à l'écoute de ces pièces serait exagèré, mais c'est très beau et très prenant, très fin même.
En plus, il faut dire  que le disque a été enregistré à Caen,sur l'orgue de l'église de Saint-Etienne, par Marina Tchebourkina.

Asraèl de Suk /Kubelik

Très beau disque ,très belle œuvre et pour rejoindre , ce qu'on a déjà dit , toutes les époques de Kubelik, sont formidables,le problème, c'est que l'on s'en rend compte souvent, quand ils ne sont plus là.Il y a un site très bien fait sur lui, par quelqu'un qui venait ici ,,à un moment,un passionné comme je les aime.

http://vagne.free.fr/kubelik/discographie.htm

gluckhand a écrit:

Youri Bouttsko / grand cahier d'orgue

Plus connu par ses longues et belles symphonies,Youri Boutsko,est un peu comme Korndorf,encore assez peu connu en France.Il était né en 1938 ,fils d'un général, nommé par Staline ,qui n'a pas été décimé par le dictateur,et s'est éteint en 2015,rien que par ses dates, on peut deviner ce qu'il a pu subir politiquement, mais il est resté assez solitaire et mystique, se référant surtout ,à la tradition et au folklore russe.Nul doute, que son temps viendra, avec l'enregistrement  de ses symphonies.Pour en revenir à ce Grand cahier d'orgue, ce sont 8 pièces superbes et très prenantes, à la fois pour certaines ,très lyriques et très fines et d'autres plus spectaculaires.Dire que la sauvagerie russe et le folklore nous envahissent à l'écoute de ces pièces serait exagèré, mais c'est très beau et très prenant, très fin même.
En plus, il faut dire  que le disque a été enregistré à Caen,sur l'orgue de l'église de Saint-Etienne, par Marina Tchebourkina.

Oui, le seul disque hors baroque français de Tchebourkina chez ce label.

C'est très consonant, assez gentil… ça m'a laissé perplexe mais ça s'écoute agréablement (plutôt en musique de fond ).

Son opéra Nuits blanches (Белые ночи), adaptation assez littérale du récit de Dostoïevski, est magnifique (musicalement, ça évoque davantage une sorte de Moussorgski-Rimsky arrangé par Zemlinsky que du soviétique mainstream.) C'était sorti chez Melodiya par Rojdestvenski.

George Gershwin
* An American in Paris
Orchestre Philharmonique de Monte Carlo
Lawrence Foster
1 CD Erato 'Bonsaï', 1983

Benedictus a écrit:

Son opéra Nuits blanches (Белые ночи), adaptation assez littérale du récit de Dostoïevski, est magnifique (musicalement, ça évoque davantage une sorte de Moussorgski-Rimsky arrangé par Zemlinsky que du soviétique mainstream.) C'était sorti chez Melodiya par Rojdestvenski.

Oh.

Merci.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no. 13 'Babi Yar'
Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg
Yuri Temirkanov
1 CD RCA 'Red Seal', 2006



Excellente impression dès la première écoute, qualité sonore exemplaire, la voix de la basse soliste, agréable, peut-être pas aussi grave et accentuée que Storojev (Kamu/CBSO) mais nettement supérieure à Kotscherga (DG, Järvi/Göteborgs).

Pour rester dans le ton :

Chostakovitch : Symphonie n°10 (Karajan)

Donc, comme les copains, je me suis lancé dans les contemporains de Brahms:

• Herzogenberg: Vier Motetten op. 103:

Markus Utz / ensemble cantissimo
Stuttgart, Gönningen, XI.2013
Carus

• Krug: Sextuor à cordes op. 68:

Linos Ensemble
Cologne, X.2014
CPO

• Kößler / Koessler: Sextuor à cordes en fa mineur:

Sextuor à cordes de Francfort
Francfort, IX.2003, II.2004
CPO

Ça va du sublime (les motets de Herzogenberg) au très, très chouette (les deux sextuors) - mais je n’ai pas l’impression d’avoir grand-chose à en dire. Voir ici.


Après vérification, comme sextuor à cordes, ça, c’est bien plus ma came:

• Reger: Sextuor à cordes en fa majeur, op. 118:

Quatuor Diogenes, Roland Glassl (alto), Wen-Sinn Yang (violoncelle)
Sendling, II.2019
CPO

J'ai donc moi aussi écouté le disque Gardner.



Magnifique programme, exécution terriblement frustrante. Le Schoenberg m'a mis très mal à l'aise : du très beau son, c'est élancé, les contrastes sont mis en valeur avec soin... mais c'est d'un vide émotionnel terrifiant. Tempi (trop) rapides, aucun frémissement, c'est une démonstration technique aseptisée. Portant cette œuvre aux nues et l'ayant écouté des dizaines et des dizaines de fois par le passé, je n'y ai absolument pas trouvé mon compte.
Même punition pour Fried, magnifique pièce, mais c'est tellement lisse... Étant donné la nature du texte, l'absence de fêlure est un vrai manque pour moi. D'un autre côté, un deuxième enregistrement commercial, ça se fête.
Pas de point de comparaison pour le Lehár et le Korngold, bien réalisés et intelligemment choisis dans le cadre de ce programme, mais pas des choses qui me donnent envie de me resservir.

Un disque recommandé pour sa précieuse sélection et découvrir les œuvres, mais il y a mieux ailleurs pour les pièces les plus importantes, trouvé-je. (Même impression que le disque Respighi de Wilson : quel son, quelle démonstration, quel vide...).

2 grands disques pour faire aimer si possible ,Hindemith





Hindemith: Ludus Tonalis, Fauré: Nocturnes No.4, 7,13
Edward Aldwell


Plus de 50 minutes de piano, par un  pianiste trop peu connu Edward Aldwell   (1938-2006) et qui mériterait de l'être plus,ce disque en est l'occasion,qu'on aime ou pas Hindemith, il faut bien reconnaître,qu'il a tenté quelque chose,bon ça reste plus dans l'esprit de Bach,que de Schoenberg, mais ça reste une oeuvre impressionnante surtout, jouée par Aldwell, même si le piano, à parfois,une résonnance métallique assez désagréable.On peut aussi ,s'étonner que Glenn Gould qui a enregistré les sonates d'Hindemith, n'ait pas laissé d'enregistrement de cette très belle et grande  oeuvre.




Hindemith: Harmonie Der Welt, Pittsburgh Symphony / Kegel

Magnifique suite ou symphonie que cette Harmonie du monde,on sait que c'est tiré de l'opéra , en question du même nom, et c'est vraiment une belle oeuvre orchestrale , d'autant plus que cette version, est formidable, avec l'orchestre de Dresde ,et Herbert Kegel est vraiment toujours parfait,tous ces enregistrements méritent vraiment le détour.  Il fait partie de ces anciens chefs de l'Est mésestimés. la symphonie Pittsburgh est une petite curiosité à découvrir. J'ai vu sur Amazon que Mélomaniac en avait très bien parlé de ce disque ,il y a un bail. Alors je renvoie à son article.
https://www.amazon.com/Hindemith-Symphony-Harmonie-Welt-Pittsburgh/dp/...

Beethoven / Liszt
* Symphonie no. 6 'Pastorale'
Michel Dalberto, piano Steinway (HM, 1986)

Le poème harmonique & Vincent Dumestre - Aux marches du palais : romances et complaintes de la France d'autrefois

Brahms : Symphonie n°1 (Bernstein Sony)

• Mahler: Symphonie n°9:

Claudio Abbado / Berliner Philharmoniker
En public, Berlin, IX.1999
DG

À la réécoute, je n’arrive plus du tout à me rappeler ce qui avait bien pu m’enthousiasmer dans cette version, quand elle était sortie: la combinaison du traitement séquentiel et du raffinement sonore, relativement inédite à l'époque?

Réécoutes d’œuvres de compositeurs connus (oui, ça m’arrive aussi):

• Haydn: Quatuor en ré mineur, op. 76 nº2, dit «Les Quintes» (Hob.III:76):

Quatuor Hanson
Arras, XI.2018 & IV.2019
Aparté

• Schumann: Zwölf Gedichte von Justinus Kerner, op. 35:

Samuel Hasselhorn (baryton), Joseph Middleton (piano)
Entraigues-sur-la-Sorgue, VII.2019
Harmonia Mundi

• Brahms: Symphonie n°1 en ut mineur, op. 68:

Herbert Blomstedt / Gewandhausorchester Leipzig
En public, Leipzig, IX.2019
Pentatone

Dans les trois cas, des versions récentes, pour lesquelles j’ai voulu vérifier que mon enthousiasme ne s’était pas émoussé - et c’est bien le cas, ce sont vraiment de très grandes versions: à mon sens, ce qu’on peut trouver de plus profond (à la fois pour l’ampleur du son et la décantation des phrasés) comme interprétation d’une symphonie de Brahms (voir ici); de plus engagé et persuasif comme lecture de ces lieder de Schumann (voir ici); de plus génialement adéquat au style et à l’esprit des quatuors de Haydn (voir ici.)

Debussy: Sonate pour violoncelle et piano/Gendron, Ivaldi (DVD)

Il Prigioniero / une belle version de cet opéra,dirigé par Dirk Kaftan et son Graz Philharmonic Orchestra,l 'oeuvre a été rôdé en public et l'on sent beaucoup d'unité et d'osmose ,dans cette version, opéra de l 'espèrance et de la liberté " à travers les ténèbres de l'âme humaine" lit on quelque part .Il y a beaucoup moins d'hystèrie et de violence,que dans la version Scherchen, du moins dans mon souvenir,(c'est peut être aussi, dû à l 'allemand aussi ) cet état d'urgence que certaines oeuvres ,avaient à l'époque de leur création,et qui s'est apaisé depuis (ça serait interessant de faire un post, sur les créations originales en musique contemporaine,celles enregistrées ,bien sûr) Ici c'est chanté en italien et c'est superbement chanté,Markus Butter le prisonnier, est formidable ,sa mère Aile Asszonyi est superbe et le grand inquisiteur qui joue aussi le gôelier, Manuel von Senden, tout aussi remarquable.Je suis pas un spécialiste de l'opéra, et ne peut seulement ,qu'essayer de traduire ,que ce que l'on ressent et c'est une version très humaine magnifiquement chantée et interpretée.Désolé d'être aussi léger sur cette oeuvre qui mériterait mieux pourla défendre .
Mais j'ai toujours quelque chose pour ceux qui voudraient en savoir plus.

https://www.naxos.com/reviews/reviewslist.asp?catalogueid=OC970&languageid=EN

Benedictus a écrit:

• Mahler:

Claudio Abbado / Berliner Philharmoniker
En public, Berlin, IX.1999
DG

 À la réécoute, je n’arrive plus du tout à me rappeler ce qui avait bien pu m’enthousiasmer dans cette version, quand elle était sortie: la combinaison du traitement séquentiel et du raffinement sonore, relativement inédite à l'époque?

Probablement la pâte assez allégée, ce n'était pas si fréquent de faire du Mahler comme ça à cette date, non ? Avec une impression de volupté, certes, mais sans façon et chambriste. Je n'y reviens jamais, mais à ma première écoute, ça m'avait beaucoup impressionné aussi.

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Symphonie n°1 (Bernstein Sony)

Oh, jamais essayé. Je suppose que c'est conduit avec de belles articulations, mais côté timbres, pas trop gris / fruste ?

Thomasl47 a écrit:

Le poème harmonique & Vincent Dumestre - Aux marches du palais : romances et complaintes de la France d'autrefois

Mefistofele a écrit:

J'ai donc moi aussi écouté le disque Gardner.



Magnifique programme, exécution terriblement frustrante. Le Schoenberg m'a mis très mal à l'aise : du très beau son, c'est élancé, les contrastes sont mis en valeur avec soin... mais c'est d'un vide émotionnel terrifiant. Tempi (trop) rapides, aucun frémissement, c'est une démonstration technique aseptisée. Portant cette œuvre aux nues et l'ayant écouté des dizaines et des dizaines de fois par le passé, je n'y ai absolument pas trouvé mon compte.
Même punition pour Fried, magnifique pièce, mais c'est tellement lisse... Étant donné la nature du texte, l'absence de fêlure est un vrai manque pour moi. D'un autre côté, un deuxième enregistrement commercial, ça se fête.
Pas de point de comparaison pour le Lehár et le Korngold, bien réalisés et intelligemment choisis dans le cadre de ce programme, mais pas des choses qui me donnent envie de me resservir.

Un disque recommandé pour sa précieuse sélection et découvrir les œuvres, mais il y a mieux ailleurs pour les pièces les plus importantes, trouvé-je. (Même impression que le disque Respighi de Wilson : quel son, quelle démonstration, quel vide...).

Même si on y parle aussi d'autres choses, autant déposer ça dans le fil Fried, j'y ai remis ton message : https://classik.forumactif.com/t5395-oskar-fried-compositeur-chef-d-orchestre-1871-1941#1185794 .

Georg Friedrich Hændel (1685-1759)
Antonio Vivaldi (1678-1741)
Seconda Donna

Autour des mêmes thématiques que l'album de Nathalie Stutzmann "Heroes from the shadows" (consacré à Hændel seul -et qui m'avait un peu déçu-). Sans pour autant le recouper (hors Vivaldi, bien entendu). En petit effectif, parfaitement en accord avec ces paysages de pénombre. J'aime beaucoup la voix de Julia Böhme : phrasé tout en fluidité, ligne tendue et de velours, avec ce qu'il faut de Prima Donna au besoin. Pour moi, au côté de mes disques d'arias haendeliénnes aimés (avec l'indétrônable Gloria Banditelli/Sandrine Piau/Fabio Biondi/Europa Galante "Arie E Duetti D'Amore"   )

Julia Böhme, alto
La Folia Barockorchester / Robin Peter Müller




PS : https://www.forumopera.com/cd/seconda-donna-une-plage-pour-lile-deserte

Weinberg, concerto pour violon
Kremer, Gewandhaus Leipzig, Gatti

Trop lent et mou et j'aime toujours pas la sonorité de Kremer

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Symphonie n°1 (Bernstein Sony)

Oh, jamais essayé. Je suppose que c'est conduit avec de belles articulations, mais côté timbres, pas trop gris / fruste ?

C'est le New York de l'époque, bourré de protéines et qui file tout droit avec aussi peu d'afféteries que possible.Je trouve ça parfait pour Brahms.

L. v. Beethoven
2 Ouvertures
* Les Ruines d'Athènes
* Leonore III
Orchestre de Chambre d'Europe
Nikolaus Harnoncourt (Teldec, 1996)

Les Tuyaux du week-end...



Au programme :   J.S. Bach - N.A. Strunck - D. Buxtehude - J. Pachelbel

Prokofiev: Concerto pour piano n°3/Trifonov, Gergiev (Blu-Ray)

+

Schoenberg: La Nuit transfigurée/Gardner

+ (je préfère encore la version originale pour sextuor)

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Prélude et Fugue en sol mineur, BWV 533
Prélude et Fugue en sol mineur, BWV 535
Fantaisie et Fugue en ut mineur, BWV 537
Prélude et Fugue en ut mineur, BWV 546
Prélude et Fugue en ut mineur, BWV 549
Prélude et Fugue en sol majeur, BWV 550
Fugue en ut mineur, BWV 575

= Ton Koopman, orgue Müller de la Waalse Kerk d'Amsterdam

(Teldec, décembre 1996)

Dutilleux : L'arbre des songes (Charlier/Tortelier)


Quel envoûtement...

La Trinitatiskirche de Gräfenhain (Allemagne -Thuringe)


2) Nicolaus Adam Strunck (1640-1700) :

Capricci en sol, la, mi, ré mineur
Capriccio en fa majeur
Capriccio sur le choral Ich dank dir schon durch deinen Sohn
Ricercar en sol majeur
Ricercar sopra la morte dellamia carissima madre

= Friedhelm Flamme, orgue Thielemann de l'église de la Trinité de Gräfenhain

(CPO, mars 2010)

Auteur de l'ornementaliste Toccata ad manuale duplex qui s'avère une de mes friandises préférées, Delphin Strunck (1601-1694) conserva ses fonctions
dans les églises de Braunschweig jusqu'à l'âge avancé de 87 ans, et profita ensuite de sa retraite pendant six ans.
Il enseigna le clavier à son premier fils, Nicolaus Adam (1640-1700), qui apprit aussi à manier l'archet et manifesta de précoces dons musicaux :
avant ses 25 ans on le trouve déjà violoniste à la cour ducale de Celle puis à la cour impériale de Vienne.
En 1678 il est nommé Directeur de la musique de la ville de Hambourg.
Dix ans plus tard, il accédera la cour dresdoise du Prince-Électeur Friedrich August où il acheva sa carrière, somptueusement rétribué comme Maître de Chapelle :
un millier de thalers, ce qui à titre indicatif représente le double de ce que coûta l'orgue que nous entendons ici !
Entretemps, Strunck avait exercé dès 1682 à Hanovre auprès du Prince-Électeur Ernst August, qu'il accompagnera lors de voyages en Italie.
C'est là que ses talents de musicien impressionnèrent Corelli, et qu'il s'influença de la manière méridionale,
pourtant déjà perceptible dans ces Ricercar et Capriccios écrits entre 1678-1685 et qui constituent l'intégralité de son legs pour l'orgue
-sans aucun de ces Praembulum ou choral où s'illustra l'école hanséatique !
Travail contrapuntique et séduction mélodique se mêlent dans ces pièces d'un sûr métier.
La plus développée reste celle qu'il écrivit à Venise en hommage à sa défunte mère : chromatisme douloureux, saltus duriusculus (chute d'intervalle de septième),
intrication des sujets polyphoniques signent ce tombeau en chef-d'œuvre, empreint de digne pathos,
-telle la dernière section (5'28-) que Flamme joue sur les humbles bourdons des deux claviers.
Aussitôt achevée la construction de l'église de Gräfenhain en 1731, le facteur Johann Christoph Thielemann y installa un instrument qui nous est parvenu
quasiment inaltéré à travers les siècles, jusqu'à sa restauration par les ateliers Waltershausen en 1993.
Accordé au diapason 474 Hz, il compte 21 jeux sur deux claviers & pédalier (doté de trois 16' dont anche), ainsi que des accessoires tels Cymbelstern et Glockenspiel.

Poulenc: 5 Poèmes de M.Jacob/Fuchs
Fiançailles pour rire/Guilmette

+

Calligrammes/Le Roux



3 Chansons de Garcia-Lorca/Beaudin
Métamorphoses/Guilmette

+

Vaughan-Williams: La Mort de Tintagiles/Hickox

+

Ce double album consacré à des oeuvres peu connues de Satie, aurait pu faire beaucoup mieux,pour  le faire connaître,mais on ne peut vraiment, avec toute la bonne volonté possible, que s'ennuyer en écoutant de suite,Les aventures de Mercure, suivies pas Socrate, oeuvre  psamodique ,toujours interpretées par des femmes, alors que jusqu'a preuve du contraire, Socrate fut un homme, un vieillard même,et qu'il semble que le souhait de Satie, fut qu'il fût chanté par un homme.. Bon le chant et le talent d'Andréa Guiot et de Andrée Exposito ne sont pas en cause, plutôt un planning mal fait ,qui après une musique lancinante des Aventures de Mercure,une musique assez plate ,même si elle a quelque mérite, reste monotone .Pour moi Satie ,derrière le rigolo et l'humoriste, en musique était profondément triste de tempérament (je crois qu'on retrouvé ,après sa mort,toutes les lettres qu'on lui avait envoyé, non ouvertes)Les Gnossiennes sont des oeuvres qui recèlent ,une certaine et belle nostalgie.Bref , pour en revenir à cet album, on aurait pu varier , dans la distribution ,de ces deux disques, mettre Parade, après Mercure,par exemple; Là il faut beaucoup de volonté et de constance,pour ne pas décoller  de son fauteuil, d'autant que la 3ème oeuvre proposée sur le 1er disque est la Messe des pauvres, oeuvre pour orgue et choeurs,que je respecte beaucoup, mais qui à la suite des deux autres, fait un peu étouffe-chrétien?
Le second disque démarre déjà ,un peu plus léger,avec deux Gymnopédies,toutes en langueur, orchestrées par Debussy.Geneviève de Brabant est une oeuvre théatrale ,posthume et inachevée,, instrumentée par Désormière.Satie s'appuie souvent, sur des personnages mythiques ou historiques,quand ils ne sont pas imaginaires,c'est là, un peu un mélange parlé,plus quelques airs chantés ,bref ça s'écoute sans plus.Le piège de Méduse, est une petite farce ,amusante mais ,vite oubliée, bref Satie était un bousculeur ,on ne peut le nier ,il y a une certaine pureté chez lui et dans sa musique  mais là, à l'écoute de ces 2 disques, on peine un peu,du moins moi,à s'accrocher à quelque chose,mais peut être étais-je dans un mauvais jour.

arnaud bellemontagne a écrit:

Et puis le côté cyclique des 20 Regards rend la chose peut être plus digeste.

Pour moi, c'est un peu pareil : moins bigarré donc on peut en écouter un peu plus à la suite, mais tous les Regards à la fois, c'est beaucoup pour moi.

Déjà vécu un Regard en bis en concert… là c'est incroyable.

Mais quelques-uns, par poignées, très bien aussi.

Au centre, l'Aa-Kerk de Groningen (Pays-Bas)


3) Dieterich Buxtehude (1637-1707) :

Praeludium en fa dièse mineur, BuxWV 146
Praeludium en mi majeur, BuxWV 141
Canzona en sol mineur, BuxWV 173

= Harald Vogel, orgue Schnitger de l'Aa-Kerk de Groningen

(MDG, 1986-1993)

Georg Muffat (1653-1704)
Armonico Tributo
Cinq sonates de chambre en forme de concerto grosso

Les Muffati - Peter van Heyghen

https://classik.forumactif.com/t3695-muffat-georg-et-gottlieb#1185906

Brahms : Symphonie n°2 (Bernstein Sony)


Ce final, quelle jubilation!

Schoenberg: La Nuit transfigurée/Faust

Bax : Symphonie n°6 (Lloyd-Jones)
Nielsen : Symphonie n°4 "L'Inextinguible" (Davis)

Schubert orch.Liszt, Berlioz et autres: Lieder/Lehmkuhl, Barbeyrac, Equilbey