Les plus belles pièces d'orgue

Messiaen lui même a un petit peu renié la Nativité (en gros, en disant que ça n'avait pas la force des oeuvres suivantes ...), mais bien sûr, dans l'absolu, c'est extrêmement intéressant. J'aime autant les premières pièces (au passage, "les Bergers" est une pièce facile à jouer !) que Dieu parmi nous (qui n'est d'ailleurs pas si difficile, à part la partie centrale).
Il n'y a que l'avant dernier ("les Mages", qui dure 10 minutes), que je trouve trop long.
Et je vous rejoins sur le Livre d'orgue, assez insupportable. Il devait bien se douter qu'il ne plairait pas à tout le monde en le composant.
Il faudra que je retrouve le titre d'une pièce rare pour orgue, que j'aime beaucoup (que j'ai trouvé dans un CD d' "inédits de Messiaen").

Tatsuya a écrit:

Messiaen lui même a un petit peu renié la Nativité (en gros, en disant que ça n'avait pas la force des oeuvres suivantes ...), mais bien sûr, dans l'absolu, c'est extrêmement intéressant. J'aime autant les premières pièces (au passage, "les Bergers" est une pièce facile à jouer !) que Dieu parmi nous (qui n'est d'ailleurs pas si difficile, à part la partie centrale).
Il n'y a que l'avant dernier ("les Mages", qui dure 10 minutes), que je trouve trop long.
Et je vous rejoins sur le Livre d'orgue, assez insupportable. Il devait bien se douter qu'il ne plairait pas à tout le monde en le composant.
Il faudra que je retrouve le titre d'une pièce rare pour orgue, que j'aime beaucoup (que j'ai trouvé dans un CD d' "inédits de Messiaen").

Mais il est vrai que pour une oeuvre ''juvénile'' le péjoratif habituellement associé avec ce qualificatif, ne pourrait s'appliquer, car la substance est telle que nous pouvons la qualifier d'oeuvre majeure,
novatrice.


Pour en revenir brièvement à Mendelssohn, comme une image vaut milles mots, l'écoute de la musique le vaut également,voici un lien afin que tu puisse prendre connaissance de quelques oeuvres d'orgues
de ce compositeur:


http://www.musicme.com/Peter-Hurford/albums/Mendelssohn:-Organ-Works-0028941442024.html

Tatsuya a écrit:

Il faudra que je retrouve le titre d'une pièce rare pour orgue, que j'aime beaucoup (que j'ai trouvé dans un CD d' "inédits de Messiaen").

Voilà, je viens de la réécouter : c'est l'Offrande au St-Sacrement. Cette oeuvre de quatre minutes n'a pas été jouée par Louis Thiry. C'est merveilleusement calme. Si vous ne connaissez pas, il faut absolument l'écouter.

Tatsuya a écrit:

Tatsuya a écrit:

Il faudra que je retrouve le titre d'une pièce rare pour orgue, que j'aime beaucoup (que j'ai trouvé dans un CD d' "inédits de Messiaen").

Voilà, je viens de la réécouter : c'est l'Offrande au St-Sacrement. Cette oeuvre de quatre minutes n'a pas été jouée par Louis Thiry. C'est merveilleusement calme. Si vous ne connaissez pas, il faut absolument l'écouter.

Mais oui, cette pièce est très belle, par-contre ce qui est rigolo, est pour ceux qui ne la connaissent pas, l'entendant pour la première fois, confondent, croyant que c'est de Jean Langlais

La pièce avec des imitation de tonnerre de Corrette est bien sympathique.

Celle-ci ?
/watch?v=v7SsK5cii4w&feature=related
/watch?v=nSK_Th5-uDQ&feature=related
/watch?v=CXOJAosYixU
C'est quand même assez anecdotique, non ?

ysov a écrit:

Pour en revenir brièvement à Mendelssohn, comme une image vaut milles mots, l'écoute de la musique le vaut également,voici un lien afin que tu puisse prendre connaissance de quelques oeuvres d'orgues
de ce compositeur: http://www.musicme.com/Peter-Hurford/albums/Mendelssohn:-Organ-Works-0028941442024.html

J'ai écouté la sonate n°2. Le premier mouvement m'a laissé indifférent, les deux suivants étaient nettement mieux pour moi. Voilà. 1ère écoute, impression moyenne.

Y a t-il qq un pour me donner les titres, des pièces de Alain, les plus abordables (abordable, pour l'organiste j'entend, pas l'auditeur).

Cololi a écrit:

Y a t-il qq un pour me donner les titres, des pièces de Alain, les plus abordables (abordable, pour l'organiste j'entend, pas l'auditeur).

Tu n'avais pas ouvert un fil sur la pratique de l'orgue ? Ca me semblerait plus approprié, parce que ce ne seront pas forcément les plus belles que nous citerons.

Parmi les plus faciles, dans le Tome III :
- Choral cistercien pour une Elévation (petits accords sans pédalier).
- Choral dorien très bien aussi.
- Berceuse sur deux notes qui cornent.
- Grave est assez simple à mettre en place, mais parfait pour l'autonomie des parties.
- Lamento est simple, mais rythmiquement un peu retors, ce peut être un bon travail.

Après, il y a des pièces de ce Troisième Livre moins formatrices à mon avis : Climat, Petite Pièce...

Ce sont des oeuvres moins noires que la moyenne de ses pièces célèbres.

Vive la noirceur!!!

Si nous faisions une petite incursion en Angleterre, un compositeur, qui à mon avis se démarque dans le post-Romantisme, est Percy Withlock (1903 - 1946), un autre mort jeune hélas à 43 ans. Parmi ses opus magnum, ses deux Chorals-Fantaisies, en Ré bémol majeur et Fa dièse mineur, les deux d'une durée approximative d'un quart d'heure et sa très belle grande Sonate en Ut mineur, composée en 1937, très grande fresque symphonique d'une durée moyenne de 48 minutes, en quatre mouvements, mériterait la première place, dans le panthéon des compositeurs anglais pour orgue.

ysov a écrit:

Vive la noirceur!!!

En tout cas, les pièces plus noires d'Alain sont plus personnelles. Mais je suis rarement enthousiasmé par ses couleurs (et la noirceur à l'orgue, en son constant, est toujours assez violente ).

Jehan Alain : j'avais joué les Variations sur un thème de Clément Janequin, ça reste abordable (mais c'est vrai qu'on est un peu hors-sujet).

je vous signale que j'ai fait un sujet "La pratique de l'orgue" en Section "Musique"

Que pensez-vous de la musique de Gaston Litaize ? Que me conseillez-vous ? Vos avis sont les bienvenus, merci d’avance.

Son Scherzo de même que son oeuvre pour ensemble de cuivres et orgue. Pour ses préludes liturgiques... bon! riens de bien substantiels.

NB Si tu pouvais mettre la main sur le cd d'Oliver Latry a ND de Paris, du label BNL, tu auraus le meilleur de Litaize.



Le programme du disque est:

1 Gaston Litaize Cortège for organ & brass 8:39
2 Gaston Litaize Lied for organ 6:42
3 Gaston Litaize Scherzo for organ 3:19
4 Gaston Litaize Epiphanie for organ 4:12
5 Gaston Litaize Jeux de Rythmes 3:13
6 Gaston Litaize Prelude & Danse Fuguee 6:12
7 Gaston Litaize Preludes Liturgiques (24) for organ 3:39
8 Gaston Litaize Pentecost: Tryptich for 2 organs 31:35

Tu peux en écouter de petits extraits ---- ICI

Je possède aussi ce disque.
Bon, c'est Litaize, quoi ... selon moi, nettement moins doué en composition que les autres organistes de la même époque.

Tu as bien raison, d'ailleurs il fut un excellent pédagogue, mais comme compositeur, c'est bien secondaire. Ce que je considère digne du concert par contre est son Lied, son Scherzo, enfin son Prélude et Danse Fuguée.

On a à peine évoqué Bach, puis tout le monde s'est sauvé ! Est-il si effrayant que ça ?

Puisque ce fil s'appelle "Les plus belles pièces d'orgue" je ne peux pas ne pas citer la Passacaille BWV 582 (Chapuis, mais il y en a d'autres: Isoir, Alain, etc.) qui m'amènerait presque à croire en Dieu... Sérénité, profondeur, lumière. Y'a tout là-dedans : la vie, l'amour, la mort !

Plus légères, les sonates en trio, remède souverain pour tout réfractaire à cet instrument.

Et le Clavier bien tempéré, joué à l'orgue d'Auteuil (oui, oui!), par Louis Thiry.

Et l'orgue espagnol (Cabezon, Cabanilles, Arauxo), tour à tour recueuilli, puis pétaradant de toutes ses chamades.

Sans oublier l'orgue baroque français, servi par les très beaux instruments qui se trouvent dans notre pays (Poitiers, Sarre-Union, Marmoutier, etc.), bien plus expressifs que ces grosses bécanes de Cavaillé-Coll (qui, au demeurant, font très bien sonner Franck, Widor ou Vierne, mais c'est tout de même plus épais...)

Comme pièces d'orgue j'adore aussi les 10 Symphonie pour orgue de Charles-marie Widor. Je sais pas si on les a déjà citées. Elle sont vraiment passionnantes, c'est la premières fois que j'entendais des symphonie pour orgues mais sa a une dimension impressionnante. Je ne sais pas si il existe d'autre oeuvres dans ce genre là

Rach-phaël06 a écrit:

Comme pièces d'orgue j'adore aussi les 10 Symphonie pour orgue de Charles-marie Widor. Je sais pas si on les a déjà citées. Elle sont vraiment passionnantes, c'est la premières fois que j'entendais des symphonie pour orgues mais sa a une dimension impressionnante. Je ne sais pas si il existe d'autre oeuvres dans ce genre là

Les symphonies pour orgue de Vierne

Cololi a écrit:

Rach-phaël06 a écrit:

Comme pièces d'orgue j'adore aussi les 10 Symphonie pour orgue de Charles-marie Widor. Je sais pas si on les a déjà citées. Elle sont vraiment passionnantes, c'est la premières fois que j'entendais des symphonie pour orgues mais sa a une dimension impressionnante. Je ne sais pas si il existe d'autre oeuvres dans ce genre là

Les symphonies pour orgue de Vierne

c'est très beau les symphonie pour orgue avec cette dimension extra-planetaire je trouve, au delà de toute chose terrestre. Impressionant

@Toxic


Cependant, de très belles épaisseurs ! Par contre d'autres esthétiques vont accuser d'avantage d'épaisseur, pour ne pas dire des insipidités. Le plus bel exemple à mon avis, est l'orgue romantique
allemand, avec les Sauer, Walker et cie, qui malgré le fait qu'ils contiennent des jeux intéressants, comme les anches libres, certains jeux d'anches courtes, sa grande faiblesse, réside principalement aux
tutti, qui sont truffés de trous, avec même des mutations contenant des tierces, harmonisées avec beaucoup de points faibles dans l'ensemble. De plus si j'ajoute les compositions, de Max Reger à l'occurrence, il est hors de tout doute, qu'un orgue allemand néo-classique de qualité, rendra infiniment justice à ces pièces, que les mammouths qu'il a connu et qu'il détesta selon sa correspondance.

Cololi a écrit:

Rach-phaël06 a écrit:

Comme pièces d'orgue j'adore aussi les 10 Symphonie pour orgue de Charles-marie Widor. Je sais pas si on les a déjà citées. Elle sont vraiment passionnantes, c'est la premières fois que j'entendais des symphonie pour orgues mais sa a une dimension impressionnante. Je ne sais pas si il existe d'autre oeuvres dans ce genre là

Les symphonies pour orgue de Vierne

Un compositeur français mort jeune hélas mais qui fut si prometteur, ayant composé tout-de-même une symphonie pour orgue, est Augustin Barié, encore trop peu connu.

ysov a écrit:

@Toxic


Cependant, de très belles épaisseurs !

J'en conviens. Mais c'est aussi ce que je leur reproche...
Ce n'est pas que je n'aime pas. Mais la lassitude vient plus vite qu'avec les baroques/classiques (compositeurs et instruments). Est-ce à cause de cette "épaisseur" justement ?. Cela dit, j'ai une vision diamétralement opposée dès lors que l'on parle de musique instrumentale, autre que l'orgue naturellement ! Très réservé vis-à-vis des baroques et des baroqueux (je dis cela pour simplifier, car je n'aime pas ce terme de baroqueux, par trop catégorique et péjoratif).

Imagines, moi j'utilise un terme encore plus direct qui est ''Pisse frette''. La solution est d'écouter la musique baroque et romantique sur un beau néo classique, comme les Klais! ça sonne foutrement bien pour ces périodes.

Toxic a écrit:

ysov a écrit:

@Toxic


Cependant, de très belles épaisseurs !

J'en conviens. Mais c'est aussi ce que je leur reproche...
Ce n'est pas que je n'aime pas. Mais la lassitude vient plus vite qu'avec les baroques/classiques (compositeurs et instruments). Est-ce à cause de cette "épaisseur" justement ?. Cela dit, j'ai une vision diamétralement opposée dès lors que l'on parle de musique instrumentale, autre que l'orgue naturellement ! Très réservé vis-à-vis des baroques et des baroqueux (je dis cela pour simplifier, car je n'aime pas ce terme de baroqueux, par trop catégorique et péjoratif).

oui c'est vrai qu'il y a une certaine répétition engendrant la lassitude dans ces symphonies pour orgue mais personnellement moi j'adore c'est envoutant ^^ sa laisse perplexe

ysov a écrit:

Imagines, moi j'utilise un terme encore plus direct qui est ''Pisse frette''. La solution est d'écouter la musique baroque et romantique sur un beau néo classique, comme les Klais! ça sonne foutrement bien pour ces périodes.

D'ou vient ce terme ? C'est un canadianisme ?

Oui en effet. Pisse pour ce qui sort du baroqueux et frette pour froid, dans le sens ce qui en sort, est sans chaleur, cérébral au max. Cela fait allusion au tempérament .

Qui ici a déjà écouté les œuvres pour orgue de Ludwig Boslet ? Merci de partager vos avis.

Boslet fut fortement influencé, par August Gottfried Ritter, Gustav Merkel et Johann Gottlieb Töpfer Donc, sa musique est très traditionnelle de langage et d'écriture et cela se comprend, car ayant longuement vécu, naissant en plein Romantisme, en 1860, conservera toujours le style de ces années, même s'il vécut jusqu'en 1951. Parmi son corpus organistique, il y a de belles choses parmi ses
six sonates.

Dans les pièces d'orgue j'ai acheté récemment un Cd des oeuvres de Duruflé pour orgue, dont aussi la version transcrite de son requiem, toujours aussi beau à l'orgue. J'ai beaucoup aimé, l'organiste est Eric Lebrun.

Oui Eric Lebrun est un très bon organiste, titulaire des Qinzes-Vingt à Paris. La seule chose est l'instrument choisi, qui tout en étant bien beau, une néo-classique de qualité aurait été l'idéal. La version de Latry exécuté à Saint-Etienne-du- Mont où Duruflé fut le titulaire, est digne de figurer dans une cdthèque. Cependant ma version préférée de l'intégrale est celle par Todd Wilson, un lauréat du Concours de Chartres, sur un bel instrument du facteur Shudi, au Texas.

Pour des extraits --- ICI

Je crois que Lefébure-Wély n'a pas encore été cité sur ce fil. Ce n'est peut-être pas le plus grand compositeur d'orgue, mais sa musique, parfois plus proche de l'opérette que de l'orgue, n'en est que plus réjouissante (ainsi sa Sortie en mi bémol).

Toxic a écrit:

On a à peine évoqué Bach, puis tout le monde s'est sauvé ! Est-il si effrayant que ça ?

En remontant ce fil, je me suis fait à peu près la même réflexion... Curieusement il n'en a été fait mention qu'à partir de la 5ème page, et relativement peu (en regard de son apport en matière de musique d'orgue) par la suite !

Pour ma part, Bach c'est bien sûr les toccatas et fugue (encore que je préfère la Dorienne à celle en Ré Mineur), mais aussi les concertos (concerti si vous préférez) d'après Vivaldi. Parmi les chorals curieusement j'apprécie surtout ceux qui sont transcrits pour orgue seul (BWV 147 et 645) plutôt que ceux qui ont vraiment été écrits pour l'instrument.

Pat17 a écrit:

Toxic a écrit:

On a à peine évoqué Bach, puis tout le monde s'est sauvé ! Est-il si effrayant que ça ?

En remontant ce fil, je me suis fait à peu près la même réflexion... Curieusement il n'en a été fait mention qu'à partir de la 5ème page, et relativement peu (en regard de son apport en matière de musique d'orgue) par la suite !

Parce que ce lieu est peuplé d'âmes libres.

Pour ce qui est de Lefébure-Wely, c'est une question de goût de chacun, mais pour ma part, c'est de la musique de cirque et d'ailleurs aux USA, les organistes jouant sur les gros Wurlitzer de cinéma, raffolent de ce compositeur...

C'est aussi parce qu'on joue toujours les mêmes pièces de lui qui sont effectivement très marquées rythmiquement et d'ailleurs bien joyeuses, mais il y a aussi une partie de son œuvre nettement plus adaptée à la liturgie et peut-être un peu ... chiante.

Eh bien, la majorité de son corpus d'orgue est de ce genre, sauf quelques pièces liturgiques, sans compter sa musique vocale. Chose certaine nous sommes bien loin d'un Saint-Saëns.

DavidLeMarrec a écrit:

Parce que ce lieu est peuplé d'âmes libres.

Allelujah !

Michel Desrousseaux a écrit:

C'est aussi parce qu'on joue toujours les mêmes pièces de lui qui sont effectivement très marquées rythmiquement et d'ailleurs bien joyeuses, mais il y a aussi une partie de son œuvre nettement plus adaptée à la liturgie et peut-être un peu ... chiante.

Effectivement, j'ai peut-ête été victime de mon enthousiasme : son oeuvre est effectivement assez irrégulière en termes de qualité (peut-être davantage que pour la plupart des compositeurs).

ysov a écrit:

Chose certaine nous sommes bien loin d'un Saint-Saëns.

Est-ce forcément une mauvaise chose ?

De plus, j'ose ajouter que son corpus d'oeuvres puisse contenir une seule pièce pouvant figurer parmi les plus belles pièces d'orgue constituant ce topic.

DavidLeMarrec a écrit:

Pat17 a écrit:

Toxic a écrit:

On a à peine évoqué Bach, puis tout le monde s'est sauvé ! Est-il si effrayant que ça ?

En remontant ce fil, je me suis fait à peu près la même réflexion... Curieusement il n'en a été fait mention qu'à partir de la 5ème page, et relativement peu (en regard de son apport en matière de musique d'orgue) par la suite !

Parce que ce lieu est peuplé d'âmes libres.

... de voir le meilleur, et pourtant faire le pire.

ysov a écrit:

De plus, j'ose ajouter que son corpus d'oeuvres puisse contenir une seule pièce pouvant figurer parmi les plus belles pièces d'orgue constituant ce topic.

...ne puisse contenir, je suppose ?

Beaucoup de compositeurs ont été nommés sur ce topic. je pense donc qu'il n'est pas inutile de rappeler la présence de Lefébure-Wély, tant sa musique peut être différente voire même réjouissante, sans forcément le placer à côté d'un Bach ou d'un Händel (qui de toute façon ne sont pas de la même époque)...

Oui désolé, j'ai omis le ''ne''...

Ultimement, c'est une question de goût. Saint-Saëns, Guilmant, Boëly (leur aîné) toujours, mais Wély, jamais.

ysov a écrit:

Oui désolé, j'ai omis le ''ne''...

Ultimement, c'est une question de goût. Saint-Saëns, Guilmant, Boëly (leur aîné) toujours, mais Wély, jamais.

Tu sais, ils sont morts tous les deux. Nul besoin de continuer leur conflit en leur nom !

Oh! c'est leurs musiques qui perpétuent en leur nom. Quoiqu'il en soit, le Barnum Circus est d'avis que Wély peut figurer parmi ceux qui ont composés les plus belles pièces d'orgue.

bonsoir je poste un lien vers une oeuvre, une symphonie pour orgue et orchestre crée en 1926, du compositeur belge :

Marie-Alphonse-Nicolas-Joseph Jongen un compositeur et organiste belge né le 14 décembre 1873 à Liège et mort à Sart-lez-Spa le 12 juillet 1953.
Il est le frère du compositeur Léon Jongen.

voici le lien vers sa biographie sur wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Jongen

wikipedia le site anglais dit même cela:
".His monumental Symphonie Concertante of 1926 is a tour de force, considered by many to be among the greatest works ever written for organ and orchestra."

lien vers youtube : watch?v=33zaoSetk2I.......pour écouter cette oeuvre

par rapport à celle de saint-saens :la symphonie pour orgue de Jongen ajoute une touche d'impressionnisme....très agréable selon moi à écouter.
Ce compositeur Joseph Jongen a plus de 140 opus à son actif.

hommepiano a écrit:

".His monumental Symphonie Concertante of 1926 is a tour de force, considered by many to be among the greatest works ever written for organ and orchestra."

lien vers youtube : watch?v=33zaoSetk2I.......pour écouter cette oeuvre

par rapport à celle de saint-saens :la symphonie pour orgue de Jongen ajoute une touche d'impressionnisme....très agréable selon moi à écouter.
Ce compositeur Joseph Jongen a plus de 140 opus à son actif.

Oui, c'est une très belle symphonie, très tonique. Ça a longtemps été l'arbre qui cache la forêt, car on ne connaissait, et encore, que cette œuvre de Jongen. Aujourd'hui, sa discographie, essentiellement belge, est assez grande et laisse apparaître un compositeur très intéressant ; j'aime beaucoup sa musique de chambre.

Michel Desrousseaux a écrit:

j'aime beaucoup sa musique de chambre.

Moi aussi : pas exceptionnellement neuve, mais dans le goût de son temps (et plutôt de ce qui se faisait de neuf), et d'une grande qualité.

Tiré de ma playlist du 22 avril :


Les Tuyaux de la Nuit...



Au programme de ce soir :   Reger - Reubke - Messiaen - Nowowiejski - Naujalis - Bonnet - Rota


1) Max Reger (1873-1916) :

Introduction, Passacaille et Fugue en mi mineur Op. 127

= Daniel Matrone, orgue Schmidt de l'église Notre-Dame de Bordeaux

(REM, avril 1988)

Quitte à me répéter, cet enregistrement est une tuerie.

La lisibilité du plein jeu, le piquant des anches à la française jettent une lumière crue et révélatrice sur ces redoutables polyphonies...




2) Julius Reubke (1834-1858) :

Sonate sur le Psaume XCIV

= Clay Christiansen, orgue Harrison & Aeolian-Skinner du Tabernacle mormon de Salt Lake City

(Klavier, 2000)

Un des plus gros orgues du monde, avec ses édifiantes tourelles en 32'




3) Olivier Messiaen (1908-1992) :

L'Ascension

Majesté du Christ demandant la Gloire à son Père
Alleluias sereins d'une âme qui désire le Ciel
Transport de joie d'une âme devant la glore du Christ
Prière du Christ montant vers son Père

= Louis Thiry, orgue Metzler de la Cathédrale Saint-Pierre de Genève

(Calliope, 1972)




4) Feliks Nowowiejski (1877-1946) :

Symphonie n°8 en ut majeur « Mors mea – Funeralia mea »

= Rudolf Innig, orgue Sauer de la Cathédrale Saint-Pierre de Brême

(MDG, avril 1997)

Dans cette pièce d'un seul tenant, aux angoissantes reptations, le compositeur polonais brode sur la séquence du Requiem et l'hymne Veni creator.




5) Juozas Naujalis ( 1869-1934) :

Prélude en sol majeur « Marija, buk pagarbinta »

= Martin Rost, orgue Gucas de la cathédrale Saint-Jean de Vilnius

(MDG, août 2008)

Un des pères du répertoire de la musique sacrée lituanienne.




6) Joseph Bonnet (1884-1944) :

Variations de concert

= Ben van Oosten, orgue Stahlhuth/Jann de l'église Saint-Martin de Dudelange

(MDG, avril 2011)






7) Nino Rota (1911-1979) :

Melopea, Preludio ; Il Duca de Wüttenberg extraits du film Casanova de Fellini

= Livia Mazzanti, orgue Kleuker & Steinmeyer de la Tonhalle de Zürich

(RCA, juin 1996)

DavidLeMarrec, au sujet de l'orgue du Tabernacle mormon de Salt Lake city, a écrit:

Peut-être bruyant en vrai, mais le grain est quand même très impersonnel et froid. (Et puis le programme du disque bien dépareillé.)  

J'ai toujours eu un faible pour ce genre de gros engins, même si mon coeur penche pour des instruments plus petits et typés.

On peut quand même admirer la puissance et la cohésion de cet orgue, pas si souvent enregistré au regard de sa qualité, et dont le présent disque fournit une séduisante carte de visite au travers la diversité certes hétéroclite du programme. L'excellente prise de son ne gâte pas l'acoustique du lieu, qu'on dit exemplaire.

DavidLeMarrec, au sujet de l'orgue de Notre-Dame de Bordeaux, a écrit:

Je n'ai jamais eu l'occasion de le jouer, mais j'ai très souvent écouté cet orgue en vrai. Sans que ce soit l'un des plus beaux instruments du parc français, je suis d'accord : dimensions modestes et sonorités franches, ça permet de jouer beaucoup de choses avec de bons équilibres. Rameau est particulièrement chouette là-dessus ; et même Messiaen y passe de façon impressionnante, alors que ce n'est pas du tout le format attendu.

Tu as de la chance de l'avoir entendu en vrai lors de ta vie bordelaise. Un magnifique instrument, dont je ne possède qu'un seul disque -formidable. J'aimerais bien l'entendre dans le répertoire classique (ou post-classique) français ; sa franchise et la clarté de ses timbres ne peuvent que convenir.

Tiré de ma playlist du 23 avril :



Les Tuyaux de la Nuit...




Au programme de ce soir : Brahms - Liszt - Eben - Ciortea - Hollins


1) Johannes Brahms (1833-1897) :

Elf Choralvorspiele Op. 122

= René Schirrer, baryton ; Jean-Charles Ablitzer, orgue Valtrin-Callinet-Schwenkedel de la Cathédrale Saint-Christophe de Belfort

(Harmonic Records, octobre 1990)

Les pièces d'orgue sont ici précédées du choral chanté.




2) Johannes Brahms (1833-1897) :

Deux Préludes de Choral Op. 122 :

Herzlich tut mir verlangen
O Gott, du frommer Gott

= Bernard Coudurier, orgue Callinet de l'église Sainte-Madeleine de Besançon

(BNL, mai 2005)

Le plus grand instrument construit par la maison Callinet en France, ici reproduit avec chaleur et moelleux.




3) Franz Liszt (1811-1886) :

Fantaisie et Fugue sur Ad nos, ad salutarem undam

= Marie-Claire Alain, orgue Cavaillé-Coll de la Cathédrale Sainte-Croix d'Orléans

(Erato, avril 1986)

  Je préfère l'interprétation flamboyante et ultra-romantique d'Yves Rechsteiner chez Alpha, mais le témoignage de MCA approrte aussi un brio qui prend tout son éclat sur les mixtures orléanaises.




4) Petr Eben (1929-2007) :

Paysages de Patmos

L'Aigle - Les Vieillards - Le Temple - L'Arc-en-ciel - Les Chevaux

= Eirik Raude, percussion ; Halgeir Schiager, orgue de l'église Hedvig Eleonora de Stockholm

(Hypérion, juin 2004)

Inspirées par l'Apocalypse selon Saint-Jean, ces cinq fresques dégagent un pouvoir descriptif rare !




5) Tudor Ciortea (1903-1982) :

Partita II, huit variations sur des chansons populaires roumaines

= Ursula Philippi, orgue de l'église d'Agîrbiciu

(MDG, 1991)

Le compositeur nous vient des Carpates, il naquit dans la ville de Brasov. Il étudia avec Paul Dukas et Nadia Boulanger.




6) Alfred Hollins (1865-1942) :

Concert Overture n°3 en fa mineur

= Timothy Byram-Wigfield, orgue Hope-Jones de l'église Saint-Cuthbert d'Edimbourg

(Priory, septembre 1999)

Ah ces anches à très forte pression (une spécialité d'Albion), quel boucan...

Tiré de ma playlist du 24 avril :


Les Tuyaux de la Nuit...




Au programme ce soir : Franck - Saint-Saëns - Widor - Tournemire - Alain - Dupré - Duruflé


1) César Franck (1822-1890) :

Grande Pièce symphonique Op. 17, dédiée à Monsieur Charles Valentin Alkan

Andantino serioso - Allegro non troppo e maestoso - Andante - Allegro - Andante - Allegro non troppo e maestoso

= Joris Verdin, orgue Cavaillé-Coll de la Basilique Santa Maria del Coro de San Sebastián

(Ricercar, septembre 1998)

Un orgue construit par la maison Cavaillé-Coll en 1863 dans cette ville du nord de l'Espagne. L'instrument se prête particulièrement au répertoire français du XIX° siècle.





2) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Trois Rhapsodies sur des cantiques bretons Op. 7

= Ben van Oosten, orgue Cavaillé-Coll de l'église La Madeleine de Paris

(MDG, mai 2012)

ovni231 a écrit:

Je crains le pire.

Ah mais elles sont ravissantes ces trois Rhapsodies, mignonnes et pittoresques comme des vignettes de crèche. Sur un petit orgue de village, ça doit sonner diablement attendrissant.
Elles furent écrites quand le compositeur avait déjà trente ans passé et lui furent inspirées par un pélerinage à Saint-Anne-la-Palud, qu'il effectua en 1866 avec un ancien élève, le tout jeune Gabriel Fauré.




3) Charles-Marie Widor (1870-1937) :

Symphonie nº 10 « Romane » op. 73

= Michel Bouvard, orgue Cavaillé-Coll de la basilique Saint-Sernin de Toulouse

(Tempéraments, septembre 1996)

Cette oeuvre est ici jouée dans le lieu auquel elle est dédiée : le sanctuaire d'esthétique romane construit pour abriter les reliques de Saint Saturnin, premier évêque de Toulouse.




4) Charles Tournemire (1870-1939) :

Cycle de Pâques Op. 56 : Quasimodo

Prélude à l'Introït - Offertoire - Elévation - Communion - Toccata sur un choral

= Georges Delvallée, orgue Cavaillé-Coll de l'Abbatiale Saint-Ouen de Rouen

(Accord, octobre 1996)

J'avais promis à Cololi de réécouter bientôt quelques extraits de l'Orgue mystique.
Cet office est de circonstance, avec même un peu d'avance : dans le calendrier liturgique, la Quasimodo désigne l'octave de Pâques, c'est à dire le dimanche qui suit celui où l'on célèbre la Résurrection du Christ.




5) Jehan Alain (1911-1940) :

Trois Danses : Joies - Deuil - Luttes

= Eric Lebrun, orgue Cavaillé-Coll de l'église Saint-Antoine des Quinze-Vingts de Paris

(Naxos, juin 1995)

Ce triptyque durant près de vingt-cinq minutes reste l'oeuvre la plus étendue écrite par le jeune frère de Marie-Claire Alain, prématurément disparu.
L'orgue fut initialement conçu et installé pour la salle de concert du Baron de L'Epée, aux Champs Elysées, puis transféré en 1909 dans cette église qui venait d'être érigée dans le XII° arrondissement.
Pouquoi ce nom ? Car elle est implantée sur le site de la Chapelle des Quinze-vingts... Au XIII° Siècle, ce numéral signifiait trois cents, quand Saint Louis décida de distinguer une congrégation de trois cents aveugles parisiens. Le célèbre hôpital spécialisé en ophtalmologie porte également cette dénomination.




6) Marcel Dupré (1886-1971) :

Cortège et Litanie Op. 19 n°2

= Daniel Maurer, orgue Roethinger de l'église Saint-Martin d'Erstein

(Ligia, 2001)

Je n'écouterai pas que des Cavaillé-Coll ce soir. Il fête en 2014 son centenaire, cet instrument alsacien.
Dupré écrivit cette pièce initialement pour une musique de scène, puis l'arrangea pour l'orgue. Elle influença les propres Litanies de Jehan Alain.




7) Maurice Duruflé (1902-1986) :

Suite Op. 5 : Prélude, Sicilienne, Toccata

= Peter Sykes, orgue Kimball de la First Baptist Congregational Church de Chicago

(OHS, juin 2002)

Je n'écouterai pas que des orgues français ce soir...
A l'époque de son installation en 1927, cet instrument était le plus grand parmi toutes les églises de la capitale de l'Illinois. Il compte aujourd'hui 120 jeux sur quatre claviers.