Schoenberg - Oeuvres orchestrales

Ecoute la version orchestrale par Boulez / Sony, tu verras que ça vaut bien le sextuor.

Ah justement je me demandais si Boulez en avait enregistrée une ! Parfait.

Idem Duck Feeling, je préfère également la version pour Sextuor:plus intense et organique.
(Excellente version des Juilliard chez Sony avec Yo-Yo Ma)

On vient de m'offrir les Gurrelieder par Boulez.

Elvira a écrit:

On vient de m'offrir les Gurrelieder par Boulez.

Les Gurrelieder, c'est dans le sujet "Opéras et oratorios".

Xavier a écrit:

Elvira a écrit:

On vient de m'offrir les Gurrelieder par Boulez.

Les Gurrelieder, c'est dans le sujet "Opéras et oratorios".

Pardon.

arnaud bellemontagne a écrit:

Là je suis passé à:
Schoenberg:Pelleas et Melisande (Gielen)

Et ça commence pas fort: plutôt précipité et revêche tout ça.
Le premier impair de Gielen dans Schoenberg ?
On verra.

Je ne l'ai écouté que très distraitement pour l'instant, ce ne sont pas les tempi qui m'ont gêné (sensiblement les mêmes que Barbirolli ou Boulez, mais je crois que tu préfères la pesanteur de Karajan), mais ça m'a semblé bien agressif par moments.
Il faut que je réécoute.

En effet, elle ne semble pas bien avenante cette version.

Idem, je vais réecouter avant de me prononcer.

*Niko a écrit:

Je voudrais découvrir l'oeuvre de Schoenberg et j'ai trouvé sur le net quelques disques pas cher, qu'en pensez vous ?



Sur celui ci les Webern et Berg m'interressent aussi:

Arnold Schoenberg
5 pièces pour orchestre op 16
Antal Dorati -London Symphony Orchestra

Anton Webern - Pieces for orchestra, Op. 10
Antal Dorati -London Symphony Orchestra

Alban Berg - 3 pièces pour orchestre op6
Antal Dorati - London Symphony Orchestra

DavidLeMarrec a écrit:

Le Dorati est extra.

Je peux confirmer à présent, en tout cas pour l'opus 16. (mais je n'ai aucun doute sur la qualité du reste)
Dorati fait encore une fois mevrveille avec le LSO et avec la clarté de la prise de son Mercury.
Mais j'aurais bien du mal à donner ma préférence entre toutes ces superbes versions: Boulez, Dorati, Levine, Gielen, et j'en passe...

J'ecoute les 5 pieces pour Orchestre par Dorati.

Je n'aime pas tellement sa lecture de la 1ere pièce, il y a quelque chose qui me gêne au niveau de la dynamique...ça n'est pas très fluide, un peu bousculé, pas très équilibré.Boulez et Herbig ont ma préférence.

Par contre la 2ème piece est merveilleusement rendue:beaucoup de lyrisme et des couleurs magnifiques.

Belle 3ème pièce.Même s'il manque un peu l'ineffable mystére que Boulez à su y mettre.

Les 2 dernieres pieces sont un vrai régal avec beaucoup de relief. (quelle prise de son!).

A part pour la premiere pièce(mais je chipote sans doute) c'est un sans faute.C'est vrai que ces disques Mercury de Dorati sont de sacrées perles.

c'est donc Dorati, selon vous, la meilleure version pour ces 5 pièces opus 16 ?

OYO TOHO a écrit:

c'est donc Dorati, selon vous, la meilleure version pour ces 5 pièces opus 16 ?

J'alterne Boulez et Dorati.

merci Niko !

Pour Boulez, c'est cette version ?

oui, c'est bien celui ci !

Il y a aussi Herbig qui est très bien.

OYO TOHO a écrit:

c'est donc Dorati, selon vous, la meilleure version pour ces 5 pièces opus 16 ?

En tout cas, c'est assez loin d'être la plus mauvaise.

Désolé, je ne sais pas très bien où poster ça, je n'ai pas vu de fil discographique spécifique à l'ecole de Vienne donc je poste ça ici...
Connaissez vous un coffret qui permettrait d'avoir un bon panorama de la musique de l'école de Vienne ? Il y a le coffret DG consacré à Berg, et le coffret Sinopoli/Dresden Staatskapelle mais ce sont essentiellement des oeuvres vocales si j'ai bien regardées et je recherche dans un premier temps un panel de musique orchestrale...
Des avis ? Des suggestions ?

Le coffret DG comprend toutes les oeuvres de Berg, aussi bien vocales qu'orchestrales, chambristes et opératiques... (pour même pas 40 euros, vu les interprétations, c'est donné)

Pour le coffret Sinopoli ce sont les oeuvres orchestrales y compris les oeuvres vocales avec orchestre.

Sinon tu as Karajan qui est ressorti en économique et qui a dirigé l'essentiel des oeuvres orchestrales de Schoenberg, Berg et Webern.
Je ne sais pas si ça se trouve encore en coffret.
Idem pour Boulez d'ailleurs chez Sony.

Xavier a écrit:

Le coffret DG comprend toutes les oeuvres de Berg, aussi bien vocales qu'orchestrales, chambristes et opératiques... (pour même pas 40 euros, vu les interprétations, c'est donné)

Pour le coffret Sinopoli ce sont les oeuvres orchestrales y compris les oeuvres vocales avec orchestre.

Sinon tu as Karajan qui est ressorti en économique et qui a dirigé l'essentiel des oeuvres orchestrales de Schoenberg, Berg et Webern.
Je ne sais pas si ça se trouve encore en coffret.
Idem pour Boulez d'ailleurs chez Sony.

Merci...Je pensais que Karajan s'était limité à quelques oeuvres de Schönberg, comme verklärte Nacht et Pelléas.
Je me trompe où la musique de Schönberg est moins difficile d'accès que celle de Berg ?

En effet... sehr teuer :

http://www.amazon.fr/SCHOENBERG-ORCHEST-Herbert-Karajan-Berliner/dp/B0019N1PCY/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1280937060&sr=1-1

Richard a écrit:

Je me trompe où la musique de Schönberg est moins difficile d'accès que celle de Berg ?

Ca dépend vraiment des oeuvres.
Berg n'a pas fait d'oeuvres orchestrales aussi accessibles que Pelléas et la Nuit qui sont encore très romantiques, mais il y a des choses plus difficiles chez Schoenberg ensuite.
Pour moi, chez Berg, les oeuvres orchestrales les plus accessibles sont le concerto pour violon, puis, avec voix, les Altenberg-lieder et Der Wein. (et on est un peu HS)

Xavier a écrit:

Richard a écrit:

Je me trompe où la musique de Schönberg est moins difficile d'accès que celle de Berg ?

Ca dépend vraiment des oeuvres.
Berg n'a pas fait d'oeuvres orchestrales aussi accessibles que Pelléas et la Nuit qui sont encore très romantiques

Oui, d'ailleurs je pense que c'est surtout ce qui m'attire dans l'immédiat. Ce qui est encore un peu du monde de Mahler et de Richard Strauss...Pas sûr que je sois prêt pour des choses plus dodécaphoniques.
Bon, du coup, Karajan qui tire Pelleas et la nuit transfigurée vers du postromantique n'est pas vraiment à côté de la plaque ?

Richard a écrit:

Xavier a écrit:

Richard a écrit:

Je me trompe où la musique de Schönberg est moins difficile d'accès que celle de Berg ?

Ca dépend vraiment des oeuvres.
Berg n'a pas fait d'oeuvres orchestrales aussi accessibles que Pelléas et la Nuit qui sont encore très romantiques

Oui, d'ailleurs je pense que c'est surtout ce qui m'attire dans l'immédiat. Ce qui est encore un peu du monde de Mahler et de Richard Strauss...Pas sûr que je sois prêt pour des choses plus dodécaphoniques.
Bon, du coup, Karajan qui tire Pelleas et la nuit transfigurée vers du postromantique n'est pas vraiment à côté de la plaque ?

La Nuit et surtout Pelléas par Karajan c'est à écouter clairement.

Après Karajan à fait un autre disque sur la 2° école de Vienne, avec des oeuvres nettement moins accessibles (comme les 3 pièces pour orchestres de Berg, ou les Variations op 31 de Shoenberg ...).

En tout cas une chose est sure ... ceux qui aiment Mahler, Strauss se doivent de connaître les premiers opus de Schoenberg : La Nuit, Gurre lieder, Pelleas, et la 1° symphonie de chambre.

Après Berg c'est plus dur que ces oeuvres, mais on fini par si faire peu à peu ... C'est difficile à croire quand on écoute au début Berg, mais il est dans la continuité de Mahler ...

Cololi a écrit:

...
Après Berg c'est plus dur que ces oeuvres, mais on fini par si faire peu à peu ... C'est difficile à croire quand on écoute au début Berg, mais il est dans la continuité de Mahler ...

Est-ce à dire que tu te civilises ?

Cocotier a écrit:

Cololi a écrit:

...
Après Berg c'est plus dur que ces oeuvres, mais on fini par si faire peu à peu ... C'est difficile à croire quand on écoute au début Berg, mais il est dans la continuité de Mahler ...

Est-ce à dire que tu te civilises ?

Beh je considère Berg comme un génie, car ce que j'ai entendu le montre clairement. Ca ne m'empêche pas de regretter un langage trop radical, qui fait tout pour masquer l'inspiration géniale qui est la sienne.

Richard a écrit:

Xavier a écrit:

Richard a écrit:

Je me trompe où la musique de Schönberg est moins difficile d'accès que celle de Berg ?

Ca dépend vraiment des oeuvres.
Berg n'a pas fait d'oeuvres orchestrales aussi accessibles que Pelléas et la Nuit qui sont encore très romantiques

Oui, d'ailleurs je pense que c'est surtout ce qui m'attire dans l'immédiat. Ce qui est encore un peu du monde de Mahler et de Richard Strauss...Pas sûr que je sois prêt pour des choses plus dodécaphoniques.
Bon, du coup, Karajan qui tire Pelleas et la nuit transfigurée vers du postromantique n'est pas vraiment à côté de la plaque ?

Non c'est pas à côté de la plaque: les 3 Viennois descendent de Wagner, Mahler et Strauss, c'est une evidence.

Comme le souligne Cololi, la 1ere période de Schoenberg recele des oeuvres d'une qualité exceptionnelle:La Nuit Transfigurée, Pelleas et Melisande, Les Gurrelieder...3 cîmes du post-romantisme.

Le cas de Berg est different, il n'a pas comme Schoenberg de période exlusivement devolue au post-romantisme.
On peut dire que le post-romantisme (plus spécifiquement celui de Mahler) irrigue toute son oeuvre, de façon certes diffuse, mais effective.

J'ai déjà signalé sur le fil Hans Rott que le label Acousence permettait d'écouter en ligne l'intégralité des albums mis en vente sur son site. Peut-être que certains seraient intéressés d'écouter Pelléas et Mélisande de Schoenberg (couplé avec le Pelléas et Mélisande de Fauré) interprété par l'orchestre Philharmonique de Duisburg placé sous la direction de Jonathan Darlington :

http://www.acousense.de/index.php?option=com_content&view=article&id=53%3A2009-08-15-12-19-10&catid=43%3A2009-08-15-13-37-15&Itemid=57&lang=en

Mille Mercis Woo!!!

Je me fais ça demain (Pelleas et Melisande est mon poème symphonique favori loin devant la Mer ou le Poème de l'Extase).

arnaud bellemontagne a écrit:

Mille Mercis Woo!!!

Je me fais ça demain (Pelleas et Melisande est mon poème symphonique favori loin devant la Mer ou le Poème de l'Extase).

Oulà ... non ... pas d'accord. Scriabine j'ai pas écouté, mais la Mer ... c'est au moins aussi bien que Pelleas (ce qui n'est pas peu dire donc).
Par contre moi j'adore ceux de Strauss, et surtout l'humour qu'il y rajoute. On a l'impression qu'il ne se prend pas au sérieux et c'est comme ça que je l'aime !

J'entends bien , mais il n'en demeure pas moins que ce Pelleas m'electrise littéralement.La Mer et le Poème de l'Extase(attention! j'adore ces deux oeuvres) ne me transportent pas sur les mêmes cîmes.

Les poèmes symphoniques de Strauss, pour brillants qu'ils soient, me touchent beaucoup moins pour le coup.

Je suis d'accord, le poème symphonique Pelléas c'est aussi bien que la Mer, surtout dans la version Constant.

Tu as vraiment le chic pour faire du mauvais esprit.

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entends bien , mais il n'en demeure pas moins que ce Pelleas m'electrise littéralement.La Mer et le Poème de l'Extase(attention! j'adore ces deux oeuvres) ne me transportent pas sur les mêmes cîmes.

Les poèmes symphoniques de Strauss, pour brillants qu'ils soient, me touchent beaucoup moins pour le coup.

Je crois pouvoir dire que tout celà me touche autant. (La Mer garde une beauté plastique inoüe qui permettrai de la placer au dessus). Strauss c'est toujours très inspiré, et toujours bourré d'humour.

DavidLeMarrec a écrit:

Je suis d'accord, le poème symphonique Pelléas c'est aussi bien que la Mer, surtout dans la version Constant.

Tu aurais donc fait parti des vieux croutons qui ont quitté la salle pendant la 1° du Pelleas de Schoenberg ?

Cololi a écrit:

Tu aurais donc fait parti des vieux croutons qui ont quitté la salle pendant la 1° du Pelleas de Schoenberg ?

Je n'ai jamais quitté un spectacle avant son terme.

Parce que je considère qu'on ne peut pas estimer avoir épuisé toutes les possibilités d'être séduit tant que la dernière note n'a pas achevé sa résonance.

Je n'ai jamais regretté d'être resté, même s'il m'est arrivé d'avoir souhaité un ou deux actes de moins , voire espéré de sortir au plus vite. Dans le pire des cas, c'est une expérience sur la résistance de la musique (mais j'ai très rarement vu des spectacles réellement désastreux), voire sur soi-même. J'ai beaucoup souffert (presque physiquement) en subissant Wozzeck et Mahler 3, plus jeune, et ça a été une expérience que j'ai regardé avec beaucoup d'intérêt cependant. (Et j'étais très fier de moi en sortant de Wozzeck. )

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Tu aurais donc fait parti des vieux croutons qui ont quitté la salle pendant la 1° du Pelleas de Schoenberg ?

Je n'ai jamais quitté un spectacle avant son terme.

Parce que je considère qu'on ne peut pas estimer avoir épuisé toutes les possibilités d'être séduit tant que la dernière note n'a pas achevé sa résonance.

Je n'ai jamais regretté d'être resté, même s'il m'est arrivé d'avoir souhaité un ou deux actes de moins , voire espéré de sortir au plus vite. Dans le pire des cas, c'est une expérience sur la résistance de la musique (mais j'ai très rarement vu des spectacles réellement désastreux), voire sur soi-même. J'ai beaucoup souffert (presque physiquement) en subissant Wozzeck et Mahler 3, plus jeune, et ça a été une expérience que j'ai regardé avec beaucoup d'intérêt cependant. (Et j'étais très fier de moi en sortant de Wozzeck. )

Moi aussi j'ai eu mes "épreuves". Rester jusqu'au bout de la Somnambule ... de la Rondine, ou du concerto pour piano de Brahms ... je te jure que ça fait tester les résistances

La Somnambule, j'ai fait aussi. Sans passion démesurée, mais sans le moindre dégoût. Il y a quand même de la bien belle musique là-dedans. Et puis l'Alessio de Fernand Bernadi, quel souvenir !

Quoi ? Cololi me parlait des crises de somnabulisme que lui occasionne l'écoute de la resplendissance de toute superlativité...

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Tu aurais donc fait parti des vieux croutons qui ont quitté la salle pendant la 1° du Pelleas de Schoenberg ?

Je n'ai jamais quitté un spectacle avant son terme.

Parce que je considère qu'on ne peut pas estimer avoir épuisé toutes les possibilités d'être séduit tant que la dernière note n'a pas achevé sa résonance.

Je n'ai jamais regretté d'être resté, même s'il m'est arrivé d'avoir souhaité un ou deux actes de moins , voire espéré de sortir au plus vite. Dans le pire des cas, c'est une expérience sur la résistance de la musique (mais j'ai très rarement vu des spectacles réellement désastreux), voire sur soi-même. J'ai beaucoup souffert (presque physiquement) en subissant Wozzeck et Mahler 3, plus jeune, et ça a été une expérience que j'ai regardé avec beaucoup d'intérêt cependant. (Et j'étais très fier de moi en sortant de Wozzeck. )

Moi aussi j'ai eu mes "épreuves". Rester jusqu'au bout de la Somnambule ... de la Rondine, ou du concerto pour piano de Brahms ... je te jure que ça fait tester les résistances

J'vas t'en coller des epreuves moi, tu vas voir

Un disque assez chouette, au programme original.

Pour les pièces opus 16, on peut trouver des orchestres plus virtuoses, des visions de chef plus puissantes et apocalyptiques, mais c'est quand même une jolie version précise et détaillée, la fin de la 1ère pièce est prise très lentement, ça donne un effet assez inhabituel, et Farben est très réussie, avec une belle prise de son. (important pour cette pièce!)

Le disque vaut aussi pour les lieder opus 8, magnifiquement chantés par Manuela Uhl, voix souple et ductile, je préfère même ça à Alessandra Marc chez Sinopoli.

Le reste du CD nous renseigne sur des pans moins connus de l'oeuvre de Schoenberg, tout d'abord une pièce inédite, le Notturno pour harpe, violon solo et orchestre à cordes, de 1896.
Autant le dire, c'est vraiment à titre documentaire que ça s'écoute... C'est du Schumann version kitsch avec une orchestration non moins kitsch! Etonnant.

Kitsch, c'est aussi le mot qui vient à l'esprit pour l'orchestration du prélude en mi bémol majeur BWV 552 de JS Bach. On pense souvent à Stokowski, car Schoenberg utilise tout l'attirail symphonique, cymbales, timbales, piccolo, glockenspiel... Il n'y a que le début de la fugue qui soit vraiment réussi et intéressant, avec sa première section entièrement dévolue aux bois, et la 2è aux cordes

Uhl, souple et ductile peut-être, mais le timbre n'est pas bien beau et la voix lourde, il m'a semblé à chaque fois. Maintenant, je l'ai plutôt entendue mal captée (non, non, je parle de disques commerciaux, je te vois venir ).

Et j'aime beaucoup cette orchestration chamarrée. Kitsch est le mot, mais c'est mieux fait que du Stokowski... et par Boulez, ça scintille !

DavidLeMarrec a écrit:

Uhl, souple et ductile peut-être, mais le timbre n'est pas bien beau et la voix lourde, il m'a semblé à chaque fois.

Ah tiens, moi j'aime beaucoup; je l'ai découverte dans Danae où elle fait vraiment merveille.

@ Xavier

Pas écouté sa Danae, mais elle a fait pas mal d'autres trucs décadents chez CPO et Marco Polo (Schreker, Řezníček et Alfano).

Je pensais que c'était elle dans le Spielwerk, mais c'est Julia Henning, qui était très correcte mais un peu opaque (prise de son aussi). En fait, j'ai surtout un très mauvais souvenir en Roxane dans la version CPO de Cyrano d'Alfano, mais c'est peut-être son émission française qui est en cause.

DavidLeMarrec a écrit:

@ Xavier

Pas écouté sa Danae, mais elle a fait pas mal d'autres trucs décadents chez CPO et Marco Polo (Schreker, Řezníček et Alfano).

Apparemment elle a aussi chanté Flammen.

Oui... de Schreker.

Ca se trouve dans le commerce encore les Variations par Gielen ?

Pardon, mais je n'arrive pas à trouver la Nuit Transfigurée par Boulez dans la version pour orchestre, vous n'auriez pas un lien ou une photo de la couverture pour que je vois à quoi ça ressemble ?

http://www.amazon.fr/Die-Gluckliche-Hand-Schoenberg/dp/B000002819/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=music&qid=1282563270&sr=1-2




Le Gielen semble effectivement difficile à trouver, personnellement je me le suis procuré en médiathèque.

Merci, j'ai vu ça également qui semble regrouper les même enregistrements dans un coffret...