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 L’orgue germanique au XXᵉ siècle

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Benedictus
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MessageSujet: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptyVen 4 Mar 2022 - 17:41

Un fil dédié aux enregistrements d’œuvres pour orgue composées dans le monde germanique ou germanophone au XXᵉ siècle.

On pourra aussi se reporter aux fils dédiés deux principales figures de l’orgue germanique du premier XXᵉ:
Max REGER (1873-1916)
Sigfrid KARG-ELERT (1877-1933)
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Benedictus
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptyVen 4 Mar 2022 - 17:43

Je commence en reproduisant des contributions de Mélo dans le fil «Mendelssohn, Schumann, Brahms et l'orgue romantique allemand», mais qui ont tout aussi bien leur place ici; elles concernent:

Ludwig BOSLET (1860-1951)
Mélomaniac a écrit:

Smile Coup de projecteur sur un compositeur déserté mais enthousiasmant.
Joachim Fontaine semble à peu près le seul à véritablement s'intéresser à cette musique, et il en domine la discographie avec l'intégrale des six sonates enregistrée sur cinq instruments (notamment de sa Sarre natale), parue dans un luxueux coffret chez Querstand.



Mélomaniac, in playlist, a écrit:

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Treis_10
Au milieu des vignes, l'église St. Johannes der Täufer
de Treis-Karden (Allemagne, Rhénanie-Palatinat)



Ludwig Boslet (1860-1951) :

Sonate n°1 en sol mineur, Op. 3

= Wilhelm Krumbach, orgue Stumm de l'église Saint-Jean-Baptiste de Treis-Karden

(Orchestrola, 1993)

Smile Un instrument de 29 jeux sur deux claviers (le positif d'écho se trouve à l'intérieur de ce buffet en forme d’ogive).
Il fut érigé quelques années après la construction de cette église néogothique dont l'architecture interne influence celle de l'orgue.
Un compositeur méconnu, même parmi les amateurs d'orgue. Esthétiquement entre Rheinberger et Reger.
Une écriture d'une extrême qualité, et d'un intérêt qui ne faiblit pas, à la fois séduisante et construite.
On s'explique mal la disette dont souffre sa discographie !


L’orgue germanique au XXᵉ siècle Treis_11


Mélomaniac, in playlist, a écrit:

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Volkli10
La Versöhnungskirche de Völklingen (Allemagne, -Sarre)


Ludwig Boslet (1860-1951) :

Sonate n°4 en si bémol, Op. 15

= Joachim Fontaine, orgue Walcker/Schuke de l'église de la Réconciliation de Völklingen

(Querstand, juillet 2003)

Smile De Boslet, à nouveau.
Tiré de l'excellente intégrale des six Sonates par Fontaine -tant mieux car c'est la seule, et le reste de la discographie se compte sur les doigts d'une main.
La numérotation fait bien les choses : pour vous initier à ce corpus, je vous conseillerais les... trois premières sonates, à mon sens les plus immédiatement attrayantes.


L’orgue germanique au XXᵉ siècle Vylkli10

Hans HUBER (1852-1921), Sigfrid KARG-ELERT et Franz SCHMIDT (1874-1939)
Mélomaniac a écrit:

Smile Quelques hauts-lieux du romantisme tardif.
Dans le domaine organistique, Karg-Elert est le mieux connu des trois compositeurs,
et sa grandiose fresque sur Jésus ma joie reçoit ici une interprétation à sa mesure !
Je vous reparlerai de la production de Schmidt, honteusement peu enregistrée (Reger tend à se tailler la part du lion au détriment de ses contemporains),
mais je voulais déjà mettre en exergue cette merveilleuse Chaconne.



Mélomaniac, in playlist le 05 03 2017, a écrit:

Le Münster de Berne -plus haut clocher de Suisse :


Hans Huber (1852-1921) :

Phantasie nach Worten der Heiligen Schrift

= Bernhard Leonardy, orgue Kuhn de la Collégiale Saint-Vincent de Berne

(Organ, juin 2001)

Smile Je connaissais surtout les symphonies de ce compositeur, figure majeure de la vie musicale helvétique au tournant du siècle dernier, mais il nous laissa aussi quelques pièces pour orgue.
Dont ce quadriptyque tiré des Saintes Écritures, dont chacun des volets titre en exergue des paroles des Psaumes 6, 84, 38 et 150.
Une oeuvre puissante et d'une inspiration saisissante, jouée sur un instrument (71 jeux sur quatre claviers + pédalier) qui venait d'être inauguré deux ans avant l'enregistrement.
Seul menu regret : la prise de son palote manque un tantinet de relief et de basses.


L’orgue germanique au XXᵉ siècle Bern_m10


Mélomaniac, in playlist le 05 03 2017, a écrit:

A gauche, la Cathédrale de Trèves (Allemagne,  Rhénanie-Palatinat) :


Siegfried Karg-Elert (1877-1933) :

Jesu, meine Freude, Op. 87 n°2

= Josef Still, orgue Klais de la Cathédrale de Trèves

(Organum, novembre 2000)

Smile Le célèbre choral est traité en triptyque durant une vingtaine de minutes.
Encadrant le paisible volet central : une introduction qui brosse un enfer tellurique et bouillonnant, et un Finale qui clame son réconfort.
Joué sur ce gros joujou (67 jeux, 30 tonnes, 16 mètres de haut !), c'est époustouflant
colors

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Trier_11


Mélomaniac, in playlist le 06 03 2017, a écrit:

Franz Schmidt (1874-1939) :

Chaconne en ut dièse mineur

= Andreas Juffinger, orgue de l'église Jesus Christus de Berlin

(Capriccio, octobre 1988)

Smile Une église que vous connaissez certainement comme lieu d'enregistrement pour les orchestres berlinois, notamment le Philharmonique de Karajan.
Elle est aussi dotée d'un orgue sur lequel cet interprète enregistra l'intégrale de Franz Schmidt (en quatre disques).
La plupart de ces pièces se caractérisent par leur vaste dimension, avoisinant la demi-heure.
Telle cette Chaconne qui reste peut-être son chef d'oeuvre : tendre, rarement éruptive, mais pétrie de moments d'une grâce quasi hypnotique.


La fameuse Jesus Christus Kirche de Berlin :


Franz SCHMIDT
Mélomaniac a écrit:
Mélomaniac, in playlist, a écrit:

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Berlin11
La Jesus Christus Kirche de Berlin-Dahlem (Allemagne)


Franz Schmidt (1874-1939) :

Vier kleine Präludien und Fugen
en mi bémol majeur
en ut mineur
en sol majeur
en ré majeur "Halleluja"


= Andreas Juffinger, orgue Hammer de l'église Jesus Christus de Dahlem

(Capriccio, octobre 1988)

Smile « C'est par l'orgue d'église que la musique a pénétré pour la première fois mon âme » écrivit Schmidt dans son autobiographie
Son unique composition pour orgue qu'il ne dédia pas au soliste du Musikverein de Vienne
fut écrite en 1928 pour l'organiste de la Kaiser Wilhelm Gedächtniskirche (église du Souvenir) de Berlin.
Ce quadriptyque (dont chaque pièce forme elle-même un diptyque) constitue une sorte de sonate déguisée qui se déploie sur une large demi-heure :
premier volet solennel, puis une méditation en ut mineur (mais d'un chromatisme aux frontières de la tonalité), un scherzo enjoué et mélodieux, un final hiératique et triomphant.
A la même époque que Max Reger, le compositeur viennois se montre ici un maître des architectures monumentales et de la science contrapuntique.
Une partie du matériel thématique sera recyclé dans la cantate Le Livre des sept Sceaux.
Interprétation sur un instrument de 1970 (45 jeux sur trois claviers & pédalier), d'esthétique néoclassique,
dont la souplesse mécanique permet un jeu très articulé, et dont la claire facture illumine la polyphonie.
Les Principaux et Flûtes en 8', aussi lisibles que suaves, assurent ici une lecture galbée et orthophonique, dans un environnement transparent mais chaud.


L’orgue germanique au XXᵉ siècle Berlin10

Paul RICHTER (1875-19501)
Mélomaniac a écrit:

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Winter10
La Stadtkirche de Winterthour (Suisse, -canton de Zurich)


Paul Richter (1875-1950) :

Sonate en ré mineur, Op. 36

= Nicoleta Paraschivescu, orgue Walcker de l'église de Winterthur

(Audite, juillet 2008)

Smile Natif de Brașov où il officia comme organiste et Kapellmeister, ce compositeur avait été formé à Leipzig, Budapest, Vienne et Berlin.
Son unique oeuvre pour orgue se rattache à la tradition symphonique.
Le cœur en est le superbe Andante molto moderato, à variations, qui permet de faire parader les registres.
Très bonne interprétation, toutefois je lui préfère celle sur le Sauer de l'église évangélique de Sibiu,
enregistré par Ursula Philippi (qui fut d'ailleurs professeur de Nicoleta Paraschivescu) dans le cadre de son anthologie transylvaine chez MDG.


L’orgue germanique au XXᵉ siècle Winter11

Max REGER
Mélomaniac a écrit:
Mélomaniac, in playlist, a écrit:

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Hannov14
La Marktkirche de Hanovre (Allemagne, Basse-Saxe)


Max Reger (1873-1916) :

Wie schön leucht't uns der Morgenstern, fantaisie Op. 40 n°1
Straf' mich nicht in deinem Zorn, fantaisie Op. 40 n°2

= Ulfert Smidt, orgue Goll de la Marktkirche de Hanovre

(Rondeau, mai 2016)

Smile Après J.S. Bach, le genre de la Choralphantasie est resté vivace en terre germanique, à travers Johann Ludwig Krebs, Gottfried August Homilius, Johann Christian Heinrich Rinck,
Johann Gottlob Töpfer, Heinrich Reimann. De ce dernier, le Wie schön leuchtet der Morgenstern (1895) inspira celui qu'écrivit le jeune Reger quelques années plus tard.
Illustrées pendant une quinzaine de minutes, les cinq strophes culminent sur une fugue magistrale.
D'aussi large envergure, Straf' mich nicht in deinem Zorn constitue une autre des sept Fantaisies de Reger, toutes composées entre l'été 1898 et l'automne 1900.
L'orgue de la Marktkirche, une des trois église du vieux-centre de Hanovre, a été construit par la manufacture helvète Goll en 2009, dans un buffet de 1954 et
en recyclant une partie de cette ancienne tuyauterie. Il compte 64 jeux sur quatre claviers et pédalier, doté de deux 32'.
Ulfert Smidt était titulaire de cette console depuis une vingtaine d'années, et il livre ici de remarquables interprétations, fort bien captées dans une acoustique nette
et bien focalisée, malgré la disposition en angle du buffet (la photo ci-dessous ne montre que la façade principale).


L’orgue germanique au XXᵉ siècle Hannov13
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptyVen 4 Mar 2022 - 17:44

Deux post que j’ai mis en Playlist ces derniers jours, sur les trois Sonates de Paul HINDEMITH (1895-1963) et deux œuvres de Franz SCHMIDT:

En Playlist, Benedictus a écrit:
L’orgue germanique au XXᵉ siècle Hindem14
Paul HINDEMITH: Sonate pour orgue I, II (1937) et III (1940)
Elisabeth Ullmann (orgue Flentrop de la Brucknerhaus, Linz)
Linz, VII.1979
Apex


Très chouette. Les Sonates de Hindemith associent le très archaïsant (dans les deux premières, certains passages feraient presque penser à de la musique nord-allemande du premier XVIIᵉ) ou le très folklorique (la troisième est fondée sur de vieux chants populaires, comme dans Der Schwanendreher) et les angles, les frottements, le motorisme du Hindemith «moderniste» - et l’orgue y ajoute une franchise de coloris que n'ont pas toujours ses œuvres orchestrales.

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Rieger10
Brucknerhaus, Linz (la photographie est postérieure à la refonte complète de l'orgue par la maison Rieger, mais le buffet est resté identique au Flentrop de 1974 sur lequel ont été enregistrées les Sonates de Hindemith.)


En Playlist, Benedictus a écrit:
L’orgue germanique au XXᵉ siècle Schmid13
Franz SCHMIDT: Variations et Fugue sur un thème original (Fanfares royales de Fredigundis) (1924). Chaconne en ut dièse mineur (1925)
Andreas Juffinger (orgue de la Jesus-Christus-Kirche de Berlin)
Berlin, X.1988
Capriccio


... Et Schmidt est aussi génial compositeur d’orgue que de symphonies ou de quatuors!

Et puis c’est vraiment lui: les formes-variations de très grande ampleur (respectivement 20 et 27 minutes), l’harmonie sinueuse qui module dans tous les sens et le contrepoint très dense qui multiplie les strates, la manière très «orchestrale» de composer (par rapport à Reger, par exemple, c’est frappant: il y a vraiment une recherche spécifique au niveau des timbres, des textures et des alliages - au demeurant, la Chaconne a ultérieurement fait l’objet d’une version orchestrale transposée)…

drunken


Vraiment extraordinaire! Si le reste de l’œuvre d'orgue est à ce niveau-là d’inspiration…

Et puis l’orgue de la Jesus-Christus-Kirche (et son acoustique - pas pour rien que ça a longtemps été le studio d’enregistrement des Berliner Philharmoniker!) rend pleinement justice à l’écriture très orchestrale de Schmidt.

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Jesus_10
Jesus-Christus-Kirche, Berlin (Zehlendorf)
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptyVen 4 Mar 2022 - 17:49

Enfin, ma découverte du jour:

L’orgue germanique au XXᵉ siècle David_13
Johann Nepomuk DAVID (1895-1977): Fantaisie et Fugue en ut majeur. Introduction et Passacaglia sur «Wach auf, Wach auf, du deutsches Land». Fantaisie et Fugue en mi mineur (1935). Partita sur «Da Jesus am Kreuze stand» (1952). Fantasia super «L’homme armé» (1929)
Wolfgang Stockmeier (orgue Weyland de la Heilig-Geist-Kirche, Olpe-Biggesee)
Olpe-Biggesee, VII.1990
CPO


J’aime énormément, mais il faut reconnaître que c’est assez spécial.

Comme le souligne Stockheimer dans la notice de présentation, on a l’impression que chez David l’harmonie n’est que la résultante presque fortuite du contrepoint: «il peut arriver que le jeu des lignes […] se meuve, durant un certain temps, en usant largement des secondes mineures et des septièmes majeurs, pour retomber ensuite brusquement dans une octave sans fond qu’il abandonne après en suivant des voix tout aussi curieuses»; on peut ainsi découvrir «un morceau “anodin” en mi mineur, qui, malgré toute la simplicité de ses lignes, est continuellement dissonant.» Le tout avec des coupes formelles et rythmiques, un usage des registrations et des climats expressifs qui renvoient bien plus aux modèles baroques (et même du tout premier baroque) qu’à la tradition romantique.

À l’oreille, ça donne des œuvres fascinantes: à la fois passionnantes par l’écheveau dense et la relance impeccable de son écriture polyphonique, et abstruses en ce qu’elles font alterner les pages d'un mélodisme très simple, sinon naïf, et les pages hérissés de dissonances - avec une espèce d’absolue équanimité expressive (très Neue Sachlichkeit.)

C’est à la fois austère, archaïsant et d’une espèce d’avant-gardisme paradoxal. Vraiment une voix très singulière, distincte à la fois de la modernité de Hindemith (la différence est surtout frappante au niveau de l’écriture rythmique) et du postromantisme généreux de Schmidt.

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Heilig10
Heilig-Geist-Kirche, Olpe-Biggesee


Dernière édition par Benedictus le Dim 13 Mar 2022 - 16:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptySam 5 Mar 2022 - 11:51

Intéressant, ça rend curieux.

J'ai écouté les Schmidt (je n'avais que l'intégrale Schmeding à disposition), et je vois ce qui peut te plaire, mais je n'ai pas été bouleversé, ni en bien ni en mal, j'ai trouvé ça bien fait, mais pas puissamment touchant. En me replongeant dedans avec partition (et possiblement avec des registrations plus fantasistes ?), je pourrais peut-être, comme pour les chorals de Franck, changer complètement d'avis.

Bref, j'ai rien à dire, mais tout ça pour signifier que tes conseils ont à la fois été lus et appliqués. Smile
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptySam 5 Mar 2022 - 12:35

DavidLeMarrec a écrit:
(et possiblement avec des registrations plus fantasistes ?)
Possible, parce que, dans la version Juffinger, le côté orchestré est vraiment très saillant - on sent vraiment qu'il cherche à créer des effets de fanfare, de solos de anches sur fond de cordes en sourdine, etc.

(En fait, comme tu t'en doutes, c'est a priori Schmidt qui devrait le plus te parler - tu peux toujours essayer J.N. David et Hindemith, hein, sait-on jamais, mais je doute que ça te plaise énormément.)

(En revanche, la #teamFauchard n'attend que toi.)
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptySam 5 Mar 2022 - 12:36

David, j'aime beaucoup les symphonies. Moins les Trios en effet (mais c'est toujours moins impavide que du Hindemith).
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptyMer 9 Mar 2022 - 15:08

En Playlist, lulu a écrit:
Johann Nepomuk David (1895–1977) :
Fantasie und Fuge C-Dur (1935)
Introduction und Passacaglia „Wach auf, wach auf, du deutsches Land“ (1935)
Fantasie und Fuge e-Moll (1935)
Partita „Da Jesus am Kreuze stand“ (1952)
Fantasia super „L’Homme armé“ (1929)

Wolfgang Stockmeier, orgue (Heilig-Geist-Kirche in Olpe-Biggensee)

L’orgue germanique au XXᵉ siècle David_10

Étonnant : je m’attendais à trouver l’un de ces quelques compositeurs allemands nés à la toute fin du XIXe siècle ou au tout début du XXe et représentants d’un renouveau (assez oublié) du néoclassicisme après-guerre, et en fait c’est à la fois ça et pas vraiment. Déjà, les œuvres sont pour la plupart plus anciennes, donc contemporaines du « premier » néoclassicisme allemand des années 30, ensuite elles sont à la fois plus archaïsantes et plus modernes que ce à quoi je m’attendais. C’est-à-dire, un total conservatisme formel et tonal, d’un archaïsme modal prætorien, et pourtant souvent un arbitraire harmonique (en fait assez compatible au formalisme le plus conservateur) qui, ah c’est consonant, et puis grince et module sans raison apparente, sans la moindre connotation romantico-chromatique.
Voilà, c'est exactement ça. (Et c'est pour ça que j'aime beaucoup - et que je me doutais que à défaut de te plaire, ça pourrait au moins te surprendre.)
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptyDim 13 Mar 2022 - 21:49

Mélomaniac, https://classik.forumactif.com/t1354p200-paul-hindemith a écrit:

L’orgue germanique au XXᵉ siècle Gzttin11
Ancienne commanderie des chevaliers teutoniques et
Marienkirche de Göttingen (Allemagne, Basse-Saxe)



Paul Hindemith (1895-1963) :

Sonate n°1
Sonate n°2
Sonate n°3
nach alten Volksliedern


= Roman Summereder, orgue Mahrenholz-Furtwängler de l'église Sainte Marie de Göttingen

(Ambiente, septembre 2011)

Smile Un instrument conçu par Christhard Mahrenholz et réalisé par la manufacture Furtwängler & Hammer en 1926, qui recyclait des tuyaux du précédent orgue de
Carl Giesecke, qui lui-même empruntait au matériel du XVIII°-XIX° siècles. Restauré en 2003 par la maison Hillebrand.
Une cinquantaine de jeux sur trois claviers (dont un en boîte expressive) et pédalier avec anches en 32'.
Sonorité moelleuse dans les fonds, mais globalement très claire et acidulée, ce qui correspond parfaitement au langage de ces sonates,
qui en tirent une lisibilité maximale, des couleurs douces-amères, des textures franches et discernées (auxquelles concourent de scintillantes mixtures),
expertement gérées par l'interprète autrichien, spécialiste de la facture et du répertoire du XX° siècle.
Magnifique disque, capté dans une acoustique réaliste, qui fait le tour du corpus organistique de Hindemith (les Zwei Stücke de 1918 figurent aussi au programme).


L’orgue germanique au XXᵉ siècle Gzttin10
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Mefistofele
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MessageSujet: Re: L’orgue germanique au XXᵉ siècle   L’orgue germanique au XXᵉ siècle EmptyLun 14 Mar 2022 - 0:06

Mélo ! cheers
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