| Erwin Schulhoff | |
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Auteur | Message |
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Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7974 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 8 Nov 2012 - 13:20 | |
| En fait, je crois que je préfère Arabella parce qu'il me semble que c'est le versant vraiment original de Strauss... J'ai l'impression que c'est une espèce de néo-mozartien à la sauce post-romantique : le fond de son langage est comme ça (harmonie souvent assez simple sous les fanfreluches décoratives, cadences parfaites à la pelle, une certaine mélancolie douce un peu translucide qu'on ne trouve chez aucun autre "décadent" de ma connaissance), et quand il essaie de faire du post-Wagner torturé ça me paraît un peu à côté de la plaque... Tandis que Schulhoff lui est totalement dans l'esthétique de son époque - ou de l'époque immédiatement précédente -, même si son langage reste basé sur la tonalité/modalité...
Dernière édition par Golisande le Jeu 8 Nov 2012 - 13:55, édité 1 fois |
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Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7974 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 8 Nov 2012 - 13:21 | |
| Mais évidemment je vais vérifier (même si j'en ai pas super-envie ). |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 8 Nov 2012 - 15:21 | |
| - Golisande a écrit:
- En fait, je crois que je préfère Arabella parce qu'il me semble que c'est le versant vraiment original de Strauss... J'ai l'impression que c'est une espèce de néo-mozartien à la sauce post-romantique : le fond de son langage est comme ça (harmonie souvent assez simple sous les fanfreluches décoratives, cadences parfaites à la pelle, une certaine mélancolie douce un peu translucide qu'on ne trouve chez aucun autre "décadent" de ma connaissance), et quand il essaie de faire du post-Wagner torturé ça me paraît un peu à côté de la plaque...
Effectivement (et même si je me réjouis grandement que tu adhères progressivement à Arabella) : écoute Elektra. |
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Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7974 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 8 Nov 2012 - 15:36 | |
| Non mais je me doute qu' Elektra n'a rien à voir avec ce que je dis, et fait très fort dans le genre torturé : je ne prétends pas ériger un sentiment personnel en vérité profonde sur la musique de Strauss , mais j'avoue ne pas m'attendre à ce qu'Elektra y change grand-chose (et ce nonobstant je l'écouterai les oreilles grandes ouvertes et sans le moindre préjugé). Tandis qu' Arabella, sans vraiment me bouleverser, m'intéresse de plus en plus à mesure que je l'écoute. |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 8 Nov 2012 - 15:57 | |
| Arabella est immense, je ne dirai certainement pas le contraire. Mais simplement, décrire Strauss comme un petit Mozart du début du vingtième, ça fait sourire quand on a entendu Elektra. On pourrait appliquer ta description plus aisément à Weingartner ou même à Humperdinck, à mon avis. |
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Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7974 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 25965 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 15 Aoû 2013 - 14:14 | |
| Réécoute de Flammen.
Je réitère mon enthousiasme à l'endroit de cette écriture pour orchestre quasi-impressionniste dans ses mystères et ses enchantements. Là où je bloque, c'est au niveau de l'écriture vocale que je trouve assez peu marquante et inspirée, voir terne.De ce point de vue on est bien en deça de Schreker et de Korngold(le maître absolu en la matière cf.la Ville Morte).A telle enseigne que l'oeuvre aurait peut être gagnée à n'être qu'exclusivement instrumentale... |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 15 Aoû 2013 - 14:25 | |
| Surtout considérant le livret. Assez d'accord avec toi, c'est fulgurant dans les moments orchestraux, mais côté voix, aussi bien du côté des mélodies que de la déclamation générale, il ne se passe à peu près rien. |
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fgero Mélomaniaque
Nombre de messages : 908 Age : 55 Localisation : 78 Date d'inscription : 14/04/2007
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 15 Aoû 2013 - 16:41 | |
| Moi aussi la partie vocale me fatigue très vite, et dans la pratique je butine dans l'opéra à la recherche des passages instrumentaux les plus beaux, plutôt que de l'écouter dans sa continuité. |
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91663 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Dim 18 Aoû 2013 - 21:40 | |
| Juste un mot sur les concertos pour piano, dont on a déjà parlé dans les premières pages. J'ai réécouté ce disque: qui présente l'avantage de donner les deux concertos. Le 1er, opus 11, est assez néo-classique mais fait aussi un peu penser à Prokofiev. (qui venait juste de terminer son 2è concerto) Quoi qu'il en soit, c'est une oeuvre de jeunesse très réussie. Je ne reviens pas sur la superbe réussite du 2è, abondamment commenté déjà. En tout cas je préfère la version Le Guay/Langrée, qui me paraît plus naturelle dans ses tempi, plus brillante dans le piano et le fini orchestral. Version très correcte tout de même ici, les tempi sont assez différents. |
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91663 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Dim 6 Oct 2013 - 3:12 | |
| Sextuor à cordes
Un chef d'oeuvre de plus, non?
Le premier mouvement est une des pages les plus hardies de Schulhoff, tout à fait à la hauteur des quatuors de Bartok par exemple, quant au 2è, il évoque certains passages orchestraux de Flammen, tout à fait dans le même langage harmonique, d'une poésie très personnelle. La suite est quasiment dans les mêmes hauteurs. |
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Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 31 Juil 2014 - 16:05 | |
| Le livret de Flammen n'est pas libre de droits? J'avais fait une copie privée (légale, donc) de l'enregistrement, en pensant trouver le livret sur le net (comme j'avais fait pour Die Gezeichneten de Schreker)... et là, rien. |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 31 Juil 2014 - 16:33 | |
| C'est beau, la confiance. À mon avis ce n'est pas libre de droits (années de guerre), mais surtout, pour le trouver, il faut que quelqu'un l'ait mis. Or, ça n'intéresse que toi (plus ou moins). |
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Jaky Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9426 Age : 64 Localisation : Ch'tite ville Date d'inscription : 23/07/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 31 Juil 2014 - 16:39 | |
| - Benedictus a écrit:
- Le livret de Flammen n'est pas libre de droits?
J'avais fait une copie privée (légale, donc) de l'enregistrement, en pensant trouver le livret sur le net (comme j'avais fait pour Die Gezeichneten de Schreker)... et là, rien. J'ai un synopsis, si cela peut te dépanner… - Spoiler:
Flammen Act1 Scène 1 : Nocturne A l’ouverture du rideau, on se trouve dans une rue obscure où brillent les fenêtres éune maison aux fenêtres éclairées : trois ombres se détachent d’un chœur tenant fonction du chœur antique et commentent ce qu’elles voient : « Maison solitaire, lumière blanche tombant de la fenêtre, dans la nuit sombre… obscur endroit pour pêcher » Elles aperçoivent au loin un personnage en frac qui s’approche du carré de lumière sur le pavé. Ce personnage, dont on ne sait s’il souffre ou s’il rit, c’est Don Juan, que l’Obscurité à forcé à franchir à nouveau la frontière de la réalité : attachée à ses pas, une autre forme le surveille, comme son ombre, La Morte, servante et exécutrice du Trépas (la Mort en allemand est un mot masculin). L’homme en habit et haut de forme regarde les formes des nuages qui lui suggèrent des dessins obcènes, il se dirige, La Morte lui collant aux basques, vers la maison solitaire. On entend les cris d’extase de la femme qu’il vient de séduire.
Scène 2 : Le chant du Feu Le chœur des Ombres commente ironiquement la passion de la femme qui s’est amourachée de Don Juan au point que sa passions la consume, et ravive sa flamme en retour. Dans leur imagination, con corps tout blanc est devenu un mannequin couleur rouge-sang.
Scène 3 La Messe de minuit On se trouve à l’intérieur d’une cathédrale : Don Juan fait le vœu de se débarrasser de son désir : « assez de corps dans ma maison… » Mais voici qu’approche une nonne, et il change d’avis (aux cris de « Femme !..femme ») Quand il demande à la nonne de lui donner son âme, celle-ci le renverse et le jette à terre. Installée à l’orgue, La Morte commence à jouer un Gloria en signe d’avertissement, mais les notes de l’hymne religieux se noient dans un fox-trott endiablé.
Scène 4 : Chimère Don Juan est au milieu d’une avenue sur laquelle errent des femmes nues, elles se dirigent vers le fond de la scène où elle tentent de gravir une montagne de femmes nues, dont seul le sommet est dans la lumière. Don Juan embrasse plusieurs des passantes avant de les rejeter l’une après l’autre : le chœur commente la pantomime poncutée par des « Déception ! » Don Juan voit au-dessus de lui La Morte qui l’observe. Désespéré, il recule de quelques pas dans l’ombre.
Scène 5 : La Galerie Au milieu d’une glyptothèque, dans une galerie exclusivement meublée de nus masculins, Don Juan rencontre les statues grandeur nature de ses prédecesseurs, en cela qu’ils ont cherché le bonheur dans la satisfaction de leurs désirs. Derrière une des statues, La Morte, sans qu’il la voit cette fois, tend les mains vers lui dans un geste amoureux.
Scène 6 : Dialogue Une femme (la nonne débarrassée de son costume) tire Don Juan de ses sombres pensers. La vision de la forme au loin d’une figure féminine baignée de lumière rouge réveille son désir. En la quittant, il lui crie, "tout est comme dans mon rêve."
Scène 7a : L’orage Don Juan et Marguerite (de Faust) se tiennent au sommet de la falaise, ils s’embrassent. La Morte surgit, arrache Marguerite aux bras de Don Juan et la tue. Scène 7 : Dialogue avec la mer Don Juan est allongé auprès du corps de la morte. Il rêve qu’il meurt et tombe amoureux de La Morte : on la voit, silencieuse et brillante, entrer lentement dans la mer.
Acte II Scène 8 : La nuit du Carnaval Don Juan, en costume du 18ème siècle, danse un fox-trott avec Donna Anna, dans un décor de Commedia del Arte. Harlequin annonce la survenue d’une horrible scène nocturne, et, en effet, DonJuan poignarde le mari de Donna Anna, déguisé en statue du Commandeur, et qui, au moment où il est frappé, se transforme en une torche de lumière surnaturelle. Don Juan se moque du mort et repousse Anna qui déclare : « Dans la vie-même Juan, tu es l’image de la Mort. J’appartiens à celui qui aime véritablement ». Elle expire dans les bras de son mari.
Scène 9 : Le Banquet Don Juan tente de ranimer le cadavre de Donna Anna : apparaît une troupe de danceuses nues qui le distraient de sa tâche ; il se saisit brièvement de quelques unes mais la flamme du désir se retire de lui. Il dit à La Morte : « lumière de mon rêve ultime, je désire la constance, et t’être fidèle à jamais ». La Morte répond qu’il est plus proche d’elle vivant que mort. « Je t’aime trop pour parvenir à te détruire » dit-elle en le repoussant. Alors que le désir d’amour et de mort commencent à s’unir en Don Juan, apparaît une immense statue du Commandeur, qui le condamne à vivre éternellement. Don Juan se suicide, mais au lieu de mourir, il s’aperçoit qu’il est redevenu un jeune homme. Il s’écrit « Je suis condamné à demeurer jeune pour les siècles des siècles ».
Scene 10 Nocturne Même scène qu’au début : La Morte et le chœur des Ombres suivent Don Juan dans une rue déserte où ne brille qu’une fenêtre. On entend les cris d’extase et d’agonie d’une nouvelle victime de l’amour. La Morte, seule en scène demande avec rage: « Flammes de l’Amour et de la Mort, quand enfin vous rejoindrez-vous ? »
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Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 31 Juil 2014 - 16:45 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- mais surtout, pour le trouver, il faut que quelqu'un l'ait mis. Or, ça n'intéresse que toi (plus ou moins).
A la limite, vu le synopsis*, même moi je ne suis pas sûr de trouver ça bien intéressant. Mais c'est toujours désagréable d'écouter un opéra sans avoir le détail du texte (surtout en allemand, pour moi: à la seule écoute j'en comprends ou trop ou pas assez). * J'en avais déjà un, en plus de celui de Sud quelques pages plus haut; merci quand même à Jaky.
Dernière édition par Benedictus le Jeu 31 Juil 2014 - 17:11, édité 2 fois |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Jeu 31 Juil 2014 - 16:48 | |
| Je suis d'accord, c'est pourquoi tu devrais. |
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Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Ven 1 Aoû 2014 - 2:06 | |
| Bon, voilà qui est fait. (Merci.)
Si l’écoute de Flammen avec le livret permet de lever l’agacement ou la frustration de ne comprendre que des bribes de texte, on ne peut malheureusement pas dire que l’œuvre y gagne.
Ce livret me semble d’ailleurs anticiper ceux de Bussotti dans les années 70: «réinterprétation subversive» des grands mythes; provocations sexuelles plutôt gratuites (par rapport à Lulu ou au Mandarin merveilleux, par exemple); symboles et allégories à la truelle; absence totale de narrativité. (Il ne manque plus que la mise en abîme réflexive; mais peut-être que le IIIe acte aurait consisté en un dialogue entre le compositeur, le librettiste et le metteur en scène?)
Heureusement, la musique est magnifique de bout en bout - plus «française» que celle de Schreker, avec ses effets debussystes et ses échos jazzistiques. (Du moins la partie orchestrale: comme ça a été écrit plus haut, l’écriture vocale est assez faible.)
Je pense que je le réécouterai à présent sans revenir au livret: pris non comme un opéra mais comme une sorte de vaste cantate symphonique, façon Gurre-Lieder, ça doit être puissamment enivrant. |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Ven 1 Aoû 2014 - 12:52 | |
| Oui, je t'assure que ça fonctionne très bien comme ça. J'ai fait pareil, ce livret mystico-érotique en réalité sans contenu (ni mystique, ni érotique, ni même une intrigue ou une allégorie exploitable), je l'ai lu une fois, et puis je l'écoute comme un poème symphonique avec voix sur un vague argument. Et c'est très, très beau quand on fait surtout attention à l'orchestre. Vu la luxuriance de cette musique, on est tous tentés de lire le livret, c'est sûr… mais en fait, on peut très bien s'en passer – oui, c'est moi qui dis ça, mais comme tu as pu t'en apercevoir : cas de force majeure. |
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fgero Mélomaniaque
Nombre de messages : 908 Age : 55 Localisation : 78 Date d'inscription : 14/04/2007
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Ven 1 Aoû 2014 - 21:30 | |
| Vous ne trouvez pas que, même sur le plan strictement orchestral, il y a de gros passages à vide ? En tout cas je n'arrive pas à m'abstenir de sauter de (très) longs passages. En plus, pas toujours simple de faire abstraction de certains beuglements et autres vocalises fatigantes. |
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91663 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Sam 2 Aoû 2014 - 1:25 | |
| Non je ne trouve pas du tout du tout!
L'écriture vocale a été très critiquée, mais pour ma part elle ne me gêne pas du tout.
Pour l'orchestre franchement c'est une merveille pendant deux heures. |
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fgero Mélomaniaque
Nombre de messages : 908 Age : 55 Localisation : 78 Date d'inscription : 14/04/2007
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Sam 2 Aoû 2014 - 8:24 | |
| Il faudra que je retente une écoute en continu. Dans mes souvenirs, le plus beau à mon goût se trouvait dans les 20 premières minutes, mais mon goût a évolué par un phénomène d'érosion très (très) lente de mon ignorance musicale en lisant ce forum |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Sam 2 Aoû 2014 - 13:39 | |
| Autant l'écriture vocale expressionniste, voire « figurative », a ses hauts et ses bas, effectivement, autant orchestralement, le ton change beaucop après ce début enchanteur, mais tout me paraît très bon. Il faudra que je réécoute aussi, ça fait un petit moment. |
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Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Lun 4 Aoû 2014 - 0:33 | |
| Après une première réécoute comme "poème symphonique avec voix", je trouve quand même que l'écriture vocale perturbe un peu l'exercice. Disons qu'elle se situe pour moi dans une espèce de "trop ou trop peu" du style expressionniste: j'aurais été sensible ou bien à quelque chose de plus suave, ou en tous cas plus "glotto" (comme chez Schreker, Strauss ou Berg), ou bien à quelque chose qui serait carrément allé du côté du Sprechgesang.
Pour ce qui est de l'écriture orchestrale, je ne saurais pas trop dire. C'est tout de même d'abord bluffant et ensuite ça se maintient quand même à un excellent niveau, je trouve. D'un autre côté, je ne suis pas sûr d'avoir souvent l'envie de réécouter cela. |
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/ Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20537 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Lun 4 Aoû 2014 - 0:39 | |
| dites, est-ce que tout ça veut dire qu’on peut écouter cet opéra (dont j’ai un lointain mais bon souvenir des vingt-cinq premières secondes) sans s’inquiéter du livret et sans avoir tout le forum sur le dos ? |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Lun 4 Aoû 2014 - 0:52 | |
| - lucien a écrit:
- dites, est-ce que tout ça veut dire qu’on peut écouter cet opéra (dont j’ai un lointain mais bon souvenir des vingt-cinq premières secondes) sans s’inquiéter du livret et sans avoir tout le forum sur le dos ?
S'il y en a bien un, c'est celui-là. Fonce. |
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/ Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20537 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Lun 4 Aoû 2014 - 0:53 | |
| tout de même, je me rends compte qu’il n’y a pas d’orchestre dans les vingt-cinq premières secondes ; c’était peut-être pour ça, l’impression positive. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Lun 4 Aoû 2014 - 20:45 | |
| - lucien a écrit:
- dites, est-ce que tout ça veut dire qu’on peut écouter cet opéra (dont j’ai un lointain mais bon souvenir des vingt-cinq premières secondes) sans s’inquiéter du livret et sans avoir tout le forum sur le dos ?
sans aucun doute, et avoir le forum sur le dos te pose un problème? Schulhoff est un merveilleux compositeur de piano aussi (l'un des rares): sa 8è symphonie n'existe d'ailleurs que sous cette forme. Mais il y a beaucoup d'autres oeuvres vocales aussi à écouter qui vont de Mahler à Weill à Dessau. Et tant de musique de chambre, et l'un des meilleurs concertos pour piano du 20è s -je sais, tu t'en fous, mais tu as tort, à côté de Nosyrev, des 2è de Levina et Schtchedrin- |
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/ Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20537 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mar 5 Aoû 2014 - 23:46 | |
| - sud273 a écrit:
- sans aucun doute, et avoir le forum sur le dos te pose un problème?
non, pas vraiment (ce n’était pas vraiment sérieux). - sud273 a écrit:
- Schulhoff est un merveilleux compositeur de piano aussi (l'un des rares): sa 8è symphonie n'existe d'ailleurs que sous cette forme.
Mais il y a beaucoup d'autres oeuvres vocales aussi à écouter qui vont de Mahler à Weill à Dessau. Et tant de musique de chambre, et l'un des meilleurs concertos pour piano du 20è s -je sais, tu t'en fous, mais tu as tort, à côté de Nosyrev, des 2è de Levina et Schtchedrin- c’est un compositeur avec lequel j’ai un peu de mal, à vrai dire (je connais du piano et de la musique de chambre). (mais non, je ne m’en fous pas.) |
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tod Entre chien et loup
Nombre de messages : 1192 Date d'inscription : 18/12/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Sam 20 Juin 2015 - 23:18 | |
| Reçu aujourd'hui : Schulhoff : Symphonie N°1
George Alexander Albrecht/Philharmonia Hungarica, septembre 93. N'ayant pas quatre heures devant moi à consacrer à l'opéra Flammen (ce n'est pas la durée de l'œuvre mais le temps qu'il m'est nécessaire pour écouter un peu plus que succinctement, ), je coupe au plus court. Très plaisante musique, très stravinskienne, de l'époque que je goûte le plus de lui : Les Suites et Etudes. Cependant la comparaison va jusqu'à la partition de l'opus de Stravinsky ("partition" dans le sens "parcellaire") : C'est une fabuleuse suite de morceaux plus émoustillants les uns que les autres mais non induits, peu liés entre eux sous le titre générique de Symphonie. Une très belle orchestration (à la Ravel ? pas taper ! m'excuse, pas taper !!! ), bien des fanfares et les percussions mises en avant. Un grand kif de musique orchestrale, quoi qu'il en soit. |
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Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
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tod Entre chien et loup
Nombre de messages : 1192 Date d'inscription : 18/12/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Dim 21 Juin 2015 - 2:51 | |
| Monumental ? J'avais écrit faramineux. Mais c'est bien pour cela que, n'ayant pas quatre heures devant moi, je me le garde sur l'oreille et le fumerai plus tard.
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Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
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tod Entre chien et loup
Nombre de messages : 1192 Date d'inscription : 18/12/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Ven 11 Déc 2015 - 0:13 | |
| Schulhoff : Symphonie N°5
James Conlon/Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks mazette , 2004. Voilà musique plus vive à me désengourdir les esgourdes ! Je noue des vœux pour avoir le talent d'en parler en détail un jour : pour l'heure j'entends et subis . C'est voluptueusement tonitruant. Comme une tempête vue d'un blockhaus, L'engueulade bien méritée d'un méchant vue à trois mètres. |
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tod Entre chien et loup
Nombre de messages : 1192 Date d'inscription : 18/12/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Sam 27 Fév 2016 - 8:36 | |
| Erwin Schulhoff : symphonie N°5
James Conlon / Symphonieochester des Bayerischen Rundfunks, 2003. (tiens ? je trouve un an de moins...) ...comme je le dis plus bas : c'est une question d'état d'esprit...
Ceux qui aiment comme moi les manèges à sensation y trouveront de tout : du choc de premières lignes des canonnades jusqu'aux précipitations brutales dans des maelström vertigineux. J'ai assez aimé cette musique pour trop en clabauder maintenant... Cependant, aujourd'hui et après bien des écoutes, cette musique souffre un peu de son côté systématiquement frontal. Aucune errance ici. Tout est asséné. C'est évidemment une question d'état d'esprit. C'est une musique dont la liberté, indéniable, est bien scellée en son vase clos : c'est à dire qu'il y a bien des choses a y découvrir, mais seulement dans ses jalons. Comment mieux dire... C'est étouffant et riche comme un monde incarcéré . Deux portes opposées, entre les deux un labyrinthe... et pas d'issue. La Symphonie n°5 a quelque chose à dire et le criera coûte que coûte... La deuxième Symphonie est plus "musicale". |
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claudeyaacov Mélomane averti
Nombre de messages : 132 Age : 78 Date d'inscription : 14/03/2012
| Sujet: Oeuvres complètes pour piano Sam 27 Fév 2016 - 10:57 | |
| Le label "Grand Piano" annonce le 3ème volume des œuvres pour piano de Erwin Schulhoff Piano Works, Vol. 3 Grand Piano GP723 Caroline Weichert, piano Avril 2016 57:12 • 01.-06. Suite dansante en jazz (1931) 17:00 • 07.-14. Neun kleine Reigen Op.13 (1913) 15:50 • 16.-21. Ostinato (1925) 7:16 • 22.-26. Cinq études de jazz (1926) 13:16 • 27.-__. Zez Confrey's ragtime : Kitten on the Keys (1921) 3:51 Claude Torres
Dernière édition par claudeyaacov le Lun 3 Déc 2018 - 9:42, édité 1 fois |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mar 14 Juin 2016 - 19:20 | |
| Ça a déjà été probablement signalé par les plus discophiles que moi, mais manifestement pas dans ce fil : je viens de croiser Flammen sur les étals (numériques), ça a été réédité ! J'ai cru un instant qu'on publiait un nouvel opéra passé sous silence de Schulhoff (or tout est déjà publié, me semble-t-il). |
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anaëlle Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2090 Age : 23 Localisation : Paris Date d'inscription : 17/11/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mar 30 Aoû 2016 - 23:06 | |
| Je viens de découvrir Flammen : Au risque de ne faire que paraphraser les messages précédents, mon dieu, qu’est ce que c’est beau!! Un opéra débordant de sensualité, vénéneux et d’un lyrisme inquiet - comment ça, ça avait tout pour me plaire? , qui ne déparerait pas à côté d’un Roi Roger ou des Gezeichneten. Le chant est largement entrecoupé par de longues pages orchestrales, c’est un peu déroutant à la 1è écoute |
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/ Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20537 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mar 30 Aoû 2016 - 23:32 | |
| - anaëlle a écrit:
- Le chant est largement entrecoupé par de longues pages orchestrales, c’est un peu déroutant à la 1è écoute
au contraire, ça soutient l’intérêt. |
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Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mar 30 Aoû 2016 - 23:38 | |
| Oui: ça permet d'oublier un peu le livret... |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mar 30 Aoû 2016 - 23:42 | |
| … et l'écriture vocale. Bref, on se demande plutôt pourquoi ça chante que pourquoi il y a de gros interludes. |
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91663 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mer 31 Aoû 2016 - 1:01 | |
| C'est peut-être parce que j'ai écouté un bout de Wozzeck tout à l'heure, mais c'est la première fois que je pense à une parenté avec Alban Berg en écoutant Flammen. Ecoutez la première scène entre 7'35 et 8'50, on n'est pas loin de Lulu et Wozzeck (les passages les plus post-romantiques de celui-là, notamment toute la fin) je trouve. |
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A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mer 31 Aoû 2016 - 1:10 | |
| - tod a écrit:
- Erwin Schulhoff : symphonie N°5
James Conlon / Symphonieochester des Bayerischen Rundfunks, 2003. (tiens ? je trouve un an de moins...) ...comme je le dis plus bas : c'est une question d'état d'esprit...
Ceux qui aiment comme moi les manèges à sensation y trouveront de tout : du choc de premières lignes des canonnades jusqu'aux précipitations brutales dans des maelström vertigineux. J'ai assez aimé cette musique pour trop en clabauder maintenant... Cependant, aujourd'hui et après bien des écoutes, cette musique souffre un peu de son côté systématiquement frontal. Aucune errance ici. Tout est asséné. C'est évidemment une question d'état d'esprit. C'est une musique dont la liberté, indéniable, est bien scellée en son vase clos : c'est à dire qu'il y a bien des choses a y découvrir, mais seulement dans ses jalons. Comment mieux dire... C'est étouffant et riche comme un monde incarcéré . Deux portes opposées, entre les deux un labyrinthe... et pas d'issue. La Symphonie n°5 a quelque chose à dire et le criera coûte que coûte... La deuxième Symphonie est plus "musicale". Je ne sais comment j'ai fait pour me retrouver avec trois versions de la deuxième symphonie, mais c'est comme ça. J'ai aussi les nos 1, 3 et 5 (la 4ème a-t-elle été jamais enregistrée ?). J'aime beaucoup, mais je préfère sa musique de chambre (sonates pour violon et piano ) et aussi sa musique pour piano seul (l'album Hot Music avec Kathryn Stott). Je ne connais pas Flammen. Je viens de bazarder d'autres titres de la série Entartete Musik, donc j'hésite sérieusement à m'engager. |
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Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mer 31 Aoû 2016 - 1:17 | |
| - Xavier a écrit:
- C'est peut-être parce que j'ai écouté un bout de Wozzeck tout à l'heure, mais c'est la première fois que je pense à une parenté avec Alban Berg en écoutant Flammen.
Ecoutez la première scène entre 7'35 et 8'50, on n'est pas loin de Lulu et Wozzeck (les passages les plus post-romantiques de celui-là, notamment toute la fin) je trouve. - Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de l'Elektra, y'a aut' chose... Ça serait pas des fois du Wozzeck? Hein? - Si. Y'en a aussi. (Cf., bien sûr, watch?v=oKQGOzfcylA) |
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anaëlle Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2090 Age : 23 Localisation : Paris Date d'inscription : 17/11/2014
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Jaky Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9426 Age : 64 Localisation : Ch'tite ville Date d'inscription : 23/07/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mer 31 Aoû 2016 - 5:52 | |
| - André a écrit:
Je ne sais comment j'ai fait pour me retrouver avec trois versions de la deuxième symphonie, mais c'est comme ça. J'ai aussi les nos 1, 3 et 5 (la 4ème a-t-elle été jamais enregistrée ?). J'aime beaucoup, mais je préfère sa musique de chambre (sonates pour violon et piano ) et aussi sa musique pour piano seul (l'album Hot Music avec Kathryn Stott).
Je ne connais pas Flammen. Je viens de bazarder d'autres titres de la série Entartete Musik, donc j'hésite sérieusement à m'engager. La quatrième à été enregistrée par Vladimir Válek et le Prague Radio Symphony Orchestra avec Roman Janál (baryton) chez Supraphon. |
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claudeyaacov Mélomane averti
Nombre de messages : 132 Age : 78 Date d'inscription : 14/03/2012
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mer 31 Aoû 2016 - 8:23 | |
| - André a écrit:
Je ne sais comment j'ai fait pour me retrouver avec trois versions de la deuxième symphonie, mais c'est comme ça. J'ai aussi les nos 1, 3 et 5 (la 4ème a-t-elle été jamais enregistrée ?). J'aime beaucoup, mais je préfère sa musique de chambre (sonates pour violon et piano ) et aussi sa musique pour piano seul (l'album Hot Music avec Kathryn Stott).
Je ne connais pas Flammen. Je viens de bazarder d'autres titres de la série Entartete Musik, donc j'hésite sérieusement à m'engager. La 4eme est enregistrée sur SUPRAPHON 112162-2 (couplée avec la 6eme) Roman Janal Prague Radio S.O. Vadimir Valek Voir mon site pour l'intégrale des enregistrements de Erwin Schulhoff http://www.musiques-regenerees.fr/Schulhoff/index.html Claude Torres |
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A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mer 31 Aoû 2016 - 16:38 | |
| Merci pour les réponses. Je ne savais pas qu'il avait écrit une 6ème . Je vais explorer ça ! |
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claudeyaacov Mélomane averti
Nombre de messages : 132 Age : 78 Date d'inscription : 14/03/2012
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Mer 31 Aoû 2016 - 17:45 | |
| - André a écrit:
- Merci pour les réponses. Je ne savais pas qu'il avait écrit une 6ème .
Je vais explorer ça ! Il y aussi une Symphonie No7 "Héroïque" Op98 WV139 1941 inachevée (reste la partie piano) Arrangement pour orchestre Henning Brauel en 1995 Pas d'enregistrement et une Symphonie No8 Op99 WV141 1942 inachevée pour Chœur d'hommes et piano Composée dans le Camp de Concentration de Wülzburg, Bavière où Schulhoff meurt le 18 Août 1942. Enregistrement KZ Musik Vol.5 Musikstrasse 231788 ISBN 978-3-86735-472-1 1. Allegro molto deciso 8:33 2. Andante 18:32 3. Allegro con brio 16:11 4. Finale. Allegro molto con fuoco - Tempo di marcia trionfale 11:35 5. Finale. Tempo di marcia trionfale (completed by Francesco Lotoro) 3:43 La Sonora Alternanza Choir, Fasano Angelo De Leonardis (cond.) Francesco Lotoro, piano Claude Torres |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97957 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Ven 20 Juil 2018 - 12:34 | |
| (Du fil « Cinq œuvres à faire découvrir ») - fgero a écrit:
- Schulhoff : Menschheit op28
Je mettrais bien ce cycle au sommet du compositeur (avec Flammen). Orchestre ! Oui, vraiment un sommet du romantisme décadent. Pas du tout le Schulhoff néo- / expérimental / vénéneux, vraiment du pur postromantisme dernière manière (le lied final fait immanquablement songer à l'Abschied de Mahler), remarquablement écrit pour l'orchestre. Encore un peu plus romantique-lyrique, Landschaften, pour le même effectif, vaut aussi le détour. |
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fgero Mélomaniaque
Nombre de messages : 908 Age : 55 Localisation : 78 Date d'inscription : 14/04/2007
| Sujet: Re: Erwin Schulhoff Ven 20 Juil 2018 - 17:52 | |
| C'est souvent couplé (toujours?). J'ai deux versions : Doris Soffel / Albrecht(Gert) / Deutsches SO Berlin, et Randi Stene / Tang / Trondheim SO Je préfère la seconde, en général, plus de caractère et de vie (chanteuse et orchestre) mais je trouve que Stene rate le II qui pourtant est magnifique à partir de la montée en charge orchestrale qui suit la longue "intro", et jusqu'à la fin. Dans celui-ci je préfère Soffel. |
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| Sujet: Re: Erwin Schulhoff | |
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