Beethoven: les quatuors (présentation et discographie)

Les mouvements lents des 13 et 15 sont quand même difficilement égalables par le Douzième, qui me paraît d'envergure légèrement moindre, même si dans l'ensemble, oui, c'est lyrique. Le Treizième, avec ses mouvements de danse, c'est peut-être pas un mauvais choix (écouter peut-être d'abord le final alternatif, pour une première écoute).

J'ai essayé de maximiser le produit de convolution inspiration x relative
simplicité d'accès.

En outre, je ne pense pas que le mouvement lent du 127 soit en quoi que
ce soit inférieur à l'hymne du 132, au mouvement lent à variations du 131,
aux deux mouvements lents du 130 ni même au Lento assai du 135.

Chacun dans son style ; l'art commande que nous ne nous répétions pas.

DavidLeMarrec a écrit:

L'opus 59 (7, 8 et 9), ça me paraît au contraire parmi le plus difficile.

Tu as quand-même un sacré goût pour le paradoxe, non ?
Cet opus 59 me parait plus dans la lignée des oeuvres contemporaines, qui comprend presque toutes les oeuvres les plus populaires du compositeur. Facture classique, pas de mouvement de 19 mn, durée totale à peu près normale, et puis on est encore loin du langage hyper-personnel des dernières oeuvres. Enfin après, chacun son expérience, bien sûr...

Beirgla a écrit:

Tu as quand-même un sacré goût pour le paradoxe, non ?

On me le dit souvent.

Citation :

Cet opus 59 me parait plus dans la lignée des oeuvres contemporaines, qui comprend presque toutes les oeuvres les plus populaires du compositeur. Facture classique, pas de mouvement de 19 mn, durée totale à peu près normale, et puis on est encore loin du langage hyper-personnel des dernières oeuvres. Enfin après, chacun son expérience, bien sûr...

Mais formellement, les derniers quatuors sont certes originaux, mais tout à fait accessibles par leurs mélodies, leurs harmonies ; alors que les cinq centraux sont plus austères et poussent l'abstraction des formes traditionnelles très loin. Il y a des motifs obstinés, il y a une atmosphère sombre...

Ca me paraît à la fois moins ludique, moins clair et moins direct que les premiers ou que les derniers. C'est beaucoup plus abstrait, pour faire court.

Mais effectivement, c'est une expérience personnelle.

Vu d'où vient Cololi cela dit, à mon avis le plus susceptible de lui plaire serait précisément dans les derniers quatuors, parce qu'il y trouvera plus de choses nouvelles, plus de plus-value à se mettre à la musique de chambre que pour les six premiers ; et parce qu'ils sont plus immédiatemet lyriques et séduisants que les sévères quatuors centraux.

Je ne suis pas d'accord, moi non plus, avec toi, David. Les 7 et 9 me semblent très faciles d'accès - je les adore ! Beaucoup plus que la modernité du 14ème…

Va falloir accorder vos violons

Mariefran a écrit:

Les 7 et 9 me semblent très faciles d'accès - je les adore !

Pour moi qui venais de Schubert, c'était extrêmement difficile. Alors que les derniers ont des moments plus nettement lyriques - et puis leur démesure même...

Mais pour que Cololi choisisse et qu'il dise que j'ai raison, peu importe qu'il commence par l'un ou par l'autre, le résultat sera le même.

Cololi a écrit:

Va falloir accorder vos violons

Impossible, David se fait un plaisir de me contrarier systématiquement… De toute façon, notre encyclopédie à pattes préférée a toujours raison, tiens le toi pour dit !
Pour une fois que je voulais acheter une version moderne des quatuors…

Mariefran a écrit:

Pour une fois que je voulais acheter une version moderne des quatuors…

Oh, ça te plairait peut-être en fin de compte, elle sent bien la naphtaline et la poussière. Mais enfin, puisque tu n'as pas peur du son, il vaut mieux prendre de vrais vieux trucs mais qui soient originaux et inspirés.

Si tu veux quelque chose de moderne, il y a infiniment mieux (mais les Italiano suffisent tout à fait cela dit).

DavidLeMarrec a écrit:

Mariefran a écrit:

Pour une fois que je voulais acheter une version moderne des quatuors…

Oh, ça te plairait peut-être en fin de compte, elle sent bien la naphtaline et la poussière. Mais enfin, puisque tu n'as pas peur du son, il vaut mieux prendre de vrais vieux trucs mais qui soient originaux et inspirés.

Si tu veux quelque chose de moderne, il y a infiniment mieux (mais les Italiano suffisent tout à fait cela dit).

Je te sens très aigre avec moi, tu m'en veux ?
J'ai déjà les Italiano, les Lindsay mais sont-ce des versions modernes ?

Mariefran a écrit:

Je te sens très aigre avec moi, tu m'en veux ?

Ah non, pardon, surtout pas, je plaisantais juste, et non pas sur toi, mais sur eux.
Je voulais juste dire que leur lecture m'a paru tellement fade (poussiéreuse, donc) qu'on pourrait croire qu'elle est très ancienne.

Je me demande si ce n'est pas une question de perspective ou de relativité.

Les derniers quatuors ne sont finalement pas très surprenants si l'on s'est
préalablement habitué au langage de la Missa Solemnis, de la Neuvième Symphonie,
des dernières Sonates, des Variations Diabelli, etc. En revanche, je rejoins David,
si tant est que c'est ce qu'il estime, pour dire que les Razumovski sont, par certains
aspects, plus radicaux encore que leurs contemporains approximatifs (Héroïque,
Appassionata, Waldstein).

En fait, le quatuor de Beethoven le plus complexe du point de vue du langage qu'il
utilise par rapport à ses contemporains, c'est selon moi l'opus 95 -- exactement celui
que je ne conseillerais pas à Cololi dans un premier temps.


Métaphore montagnarde : quelle est la plus haute montagne du monde, l'Everest
(8848 m) qui dépasse ses voisins de 250 m, ou le K2 (8610 m) qui domine les siens
de près de 600 m ?

J'ai eu l'occasion d'écouter aujourd'hui l'opus 132 par le Quatuor Beethoven. Un disque 33 tours Melodyia au son infâme… Au début, j'ai été surprise par le tempo très rapide adopté dans le premier mouvement, une espèce de course en avant, une course vers l'abîme, une fois entré dedans - il faut du courage car le son est vraiment pourri… D'une noirceur absolue, le troisième mouvement est un grand moment d'émotion, je suis restée soufflée, scotchée par cette interprétation… incapable de me concentrer pour écouter autre chose après, tant je me suis trouvée bouleversée.

Mariefran a écrit:

J'ai eu l'occasion d'écouter aujourd'hui l'opus 132 par le Quatuor Beethoven. Un disque 33 tours Melodyia au son infâme… Au début, j'ai été surprise par le tempo très rapide adopté dans le premier mouvement, une espèce de course en avant, une course vers l'abîme, une fois entré dedans - il faut du courage car le son est vraiment pourri… D'une noirceur absolue, le troisième mouvement est un grand moment d'émotion, je suis restée soufflée, scotchée par cette interprétation… incapable de me concentrer pour écouter autre chose après, tant je me suis trouvée bouleversée.

C'est un de mes opus préférés, J'en ai trois versions : Vlach, La salle , Vegh.
Et la version dont tu parles m'interpelle. On peut la trouver sur CD sans passer par un intégrale trop couteux ?

Et non, c'est un copain qui a le 33 tours… Il doit me le repiquer un de ces jours… On n'a qu'à rêver que les Russes le rééditent…

Je risque alors de mourir avant de l'entendre.

Au passage c'est probablement ce quatuor que je conseillerais à un habitué de Wagner comme Cololi. On trouve les Takacs, les Italiano, les Berg, les Emerson et plein d'autres sur musicMe.
Et pourquoi pas son petit frère, l'Op.13 de Mendelssohn.

En ce qui concerne les interprétations du Quatuor Beethoven dont on parle un peu plus haut,
il y a quand même deux volumes édités en CD chez Melodiya (les quatuors opus 18 je crois).
Mais un vendeur suisse sur Ebay a l'air de dire que ce sont les premiers volumes d'une édition
complète (« sämtliche ») (enregistrements 1970-1971 je pense). Il vaut probablement mieux
ne pas retenir sa respiration (vol. 1 édité en mai 2008, MEL CD 10 01347 ; vol. 2 plus récent,
MEL CD 10 01348 selon le site de Melodiya).

Oui, on les trouve sur HMV Japan.

Jaky a écrit:

Chez Haydn, pas besoin d'attendre les derniers : l'opus 20 atteint déjà une grande perfection. D'ailleurs l'opus 17 est déjà une grande réussite.
De toute façon il faut connaître tous les quatuors de Haydn.
On se passera à la rigueur des l'opus 1 et 2.

+10000000000000
c'est absolument vrai..j'ajoute juste que l'opus 9 est formidable aussi

Franchement, à côté des quatuors de Beethoven, ceux de Haydn - excepté les 7 dernières paroles du Christ en croix - m'ont toujours laissée sur ma faim... En plus, c'est HS

J'écoute les Weller dans les "Harpes" et le "serioso", j'aime pas… le son est aplati, non ? Ils sont bien sages… trop lisses. C'est un peu mieux dans l'opus 95, mais je m'ennuie…

Acheté et écouté le deuxième volume de l'intégrale des Beethoven, en cours de réédition chez Melodiya. L'opus 18. Cette intégrale promet d'être une des plus intéressantes qui soient et le son est prodigieux ! On entend qu'ils ont eu accès aux bandes originales. La lisibilité des 4 solistes est époustouflante ! Malheureusement, il va falloir ne pas être pressés… à raison d'un CD par an…

je découvre que les berg ont enregistré l'intégrale en live aussi, dvd et cd disponibles apparemment ; vous connaissez? point de vue prise de son et comparaison avec la version studio(que j'adore) ?

PERSONNE?

toujours personne?vous préférez le bel canto?

Connais pas. Mais j'adore les quatuors à cordes et je suis allée voir les adieux du quatuor Alban Berg au TCE. ça ira ?

J'aime pas les Berg

Je crois que je ne vais plus pouvoir te parler.

Frère Elustaphe a écrit:

Connais pas. Mais j'adore les quatuors à cordes et je suis allée voir les adieux du quatuor Alban Berg au TCE. ça ira ?

euh c'est sympa d'avoir répondu, mais la question reste entière..
la version live des berg?

Mariefran a écrit:

J'aime pas les Berg

Pourquoi ? de la part d'une discomaniaque agréablement malade, c'est un coup dur

Tout simplement parce que je préfère d'autres intégrales Les Vlach, les Barylli et sans doute les Beethoven (ce que j'ai entendu jusqu'ici est prodigieux, exceptionnel hormis le 7ème, beaucoup trop rapidement pris pour moi).

Je ne hais point les Berg mais je ne les écoute presque jamais. Je suis plus Végh, Amadeus ou Prazak.

Par contre, vu qu'il n'y a pratiquement pas de concurrence, leur intégrale vidéo doit certainement valoir le coup.

Oui, mais la vidéo, pour un quatuor, cela ne doit pas rajouter grand chose d'autre qu'une certaine austérité.

adriaticoboy a écrit:

Je ne hais point les Berg mais je ne les écoute presque jamais. Je suis plus Végh, Amadeus ou Prazak.

Par contre, vu qu'il n'y a pratiquement pas de concurrence, leur intégrale vidéo doit certainement valoir le coup.

Surtout, elle est prise sur le vif et beaucoup plus exaltante que leur studio plus 'international'. C'est un peu le problème des Berg, d'ailleurs : ils ont tellement enregistré qu'ils n'ont pas forcément le meilleur degré d'adéquation stylistique à tout ce qu'ils ont joué.

Habitué de l'enregistrement des Berg dans la Grande Fugue, je cherche une autre version, peut-être un peu plus débridée, avec si possible, un contrôle comparable à ces derniers... Ca existe ?

C'est sûr que leur Grande Fugue est terriblement sage...

Il faudrait voir la version la plus récente des Lindsays, mais je crois que ce n'est que tout récemment qu'ils ont vraiment accepté de se débrider.

Je te proposerais, moi :
- les Berg sur le vif (totalement fou, et contrôle instrumental peut-être encore meilleur) en DVD ;
- les Emerson ;
- les Leipziger.

Evite les versions anciennes, souvent ce n'est pas bien en place, même quand c'est inspiré (les Italiano si poétiques dans ces derniers quatuors sont un peu en déroute).

DavidLeMarrec a écrit:

C'est sûr que leur Grande Fugue est terriblement sage...

Il faudrait voir la version la plus récente des Lindsays, mais je crois que ce n'est que tout récemment qu'ils ont vraiment accepté de se débrider.

Je te proposerais, moi :
- les Berg sur le vif (totalement fou, et contrôle instrumental peut-être encore meilleur) en DVD ;
- les Emerson ;
- les Leipziger.

Evite les versions anciennes, souvent ce n'est pas bien en place, même quand c'est inspiré (les Italiano si poétiques dans ces derniers quatuors sont un peu en déroute).

Terriblement sage, je n'aurais pas été jusque là, mais j'imagine qu'on peut jouer ça de manière plus extrême. En tout cas merci, je vais écouter tout ça .

C'est vrai que beaucoup de versions relativement anciennes souffrent de problèmes de mise en place et d'intonation. À mon avis, il vaut mieux être rompu au massif des quatuors à cordes du XXe siècle pour proposer une lecture accomplie de la Grande Fugue.

Il y a quand même une version (relativement ancienne, du moins si l'on estime que le milieu des années 1960 est « ancien ») qui les domine toutes selon moi : le premier enregistrement du Quatuor Smetana chez Supraphon. Vision cinglante, hautaine, dominatrice, diablement sauvage notamment dans la première fugue, suave et empoisonnée dans le Meno mosso. Le contrôle instrumental donne le tournis. Le triturage thématique à la fin de la deuxième fugue est selon moi inapproché.

On m'a dit aussi beaucoup de bien de la version du Quatuor de Yale, mais je ne l'ai jamais entendue.

Scherzian a écrit:

Il y a quand même une version (relativement ancienne, du moins si l'on estime que le milieu des années 1960 est « ancien ») qui les domine toutes selon moi : le premier enregistrement du Quatuor Smetana chez Supraphon. Vision cinglante, hautaine, dominatrice, diablement sauvage notamment dans la première fugue, suave et empoisonnée dans le Meno mosso. Le contrôle instrumental donne le tournis. Le triturage thématique à la fin de la deuxième fugue est selon moi inapproché.

On m'a dit aussi beaucoup de bien de la version du Quatuor de Yale, mais je ne l'ai jamais entendue.

Dans les versions délibérément XXè, on retrouve les Lasalle, les Smetana et le Yale.
En ce qui concerne les Smetana, il existe plusieurs enregistrements (le coffret des années 60 de Supraphon - derniers quatuors - toujours disponible et l'intégrale des années 80 Supraphon-Denon). Supraphon ne semble pas avoir les droits sur l'intégrale des années 80.
Les Lasalle ne sont plus édités par DGG....
Les Yale ont été publiés transitoirement par Brilliant Classics mais restent disponibles sur Amazon (http://www.amazon.com/Beethoven-String-Quartets-Ludwig-van/dp/B000G8NVZ2/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1266520700&sr=1-1).

Tous trois valent le détour. Je vous propose une prière collective à Saint Brilliant Classics afin de nous rendre à nouveau ces bijoux.

xmichel a écrit:

Scherzian a écrit:

Il y a quand même une version (relativement ancienne, du moins si l'on estime que le milieu des années 1960 est « ancien ») qui les domine toutes selon moi : le premier enregistrement du Quatuor Smetana chez Supraphon. Vision cinglante, hautaine, dominatrice, diablement sauvage notamment dans la première fugue, suave et empoisonnée dans le Meno mosso. Le contrôle instrumental donne le tournis. Le triturage thématique à la fin de la deuxième fugue est selon moi inapproché.

On m'a dit aussi beaucoup de bien de la version du Quatuor de Yale, mais je ne l'ai jamais entendue.

Dans les versions délibérément XXè, on retrouve les Lasalle, les Smetana et le Yale.
En ce qui concerne les Smetana, il existe plusieurs enregistrements (le coffret des années 60 de Supraphon - derniers quatuors - toujours disponible et l'intégrale des années 80 Supraphon-Denon). Supraphon ne semble pas avoir les droits sur l'intégrale des années 80.

Tiens, merci, je ne savais pas qu'ils avaient fait une intégrale en plus de leurs enregistrements des années 60. Apparemment Denon l'a rééditée en coffret il y a peu au Japon:
http://www.hmv.co.jp/en/product/detail/3680416
(J'en connais une ici qui devrait sauter dessus si elle ne l'a pas encore. )

Citation :

Les Lasalle ne sont plus édités par DGG....

Mais c'est en libre écoute sur musicMe:
http://www.musicme.com/#/Lasalle-Quartet/albums/Beethoven:-The-Late-Quartets-0028945376820.html
Une des lectures les plus intransigeantes qui soient des derniers quatuors. A connaître absolument.

Citation :

Les Yale ont été publiés transitoirement par Brilliant Classics mais restent disponibles sur Amazon (http://www.amazon.com/Beethoven-String-Quartets-Ludwig-van/dp/B000G8NVZ2/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1266520700&sr=1-1).

Tu es sûr que cela avait été repris par Brilliant ? Tu ne confonds pas avec Abeille, le distributeur ? Car il me semble que le Beethoven des Yale a toujours été au catalogue Vanguard, et comme c'est encore disponible (peut-être pas pour longtemps), il ne faut pas se priver !

Pour l'intégrale de la fin des années 1970 et des années 1980 par les Smetana, j'ai le boîtier dont on voit la photographie dans le lien hmv.co.jp que tu donnes. Je l'avais acheté aux Pays-Bas il y a au moins quinze ans. Un boîtier très luxueux, en carton épais et toilé. D'un point de vue musical, je trouve qu'on est quand même très loin derrière le niveau des enregistrements tchèques des années 1960, même au niveau purement instrumental. C'est moins engagé, plus formel, et l'ascendant spirituel (si palpable dans les années 1960) est bien moindre, je trouve. Du point de vue de la technique d'enregistrement... comment dire... c'est souvent très réverbéré, ça n'a pas la verdeur ni le naturel franc des enregistrements tchèques.

[quote="adriaticoboy"][quote="xmichel"][quote="Scherzian"]


Tu es sûr que cela avait été repris par Brilliant ?

Un coffret d'une trentaine de cd (avec boîtiers classiques) vendu il y a longtemps en Belgique au moins ...

Et puis, si on se met à parler des Lasalle dans Beethoven, on devrait en parler dans d'autres oeuvres et toujours prier Saint Brilliant Classics de continuer la réédition commencée avec la seconde école de Vienne ....

bon, j'ai bien regardé : la version live des berg existe aussi bien en cd qu'en dvd ; à choisir je ne sais pas ; quelqu'un a t-il pu comparer les deux niveau sonore?

J'ai décidé de tenter les Berg live J'ai un peu peur, mais on ne soigne pas la beethoveniomaniacodépressivoquaterto… Je vous ai déjà parlé des Beethoven Quartet là dedans (années 70) ? J'ai trouvé leur grande Fugue prodigieuse.

J'ai reçu aujourd'hui les derniers quatuors par le Yale. Autant le 15ème est commun, autant les 13°, 16° et surtout la Grande Fugue sont très intéressants ! C'est âpre, vif, incisif, très tiré vers le XXème en effet. Toute la modernité de Beethoven est mise en valeur. Belle découverte.

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Je ne sais pas si on parle du Quatuor Artemis ici, je n'ai pas le courage de relire les 13 pages. Toujours est-il qu'après la sortie des 4 premiers Cds de ce qui semble être parti pour être une intégrale, dont deux tous récents, je suis stupéfait par ce que j'entends. Ils sont partis pour signer la référence au disque de ce début de 21ème siècle en ce qui concerne les Quatuors du grand Ludwig. Et quel son !

Vazen a écrit:

Je ne sais pas si on parle du Quatuor Artemis ici, je n'ai pas le courage de relire les 13 pages. Toujours est-il qu'après la sortie des 4 premiers Cds de ce qui semble être parti pour être une intégrale, dont deux tous récents, je suis stupéfait par ce que j'entends. Ils sont partis pour signer la référence au disque de ce début de 21ème siècle en ce qui concerne les Quatuors du grand Ludwig. Et quel son !

Je plussoie, c'est magnifique. Rien de vraiment nouveau, c'est du germanique très solide, ductile, allant et enthousiaste. Mais ce pourrait être, par exemple, une parfaite version de départ ou d'arrivée, pour avoir quelque chose de remarquable sans trop de parti pris typé.