Votre dernier film visionné.

Ah bon ça va alors.

Picrotal a écrit:

C'est vrai que quand on regarde Dune, on n'a pas besoin d'avoir lu Herbert (ce que je n'ai pas encore fait, à ma grande honte) pour se rendre compte d'instinct qu'il n'y a pas le quart de la moitié de l'oeuvre originale dans le film... Et pourtant il y a derrière tout cela une telle mystique, un caractère tellement hypnotisant dans l'image même, une telle poésie visuelle, qu'on s'en moque un peu... Les toutes dernières images du film me donnent toujours des frissons... « For he is the Kwisatz Haderach ! »

Oui, on sent que c'est très condensé, j'ai du aller sur Wiki pour saisir certaines subtilités, ou aller un peu plus loin parfois. Mais j'ai beaucoup aimé, une poesie visuelle comme tu dis, un peu des images d'enfance en même temps..
Après il faut avouer que les boucliers ont un peu mal vieilli, ça fait un effet spéciaux années 80 pourri mais ça a son charme aussi. ^^

Oui les boucliers sont bizarres, mais comme tu dis ça a son charme. Si jamais tu regardes la mini-série des années 2000 (qui a, encore une fois, aussi des qualités), tu te rendras compte que ça ne vaut guère mieux et à mon avis ça va "vieillir" beaucoup plus vite et beaucoup plus redoutablement que les effets spéciaux un peu "artisanaux" du film de Lynch. Franchement, les vaisseaux et les vers en 3D ... sans parler de la façon dont sont "rendus" les yeux de l'ibad ... on est loin du regard de Sean Paul (soupir)

Après, pour le scénario, oui c'est "condensé" comme tu dis, mais ce n'est pas tout. Comme je le mentionnais plus haut une trilogie (façon StarWars) était d'abord prévue (d'ailleurs, vous saviez qu'à la base Lynch avait été approché pour réaliser Le retour du jedi? ), puis finalement le projet a été abandonné en cours de route. Du coup dans le film certains éléments sont développés dont on ne comprend pas l'intérêt si l'on ne connaît pas l'œuvre originale - par exemple tous les doutes au début sur le fait que Paul puisse être le Messie attendue, ce qu'il semble bel et bien se révéler être à la fin (alors que...) -, au détriment d'autres, parfois tout aussi capitaux d'ailleurs, qui sont purement et simplement "coupés", avec un résultat forcément un peu bancal du point de vue du scénario. Mais c'est pas grave, je l'adore quand même ce film.

Octavian a écrit:

j'y trouve une poésie absente, à mon goût, des téléfilms qui ont été faits depuis, (un peu) plus fidèles au roman de départ, sans doute, mais qui manquent d'âme (et puis les effets spéciaux tout-numériques.....).

Ah mais ça le numérique, image de synthèse de mes deux... à part les superproductions (et même ?...) ça reste des images virtuelles, fausses, dénuées de "matière", ça m'impressionne/me touche/me convainc souvent moins.. et alors dans les séries à plus petit budget c'est souvent risible wé..

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Crapio a écrit:

Effectivement la juxtaposition des deux titres reste un poil étonnante.

J'ai rangé ma DVDthèque (ça a été vite), et j'ai revu Dune. Puis j'avais acheté 2001 l'Odyssée, je me suis dit que c'était le moment de me faire un petit salon SF.

Crapio a écrit:

Il y aurait matière à écrire des milliers de pages mais... ah on me signale dans mon oreillette que c'est déjà fait.
Le plus fascinant est peut-être que la possibilité infinie de quête du sens que ce film permet. Et dont il parle, aussi, accessoirement, peut-être (entre autres choses).

Oui oui, j'exagère quand je dis "peu m'importe", c'est là où se trouve les réponses à la quête du voyageur et du spectateur etc. évidemment (même s'il ne s'agit que de quelques minutes sur tout le long du film)
Mais après, je crois que le fait de savoir que Kubrick lui même dit ne pas avoir voulu faire une fin qui avait un sens concrêt et que lui même ne peut pas résoudre la fin m'empêche de "devoir" trouver une signification précise.
Des idées, mais rien de fixe. Et ça me va comme ça.

Crapio a écrit:

Quant à la dimension "formelle" de la chose (plein la vue ou pas plein la vue ), je ne dirai qu'une chose: il faut absolument voir le film dans les conditions pour lesquelles il a été pensé, c'est-à-dire en salle. Là on touche à l'expérience mystique. Et je parle d'expérience.

Mais la question ne se posait pas ! On a bien dit : "plein la vue" !!!
Et pour le cinéma en salle on est tout à fait d'accord !

Le Désordre et la nuit — Pas terrible, pour le coup, ce Grangier là. Les dialogues sont de toute beauté, mais Gabin n'a plus l'âge d'un séducteur bourru de minettes, et certains passages frôlent un ridicule dont seul le noir et blanc les exempte.

Question idiote sur District 9

Spoiler:

tu te choques pour pas grand-chose

C'est de la zoophilie ? Ces animaux exogènes ont des droits ?

si c'est des humains qui se prostituent pour satisfaire des animaux, ça va

Génial ! Brigitte Bardot répare ainsi le mal qu'elle fit à un âne !

bon dodo

jerome a écrit:

Question idiote sur District 9

Spoiler:

Je te déconseille le porno japonais...

Non, ils osent ?

Avec des blancs ?

Maigret et l'affaire Saint-Fiacre — Un bon petit Maigret, avec ses coups de théâtre et son Gabin débonnaire mais faut pas trop le chercher non plus sinon pan-pan-nez-nez...

J'ai regardé Halloween hier soir (alors que j'étais crevé).
Mon attention a été prise de bout en bout, ne me suis pas ennuyé, mais je dois avouer que je ne suis pas non plus hyper emballé.
On sent bien pourtant une bonne maitrise (économe en plus sans images trop hard) de l'angoisse (musique, image etc.).
Assez impressionné au tout début puis petit à petit de moins en moins.. la fatigue augmentait aussi petit à petit ça a peut-être joué..
Ensuite c'est bien possible que ce soit le genre qui ne m'emballe pas plus que ça.

Par contre c'est Scream qui a tout pompé ou tous les films du genre utilisent à peu près les même tics ?

District 9: Je suis moins déçu que vous.
Certes, la fin par en c... avec le nécessité de se raccrocher au film à bons sentiments hollywoodien. La brusque fraternité finale est un peu tirée par les tentacules.
Mais finalement je trouve que ça n'enlève rien aux grandes qualités du reste. Une photographie magnifique, un regard cru sur notre civilisation et son matérialisme, son cynisme et sa corruption... On ne rigole pas du tout et les townships évoquent trop fortement les camps, les territoires occupés et autre ghettos qui continuent de fleurir autour du monde. Pas de complaisance politiquement correct, ce sont les noirs de l'apartheid d'hier quiréclament l'extermination de ces crustacés de l'espace, le cinéaste ne se fait pas d'illusion sur ses semblables.

ET quand même ! Pas un mot sur la performance exceptionnelle de Sharlto Copley ?

Et j'adore le nom de son personnage, on dirait un gros mot : : Wikus Van der Merwe.

Assez d'accord... ce qui est n peu dommage, c'est qu'à la fin, ça finit par faire film d'action standard alors que le début est beaucoup plus construit et recherché...

Spoiler:

Crapio a écrit:

J'ai regardé Halloween hier soir (alors que j'étais crevé).
Mon attention a été prise de bout en bout, ne me suis pas ennuyé, mais je dois avouer que je ne suis pas non plus hyper emballé.
On sent bien pourtant une bonne maitrise (économe en plus sans images trop hard) de l'angoisse (musique, image etc.).
Assez impressionné au tout début puis petit à petit de moins en moins.. la fatigue augmentait aussi petit à petit ça a peut-être joué..
Ensuite c'est bien possible que ce soit le genre qui ne m'emballe pas plus que ça.

Par contre c'est Scream qui a tout pompé ou tous les films du genre utilisent à peu près les même tics ?

Scream c'est pas du pompage, c'est un hommage bourré de références et de citations, c'est pas pareil. mais oui il y a des codes. et scream a un scénario assez riche en lui-même, cf. tu sais par exemple qu'il y a trois tueurs, enfin tu l'as déduit

Bah tu sais Scream je l'ai vu à sa quasi sortie, j'étais jeunot donc l'image que j'en ai est en plus d'être éloigné celle d'un "petit enfant".

ok ok. je ne sais pas comment ça a vieilli. moi je l'ai vu avec les yeux d'un ado, public idéal du genre à mon avis. donc ça a bien fonctionné

Crapio a écrit:

Par contre c'est Scream qui a tout pompé ou tous les films du genre utilisent à peu près les même tics ?

Scream stigmatise le genre du slasher, en fait. Donc en effet, les films de ce genre ont tendance à user des mêmes ficelles. Halloween compte cependant parmi les films fondateurs du genre, et parmi les meilleurs à mes yeux !

Quelqu'un a été voir l'Affaire Farewell ? (demain peut-être que j'irai...)

Maigret voit rouge et Le Jardinier d'Argenteuil — Pour le premier, peut-être le moins bon des trois Maigret/Gabin, mais intéressant tout de même. Pour le deuxième, un scénario sympathique mais servi par une réalisation qui ne le met pas forcément en valeur.

Mélodie en sous-sol — Un polar lent mais très intéressant par son ironie sous-jacente et sa galerie d'anti-héros psychologiquement bien fouillés.

Devine qui vient dîner ce soir — Un très beau film servi par des dialogues de toute beauté. Ça réchauffe.

Le Soleil des voyous — Un polar pas mauvais mais tout de même assez médiocre. Amusant de constater qu'il faudra attendre les années 70, et surtout 80, pour voir des histoires de braquage qui réussissent. Dans les années 60, ça devait choquer le bon gaullisme ambiant d'oser dire que le crime paye, parfois...

La vie privée de Sherlock Holmes — Assurément pas un chef-d'œuvre ni même une des plus grandes réussites de Billy Wilder, mais un jeu réussi et roublard sur les éléments du "mythe", qui fait toujours plaisir à revisionner de temps en temps. La séquence quasi-initiale à l'opéra me fait toujours rire, dans son total mauvais goût, la ballade en Écosse a bien du charme et les dialogues sont assez brillants. La tirade de la reine d'Angleterre sur la guerre sous-marine et le bombardement de Londres est assez vacharde.

Hannah et ses sœurs — un film qui donne l'impression de partir dans tous les sens et finalement se "tient" de façon miraculeuse. De la loufoquerie, de la mélancolie, de la satire grinçante, de la réflexion, des moments de grâce. Des influences, des citations, et finalement ça ne ressemble à rien d'autre qu'à du Woody (et du meilleur). Beau portrait "en creux" du personnage d'Hannah (Mia Farrow), pas si "présent" à l'écran que le titre le laisserait penser, et justement on finit par se rendre compte à quelle point l'impression de "solidité" qu'elle donne fait qu'elle est négligée par tout son entourage et transforme sa vie en véritable petit enfer (je l'exprime très mal mais il est presque une heure du mat', alors, hein). Impression assez ahurissante, par ailleurs, en redécouvrant ce film vu une seule fois il y a longtemps, de constater sa proximité sur certains points avec les deux derniers films en date du réalisateur, même en faisant la part de l'évolution, d'un côté, et des permanences alleniennes, de l'autre.

Fenêtre sur cour — Et encore une petite merveille menée de main de maître que j'aurais attendu 33 ans avant de voir... !

Picrotal a écrit:

Fenêtre sur cour — Et encore une petite merveille menée de main de maître que j'aurais attendu 33 ans avant de voir... !

Ah oui C'est bien que tu l'aies vu, mon préféré

Ben moi j'ai vu hier le muet L'aurore, de Murnau, accompagné par l'improvisateur et compositeur Karol Beffa. C'est un film vraiment magnifique, une histoire simple mais parfaitement soutenu par les acteurs et les "effets spéciaux", qui n'ont même pas vieillis (film de 1927).
L'accompagnement de Beffa m'a semblé tout à fait inspiré, il a privilégié des longs crescendos plutôt qu'une musique purement descriptive, au fait près.

Le meilleur muet que j'ai vu pour l'instant, sur assez peu en fait

Tu as eu de la chance d'assister à une telle séance avec un improvisateur digne de ce nom.
Karol Beffa, c'est un très bon.

Relaxe-toi chérie — Une comédie de 1964 pas mauvaise, mais tout de même un petit peu insipide, avec juste deux ou trois moments qui prêtent réellement à rire. Mais le film bénéficie d'un très bon environnement sonore.

Ivan le Terrible, partie I de Sergei Eisenstein...

Terrible comme film. La photographie est magistrale, avec un acteur qui me coupe le souffle! Si on ajoute en plus la musique de Prokofiev, ça donne une sacrée claque!

Souvenir fort! Il faudrait que je le revoie.

Da vinci code. Le film est relativement décevant par rapport à Anges et Démons

Fallait regarder "Froooooooooom Russia with love " !

James Bond c'est pas ma tasse de thé . Pis j'étais curieuse de voir le film n'ayant pas eu l'occasion de le voir en salle.

Amadeus, je l' ai regardé pour la 3ème fois, et je le trouve de mieux en mieux! Il est génial

Wolferl a écrit:

Il y n'avait qu'un seule façon de vérifier :

District 9 - Très très très déçu. Déjà, je me suis rendu compte une fois dans la salle que le film était en VF, sans y avoir pensé, et ça m'a frustré un petit moment. Pourtant, le début s'annonçait excellent, avec cette allure de reportage, cet entrée directe dans le vif du sujet, sur fond de critique sociale, d'apartheid etc. Mais, au fur et à mesure, le film, qui semblait inclassable, tombe dans le cliché de film de SF plein d'action, avec son gros méchant militaire sadique qui-meurt-à-la-fin-bien-fait-pour-sa-gueule, le héros salaud au début qui se sacrifie pour son ami alien plein de bons sentiments, les grosses machines à la Transformers qui tuent tout le monde...
Bref, ça part en couille et le réalisateur oublie son propos, cherche des rebondissements (ratés) et une fin "en demi-teinte" (inintéressante). Toute l'originalité de l'idée initiale est balayée par le cahier des charges du scénario hollywoodien. Pas sûr qu'on s'en souvienne.

Vu District 9 cet après-midi, et je partage complètement l'avis de Wolferl.
La première demi-heure m'a plu par l'originalité de sa narration, et sa critique sociale (un peu grosse), puis ensuite oui, ça devient de la pure SF avec des tas de morts, des explosions et des mitraillages qui n'en finissent plus.
Mais le film n'est pas mauvais, juste décevant passé le début. En fait je crois que c'est le genre en lui-même qui me déplaît.

Le parfum, histoire d'un meurtrier. C'est assez glauque comme film et la fin est un peu décevante, je m'attendais à autre chose, l'histoire tombe en peu à plat. Sinon à part ça c'est pas mal.

Zip a écrit:

La première demi-heure m'a plu par l'originalité de sa narration, et sa critique sociale (un peu grosse), puis ensuite oui, ça devient de la pure SF avec des tas de morts, des explosions et des mitraillages qui n'en finissent plus.
Mais le film n'est pas mauvais, juste décevant passé le début. En fait je crois que c'est le genre en lui-même qui me déplaît.

Bah, en fait, "le genre", tout dépend de la façon dont tu entends ça. La SF ne se réduit pas forcément à ce que tu décris. Ça, c'est le film de SF d'action blockbuster bourrin. Mais la SF peut aussi être un vecteur de réflexions sur des sujets très divers, la société, l'humanité, leurs évolutions ou plus "simplement" leur état actuel sous un voile de fiction... voire carrément l'occasion de méditations métaphysiques - dans des films où parfois même (si si) on ne tire pas un seul coup de feu (ou de pistolet laser). C'est quand même un peu dommage, je trouve, de mettre dans le même panier 2001, l'odyssée de l'espace et Independance Day, Bienvenue à Gattaca et Transformers, Blade Runner et Terminator 3, Ghost in the Shell et Star Trek, etc. etc. etc., et de balancer ledit sac à la flotte.

Cleme a écrit:

Le parfum, histoire d'un meurtrier. C'est assez glauque comme film et la fin est un peu décevante, je m'attendais à autre chose, l'histoire tombe en peu à plat. Sinon à part ça c'est pas mal.

J'en avais entendu pis que pendre à sa sortie. Apparemment le roman original était quasi-inadaptable. N'ayant pas encore lu l'un et pas vu l'autre, je n'émettrai pas de jugement.

Le roman est olfactif, comment retranscrire ça si l'on n'est pas un génie ?

Bienvenue à Gattaca est un très beau film.

Martin de Romero
Solitude affective d'un bel adolescent qui se croît de race vampire. Inhibition sexuelle et perversions, sadisme et voyeurisme. Précis psychopathologique filmé avec froideur et curiosité. Film au scénario peu abouti mais très original.

La Guerre du Feu de J.J Annaud
Ça ne vieillit pas trop mal en fait. La musique de Sarde est assez décevante malgré un de très beaux passages. Trop tonale pour évoquer ces temps archaïques.

Der Untergang, revu et c'est comme dans mon souvenir : une belle et monumentale fresque ; Hitler sous toutes ses facettes (oui, ils le montrent même en végétarien), magistralement incarné par Bruno Ganz.

Ce film est à montrer à ceux qui veulent faire des films historiques tant le souci du détail y est présent (chancellerie et Bunker vraiment conformes à la réalité, armement, choix des comédiens...)



La scène traumatisante : Magda Goebbels tuant ses 6 enfants l'un aprés l'autre, en leur glissant une capsule de poison.

L'Air de Paris — Ben rien à dire, la réalisation de Carné est parfaite, Gabin est parfait, le scénario est très beau et les dialogues de haute facture. Voilà quoi.

Erreur de la banque en votre faveur — Une petite comédie plutôt marrante quoique très convenue. Dans les années 80, on pouvait généralement rajouter : « délicieusement immorale », sauf que de nos jours l'immoral se perd, hélas...

Tout fout le camp !

La Nuit au musée 2 — Autant le premier volet était réjouissant par son originalité et sa subtilité, autant cette suite est lourde, pas drôle du tout et fatigante à force de faire de la surenchère. Mention spéciale à Alain Chabat, qui y joue comme un étron.

Quelqu'un a vu le Salammbô de Marodon, muet avec une musique de Schulhoff ?

Je l'ai accompagné en salles il y a quelques années, et j'ignorais totalement que Schulhoff en avait écrit une BO!

Je ne trouve pas que ce soit un très bon film... c'est un peu long, pas toujours très bien joué.

Candy - Film des sixties psychédélique (flirtant avec le nanar) au casting impressionnat Marlon Brando, Richard Burton, Ringo Starr et ... Charles Aznavour en Quasimodo lubrique

Flirtant seulement? Transfigurant le nanar plutôt!

Pour ma part la prestation de Brando en faux gourou hindou à l'arrière de son camion est celle qui a ma préférence, c'est vraiment le clou final. Mais l'ensemble "se tient" .... dans son genre bien sûr... parce qu'évidemment, à tout autre aune plus "normale" ou "classique", c'est juste du grand n'importe quoi... mais c'est du grand, Grand n'importe quoi. Quant à la pléiade de stars venues se défouler là-dedans (outre les noms que tu as déjà cité il faut rajouter Walter Matthau, James Coburn, John Huston, Anita Pallenberg, Sugar Ray Robinson, et encore, en se contentant des acteurs, parce que le casting technique est croquignolet aussi), on peut raisonnablement se demander à quelle(s) subststance(s) elles carburaient à l'époque.

Oui l'ensemble "se tient", il existe bien une ligne directrice mais alors pas de quartier. J'avoue que j'attendais avec impatience l'apparition de notre Charles national et n'ai pas été déçu!
(Je ne veux pas voir le Making Off )