Votre dernier film visionné.

Pas vu. Connais pas.

Inglorious Basterds
Comme d'habitude avec Tarantino, j'en sors un peu partagé. Jusqu'à la bonne moitié du film, je me disais que c'était sympa mais un peu creux, je voyais pas où il voulait en venir... Mais en fait, avec la fin, c'est tellement du grand n'importe quoi que ça prend son sens.
Bon, sinon, c'est très bien filmé, il y a pas mal de longueurs mais en général on ne s'ennuie pas, et il y a vraiment des moments excellents. Les acteurs sont tous bons, sauf les français peut être (comme par hasard...), et Christophe Waltz surtout est génial, parlant aussi bien allemand que français, anglais et italien.

Wolferl a écrit:

Inglorious Basterds
Comme d'habitude avec Tarantino, j'en sors un peu partagé. Jusqu'à la bonne moitié du film, je me disais que c'était sympa mais un peu creux, je voyais pas où il voulait en venir... Mais en fait, avec la fin, c'est tellement du grand n'importe quoi que ça prend son sens.
Bon, sinon, c'est très bien filmé, il y a pas mal de longueurs mais en général on ne s'ennuie pas, et il y a vraiment des moments excellents. Les acteurs sont tous bons, sauf les français peut être (comme par hasard...), et Christophe Waltz surtout est génial, parlant aussi bien allemand que français, anglais et italien.

En effet, les scènes de dialogue entre Shosanna et Marcel (c'est ça?) sont désastreuses, l'actrice est mauvaise alors qu'elle est excellente dans les autres scènes et l'acteur est juste nul, absolument pas naturel. Le gros (seul?) point noir du film selon moi. Le reste de la distribution est parfait.

Sinon ben pas vraiment d'accord, pour moi le film est génial du début à la fin (oui quelques longueurs, la scène entre Aldo et l'actrice blessée par exemple mais ça se "supporte")

Dave a écrit:

En effet, les scènes de dialogue entre Shosanna et Marcel (c'est ça?) sont désastreuses, l'actrice est mauvaise alors qu'elle est excellente dans les autres scènes et l'acteur est juste nul, absolument pas naturel.

C'est ça, mais je crois que la traduction française (qui n'est certainement pas de Tarantino) est assez mauvaise : "Mais comment ferons-nous ?" Déjà en soi ça sonne pas naturel.

Wolferl a écrit:

C'est ça, mais je crois que la traduction française (qui n'est certainement pas de Tarantino) est assez mauvaise : "Mais comment ferons-nous ?" Déjà en soi ça sonne pas naturel.

La "traduction française", tu veux dire, la traduction du script original de Tarantino ? Parce que les acteurs, ils sont biens français, c'est pas doublé hein

Mais pour résumer, ils ont un balais coincé dans le cul quoi. Un peu comme Ginnie dans le dernier Harry Potter mais c'est un autre débat.

Dave a écrit:

ils ont un balais coincé dans le cul quoi. Un peu comme Ginnie dans le dernier Harry Potter mais c'est un autre débat.

Ben dis donc, ils prennent des libertés avec le roman, alors !

Picrotal a écrit:

Dave a écrit:

ils ont un balais coincé dans le cul quoi. Un peu comme Ginnie dans le dernier Harry Potter mais c'est un autre débat.

Ben dis donc, ils prennent des libertés avec le roman, alors !

Oui, une lecture du roman tout à fait inédite de la part de l'actrice Bonnie Wright, qui nous suggère (habilement) qu'Harry serait en fait fort mal pourvu... La pauvre est bien obligée de compenser mais de la à en arriver à ces extrémités...

Hum, sinon moi je reviens de Picnic at Hanging Rock de Peter Weir (1975, récemment ressorti en salles dans une version "director's cut" resserrée d'une dizaine de minutes par rapport à l'originale). Sud de l'Australie, 1900, le jour de la Saint-Valentin: une classe d'un très strict pensionnat de jeunes filles part pique-niquer aux abords de Hanging Rock, vaste formation de lave solidifiée haute de 150 mètres et vieille d'un million d'années. Menée par la belle et troublante Miranda, aux allures d' "ange de Boticelli" (dixit la prof de français), quatre des pensionnaires s'éloignent du groupe et partent en excursion sur le mont. Trois d'entre elles commencent à adopter un comportement "shocking" (elles enlèvent leurs chaussures et leurs bas!! ) avant de disparaître sans laisser de trace dans les replis rocheux et l'air troublé par la chaleur, bientôt suivies d'une de leurs enseignantes. Une seule sera retrouvée, une semaine plus tard, incapable de dire ce qui s'est passé. Le cirque médiatique collectif et les fantasmes particuliers ne suffisent pas à combler le vide laissé par cette disparition, qui fissure petit à petit le vernis de la société victorienne transplantée dans le bush.

Film énigmatique et "minimaliste", Picnic at Hanging Rock repose avant tout sur une atmosphère, délétère, fascinante, quelque peu morbide également. Il n'est pas difficile de voir ce que Sofia Coppola, admiratrice notoire du film de Weir, en a retenu pour The Virgin Suicides. Belle peinture, par "touches" impressionnistes, des paradoxes de ces pensionnats où l'on parquait ensemble des jeunes filles corsetées (et gantées) mais gavées de poésie élisabéthaine et romantique, ouvrant la voie, au nom de la morale et de la discipline, à des sentiments et des relations pour le moins équivoques, la confrontation avec la nature sauvage australienne servant ici - peut-être - de détonateur (d'un certain point de vue, Le Cercle des poètes disparus ne sera guère qu'une reprise "masculine", européanisée, mais également plus "académique", de ce thème par le même Peter Weir). Le film donne également l'impression par moment de flirter avec le fantastique, sans jamais qu'un élément décisif ne vienne dépasser le cadre de la simple "étrangeté".

Mis à part le grain de la photo (très belle au demeurant) et, de façon plus regrettable, la musique d'accompagnement (flûte de pan de Gheorghe Zamfir et envolées lyriques au synthétiseur, qui cadrent plutôt mal avec le reste ), le film n'a rien de "daté" et bien qu'il ne s'y passe objectivement pas grand chose (comparé à un blockbuster moyen ) on ne s'y ennuie pas une seconde. Espérons que cette ressortie en salles quelque peu confidentielle sera suivie d'une exploitation en DVD de ce petit bijou.

Dans Paris de Christophe Honoré. Cinéma en plein air ce soir. Un film chiant et avec des parisiens chiants.

Un film de Christophe Honoré quoi.


(Et attention, il est pas meilleur en metteur en scène de théâtre, son Angelo tyran de Padoue de Hugo à Avignon cet été: une pure horreur.)

Il y a des choses intéressantes dans Ma Mère , mais ça reste un film imparfait. J'avais beaucoup aimé Les chansons d'amour mais par contre j'avais trouvé atroce La belle personne (comme une furieuse envie de gifler l'actrice principale pendant toute la durée du film).

Inglourious Basterds - SENSATIONAL!

Je suis alle le voir de reculons et je suis sorti sur un nuage. Les tricks linguistiques sont fantastiques ; les acteurs tous a leurs places [Christoph Waltz vole la vedette qd/mm!] ; les images bellissimes (le debut du 5e acte est d'un erotisme particulier) et dure (les scalps...)

Cette approche realiste a une histoire completement decalee (mais tres tres coherente!) est passionnante : pas une trace des happy-endings hollywoodiennes [comme dans la vie reele d'ailleurs]. Grand moment pour Yours Truly!

Je le reverai pendant cette semaine

J'ai du mal à me décider : la bande-annonce ne me fait vraiment pas envie

WoO a écrit:

J'ai du mal à me décider : la bande-annonce ne me fait vraiment pas envie

Il me semblait qu'on voyait beaucoup les basterds dans la BA alors que finalement, ben pas tant que ça... Si ça peut te rassurer

Dave a écrit:

WoO a écrit:

J'ai du mal à me décider : la bande-annonce ne me fait vraiment pas envie

Il me semblait qu'on voyait beaucoup les basterds dans la BA alors que finalement, ben pas tant que ça... Si ça peut te rassurer

Dave tu devrais pas être au rayon classique de la fnac à cette heure-ci? Hop Hop Hop

poisson a écrit:

Dave tu devrais pas être au rayon classique de la fnac à cette heure-ci? Hop Hop Hop

Mais je me suis levé à 15h, c'est plus possible

comment ça trop tard?

A partir de quelle heure tu sors en ville Elvira?

Ca dépend... pourquoi ?

pour avoir l'idée des horaires habituelles d'une jeune fille de qualité
et faire des généralisation hâtives conduisant à la conclusion que Dave doit aller se poster au rayon classique de la fnac

Quel flooder

En plus, t'as vu ce que tu postes, pour ton 3000ème message

non je suis maudit

mais sérieux Elvira, tu veux bien aider à faire mon point
c'est pour le bien de Dave, sinon il passe ses nuits en boîte

Bah, en fait, par exemple, pendant les vacances, quand il fait chaud, je vais en ville vers 16h, 17h, et je rentre vers 19h.
Il m'arrive d'y aller le soir (pour un concert), je rentre au plus tard vers 23h30... (bon, les cas où je reviens de Caen, je les mets de côté).
Sinon, cette année, c'était vers 14h, après un repas en ville avec des amies.

Mais je doute que mon cas soit un exemple. Pratiquement toutes les filles de mon âge, de mon entourage, vont en boîte et boivent de l'alcool à s'en tordre les boyaux...

Elvira a écrit:

Bah, en fait, par exemple, pendant les vacances, quand il fait chaud, je vais en ville vers 16h, 17h, et je rentre vers 19h.
Il m'arrive d'y aller le soir (pour un concert), je rentre au plus tard vers 23h30... (bon, les cas où je reviens de Caen, je les mets de côté).
Sinon, cette année, c'était vers 14h, après un repas en ville avec des amies.

Aucune fille de mon âge, de mon entourage, ne va en boîte, ni ne boit de l'alcool à s'en tordre les boyaux...

Oui, enfin, je parle de mes camarades de classe, parce qu'effectivement mes amies, c'est à peu près pareil. Mais nous sommes 3...

Mais bon, tu prends ce qui t'arrange...

poisson a écrit:

Elvira a écrit:

Bah, en fait, par exemple, pendant les vacances, quand il fait chaud, je vais en ville vers 16h, 17h, et je rentre vers 19h.
Il m'arrive d'y aller le soir (pour un concert), je rentre au plus tard vers 23h30... (bon, les cas où je reviens de Caen, je les mets de côté).
Sinon, cette année, c'était vers 14h, après un repas en ville avec des amies.

Aucune fille de mon âge, de mon entourage, ne va en boîte, ni ne boit de l'alcool à s'en tordre les boyaux...

Elle est pour quand ton agence matrimoniale?

Bon étape 2. Tu as lu ça, Dave?

Elvira a écrit:

Bah, en fait, par exemple, pendant les vacances, quand il fait chaud, je vais en ville vers 16h, 17h, et je rentre vers 19h.
Il m'arrive d'y aller le soir (pour un concert), je rentre au plus tard vers 23h30... (bon, les cas où je reviens de Caen, je les mets de côté).
Sinon, cette année, c'était vers 14h, après un repas en ville avec des amies.

Aucune fille de mon âge, de mon entourage, ne va en boîte, ni ne boit de l'alcool à s'en tordre les boyaux...

Wolfgang a écrit:

poisson a écrit:

Elvira a écrit:

Bah, en fait, par exemple, pendant les vacances, quand il fait chaud, je vais en ville vers 16h, 17h, et je rentre vers 19h.
Il m'arrive d'y aller le soir (pour un concert), je rentre au plus tard vers 23h30... (bon, les cas où je reviens de Caen, je les mets de côté).
Sinon, cette année, c'était vers 14h, après un repas en ville avec des amies.

Aucune fille de mon âge, de mon entourage, ne va en boîte, ni ne boit de l'alcool à s'en tordre les boyaux...

Elle est pour quand ton agence matrimoniale?

Je sauve Dave des endroits infréquentables et des jeunes filles qui viennent l'embarasser en dansant de dos avec lui. Le bonheur des gens, moi

(pour poisson et Wolferl)

Détrompe-toi pour des raisons médicales, c'est bien sur le forum que je reste jusqu'à 4-5H du mat

En plus, moi, je n'ai pas de permis alors partir à 16h pour revenir à 19h
Et je bois très peu d'alcool, par contre les boites, c'est quand même bien sympa si on supporte la "musique"

Wolferl a écrit:

Spoiler:

Je voulais faire une blague... mais je découvre brusquement que le générique de Candy s'ouvre... sur un passage au clavecin???

http://www.coucoucircus.org/da/generique.php?id=67

Wolferl a écrit:

Elvira a écrit:

Bah, en fait, par exemple, pendant les vacances, quand il fait chaud, je vais en ville vers 16h, 17h, et je rentre vers 19h.
Il m'arrive d'y aller le soir (pour un concert), je rentre au plus tard vers 23h30... (bon, les cas où je reviens de Caen, je les mets de côté).
Sinon, cette année, c'était vers 14h, après un repas en ville avec des amies.

Mais je doute que mon cas soit un exemple. Pratiquement toutes les filles de mon âge, de mon entourage, vont en boîte et boivent de l'alcool à s'en tordre les boyaux...

Spoiler:

J'espère que tu ne tiens pas trop à la vie...

Dites, quel est le rapport entre cette dernière page et le sujet?

On trouve des DVD de films à la Fnac.

(Et même des épisodes de Candy, chuis sûr.)

Les Oiseaux d'Hitchcock que j'ai enregistré samedi.
Les personnages sont beaucoup moins marquants et intéressants que dans les trois autres films du réalisateur que j'ai vu : La Mort aux trousses, Sueurs froides et Psychose.
Le film n'est à mon avis pas un des meilleurs d'Hitchcock. Les attaques d'oiseaux à plusieurs reprises sont spectaculaires : attaque de l'école, attaque dans la ville qui se conjugue avec l'incendie, attaque finale dans la maison. Le fait qu'il n'y ait pas de musiqueest intéressant car c'est remplacé par les cris d'oiseaux. C'est un film rythmé.
C'est un bon film mais je ne l'ai pas trouvé extraordinaire.

aurele a écrit:

Les Oiseaux d'Hitchcock que j'ai enregistré samedi.
Les personnages sont beaucoup moins marquants et intéressants que dans les trois autres films du réalisateur que j'ai vu : La Mort aux trousses, Sueurs froides et Psychose.

Il faut dire que ce sont 3 des 10 meilleurs Hitchcock, largement.

Toutefois je trouve les personnages assez fouillés pour ma part.

Je dirai même les 3 meilleurs tout court. Ce qui ne veut pas dire que le reste ne vaut pas le coup, même s'il y a quelques faiblesses dans le tas.

Octavian a écrit:

Je dirai même les 3 meilleurs tout court. Ce qui ne veut pas dire que le reste ne vaut pas le coup, même s'il y a quelques faiblesses dans le tas.

J'ai préféré largement Fenêtres sur cour à Sueurs froides, pour ma part. Mais j'ai été plutôt déçu par ce film. (ça date de 3 ans au moins, il faudrait que je le revoie) En revanche, je ne connaissais pas Marnie, n'en attendais rien et j'ai trouvé ça superbe

Finalement, mon Hitchcock préféré, ça reste Les Oiseaux... On ne dira jamais assez combien le cinéma d'épouvante doit au grand Alfred.

Alors que pour moi Sueurs froides c'est bien le sommet, formant une sorte de "sonate" (je ne saurais pas trop expliquer ça ) avec les deux autres). Alors que Marnie est un des rares que je n'aie pas aimé: psychanalyse de bazar pas assez intégrée à un récit, Hedren énervante et Connery horripilant en gros macho à qui le film donne raison...

Octavian a écrit:

Alors que Marnie est un des rares que je n'aie pas aimé: psychanalyse de bazar pas assez intégrée à un récit, Hedren énervante et Connery horripilant en gros macho à qui le film donne raison...

Ça se défend, oui. Mais le résultat m'a beaucoup plu

Enfin bon, tu n'échapperas pas à Xavier

Picrotal a écrit:

Finalement, mon Hitchcock préféré, ça reste Les Oiseaux... On ne dira jamais assez combien le cinéma d'épouvante doit au grand Alfred.

Et ça captive toutes les générations. En famille ce fut une grande soirée. Oui, c'est un film d'horreur. Les Dents de la mer c'est presque du copié-collé.

Impressionant la manière qu'il a eu de nous faire peur avec des oiseaux, quand même! Des petits oiseaux, c'est quand même pas ce qu'il y a de plus terrorisants. On a l'impression qu'il maîtrisait tellement son art qu'il aurait pu faire un film "les escargots" ou "les papillons" et nous bouleverser avec! Je n'ai pas revu ce film depuis des années, mais je m'en souviens encore (Hitchcock qui apparaît au début dans la rue notamment).

Octavian a écrit:

Je dirai même les 3 meilleurs tout court. Ce qui ne veut pas dire que le reste ne vaut pas le coup, même s'il y a quelques faiblesses dans le tas.

Franchement, c'est difficile à classer.

Tout de même, les Enchaînés, l'Ombre d'un doute, Fenêtre sur cour, Marnie, Rebecca, Soupçons, les 39 marches, une Femme disparaît, la Corde...

Wolfgang a écrit:

Impressionant la manière qu'il a eu de nous faire peur avec des oiseaux, quand même! Des petits oiseaux, c'est quand même pas ce qu'il y a de plus terrorisants. On a l'impression qu'il maîtrisait tellement son art qu'il aurait pu faire un film "les escargots" ou "les papillons" et nous bouleverser avec! Je n'ai pas revu ce film depuis des années, mais je m'en souviens encore (Hitchcock qui apparaît au début dans la rue notamment).

Il apparaît dans tous ses films d'ailleurs.

Xavier a écrit:

Wolfgang a écrit:

Impressionant la manière qu'il a eu de nous faire peur avec des oiseaux, quand même! Des petits oiseaux, c'est quand même pas ce qu'il y a de plus terrorisants. On a l'impression qu'il maîtrisait tellement son art qu'il aurait pu faire un film "les escargots" ou "les papillons" et nous bouleverser avec! Je n'ai pas revu ce film depuis des années, mais je m'en souviens encore (Hitchcock qui apparaît au début dans la rue notamment).

Il apparaît dans tous ses films d'ailleurs.

Pas dans Psychose, je crois.

Picrotal a écrit:

Pas dans Psychose, je crois.

Sisi http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychose_%28film,_1960%29#Le_cam.C3.A9o_d.27Hitchcock

Les Oiseaux m'avaient laissé assez froid (même pas impressionné, et pourtant j'ai déjà raconté dans ce fil que j'étais très impressionnable au cinéma). Il faut dire que cette esthétique sèche (le pompon, c'est La Corde !) n'est pas trop ma tasse de thé.

A mon humble avis, le meilleur de Hitchcock n'est pas là... (du tout du tout)

Sinon, non, Xavier, il n'y a pas de caméo dans tous ses films (mais dans la majorité bien sûr, et dans les plus célèbres) ; mais si, dans Psycho, avec un chapeau de cow-boy.

viens de voir Rosetta. Il y a quelque chose de plus dur que dans L'Enfant. Peut-être parce que tout est encore plus centré sur Rosetta. Comme une seule séquence qu'on aurait raccourcie au montage.

Spoiler:

Avec une réalisation qu'on ne présente plus, subjective, captivante, insupportable, noire, qui ne fait cadeau de rien, qui ne cède à aucune gratuité ni à aucune facilité, et même drôle, et Emilie Dequenne juste ahurissante de force, de violence, totalement Rosetta, totalement déglinguée, qui ne cède rien et joue à la perfection ce que c'est qu'un désespoir objectif.

Un film à moitié comme un symptôme, à moitié comme une question ou un défi qui ne se dira jamais comme tel. Et le regard final de Rosetta comme un défi à qui voudrait interpréter, à qui prétendrait savoir. Implacable et urgent.